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...............

 

heu, il y a 2 mois, j'accompagnais des copains de la societé Ibaia qui avaient affrété un bateau de plongée pour des travaux sous marins sur 10 mètres de fond..

heu, vous savez quoi ? le plongeur intervenant, il était seul ! si, si !

relié à la surface par une commande, un ombilical et la radio, mais seul

et, si on cherche bien, on doit pouvoir trouver dans les textes que (de mémoire) jusqu'à 20 m de fond, le plongeur intervenant peut etre seul (si relié à la surface par une commande pour communiquer (donne du mou, reprend le mou, envoie de l'air...)

Christophe, pour t’éviter de chercher, je te signale l’arrêté conjoint concernant les travailleurs hyperbares, mention A publié en 2012.

Tu devrais y trouver ton bonheur, Arrêté du 30 octobre 2012 relatif aux travaux subaquatiques effectués en milieu hyperbare (mention A), JORF n°0290 du 13 décembre 2012.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026762149&dateTexte=&categorieLien=id

 

Pour ce qui concerne les moniteurs de plongée salariés, je vais te demander, Christophe de faire un effort de compréhension car ce que j’écris est parfaitement clair.

Je me répète, en trois points

 

1- Les moniteurs de plongée salariés sont des travailleurs hyperbares, au sens du décret de 2011.

 

2- Ils ne peuvent être classés dans la grille générale, car leurs profondeurs d’intervention, choisies par le Ministère des Sports, diffèrent actuellement de celles indiquées dans le décret. C’est le caractère dérogatoire de l’article 8 qui en est à l’origine.

 

3- Un Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie (CAH) est associé aux niveaux professionnels délivrés par le Ministère des Sports. Cette clause leur permet de travailler.

 

La situation est très claire, et elle s’énonce clairement.

Maintenant qu’elle soit inconcevable, c’est une évidence et les questions de Doc.Troll, que je partage en grande partie, montrent les failles qui résultent de la superposition des réglementations des Ministères des Sports et du Travail.

 

Ces textes conduisent à des situations inadmissibles pour nous moniteurs de plongée.

Ils justifient ainsi qu’un DE peut enseigner jusqu’à 60 m à l’air, alors que le Classe 2 est limité à 50 m. Il faudrait un Classe 3 b pour dépasser 50 m et aller à 60 m à l’air.

 

Cela explique que dans l’UC4 du DE, les jurys se sentent obligés, très logiquement, de vérifier la capacité chez les stagiaires d’intervenir sur un élève en difficulté à cette profondeur .... on a vu ce que cela a donné en Guadeloupe, .. un ADD !

 

Tant que nous n’aurons pas un arrêté spécifique conjoint, Ministère du Travail/ Ministère des Sports on naviguera dans le flou et l’irresponsabilité.

Le Ministère des Sports n’est pas pressé de publier un tel texte, car il faudra qu’il justifie des choix, parfois orthogonaux avec les pratiques actuelles, ou au contraire qu’il les confirme.

 

- Les profondeurs, il faudra bien qu’il explique qu’on ne peut envoyer travailler un Classe 2 à plus de 50 m à l’air, alors que c’est une condition pour avoir le DE et que celui-ci peut enseigner jusqu’à 60 m.

 

- Le nombre de plongées par jour. Toutes les études sur la décompression concluent à un maximum de 2 par jour. Sauf que dans de nombreux centres, commerciaux ou associatifs, et des plus illustres, c’est au minimum 4.

 

- La limitation de la durée d’immersion à 3 h/jour ... un coucou à tous les copains qui reçoivent au dernier moment un car de vacanciers, et qui vont se coltiner 10 baptêmes à la suite.

 

- La nature des moyens de décompression. Les travailleurs hyperbares de la mention A et les plongeurs scientifiques de la mention B, ont décidé dans les arrêtés conjoints l’utilisation des MT 92.

Et pour les moniteurs de plongée, on fait comment ?

 

- La limitation des yoyos. Medsuhyp sur ce point avait pris une position beaucoup plus restrictive que la CNMP de la FFESSM du temps où elle était active.

 

- Etc.

 

Le chantier est immense ... c’est pour cela qu’il fait peur.

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Christophe, pour t’éviter de chercher, je te signale l’arrêté conjoint concernant les travailleurs hyperbares, mention A publié en 2012.

