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Philippines en mer de Sulu


sores

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Nous sommes rentrés des Philippines le 11 avril 2011.

 

Il s’agissait de l’expédition proposée par Abyss incluant 4 jours au nord de Palawan, sur l’île de Busuanga et 6 jours de croisière aux atolls de Tubbataha en mer de Sulu, à laquelle nous avons ajouté 2 jours de tourisme à Puerto Princessa. Le tout vendu par Fun & Fly en France.

 

Nous étions 6 couples dont 3 épouses non plongeuses, tous habitués aux croisières de plongée depuis une vingtaine d’année, à raison de plusieurs par an.

 

 

Vols Paris / Manille assurés par de nombreuses compagnies. Nous avions, à nouveau, choisi Malaysian pour sa bonne qualité de prestation, son prix très concurrentiel, et sa franchise bagages de 35 kg.

 

Abyss assure l'accueil à l'aéroport international et se charge des transferts et des réservations pour les vols domestiques

 

 

 

SANGAT ISLAND A BUSUANGA

 

Sangat island est réputée pour ses épaves japonaises coulées dans la baie par l’aviation américaine durant la guerre du Pacifique. Il doit y avoir une bonne vingtaine de bateaux coulés à moins de 30 minutes du resort.

 

Les plongées étaient conformes à ce que nous attendions : Visibilité limitée, peu ou pas de faune, épaves intéressantes. 3 jours sont suffisants pour découvrir les principaux sites à raison de 3 à 4 plongées par jour. Les épaves ont été fortement exploitées et découpées par les gens du coin, mais les guides savaient nous conduite à l’intérieur de ces immenses carcasses jusqu’au fonds des cales, là où nous aurions été incapables d’aller seuls. Claustrophobes s’abstenir et prévoir une lampe.

 

Le Sangat Island Resort était parfait pour les vacanciers que nous sommes.

 

Le site est superbe : Quelques constructions en bois local posées sur le sable. Il n’y a rien d’autre ni personne. Imaginez le coucher de soleil sur la plage, votre bungalow les pieds dans l’eau…

 

Les services, la restauration, le personnel sont irréprochables.

 

Les chambres sont rustiques, mais suffisamment équipés. Ventilateurs, terrasse, hamacs, eau froide de la citerne à la douche et électricité à partir de 18h.

 

On se lève tôt, on se couche tôt et le resort complet doit compter moins de 30 clients. Le bonheur !

 

Le centre de plongée et les bateaux sont tout à fait convenables et bien équipés.

 

L’ambiance était excellente.

 

Nos accompagnatrices étaient ravies de la mer, de la plage, de ses équipements et des massages...

 

 

LES TRANSFERTS DOMESTIQUES

 

Les vols philippins sont aléatoires et donc précaires pour un séjour de 3 jours et 4 nuits à Busuanga..

 

Nous avons du consacrer 3 jours complets aux 4 vols domestiques de transfert.

 

La franchise bagages est à régler sur place à raison de 4 € par kg et par vol au-delà de 25 kg. Ce n’est pas très cher, mais la balance tourne vite et fort avec 30/35 kg sur les 4 vols…

 

 

LA CROISIERE VASCO A TUBBATAHA

 

La croisière est de 6 jours. Départ et retour de Puerto Princessa. Navigation de nuit.

 

Les 2 atolls de Tubbataha sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit d’une réserve intégrale, protégée par un poste de rangers philippins. Le droit d’entrée est de 75 USD. Il n’y a aucun relief. Donc, aucun mouillage protégé. L’accès n’est possible qu’en mars et avril en raison de l’état de mer. Et encore, nous nous sommes faits bien brasser…Les tombants du platier de corail sont très bien préservés, contrairement à bien d’autres lieux. La visibilité est convenable sans être exceptionnelle. La faune récifale est foisonnante. En revanche, les pélagiques sont rares, de petites tailles et sans correspondance avec les descriptions dithyrambiques que l’on peut lire dans les brochures des voyagistes. On sent que les braconniers et les pêcheurs à l’explosif ont cessé depuis peu leurs sinistres activités.

 

 

Les 4 plongées quotidiennes, à la mode Padi, sont organisées à partir de barges en fibre sans rack à bouteilles. Elles sont équipées de timoneries qui ne fonctionnent plus et les marins dirigent en barre franche. Après chaque plongée, le matériel est rapatrié sur le Vasco. Les marins se chargent des blocs et stab pour le gonflage.

