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Zone mortelle...!


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Bonjour

 

Une partie d'entre vous avez déjà eu connaissance de cette histoire via facebook ou de deux autres forums. Mais histoire de bien arroser et que ma petite histoire fasse le tour de la communauté, je me permets de la diffuser ici, une fois encore. Elle vaut ce qu'elle vaut, chacun dans les mêmes circonstances aurait sans doute pris d'autres décisions et fait d'autres choix...! C'est la diversité et la richesse de notre monde...! Donc voici le récit de ma dernière plongée, qui je l'espère ne sera pas la dernière...!???

 

Je vais vous raconter ma dernière plongée. Une plongée pas comme les autres, une plongée d'exploration, toujours plus engagée qu'une « simple plongée promenade ». Cette plongée, j'ai la chance de pouvoir vous la raconter. La chance un peu, ensuite, il y a aussi l'expérience, des années de pratique intensive. Car, cette plongée, elle aurait pu être ma dernière. Vraiment et sans exagération, la lame de la faucheuse est passée à quelques centimètres. J'ai connu des incidents, certains sérieux, mais jamais comme cette fois. En vingt trois ans de plongée et dix sept ans de plongée souterraine, j'étais toujours parvenu à passer à travers les mailles du filets. Pas cette fois.. ! Non seulement, je ne suis jamais passé aussi près de la correctionnelle, mais en plus j'ai vécu un véritable accident de plongée. Comme toujours, la conjonction de différents facteurs conduisent à ce genre de situation. J'ai toujours partagé les bons moments, alors il n'y a pas de raison que je ne partage pas les mauvais... ! En plus, si mon cas peut servir à faire évoluer la connaissance générale au sujet de la pratique de la plongée souterraine et à provoquer certaines réflexions, ça n'en sera que mieux... ! Je vous raconte l'histoire à chaud, j'ai eu le temps de réfléchir à ce qu'il m'est arrivé. Sans doute dans quelques jours ou dans quelques semaines, avec le recul, j'arriverais peut être à d'autres conclusions.

 

 

 

 

Donc, nous avions prévu avec Hervé Cordier, d'aller faire un « petit » tour au Gouron, dans le Doubs. Tout annonçait une belle exploration. Enfin il faisait beau, nous étions en forme, le matériel était fin prêt, nous étions motivés par cette belle ballade. Programme ambitieux, comme d'habitude, plonger le S6 et aller dans la mesure du possible voir le bout du fil et ce qu'il y avait derrière. Pour ceux qui ne connaissent pas, le premier siphon se développe sur 500 mètres, avec un point bas à – 53 et une partie assez importante dans la zone des 40 mètres. Ensuite, un S2 shuntable, un S3 et S4 et ensuite le S5/S6 pour atteindre le fond. La progression entre les siphons n'est pas très compliquée, mais c'est de la progression spéléo avec quelques passages sur corde. Vendredi nous devions déposer des blocs au départ du S5, poser des cordes neuves et prendre la température de la cavité. Le samedi nous avions prévu d'aller au bout du fil.. ! Une ballade entre 6 et 10 heures environ. Pour gagner du temps et éviter des séances d'habillage et de déshabillage, j'avais choisi l'option franchissement rapide du S1 en humide, dans une eau à 9°... ! En propulseur, le franchissement se fait entre 25 minutes environ, voir moins. Cette stratégie aura été, dans le cas présent, un mauvais choix, car le froid ressenti aura été un élément déclencheur important dans ce qui va suivre... !

 

 

 

 

Nous sommes partis, un peu chargé, mais comme d'habitude. Pour ma part, j'avais un Joky monté en dorsal avec une 4 litres d'oxygène et une 4 litres de diluant Trimix 19/34. Je précise que tout était nickel au niveau du matériel : tous les gaz analysés, chaux neuve, conditionnée avec soin et dépoussiérée, cellules vérifiées, calibrées, détendeurs en parfait état de marche, batteries neuves sur le scooter, tests d'étanchéités faits sur le Joky... !