Tu devrais y trouver ton bonheur, Arrêté du 30 octobre 2012 relatif aux travaux subaquatiques effectués en milieu hyperbare (mention A), JORF n°0290 du 13 décembre 2012.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026762149&dateTexte=&categorieLien=id

 

Pour ce qui concerne les moniteurs de plongée salariés, je vais te demander, Christophe de faire un effort de compréhension car ce que j’écris est parfaitement clair.

Je me répète, en trois points

 

1- Les moniteurs de plongée salariés sont des travailleurs hyperbares, au sens du décret de 2011.

 

2- Ils ne peuvent être classés dans la grille générale, car leurs profondeurs d’intervention, choisies par le Ministère des Sports, diffèrent actuellement de celles indiquées dans le décret. C’est le caractère dérogatoire de l’article 8 qui en est à l’origine.

 

3- Un Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie (CAH) est associé aux niveaux professionnels délivrés par le Ministère des Sports. Cette clause leur permet de travailler.

 

La situation est très claire, et elle s’énonce clairement.

Maintenant qu’elle soit inconcevable, c’est une évidence et les questions de Doc.Troll, que je partage en grande partie, montrent les failles qui résultent de la superposition des réglementations des Ministères des Sports et du Travail.

 

Ces textes conduisent à des situations inadmissibles pour nous moniteurs de plongée.

Ils justifient ainsi qu’un DE peut enseigner jusqu’à 60 m à l’air, alors que le Classe 2 est limité à 50 m. Il faudrait un Classe 3 b pour dépasser 50 m et aller à 60 m à l’air.

 

Cela explique que dans l’UC4 du DE, les jurys se sentent obligés, très logiquement, de vérifier la capacité chez les stagiaires d’intervenir sur un élève en difficulté à cette profondeur .... on a vu ce que cela a donné en Guadeloupe, .. un ADD !

 

Tant que nous n’aurons pas un arrêté spécifique conjoint, Ministère du Travail/ Ministère des Sports on naviguera dans le flou et l’irresponsabilité.

Le Ministère des Sports n’est pas pressé de publier un tel texte, car il faudra qu’il justifie des choix, parfois orthogonaux avec les pratiques actuelles, ou au contraire qu’il les confirme.

 

- Les profondeurs, il faudra bien qu’il explique qu’on ne peut envoyer travailler un Classe 2 à plus de 50 m à l’air, alors que c’est une condition pour avoir le DE et que celui-ci peut enseigner jusqu’à 60 m.

 

- Le nombre de plongées par jour. Toutes les études sur la décompression concluent à un maximum de 2 par jour. Sauf que dans de nombreux centres, commerciaux ou associatifs, et des plus illustres, c’est au minimum 4.

 

- La limitation de la durée d’immersion à 3 h/jour ... un coucou à tous les copains qui reçoivent au dernier moment un car de vacanciers, et qui vont se coltiner 10 baptêmes à la suite.

 

- La nature des moyens de décompression. Les travailleurs hyperbares de la mention A et les plongeurs scientifiques de la mention B, ont décidé dans les arrêtés conjoints l’utilisation des MT 92.

Et pour les moniteurs de plongée, on fait comment ?

 

- La limitation des yoyos. Medsuhyp sur ce point avait pris une position beaucoup plus restrictive que la CNMP de la FFESSM du temps où elle était active.

 

- Etc.

 

Le chantier est immense ... c’est pour cela qu’il fait peur.

 

 

re,

 

en effet, le chantier est immense, si tant est que les uns et les autres veulent le commencer (et s'il est realisable, tant les objectifs des uns et des autres ne sont pas identiques).

 

je ne pinaille pas et je ne remets pas en cause le contenu, détaillé, de ton post.

Par contre, j'essaie d'y apporter des précisions (sur ce que je sais).

 

Il me semble bien (et nous en avions déjà parlé il y a quelques mois) que si le classe 2B est limité à 50m, il peut, par dérogation, intervenir jusqu'à 60m. Certes, cela reste du domaine de la dérogation, de "l'exceptionnel", mais la barrière du 50m n'est pas un obstacle infranchissable (comme peuvent l'etre les immersions et les formations de N3 au delà de 50 m (honnetement, en formation, combien fais tu de 50 et en dessous par an ? (pour donner un ordre d'idée))).