 

Les 2 guides philippins sont très attentionnés, très vigilants, et ils connaissent parfaitement les fonds. Toute la communication est en anglais.

 

Le nitrox est possible pour 100 euros les 6 jours

 

 

Comme indiqué dans la brochure le bateau offre une prestation de qualité standard et les salles de bain sont à partager entre deux cabines.

 

La « qualité standard » est celle d’un chalutier métallique russe reconditionné par un chasseur d’épaves belge. Celui-ci l’utilise pour sa société d’exploitation sous-marine professionnelle.

 

A la belle saison, il le loue pour des croisières de plongée destinées aux touristes.

 

 

Les clients doivent alors être des plongeurs passionnés, exclusivement voués à l’exploration sous-marine et portant peu d’intérêt à leur mode de vie à bord. Notre profil familial et nos accompagnatrices non plongeuses ont un peu souffert de cette « qualité standard ».

 

 

Quand il n’y avait pas de trop de vent, elles pouvaient bronzer, sur le pont, à la proue, entre le guindeau, les taquets, le mouillage, et les cordages divers.

 

Sur un pont supérieur, une zone de repas extérieure a été construite avec des tubes et des poutrelles métalliques. Elle comporte 5 tables en planches de bois peintes. Nous pouvions l’utiliser lorsque le vent ne soufflait pas, qu’il ne pleuvait pas ou que le bateau ne faisait pas route. Sinon, nous prenions nos repas, assis ou debout, l’assiette à la main, en fonction de l’espace disponible, comme le faisait sans doute les marins russes. Comme dans un buffet ou un cocktail, cette méthode fort sympathique permet de rencontrer plus de monde et de pouvoir échanger avec plus de personnes…

 

Pour les frileux, un petit carré de 6 places a été aménagé en intérieur dans un recoin face à la cuisine. Les 10 autres clients pouvaient toutefois prendre leurs repas dehors, comme indiqué plus haut, sauf quand il pleuvait, qu’il y avait du vent ou que le bateau faisait route.

 

 

Les marins philippins étaient à nos soins. Toujours d’humeur égale, souriants et disponibles, ils n’hésitaient pas, chaque jour, à déboucher les douches de nos cabines qui, à tour de rôle, ne remplissaient plus leur office.

 

Ils ont même nettoyé à deux reprises les cabines de nos amis qui avaient été souillées par le débordement explosif des toilettes. L’une d’entre elle a été peu salie puisque la dame était assise sur les toilettes lorsque « l’explosion » a eu lieu. Après l’incident, nous avons eu grand peine à la persuader de rester à bord avec nous, mais nous étions quand même au milieu de la mer de Sulu…

 

 

Ils ont aussi, très gentiment, tenté de réparer un hublot qui prenait l’eau, qui avait douché l’un des couples et trempé leur lit. Ils y sont parvenus le dernier jour avec de la colle et des sacs plastiques.

 

 

Le VASCO est un navire hauturier de travaux sous-marins. Le pont en bois de ce très vieux bâtiment est une surface de chantier évidemment grasse et noire. Les marins philippins n’ont sans doute pas eu le temps de la nettoyer avant notre embarquement et nos pieds étaient noirs. Très occupés pendant la croisière ils n’eurent pas le temps d’y remédier. Mais au fur et à mesure de nos plongées, à force de retirer nos combinaisons en prenant appui sur le sol, nous nettoyions forcément ce pont, et en fin de croisière nos pieds étaient beaucoup moins sales.

 

Cela me donne ainsi l’opportunité de commander une nouvelle combinaison en rentrant.

 

 

En revanche, je ne changerai pas ma stab neuve qui est pourtant marquée sur toute la surface du back pack par la crasse des bouteilles. Je garderai ainsi le souvenir de cette belle croisière.

 

 

Comme il s’agissait d’un bateau de chantier, la rampe nitrox était un peu bricolée. Les bouteilles tampons d’oxygène étaient fixées avec des fils de fer et des bouts de cordage. Les normes de sécurité devaient être différentes de celles que nous connaissons ; mais l’important n’était-il pas d’avoir du nitrox ?