 

Pour le reste je disposais d'une S80 de sécurité avec un Trimix 19/34, un bi 4 litres conditionné dans un kit bag, deux 6 litres carbone 300 bar d'Air et un kit de corde et matos spéléo. Chargé mais comme d'habitude... ! Ma bouée dorsale me permettait d'être parfaitement équilibré au fond. La progression s'est faite avec un scooter, équipée de deux lampes pour voir devant soi. J'emportais mes caissons étanches, l'un avec mon kit de survie et un autre avec de quoi préparer des boissons énergétiques, plus deux bouteilles de 0,5 litres déjà conditionnées.

 

Au niveau de ma condition physique.. ! Je suis plutôt en forme, reposé. Je cours environ 2 à 3 fois par semaine, je plonge très régulièrement, je ne fume presque plus, je bois très peu, hormis certains traquenards amicaux tendus dans la région de Gramat... ! Quoi au niveau de la santé, c'est plutôt pas mal. Au niveau psychologique, pareil. Pas de stress majeur, un rythme de vie plutôt calme et apaisé. Pas d'hypertension... ! Hormis les petits tracas habituels quotidiens, plutôt dans une bonne période... !

 

 

 

 

Donc nous voilà parti. Comme toujours, je ressens un peu de stress avant une plongée d'exploration engagée. Mais dans mon échelle de 7, je devais être à 4.. ! La visibilité est très mauvaise, à peine deux mètres. L'équipement de la cavité n'est pas terrible, certains passages sont rock'n roll, avec une tripoté de fils... ! La descente se fait sans soucis. J'aimerais aller un peu plus vite, mais j'attends Hervé. Arrivée dans la partie basse, je mets les gaz et je trace. Je sens le froid mais ça va. Je franchis le point bas, ça remonte assez vite dans la zone des quarante mètres. J'avance vite et je ressens la pression du froid et de l'eau sur la poitrine. Difficile de dire quand exactement j'ai commencé à moins bien respirer. Mais j'ai l'impression qu'à partir des 35 mètres dans la partie remontante, je me suis mis à tousser, à avoir des sécrétions, une respiration épaisse. Je suis remonté au propulseur jusque dans la zone des 25 mètres. J'ai respecté les paliers qui se sont d'ailleurs effacés lors de la remontée. A partir de 25 mètres, je suis remonté à la palme. J'ai donc fourni un effort un peu plus important. La respiration est devenue de plus en plus anarchique avec une forte sensation d'oppression thoracique. Vers les 12 mètres, je suis passé sur ma bouteille de sécurité de Trimix 19/34. J'ai avancé en scooter jusqu'à 6 mètres environ. Là, pour le coup, ça n'allait pas du tout. Le sentiment d'oppression thoracique était très fort. Je perdais le contrôle de ma respiration. Je me suis délesté du kit de matos spéléo. Là, j'ai commencé à ressentir une perte d'intensité lumineuse, comme si mes lampes s'éteignaient progressivement toutes en même temps, avec une sorte de rétrécissement du champs de vision, une sorte d'effet tunnel. Tout devenait gris, presque noir. Je me sentais partir et je savais que là, ça y était j'étais au bord de l'accident. Je sentais qu'il ne me restait que quelques secondes à vivre. Non, ça n'est pas possible, pas moi, pas aujourd'hui... ! Merde, merde... ! Je me débattais comme un forcené pour m'alléger, pour attraper mes kits, pour attraper mes bouteilles. Pendant deux secondes, j'ai pensé à ma fille et à mon fils et ça m'a donné la force de reprendre le contrôle de la situation. Je me suis vu là, allongé, inerte, mort. J'ai vu l'image de mon corps, celle qu'allait voir Hervé en arrivant dans quelques minutes. J'étais littéralement en train de suffoquer, de m'étouffer, de m'asphyxier. J'ai décidé que ça n'était pas possible et que ça ne serait pas pour cette fois là. J'ai dit merde à la mort et je me suis battu contre cette saloperie. Je suis passé sur ma six litres d'air, je me suis immobilisé totalement et par miracle, la crise s'est calmée... ! Ne plus bouger, tenir, revenir, ne pas partir. Je n'allais pas bien, mais je contrôlais à nouveau ma respiration. Disons suffisamment pour ne pas me noyer. Hervé est arrivé derrière moi et après quelques minutes, j'ai décidé de sortir le siphon. Il restait trente mètres à faire environ. Après 31 minutes de plongée, je me retrouve seul derrière le S1. Hervé ne me rejoindra pas, problème de fil cassé. Lorsque je suis sorti, le fil était déjà cassé, mais un autre fil à vue, à portée de main conduisait à la sortie du S1. En temps normal, j'aurais du le connecter, mais là, après ce que je venais de vivre, j'ai préféré sortir, je ne me sentais pas capable de jouer avec le fil. C'est ce qu'on appelle la gestion des priorités... !

