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Réunion de la ctn du 16 janvier : Infos?


IADE

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D'après ce que j'ai compris :

- le collège des IN propose la suppression de la RSE et son remplacement par une autre épreuve de démonstration technique (par exemple : Remontée au Gilet Seul avec lancer de parachute).

- Les présidents de CTR qui entérinent le fait de proposer cette décision au BDN sont partagés.

 

Donc la neutralisation de la RSE reste en l'état, la prochaine réunion du BDN va débloquer les choses dans un sens ou dans l'autre.

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La décision pour la CTN est difficile dans le sens où elle s’est mise dans une situation délicate en décrétant unilatéralement et courageusement la neutralisation de la RSE, suite à un accident au MF2.

C’était l’urgence.

Il fallait réagir vite.

 

Mais sur le fond, il n’appartient pas à la CTN de juger si la RSE est dangereuse ou pas.

Cette évaluation relève de la Commission Médicale et de Prévention Nationale (CMPN)!

La logique aurait donc voulu, qu’après le moratoire décidé par la CTN, il y ait eu une réflexion de la CMPN sur ce sujet et une décision argumentée de maintien ou de suppression de la RSE.

 

Mais là tout est mélangé et confus puisque la Commission Médicale et de Prévention Nationale a démissionné.

 

En gros, d’après ce que l’on peut comprendre des positions des uns et des autres, le Président et le CDN sont opposés à la suppression de la RSE pour des raisons historiques, politiques, etc.

Mais comme il y a eu un certain nombre de vagues, dont certaines ont éclaboussé le Ministère des Sports, il faut faire quelque chose.

Pour la galerie, il est donc demandé à la CTN de proposer une modification de forme la RSE ... sans que l’on ait préalablement établi si cet exercice est dangereux ou pas.

Comment travailler sérieusement dans ces conditions ?

 

L’urgence n’est pas que la CTN se prononce, mais que la CMPN soit reconstituée, que ses décisions deviennent souveraines et qu’elle se positionne sur la dangerosité de la RSE.

 

Après les techniciens pourront travailler sereinement à de nouveaux contenus de formation du N4 et du fédéral 2, si nécessaire.

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pas sûr que cela simplifie quoi que ce soit :

la CMPN (ou en tout cas, certains des médecins de cette commission, j'ai nommé Bergmann) s'était déjà positionné en 2009 sur le sujet :

aucune raison de supprimer la RSE

http://medical.ffessm.fr/wp-content/uploads/PV.-C-MPN.-20-3-09.pdf

 

d'autres, comme Coulange et Barthelemy, ne partagent pas le vision de ces médecins mais ils ne sont pas au CMPN :

https://www.medsubhyp.com/index.php?option=com_content&view=article&id=138:auto-genere-a-partir-du-titre-6&catid=36&Itemid=129&lang=fr

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J'y connais rien dans la forme de votre fédé et encore moins quant à qui peut influer sur quoi, mais...

la commission technique, si elle ne peut "décider" de la dangerosité physiologique du truc, elle pourrait tout de même dire s'il y a une quelconque raison technique de la pratiquer. .. Pour peu que ses membres aient réellement dans l'idée de la supprimer.

Non ?

mais en ont-ils envie ?

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La RSE est un exercice formidable, mais tout accident est inacceptable quand on forme des gens à une pratique loisir, c'est-à-dire qu'on veut pouvoir rater un exercice sans se tuer.

 

Pour éviter de confronter les candidats au raté qui tue, il faut inventer d'autres ratés (qui arrivent plus vite) qui ne tuent pas : il faut moderniser les modalités de présentation (le jour J) et surtout d'entrainement.

 

A) S'agissant d'une démonstration technique, on peut contraindre davantage le déroulement et ajouter des épreuves préliminaires garantissant qu'on a des candidats susceptibles de réussir sans se mettre en danger.

Pour éviter qu'on les zappe, ces épreuves figureraient dans tout examen impliquant une RSE, et seraient réalisées AVANT.

 

Je vais essayer de développer un peu.

 

De même qu'un rugbyman peut s'entrainer sur un banc de muscu, sans forcément voir un terrain ou un ballon tous les jours, il doit bien y avoir des exercices progressifs permettant d'accéder et d'améliorer son aisance en RSE (avant même de se mettre à l'eau). Par exemple des exercices d'apnée + activité sportive légère.

Ici, je ne parle pas encore de diminuer directement le risque barotraumatique, mais de se mettre dans un état d'esprit susceptible de diminuer ce risque : rester maitre de soi, sûr de son apnée, etc.

 

On rate souvent une RSE parce qu'on se précipite, qu'on n'est pas sûr de soi et qu'on n'a pas les automatismes ni les marges permettant de la faire sereinement.

 

Il y a certes l'enseignement dans l'eau qui est important : prévenir l'impasse barotraumatique. Et certains proposent des méthodes qui fonctionnent.

 

Mais il faudrait aussi recourir à des cribles plus radicaux en amont des examens et des entrainements.

 

Pour commencer, si on refusait à tout candidat incapable de faire 2 minutes d'apnée semi expiratoire statique, le fait de tenter une RSE de 20m, je pense qu'on aurait moins de problèmes.