 

Les compresseurs étaient, certes, très vétustes, soumis aux intempéries, bricolés et sales, car ils devaient être très sollicités lors des chantiers sous-marins ; mais l’important n’était-il pas d’avoir de l’air ?

 

Une fois au milieu de la mer de Sulu, soit vous acceptez de plonger, soit vous prenez un bouquin !

 

 

Le cuisinier officiait dans un local sombre de 2 mètres carrés. C’est vrai que l’odeur y était forte. Son équipement devait avoir l’âge du bateau. Il travaillait avec acharnement pour préparer les 3 repas quotidiens pour 29 personnes. Sa charge de travail ne lui laissait pas le temps de vider les poubelles et il était contraint de préparer nos repas les pieds dans les immondices.

 

 

Grâce à l’absence d’eau dans notre salle de bain durant les 4 premiers jours j’ai eu l’occasion de développer mes contacts avec l’équipage. Ils m’ont très gentiment permis d’utiliser leur seul point d’eau sur le pont pour prendre quelques douches.

 

 

Si les marins parvenaient à nettoyer la vaisselle, ils n’avaient pas le temps de nettoyer quoi que ce soit d’autre. Lors de notre premier repas, nous avions pourtant fait remarquer au propriétaire que les sièges destinés aux repas collaient aux mains et que leur couleur nous inquiétait un peu. Les tenues de travail des ouvriers de chantier les avaient fréquentés avant nous. La cheminée était proche et sa fumée était de la couleur du pont. Nous avons ensuite compris que les marins n’auraient pas le temps de passer un coup d’éponge.

 

Le lave linge aura remédié à cela à notre retour. C’est bien compréhensible puisqu’il s’agissait d’une « qualité standard ».

 

 

 

L’EXTENSION A PUERTO PRINCESSA

 

A l’issue de notre débarquement sur la grande île de Palawan, nous avions réservé une extension touristique de 3 nuits/2 jours au départ de Puerto Princessa la capitale régionale. Cette étape a été fort appréciée notamment pour laver et rincer un peu notre matériel et nous doucher.

 

 

Les 2 jours de balades ont été assurés par une agence de tourisme locale : Grottes souterraines, petites îles en face de Puerto Princessa, ferme de crocodiles, city tour, et shopping. Prestation sans critique et décontractante. Malgré la gentillesse et le dévouement des guides, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas grand chose à voir ou à faire. La guide nous avait conseillé une baignade sur l’une des îles visitées qui a occasionnée des piqûres de méduses générales. Ce petit aléas a quand même nécessité pour mon épouse un passage chez le dermato au retour, un traitement corticoïdique, des brûlures au 2è degré, et sans doute des cicatrices à vie. Que de beaux souvenirs…

 

 

A noter toutefois que nous avons été hébergés dans un hôtel différent de celui prévu dans le descriptif. L’écart de prix était de 53 € par jour et par chambre. Ce qui fait quand même 901 € pour le groupe, que nous réclamons au voyagiste. Celui-ci n’a pas encore eu le temps de répondre à la demande que nous lui avons formulée le 12 avril.

 

 

En fin de séjour, bien que notre forfait incluait « Tous transferts », c’est sans assistance, lourdement chargés par trois sacs chacun, que nous nous sommes déplacés dans les aéroports de Manille et leurs navettes bondées. La prestation n’est pas la même et elle marque désagréablement la fin d’un voyage. Dès le 5 avril, nous avions alerté le voyagiste à propos de ce risque, mais il n’a pas encore eu le temps de nous répondre.

 

 

SYNTHESE

 

Ce bateau n’est pas destiné à une clientèle familiale et à des épouses non plongeuses.

 

Les tombants de corail sont très bien préservés, la faune récifale est foisonnante, la visi moyenne, le gros est petit… et les pélagiques quasi-absents.

 

Le voyage pour la mer de Sulu est long et compliqué ( vols blacklistés ).

 

Pour 2 semaines ( Paris – Paris ) nous avons dépensé 3500 € par personne.

 

A vous de juger, mais je n’y retournerai pas.

 

Pour les septiques, je tiens quelques photos à leur disposition.

 

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Merci pour ton long CR.

 

J'ai une interrogation par rapport à ta remarque sur les pélagiques et la pêche.