 

 

 

 

Je suis resté 1H18 en post siphon. Je me suis totalement déséquipé, j'ai marché un peu, mais j'étais incapable d'avancer. Hervé ne savait pas ce qu'il m était arrivé et il est donc ressorti. J'ai bu un litre de boissons énergétiques, j'ai avalé une barre et là j'ai pris le temps d'analyser la situation. J'étais mal, mais vivant. Je toussais, je crachais une sorte de mousse, je ressentais toujours cette oppression thoracique. Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais avoir. Craignant une atmosphère médiocre, j'ai respiré sur une bouteille d'air, mais ça ne changeait pas grand chose. J'ai fini sur le recycleur à l'O2 pur. Ça m'a fait du bien.

 

 

 

 

J'avais deux solutions. Attendre et provoquer un secours ou ressortir seul. Vu le contexte de la plongée, visibilité pourrie, équipement médiocre, j'imaginais la comédie pour venir me chercher. Et après comment me ressortir dans ce bordel de fils. Impensable... !

 

De plus je ne me sentais pas attendre six heures ici. J'étais transi de froid et même si j'avais mon kit de survie avec moi, je savais que vu mon état, ça risquait de devenir un peu compliqué aussi bien au niveau de l'attente que du secours. Donc, d'une certaine manière, je n'avais pas d'autre choix que de ressortir par moi même... ! Bienvenu dans le monde de l'auto secours... ! Je tremblais de froid et rester ici à attendre aggraverait la situation. Je récupérais quand même un peu, suffisamment pour envisager de ressortir par mes propres moyens.

 

 

 

 

J'abandonnais mon kit de matériel spéléo et mon kit avec les deux quatre litres. Plus léger et moins encombré, je pourrais sortir plus vite. Je conservais les 6 litres, en cas de besoin. De toute façon, j'avais fait le deuil de l'exploration depuis belle lurette... ! Je ne vous cache pas que je me suis quand même mis un très gros coup de pied aux fesses pour me remettre à l'eau. Le froid et la peur de revivre la même situation ne me motivaient pas trop. Mais je crois que c'est le froid qui m'inquiétait le plus. Mais ça n'est qu'un mauvais moment à passer, assez court dans le fond.. !

 

 

 

 

Et me voilà donc reparti pour une seconde plongée, de merde... ! Très vite, je me retrouve avec mon bout de fil accroché à rien, mais je retrouve la ligne principale assez rapidement. Je descends « tranquillement », j'essaie de ne faire aucun effort, de bien contrôler ma PPO2, de ne pas taper, de ne pas prendre le propulseur dans un vieux fil. Le retour se passe bien. Je respire pas très bien, j'ai toujours une gène importante mais ça va. J'arrive dans la partie basse à 40 mètres, je franchis le point bas, à nouveau dans la zone des 40. Je suis à fond avec le scooter et ça avance bien et vite. J'arrive en bas de la remontée, je suis proche de la sortie. Le gaz se dilate dans le recycleur, je laisse partir, j'injecte de l'O2 pour maintenir ma PPO2. Et là ça recommence. Je respire mal, le gaz se dilate, il gène ma respiration. En temps normal, j'expire, je laisse sortir le gaz, je fais la lunette, il sort par la purge du poumon. Mais là dans mon cas, c'est terrible. Je recommence à suffoquer, à respirer très mal. Je remonte, je vois la lueur verte du jour en haut de la pente. Ça y est j'y suis, je sors... ! Dans l'absolu, j'aurais du repasser en ouvert. Grossière erreur.. ! J'aurais pu respirer plus facilement, ne pas être confronté à la gestion du recycleur. J'ai deux minutes de paliers à faire. Des clous, c'est pas deux minutes qui changeront quoi que ce soit. Là encore, gestion des priorités, froid, détresse ventilatoire. Je sors... ! C'est pas pour le peu de temps passé au fond que ça changera grand chose de toute façon. Enfin, j'émerge dans la Loue, j'ai franchi le S1 en 21 minutes.