 

Si ensuite on passait par une ou deux autres épreuves préliminaires dimensionnantes (une minute 30 d'apnée semi-expiratoire en mouvement impliquant des mouvements coordonnés, par exemple le fait de faire un parcours horizontal en réalisant des choses ... à faible profondeur), on ne garderait que des candidats ayant largement les capacités "de base" pour démarrer une RSE sereinement.

 

B) Ensuite, je propose de leur mettre une ceinture thoracique "à indicateur" et d'arrêter l'exercice (avec élimination) si le périmètre thoracique dépasse une valeur seuil (évidement inférieure au maximum tolérable) mesurée : quelque chose entre le volume minimum et le volume maximum.

 

Cette ceinture est à inventer, mais on doit pouvoir bricoler ça facilement : un harnais qu'on serrerait sur le plongeur en inspiration maximum, jusqu'à ce qu'un témoin lumineux de tension s'allume ... puis le plongeur expirerait, et on ôterait 5 cm (la marge).

 

Si on ajoute une loupiotte très visible, et une assistance qui vient stopper l'exercice quand la loupiotte s'allume, ça permettrait de prévenir 99% des problèmes je pense.

La loupiotte serait sur la robinetterie et tout allumage serait éliminatoire (avec intervention de la sécurité).

 

On peut même imaginer un système de sécurité pour l'entrainement (bon jamais d'entrainement individuel) : un filin fixé au fond (à 20m) et déroulé par une sorte d'enrouleur de laisse de chien de 20m. L'enrouleur stopperait automatiquement la remonté du plongeur dès que la ceinture thoracique du harnais passerait en tension.

 

Autre option : harnais thoracique serré sur le plongeur en inspiration maximum, puis on ajoute, sous le harnais, dans une poche positionnée à un endroit précis, un bouton poussoir relié à une lampe.

Comme on ne veut pas que le plongeur ressente le ressort du bouton poussoir, on choisit un modèle à grande course et faible ressort et on met ce bouton en sandwich entre deux petites planchettes guidées par des entretoises coulissantes (de simples tubes imbriqués).

 

On peut bricoler l'électronique de la lampe pour qu'on puisse l'armer au fond (au début de l'exercice) et qu'elle reste allumée dès qu'elle reçoit une impulsion du bouton poussoir.

 

A l'épreuve, on dispose un plongeur de sécu en quinconce tous les 5m (vertical). Le candidat ne passe pas si sa lampe est allumée : on purge son gilet, on lui met un embout en bouche et c'est terminé pour lui.

 

Bref, il faut innover et se donner les moyens de continuer à pratiquer la RSE. On ne peut pas intuber le plongeur pour éviter les accidents, et on ne doit pas systématiquement penser à supprimer tout exercice qui a généré un accident : modulons déjà les nombreux paramètres accessibles.

 

(les temps d'apnée que j'indique en A sont évidemment à fignoler)

 

Dans mon jargon, une apnée semi-expiratoire, c'est quand, sous l'eau, on gonfle un ballon d'une contenance déterminée (1 litre et demi par exemple, ou 30% du volume maximum ?) avant de commencer l'exercice qu'on réalise embout en main.

 

Il faudrait donc disposer de sacs longilignes (des mini-parachutes ouverts) à contenance connue, dont on condamnerait l'extrémité, avec des élastiques (pour régler leur contenance exacte), avant de se mettre à l'eau. Il faudrait les remplir à la bouche avant de commencer l'exercice embout en main.

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Ensuite, je propose de leur mettre une ceinture thoracique "à indicateur" et d'arrêter l'exercice (avec élimination) si le périmètre thoracique dépasse une valeur seuil ...

Cette ceinture est à inventer, mais on doit pouvoir bricoler ça facilement ...

:petard:

 

On peut même imaginer un système de sécurité pour l'entrainement (bon jamais d'entrainement individuel) : un filin fixé au fond (à 20m) et déroulé par une sorte d'enrouleur de laisse de chien de 20m. L'enrouleur stopperait automatiquement la remonté du plongeur dès que la ceinture thoracique du harnais passerait en tension.

:fou:

 

Il faudrait donc disposer de sacs longilignes (des mini-parachutes ouverts) à contenance connue, dont on condamnerait l'extrémité, avec des élastiques (pour régler leur contenance exacte), avant de se mettre à l'eau. Il faudrait les remplir à la bouche avant de commencer l'exercice embout en main.

:tare:

 

Waouh, faut arrêter les drogues psycho-actives, t'es en surdosage sévère ! :aga:

 

Au fait, tu sais que ta prose exubérante me rappelle étrangement celle de fiduce ?

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Il y a au moins 2 questions avec 2 réponses précises (que je n'ai pas) :

Depuis X années où l'on a les chiffres des épreuves ,

- combien ont présenté l'épreuve ?

- et combien ont fait un accident +/- grave ?

et combien n'en ont pas eu, simplement parce qu'ils ont été correctement entrainés et qu'ils l'ont fait correctement.

et excluons les accidents cardiaques.

99.9% ?

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B) Ensuite, je propose de leur mettre une ceinture thoracique "à indicateur" et d'arrêter l'exercice (avec élimination) si le périmètre thoracique dépasse une valeur seuil (évidement inférieure au maximum tolérable) mesurée : quelque chose entre le volume minimum et le volume maximum.

c'est con, comme quasiment tout le monde, je respire avec le ventre. :froglol:

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