 

Alors, certes, 50m du coté pro, 60m du coté sportif, vous voudriez 50m pour les moniteurs pro, les moniteurs fédéraux eux resteraient à 60...

concilier tout ça ne semble pas des plus facile (certes, faire un arreté qui ne concerne que la plongée sportive (professionnelle))..

 

Concernant l'UC4 et les jurys de Gwada, on peut aussi supprimer le test à 50 et plus..

et on supprime aussi la RSE (pourquoi pas)...

la limitation des yoyos (qui, dans les faits se pratique déjà, mais que tu sembles demander que ce soit gravé dans le marbre)

 

mais, si on supprime des épreuves, ne va t on pas dénaturer le brevet ? (je ne parle pas de la RSE ; pour ma part, j'en ai fait de 20 et de 40, à titre perso, pour savoir si je savais faire... un jour, peut etre, ça pourrait me servir)..

 

je me permets de te citer :

Le nombre de plongées par jour. Toutes les études sur la décompression concluent à un maximum de 2 par jour. Sauf que dans de nombreux centres, commerciaux ou associatifs, et des plus illustres, c’est au minimum 4.

 

dans le monde professionnel, on parle aussi de durée d'immersion... et en heures (l'article 5 du décret pour les scientifiques )

La durée quotidienne de séjour dans l'eau est limitée à six heures réparties au cours d'une ou plusieurs interventions. Le temps de décompression dans l'eau est comptabilisé dans l'évaluation de la durée du séjour en immersion.

Lorsque la pression relative est supérieure à 1 200 hectopascals, le nombre journalier d'interventions est limité à deux.

 

je continue :

La nature des moyens de décompression. Les travailleurs hyperbares de la mention A et les plongeurs scientifiques de la mention B, ont décidé dans les arrêtés conjoints l’utilisation des MT 92. Et pour les moniteurs de plongée, on fait comment ?

tu te doutes que si l'Etat impose un moyen de décompression, il se doit d'etre fiable.

Il ne peut pas valider tous les ordis du marché, avec tous les moyens de durcissements aléatoires.

Si vous revendiquez la protection par un texte, il faut aussi prendre les contraintes qui vont avec. Lesquelles contraintes ne sont pas compatibles avec les profils, les durées (parfois raccourcies) des plongées sportives.

Donc, comment fait on ??? (typiquement, le moniteur qui aura fait la chouille le soir et qui coince le lendemain en suivant strictement son ordi pourra se retourner contre son employeur ???? Il me semble aussi que les tables MT92, dans leur mode d'emploi, prévoient 48 h de déssaturation hebdo ; c'est une forme de protection (passive) de la santé du plongeur. Est ce compatible avec l'emploi des moniteurs en saison ? (est ce que lister tout ce que vous souhaitez, désirez, voulez, rend encore le moniteur de plongée employable (en incluant la pénibilité pour l'hyperbarie et celle du portage des blocs des clients )? Pensez vous qu'avec tout ce que vous demandez, un patron serait enclin à vous embaucher ? Pensez vous qu'il ne préférera pas prendre un auto entrepreneur, un indépendant qui lui s'assumera sans reprocher au patron des cadences infernales ?)

 

Enfin, et c'est un regard que je porte, coté santé publique, mettre en place des protections, oui !!!

mais alors, que faire quand on trouve des moniteurs à 2 grammes durant la journée ?

qu'on trouve des petits joints au compresseur ?

que les moniteurs font la chouille toute la nuit ?

 

Bref, le ménage devrait etre fait de ce coté là, aussi :top:

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Les textes proscrivent l'intervention d'un travailleur hyperbare seul sans surveillance. Cela signifie que sans surveillance par un conseiller hyperbare repris au registre du personnel de l'entreprise et titulaire des qualifications qui font de lui un conseiller hyperbare, pas d'intervention seul.

Donc pour un moniteur de plongée salarié: Si pas de conseiller hyperbare (BEES, DEJEPS, DESJEPS) en surveillance, pas de plongée solo.

Donc reprenons l'exemple de Nanobulle: Si l'ancre doit être décrochée en plongée solo, soit le patron présent à bord se consacre à la surveillance (et pas à autre chose) pendant la plongée du salarié + il consigne cette plongée au nombre des plongées du salarié pour impacter les compteurs qui vont bien (Temps cumulé sur la période de référence de déclenchement des compteurs pénibilité notamment), soit il ne peut assurer ou faire assurer cette surveillance dans les condition prévues et il peut y aller lui-même. En effet, en tant qu'employeur, il n'est pas soumis aux conditions du décret hyperbare et peut plonger solo sans surveillance.