 

 

 

 

Je retrouve le grand ciel bleu d'été et le soleil, je suis sauvé, en vie.. ! Hervé se trouve là, au bord de l'eau, avec l'hélice de son scooter dans la main. Décidément... ! Il s'aperçoit très vite que ça ne va pas. Je suffoque, toujours cette impression d'oppression de la cage thoracique. Je suis à l'air libre, mais je ne parviens pas à respirer correctement. Je crache toujours ma mousse, un peu rosée. Pas terrible.. ! A partir de ce moment, il va assurer comme une bête. Il m'aide à me déséquiper, il ressort tout le matériel de l'eau, il remonte tout et range tout dans la voiture. Je suis incapable de rien. Le moindre geste me demande des efforts démesurés. J'ai l'impression d'être en haute altitude. Je parviens à enlever ma combinaison et à m'habiller. Je respire de l'oxygène. Et on appelle les secours. La première chose qui nous vient à l'esprit, tout du moins à celui d'Hervé, c'est un oedeme pulmonaire. Bigre, pas très réjouissant... !

 

 

 

 

A partir de là, les pompiers arrivent, le SAMU 25, l'hélicoptère de la REGA et ensuite prise en charge au CHU de Besançon. Je subis une tripoté de tests, examens, bilans, avec radio, electro cardiogramme, scanner. Je passe même par le caisson, 90 minutes à 18 mètres sous oxygène avec coupures à l'air. Le caissonnage a été fait par sécurité, par acquis de conscience, suite aux troubles visuels... !!!! J'ai retrouvé mes forces assez rapidement. Je ressentais toujours une gène respiratoire, mais de plus en plus faible au fil des heures... ! Le cœur va bien, la fréquence cardiaque est encore un peu haute, mais en fin de journée elle redevient normale. J'éprouve encore une gène respiratoire, j'ai du mal à inspirer complètement. Mais d'ici quelques jours, ça sera terminé. Je m'en tire bien et jamais je ne retrouverais ma petite famille avec autant de joie et de bonheur... ! A priori, il ne devrait pas y avoir trop de séquelles... !

 

 

 

 

Alors au final, le premier bilan médical conclue sur un ADD, avec un choke pulmonaire avec saignement et dilatations de quelques alvéoles.

 

 

 

 

Mon bilan à moi, vaut ce qu'il vaut, n'étant pas médecin, ni spécialiste en médecine plongée et hyperbare. Mais disons que je ne suis pas tout à fait convaincu de la conclusion des médecins. Un ADD qui apparaît à 35 mètres après seulement 10 minutes passées dans la zone des 40 mètres, en CCR à ppO2 constante... ? Pas convaincu du tout... ! Ma vision des choses seraient plus celle-ci :

 

- Le froid a provoqué :

 

Sans doute un début d'essoufflement.

 

Peut être une sorte de réaction au niveau des poumons. Gène respiratoire ressentie assez tôt dans la zone des 30/35 mètres, avec encombrement des voies respiratoires et quintes de toux.

 

- Une vitesse de remontée trop rapide pour un Trimix a peut être provoqué un dégazage important au niveau de certaines alvéoles pulmonaires, entre 35 et 25 mètres.

 

- Une hypercapnie avec baisse du niveau d'oxygène et augmentation du taux de CO2 dans le sang. Confirmé par les tests sanguins effectués dès l'arrivée des secours.

 

- Bien que je n'en sois pas totalement convaincu, une remontée rapide aurait pu entraîner une surpression pulmonaire légère, sans doute lors de la sortie de la seconde plongée. Si tel est le cas ?

 

 

 

 

Au niveau des conclusions purement pongée, j'aurais sans doute dû passer le S1 en étanche quitte à enfiler une néoprène humide pour la suite. Mais bon, avant on sait certaines choses et après on en connaît d'autres... !

