Je suis comme @alofi et d'autres ici, j'ai du mal à saisir pleinement les tenant et les aboutissants de ces dispositions liées à l'article L212-9 du Code du Sport.
Sur le dispositif lui même, si j'ai bien compris que les structures renseignaient les données d'identification des cadres, permettant ensuite un contrôle de la part de l'Etat, je ne comprends pas exactement la suite. Le contrôle sera systématique et immédiat ? Auquel cas, le cadre condamné antérieurement sera contacté par l'administration pour lui signifier de cesser ses activités ?? ou bien l'administration se réserve-t-elle simplement le droit de contrôler ultérieurement, à sa convenance, l'honorabilité de telle ou telle personne à un moment donné ? Outre la difficulté de saisie, quelles conséquences pour les structures qui auraient laisser encadrer des personnes "non-honorables" ? ...
Sur le fond, je rejoins @autrichon gris, cet article ratisse quand même assez large (bien au delà des crimes sexuels, initialement dans le collimateur) et pose le problème d'une pénalisation persistante dans le temps. Ainsi, un individu condamné vingt ans en arrière pour usage de cannabis ou grand excès de vitesse, ayant payé sa dette à la société (amende réglée, prison effectuée ...), se trouverait dans l'impossibilité d'encadrer aujourd'hui dans un club associatif. Bien que non concerné personnellement, je trouve ça rude. Comme si le droit à l'erreur était rayé de notre société ...