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Préparation Oxy (suite)


joe diver

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EN QUOI CONSISTE LE NETTOYAGE ?

 

Les techniciens de maintenance intervenant sur les équipements doivent déjà êtres familiarisés et formés aux différentes techniques de démontage, de nettoyage, de contrôle et de remontage d’équipements standards fonctionnant avec de l’air.

 

Ils doivent parfaitement maîtriser les techniques de nettoyage par bain d’acide et par bac à ultrasons.

 

Le nettoyage permet d’éliminer les différents contaminant. Les principaux contaminant à éviter et/ou à éliminer sont :

- les graisses silicones

- les huiles de coupe (lubrifiants machines)

- certains produits solvants ou lessiviel

- les traces de peinture, d’encre et de scellées

- les bavures et les particules métalliques

- les éclats de chrome

- la rouille ou des particules d’oxyde

- les poussières de charbon et la suie

- les particules en suspension dans l’air

- les traces de sébum

- les traces de frein filets

- les peluches de fibres

- les huiles compresseurs

 

Certains de ces contaminant peuvent être introduit durant l’assemblage initial de l’équipement et ne posent pas de problème lorsqu’ils sont utilisés avec de l’air comprimé. D’autres peuvent polluer les équipements lors de leurs utilisations. Par exemple, les graisses qui sont généralement utilisées pour lubrifier les joints toriques des systèmes fonctionnant à l’air s’avèrent très dangereuses en présence d’oxygène. C’est pourquoi, il est très important de nettoyer parfaitement les équipements et d’utiliser des graisses compatibles avec de l’oxygène.

La principale source de contamination par hydrocarbures est due aux huiles de compresseurs. Généralement ces compresseurs fournissent une qualité d’air conforme à la norme EN132 annexe A. Cependant, les systèmes de filtration standard présents sur ces compresseurs ne retiennent pas suffisamment les traces d’huile. Les résidus peuvent alors facilement s’accumuler à l’intérieur des bouteilles, des robinets, des détendeurs et des flexibles. Tout comme la graisse silicone, ces résidus vont devenir très réactifs en présence d’air enrichi en oxygène ou d’oxygène pur. Dans la mesure où la quantité d’huile présente dans les équipements n’est ni mesurable, ni quantifiable, vous devez impérativement considérer que les équipements sont pollués à partir du moment où ils entrent en contact avec de l’air comprimé à l’aide d’un compresseur standard. Il est important de noter que certaines stations de gonflage utilisent des installations qui produisent de l’air respirable (21% d’oxygène) et qui garantissent l’absence d’hydrocarbure et d’huile, d’autres utilisent un système de double filtration qui produit un air contenant un très faible niveau de traces d’hydrocarbure et d’huile. Ce dernier reste acceptable pour une utilisation avec des équipements fonctionnant avec un mélange suroxygéné seulement. On peut même parler d’air compatibles oxygène. Les bouteilles réservées aux mélanges suroxygénés ne doivent être remplies qu’avec des installations garantissant l’absence d’hydrocarbure et d’huile.

 

Il est important de faire une distinction entre un air compatible oxygène et un air exempt de trace d’hydrocarbure et d’huile. En effet, l’accumulation dans les équipements de faible concentration d’hydrocarbure et d’huile dans l’air qualifié compatible oxygène peut être suffisamment important et atteindre un niveau de concentration où la réactivité avec un air enrichi ou de l’oxygène pur devient critique.

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  • 2 semaines après...

Voila comment je procède :

 

NETTOYAGE DES BOUTEILLES

1. Dans un premier temps, je procéde à une inspection visuelle de la bouteille, comme s’il s’agissait d’une bouteille air afin de contrôler l’état interne (niveaux de corrosion, crevasses, piqûres, fluides résiduels, etc…). Cette inspection être faite avec une lumière blanche et froide.

 

AVERTISSEMENT :

L’utilisation d’acide ou de solvant chimique est rigoureusement interdit pour le pré-nettoyage des bouteilles. Leurs résidus sont tenaces même sur une surface lisse.

 

AVERTISSEMENT :

Ne jamais utiliser une bouteille qui ne semble pas en parfait état.

 

2. Lorsque la bouteille a subi avec satisfaction l’inspection visuelle et/ou l’épreuve hydraulique, je procéde au nettoyage interne de la bouteille.

 

3. À l’aide d’un chiffon propre, j’enlever le surplus de graisse du filetage de la bouteille.

 

4. J’appliquer la solution aqueuse sur le filetage de la bouteille. À l’aide d’une brosse à poils Nylon imbibée de solution aqueuse, nettoyer correctement le filetage.

 

5. Je remplir les 1/3 du volume de la bouteille avec une solution aqueuse chauffée à 50°C diluée dans les bonnes proportions. À l’aide d’un bouchon, je ferme la bouteille puis je la roule énergiquement pendant 10 à 20 minutes.

 

6. J’enlever le bouchon à l’aide d’un goupillon à poils Nylon et je frotte les parois internes de la bouteille.

 

7. Je vider le contenu de la bouteille et je vérifier l’aspect de la solution aqueuse. Elle ne doit pas contenir de particules en suspension. Si tel est le cas, la bouteille ne devra pas être utilisée.

 

8. Je rincer plusieurs fois de suite la bouteille avec de l’eau douce jusqu’à ce que toutes les traces de solution aqueuse aient disparues.

 

9. Je remplir immédiatement 1/3 du volume de la bouteille avec de l’eau distillée chauffée à 50°C. A l’aide d'un bouchon, je ferme la bouteille puis je la roule énergiquement pendant 5 à 10 minutes.

 

10. Je vide la bouteille puis je la remplisse de nouveau au 1/3 avec de l’eau distillée chauffée à 50°C. A l’aide d’un bouchon, je ferme la bouteille puis je la roule énergiquement pendant 5 à 10 minutes.

 

11. Je vider le contenu de la bouteille et je vérifie l’aspect de l’eau distillée. Elle ne doit contenir ni particules en suspension ni de traces de solution aqueuse. Si tel est le cas, recommencer la procédure précédente jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement claire.

 

12. Je basculer la bouteille afin de la sécher. Je souffle l’intérieur avec une source d’air comprimé sec ne comportant aucune trace d’hydrocarbure et d’huile.

 

13. À l’aide d’une lumière blanche et froide, je procéde à l’inspection visuelle de la bouteille afin de m’assurer de son parfait état interne, de l’absence d’humidité et de résidus.

 

 

14. À l’aide d’un bouchon propre, je ferme la bouteille pour protéger l’intérieur de toute forme de contamination avant la mise en place du robinet.

 

15. Et voilà le travail

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Une bonne solution pour le plongeur suisse un peu paresseux, constitue a envoyer la bouteille a l'institut de controle (EMPA) avec la mention O2. Ils vous la retourne quelques jours plus tard, degraissee, estampillee, et surtout, muni d'un superbe robinet O2. Le tout est facturé a peu près 100 euro. Pas si cher quant on considere le travail et le prix du robinet ...

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