Pour répondre à Christophe sur l'achat de prestations d'indépendants: La structure qui achète ces services se met en situation de co-activité et est tenue, de ce fait, d'assurer la sécurité des intervenants dans sa structure. L'utilisation des services d'indépendants (Y compris Autoentrepreneurs) ne dispense pas de mettre en place la surveillance de surface prévue par le décret hyperbare.

Sans compter que le fait de demander une intervention non-prévue au contrat initial peut donner lieu à négociation d'un avenant. ;)

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Les textes proscrivent l'intervention d'un travailleur hyperbare seul sans surveillance. Cela signifie que sans surveillance par un conseiller hyperbare repris au registre du personnel de l'entreprise et titulaire des qualifications qui font de lui un conseiller hyperbare, pas d'intervention seul.

Donc pour un moniteur de plongée salarié: Si pas de conseiller hyperbare (BEES, DEJEPS, DESJEPS) en surveillance, pas de plongée solo.

Donc reprenons l'exemple de Nanobulle: Si l'ancre doit être décrochée en plongée solo, soit le patron présent à bord se consacre à la surveillance (et pas à autre chose) pendant la plongée du salarié + il consigne cette plongée au nombre des plongées du salarié pour impacter les compteurs qui vont bien (Temps cumulé sur la période de référence de déclenchement des compteurs pénibilité notamment), soit il ne peut assurer ou faire assurer cette surveillance dans les condition prévues et il peut y aller lui-même. En effet, en tant qu'employeur, il n'est pas soumis aux conditions du décret hyperbare et peut plonger solo sans surveillance.

Ok.

On est loin de l'assertion "Plongée solo interdite pour les moniteurs salariés".

Et cette surveillance étant obligatoire dès que le salarié moniteur travaille sous l'eau, ça ne change rien qu'il plonge pour enseigner, guider ou remonter une ancre ou un appareil photo (si ces interventions sont prévus à son contrat de travail et touti quanti...)

 

Je rejoins donc Christophe38 sur le point suivant : un moniteur de plongée salarié est-il / sera-t-il réellement employable s'il faut un BE/DE en surface pour le surveiller pendant qu'il travaille sous l'eau ? A moins qu'un même BE/DE puisse surveiller plusieurs salariés en même temps... Et que le centre soit suffisamment gros pour employer simultanément plusieurs salariés, sans faire bosser le patron... :confused:

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La réglementation s'impose déjà aux employeurs a cette heure, et ce depuis la parution des textes d'application. Ce n'est donc une découverte pour personne.

Sur l'employabilite, c'est une question qui touche les titres rémunérables . Si demain l'environnement spécifique saute, le fait que les MF deviendraient rémunérables ne changerait rien a l'interrogation que tu poses.

La réponse est simple, même si elle ne plait pas:

- Limitation a 50 m a l'air pour tout le monde

- Augmentation du prix de la plongée pour arriver a un vrai prix de marche.

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La réglementation s'impose déjà aux employeurs a cette heure, et ce depuis la parution des textes d'application. Ce n'est donc une découverte pour personne.

Oui, et ?

Ce n'est peut-être plus une découverte pour toi (quoiqu'à lire certaines assertions, on se demande), mais c'en est une pour moi : je pose donc des questions, libre à toi de ne pas y répondre si tu n'as pas envie :biere:

 

Sur l'employabilite, c'est une question qui touche les titres rémunérables . Si demain l'environnement spécifique saute, le fait que les MF deviendraient rémunérables ne changerait rien a l'interrogation que tu poses.

C'est bien pour ça que je ne rentre pas dans le débat des MFx employés, je parle bien de moniteurs pro salariés, BE/DE.

Et vu ce qui vient d'être écrit, la plongée solo (seul sous l'eau) non seulement n'est pas interdite, mais peut même être contractuelle !

 

La réponse est simple, même si elle ne plait pas:

- Limitation a 50 m a l'air pour tout le monde

- Augmentation du prix de la plongée pour arriver a un vrai prix de marche.

Oui, TA réponse, ça on l'a compris...

La (les ?) réponse(s) à mes questions, pas vraiment, mais ca ne m'étonne plus... :non:

La réponse qui pourrait être adoptée dans le cadre d'un accord interministériel et tout le bazar, pas forcément...