 

Parce que la pêche est strictement interdite depuis une vingtaine d'années et que j'avais trouvé en 2008 que par exemple les thons, les carangues étaient d'un fort beau gabarit, des pointes blanches présentes à toutes les plongées) et des mantas.

 

Donc soit la pêche a repris, ce qui m'étonnerait vu la surveillance sur place, soit tu n'as pas eu de chance.

 

J'y ai fait une croisière sur un bateau autrement plus vétuste que le tien, et pourtant ce voyage était l'un de mes meilleurs en Asie.

 

Les forums sont faits pour avoir des avis différents !

 

Je te rejoins sur les faits suivants :

- Tubbataha n'est pas une destination famille (comme le sait très bien F&F, les paysages et les hôtels d'El Nido aurait été plus appropriés)

- faire autant de vol sur 2 semaines avec des compagnies locales, cela n'est pas le bon plan. Mais c'est la première fois que je lis que les vols aux Philippines sont blacklistés.

- qu'avec ou sans agence, il faut de toute façon se débrouiller tout seul à certains moments aux Philippines, mais vu la gentillesse des locaux, cela n'est pas vraiment un problème.

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Mais c'est la première fois que je lis que les vols aux Philippines sont blacklistés.

Ouais bof... :vexe:

Fin d'année dernière, la commission théodule qui établit la liste en Europe a décidé de mettre toutes les compagnies aériennes des Philippines sous liste noire (y compris Philippines Airlines, qui partage quand même des codeshare avec des transporteurs irréprochables comme Cathay ou M'sia) au prétexte que la réglementation filipina concernant la sécurité aérienne n'était pas aux normes.

 

Voilà encore un exemple de projet utile à l'origine (désigner les compagnies mouton noir en matière de sécurité) perverti par le technocratisme de gratte-papiers zélés qui mélangent joyeusement torchons et serviettes, dangers potentiels et problèmes administratifs.

En gros, toutes les compagnies sont passées en noir au prétexte qu'un règlement local est défaillant ou manquant (si ça se trouve ils ont juste oublié de transmettre une pièce justificative).

 

Hors sujet : J'attends avec impatience le jour ou AirFrance sera mis en liste noire en raison de la non déclaration avant un accident majeur de défaillances des sondes sur leurs appareils (vol AF447) et du manque de formation continue, voire de non remise en cause des pilotes (conclusions d'un rapport réalisé en 2010 sur AF par des experts indépendants ).

Ne parlons pas des arrogants experts européens du BEA qui ont mis 6 mois pour ne pas localiser la carlingue d'un A330 en dessous de la zone où il était tombé, alors que ça a pris 2 semaines aux américains pour la retrouver.

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Salut Super Mérou,

Effectivement, nous n'avons pas eu de chance pour la faune.

Pourtant, d'après Abyss qui choisi ( à juste titre ) les dates de ses croisières, nous étions à la meilleure période.

C'est vrai que nous avons vu quelques thons curieux, rares, et isolés.

Une fois un bancs de carangues, pas de manta, et de tout petits pt blanches apeurés.

On ne fait pas autant de kilomètres pour ça...

( voir Sipadan, le sud Maldives, Coco, Malpelo, Les Galapagos, les Tuamotu, l'AFS, Socorro, et sans doute bien d'autres )

J'ignorais que la réserve avait déjà 20 ans. C'est donc très bizarre pour moi...

Le bleu était bleu, mais vide...

A mon sens, ce n'est pas Tubbataha qui n'est pas fait pour les groupes en famille, c'est le navire. Cela fait plus de 20 ans que nous partons ainsi en essayant de remplir les bateaux, un peu partout dans le monde, et nous n'avons jamais vu un tel manque d'entretien et de nettoyage le plus élémentaire. Personne ne nous avait dit que nous partions barouder sur un bateau de chantier. Et dans ce cas là ( pourquoi pas... ) on ne vend pas le bateau de chantier aux prix habituels d'une croisière pour touristes occidentaux en vacances.

Je te confirme que les vols domestiques philippins sont blacklistés. Et pourtant, les avions sont nickel ( comme d'ailleurs ceux de l'Indonésie également blacklistés )

Le voyagiste français ne peut pas les vendre. Nous les règlons en espèces dès notre arrivée. Ce qui fait que personne n'est responsable en cas de problème, comme par exemple un retard ou une connexion ratée.