 

Si je suis encore là aujourd'hui pour vous raconter la fabuleuse épopée du monde souterrain, c'est grâce à une seule chose dans le fond. Toujours, même jusqu'à la dernière seconde garder son calme et son sang froid. Je le dis et le redis lors de mes formations. J'en ai la preuve formelle aujourd'hui, c'est la seule chance de s'en sortir. Je n'ai pu récupérer la situation qu'à partir du moment où je me suis mis à penser à nouveau et à me calmer. S'ajoute à cela, bien évidemment quelques années d'expérience. Mais le calme et le sang froid, même aux portes de la mort sont les seuls et uniques garants de s'en sortir... ! Je l'avoue, je n'ai jamais eu autant de mal à appliquer cette devise que lors de cette plongée... !

 

 

 

 

Je tiens à remercier du fond du cœur, pour leurs compétences, leur gentillesse, leur disponibilité, toute la chaîne de secours et médicale. Ils ont été absolument formidable, toujours d'une gentillesse exceptionnelle et de bonne humeur. Cette chaîne se décompose ainsi :

 

Pompiers d'Ornans.

 

Samu 25 de Pontarlier.

 

Équipe hélicoptère Suisse du REGA.

 

CHU de Besançon : service des urgences, service de médecine hyperbare, service des hospitalisations courtes durées.

 

 

 

 

Enfin, je remercie du fond du cœur Hervé Cordier pour son aide et son soutien et Michel Dessenne pour ses témoignages et messages réconfortants... !

 

 

 

 

Voilà, une histoire qui se termine bien... ! Je suis sorti de l'hôpital, je vais retrouver ma petite famille ce soir. Et maintenant quand je parlerais de caisson, je saurais de quoi je parle.... ! Et puis, dès que possible, on va retourner au Gouron pour terminer la ballade. C'est comme à cheval, il faut remonter dessus après la chute... !

 

 

 

 

pe

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Impressionnant !

Bon rétablissement.

Un ami m'a décrit un problème semblable, il plongeait en humide dans une eau à 10° et il avait du remonter précipitamment du fait de grosses difficultés respiratoires.

Le diagnostic d'oedème pulmonaire d'immersion avait été retenu pour lui.

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Oui, peut être une mauvaise décision au départ mais.... une excellente gestion du problème! (puisque tu es en mesure d'écrire ces lignes!). donc un récit effrayant, mais chapeau bas pour l'analyse en situation, les gestes et décisions que tu as prises! gérer une vrille comme ça, et gérer la panique qui en découle, c'est du boulot:

et surtout merci pour le récit, c'est vraiment le genre de choses qui servent...

en tout cas rétablis toi bien, histoire d'être en forme pour la revanche;)

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Je n'ai pu récupérer la situation qu'à partir du moment où je me suis mis à penser à nouveau et à me calmer. S'ajoute à cela, bien évidemment quelques années d'expérience. Mais le calme et le sang froid, même aux portes de la mort sont les seuls et uniques garants de s'en sortir... ! Je l'avoue, je n'ai jamais eu autant de mal à appliquer cette devise que lors de cette plongée... !

Tu t'en es sorti et c'est l'essentiel. M'étant retrouvé une fois dans le noir absolu au fonds d'une épave, seul, et ne retrouvant pas la sortie, je te rejoins quand tu précises qu'il faut retrouver son calme et son sang froid, mais ce n'est pas toujours aussi facile qu'on pourrait le croire, même avec de l'expérience.

Merci pour ton témoignage.

PS: j'avais égalemen penser à mon épouse et à mes enfants.

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Merci pour le partage, récit poignant !

Une question, as tu une prescription qui limite/réduit ta pratique de la plongée ?

vacances pendant un mois. Je devrais voir d'autres spécialistes avant de partir en congés, puis au retour Et selon leurs conclusions, je continuerais ou pas la plongée...! Evidemment, je m'accroche à l'idée que je pourrais continuer...!

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vacances pendant un mois. Je devrais voir d'autres spécialistes avant de partir en congés, puis au retour Et selon leurs conclusions, je continuerais ou pas la plongée...! Evidemment, je m'accroche à l'idée que je pourrais continuer...!

 

Bonne vacances !

Tiens nous au courant de la suite si tu le veux bien.

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