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Ni nanobulle, ni moi ni personne ici ne peut répondre complètement a tes questions sur le contenu du futur arrête ministériel conjoint. Nanobulle a précisé l'état des lieux sur les différentes positions divergentes ministérielles, et seul le niveau ministériel peut, si il le veut, te renseigner sur ses intentions du moment.

Désole :)

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La réglementation s'impose déjà aux employeurs a cette heure, et ce depuis la parution des textes d'application. Ce n'est donc une découverte pour personne.

Sur l'employabilite, c'est une question qui touche les titres rémunérables . Si demain l'environnement spécifique saute, le fait que les MF deviendraient rémunérables ne changerait rien a l'interrogation que tu poses.

La réponse est simple, même si elle ne plait pas:

- Limitation a 50 m a l'air pour tout le monde

- Augmentation du prix de la plongée pour arriver a un vrai prix de marche.

 

ça aussi, ça fait partie de tes objectifs....

 

seulement, nous sommes nombreux à voir encore des départs zodiac, sans echelle,

des équipements sur le quai, par exemple..

 

 

et tu voudrais une augmentation du prix de la plongée ?

 

c'est un impot que tu veux ?

 

moi, je vis dans un monde où il existe une relation entre la prestation et le prix.

 

Si la prestation reste la meme et que le prix augmente, tu crois que ça va marcher ?

je te rappelle que l'entente sur les prix est interdite (parce qu'autour de moi, j'entends aussi, c'est 32 euros la plongée, c'est le prix dans le coin... Bref, le prix pour faire comme les copains (qui sont en zodiac)..)

 

nous sommes dans une économie de marché, un truc concurrenciel.. je ne suis pas sur que tu gagnes.. :malade:

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Il n'est pas question de ce nous voulons les uns ou les autres (y compris toi), mais de ce qui se prépare.

Je me garderai bien (Contrairement a toi) de personnaliser les échanges sur ce type de sujet en portant une analyse de qui sont/ce que font/ce que l'on prêtre comme intentions aux autres.Descends du zod et interesse-toi a ce qui se passe dans l'arriere-boutique.

Sans être au ministère, les tendances sont perceptibles.

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Ni nanobulle, ni moi ni personne ici ne peut répondre complètement a tes questions sur le contenu du futur arrête ministériel conjoint.

Ce n'est pas le futur hypothétique arrêté ministériel conjoint qui me questionne. A vrai dire, je m'en tamponne royalement, n'étant pas concerné, juste consommateur. ;)

Toutes mes questions concernent la situation actuelle et uniquement pour ma culture générale... :biere:

 

seul le niveau ministériel peut, si il le veut, te renseigner sur ses intentions du moment.

Désole :)

Merci pour les éléments, qui - s'ils ne sont pas forcément les réponses à mes questions - font progresser le débat...

C'est si dur de répondre sans circonlocutions à une question directe ?

 

Je vais redire de façon claire :

Le deuxième point qui me questionne (et c'était ma deuxième question, nanobulle et toi ayant répondu à la première sur la plongée solo) n'est pas un secret de couloir de ministère. Il s'agit pour moi de comprendre si une "surveillance" - telle que définie blablabla - est individuelle ou peut être mutualisée :

- 1 surveillant en surface pour un travailleur hyperbare

ou

- 1 surveillant en surface pour X travailleurs hyperbare... (et X=? si défini)

 

Le reste (employabilité, lourdeur salariale, revendications en inadéquation avec le poste...) est de mon opinion et vaut pour le moment autant que les autres - celles des professionnels de la filière ou des bruits de couloir des ministères ;)

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Il n'est pas question de ce nous voulons les uns ou les autres (y compris toi), mais de ce qui se prépare.

Je me garderai bien (Contrairement a toi) de personnaliser les échanges sur ce type de sujet en portant une analyse de qui sont/ce que font/ce que l'on prêtre comme intentions aux autres.Descends du zod et interesse-toi a ce qui se passe dans l'arriere-boutique.

Sans être au ministère, les tendances sont perceptibles.

 

et, tu sais ce qui se prépare ??

oui, la loi Macron, où on va casser les monopoles et faire rentrer encore plus de concurrence...

 

donc, tes plongées d'explo à 70 euros.. je ne suis pas convaincu que tu arriveras à les vendre, surtout si tu ne bouges pas d'un iota ta prestation...