Tu as vraiment raison pour ce qui concerne la gentillesse des philippins. Nous y étions déjà allés et c'est toujours un vrai bonheur que de vivre avec eux.

Bien cordialement

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Un grand merci pour ton CR très détaillé :top:

Je pars dans 3 semaines aux Philippines (en organisation individuelle) et je ferai à peu près le même périple que toi : Sangat Island Resort, croisière sur Tubbahata reef et Puerto Princesa.

Donc, toutes tes infos m'intéressent beaucoup :)

 

 

SYNTHESE

[...] le gros est petit… et les pélagiques quasi-absents.

Tu me fais un peu peur :decu:

J'avais lu des récits plus enthousiastes, comme celui d'Alimata et Super Merou , qui m'ont décidé à découvrir Tubbahata...

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Puerto Princessa

 

Un ptit message perso pour Emm@nuel,

 

Si tu as besoin d'infos ciblées, je suis à ta disposition.

A Puerto Princessa, si tu as le temps, et si tu aimes les bons repas : restaurant KUA LUI, avenue Rizal. Tout le monde le connais.

Tu prends un tricycle n'importe où ( 20 pesos par personne )

 

Repas complet avec 2 langoustes entières par personnes : 16 euros. ( très cher pour Palawan... )

Cordialement

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Merci pour ton CR sans concession.

J'ai fait un séjour à Tubattaha il y a 5 ans et j'ai sans doute eu un peu plus de chance.

Les pointes blanches par exemple, étaient omniprésents et de très belle taille, il nous est arrivé plus d'une fois de les voir sous le bateau au mouillage. On voyait des carangues , des thons et des tortues à chaque plongée. Nous avons vu plusieurs fois des petites mantas en surface et une seule de grande taille en plongée. Quelques gris de récifs, 1 seul marteau, quelques perroquets à bosse, un grand banc de platax, 3 ou 4 grands bancs de barracudas et de nombreux bancs de petites carangues .

La mer était plate et il n'y avait pas de vent du tout.

La visi était exceptionnelle ce qui, sur de tels tombants était vertigineux.

Le corail était florissant, les gorgones énormes mais le "petit", les nudibranches, les petites bestioles qui font le bonheur de la plupart des plongées aux Philippines se font ici beaucoup plus rares.

J'étais également sur le Vasco dont je ne garde pas un si mauvais souvenir, du fait de l'absence de vent sans doute ? Il est clair que le sun deck manque cruellement surtout s'il y a des non plongeurs.

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Merci pour ton CR... excellent!

ça m'a rappelé mon état d'esprit il y a quelque temps en rédigeant un autre CR... comment tenter de positiver les faits dans une même phrase... à chaque lecteur de situer son niveau de tolérance et d'humour caustique...

Tu n'en manques pas, à chaque phrase je me demandais comment j'aurais apprécié la situation :hehe:

Le bronzage, les repas, les toilettes, les réparations, le pont, le nitrox, la cuisine... :bravo: en tant que lectrice, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire (voire plus devant certains épisodes plus "explosifs"...)

Factuellement, je comprends ta conclusion... merci d'avoir partagé cette aventure pour l'éviter à d'autres.

 

PS: Il te reste le forum pour plein de conseils pour ta nouvelle combi! :D

PS bis: des photos! des photos! T'en as une de l'"explosion"? :coupez:

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Merci Manta de me faire revenir sur ce texte que j'avais lu en diagonale : j'avais zappé le meilleur, c'est à dire tout l'humour de l'auteur. :D

:top: Un texte comme ça, il se savoure mot à mot, sans louper une virgule... ravie de t'avoir occasionné une relecture!

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Un ptit message perso pour Emm@nuel,

 

Si tu as besoin d'infos ciblées, je suis à ta disposition.

A Puerto Princessa, si tu as le temps, et si tu aimes les bons repas : restaurant KUA LUI, avenue Rizal. Tout le monde le connais.

Tu prends un tricycle n'importe où ( 20 pesos par personne )

 

Repas complet avec 2 langoustes entières par personnes : 16 euros. ( très cher pour Palawan... )

Cordialement

 

Merci sores :cool:

Bien noté ta proposition. Je t'adresserai prochainement quelques questions en MP.

 

Le Kua Lui fait aussi partie de mes projets. Je vois qu'il est quasiment incontournable à Puerto Princesa :hehe:

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