 

parce que je mets une différence entre en vendre une ou deux par mois et en vivre.. la somme récoltée et necessaire n'est pas la meme.

 

La concurrence, pour moi, ce sera des auto entrepreneurs qui vont détruire les existants en cassant les prix, pas en les tirant vers le haut...

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Ce n'est pas le futur hypothétique arrêté ministériel conjoint qui me questionne. A vrai dire, je m'en tamponne royalement, n'étant pas concerné, juste consommateur. ;)

Toutes mes questions concernent la situation actuelle et uniquement pour ma culture générale... :biere:

 

 

Merci pour les éléments, qui - s'ils ne sont pas forcément les réponses à mes questions - font progresser le débat...

C'est si dur de répondre sans circonlocutions à une question directe ?

 

Je vais redire de façon claire :

Le deuxième point qui me questionne (et c'était ma deuxième question, nanobulle et toi ayant répondu à la première sur la plongée solo) n'est pas un secret de couloir de ministère. Il s'agit pour moi de comprendre si une "surveillance" - telle que définie blablabla - est individuelle ou peut être mutualisée :

- 1 surveillant en surface pour un travailleur hyperbare

ou

- 1 surveillant en surface pour X travailleurs hyperbare... (et X=? si défini)

 

Le reste (employabilité, lourdeur salariale, revendications en inadéquation avec le poste...) est de mon opinion et vaut pour le moment autant que les autres - celles des professionnels de la filière ou des bruits de couloir des ministères ;)

 

 

salut

 

dans le petit monde professionnel que je connais (je n'en connais pas beaucoup, c'est pour cela, le mot "petit"), c'est un chef des operations hyperbares pour une équipe de plongeurs ( 2 plongeurs sous l'eau).

 

Je n'ai pas encore cotoyé des équipes qui mettent 10 plongeurs sous l'eau en meme temps.

 

Maintenant, transposé à la fiche de sécurité pour la plongée sportive (et loisir), je comprends 1 DP et une fiche de sécurité (mais, je n'ai pas dit "qu'un seul "DP : sur des bateaux, il m'arrive de voir au moins 2 DP (et dans les textes on ne lit pas qu'il n'y a qu'un seul DP sur le bateau)

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Donc théoriquement: 1 COH pour 2 plongeurs, 10 plongeurs, ça fait 5 COH...

Pour avoir fait un chantier sur coque de pétrolier, on étaient 20 plongeurs en simultané pour 10 COH... Y avait du monde et du narguilé emmêlé en surface... :D

 

Décret hyperbare extrêmement difficile à appliquer à notre milieu: surveillance médicale? Classification des personnels? MT92?

Surveillant de surface COH ou simple pilote/aide? Caisson à moins de 1 heure du site de plongée?

 

Les questions sont multiples, et pour l'instant, une chose est sûre, à part interpréter, extrapoler, pas grand chose à faire à part attendre une directive officielle... :zzz:

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Donc théoriquement: 1 COH pour 2 plongeurs, 10 plongeurs, ça fait 5 COH...

Pour avoir fait un chantier sur coque de pétrolier, on étaient 20 plongeurs en simultané pour 10 COH... Y avait du monde et du narguilé emmêlé en surface... :D

 

Décret hyperbare extrêmement difficile à appliquer à notre milieu: surveillance médicale? Classification des personnels? MT92?

Surveillant de surface COH ou simple pilote/aide? Caisson à moins de 1 heure du site de plongée?

 

Les questions sont multiples, et pour l'instant, une chose est sûre, à part interpréter, extrapoler, pas grand chose à faire à part attendre une directive officielle... :zzz:

re,

 

 

j'ai le confort d'etre aussi classe 2 b et COH.

Mais, ça concerne que du travail leger.. et l'arreté kivabien me suffit amplement (pour moi, c'est MT 92, sans discuter, dans mon cas)

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Moi ce que j'adore c'est la persistance de Berny à nous dire simultanément :

-une grande libéralisation de la plongée s'annonce

-une hausse des prix de la plongée s'annonce

 

J'ai du mal à voir comment une libéralisation peut annoncer une hausse des tarifs...... alors que l'on sait très bien qu'une grande ouverture d'un marché conduit au contraire à une guerre assassine sur les prix.... faisant beaucoup de mal au passage :confus: .

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