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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

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Showing content with the highest reputation on 10/31/2024 in all areas

  1. Non, je fais bien la distinction. J'ai réservé ma croisière via Liveaboard.com du 17 au 24 février 2024. Au départ, je devais être sur le Tillis et j'ai appris deux jours avant que je serai sur le MY Sea Legend, qui semblait plus grand et plus confortable. Je me suis dit à l'époque : "tant mieux, si c'est au même prix". Bon... sauf que c'est le Sea Legend qui a brûlé et pas le Tillis... comme quoi, on gagne pas toujours au loto C'est Dive Pro qui a dû géré l'après-incendie et s'assurer que tous les plongeurs regagnent bien leurs pays d'origine. Mais par la suite, ils n'ont plus voulu "cracher au bassinet".... y a des copains qui ont perdu gros ! Et je ne suis pas sûr qu'ils ont été beaucoup inquiétés par la justice égyptienne... C'est la même chose, semble-t-il, avec les Mayennais. Le croisiériste a pris en charge tous leurs frais de transport, y compris le vol retour. Et je leur souhaite bon courage pour récupérer un dédommagement pour leur matos perdu. Quant à Liveabord.com, ils sont clean puisqu'ils m'ont remboursé, mais pas sûr que je refasse appel à eux un jour. Pourquoi avoir choisi cette croisière ? Bonne question, ça me paraissait effectivement pas cher, mais je me rends compte aujourd'hui que c'était une erreur de mégoter sur les prix. Et puis, je ne connaissais rien au monde des croisières plongées en Mer Rouge, c'est pourquoi j'ai toujours ce sentiment de culpabilité d'avoir été "trop naïf". J'aurais dû d'abord faire comme toi : plonger depuis le bord, plutôt que de vouloir tout de suite se payer une BDE (sans requins). Ca, c'est le traitement dont a bénéficié les deux Singaporaises... prise en charge dès notre arrivée au Caire et escorte jusqu'à l'avion. Tout ça en moins de 24h. Mon cothurne argentin a eu droit à un nouveau passeport plastifié avec codes barres et autres trucs de sécurité valable au moins 1 an avant de pouvoir refaire un officiel. En plus, il a pu repartir avec le vol qu'il avait prévu depuis Hurghada. La France, qui donne des leçons de morale et de droit-de-l'hommisme à tout le monde, fait assez pâle figure dans ces situations... encore une fois, je ne sais pas si le problème vient du Caire ou du quai d'Orsay en général... Je constate simplement avec l'épisode récent du club de Laval, que je n'étais finalement pas un cas isolé et qu'ils ont eu, tout nombreux qu'ils sont, le même 'traitement de faveur". Qu'avons-nous fait de mal, à part passer des vacances en Egypte, pour mériter une telle punition ? Je n'ai pas la réponse...
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  2. Il est vrai que l’administration sénégalaise est impeccable à tous points de vue… que nous savons bien que dans nos structures professionnelles respectives, tout le monde est irréprochable… que nous-mêmes sommes tellement exemplaires en tous temps et tous lieux que nous sommes des modèles… Ou bien alors, peut-être pouvons nous faire preuve d’un peu de modération et ne pas nous lancer dans des généralisations qui n’apportent finalement pas grand chose et n’enlèvent rien au fait que nos rescapés ont probablement souffert du comportement du consulat de France en Égypte. Et quitte à être pénible , je préconise la lecture de ce petit bouquin : https://www.seuil.com/ouvrage/le-courage-de-la-nuance-jean-birnbaum/9782021476736
    2 points
  3. Ces échanges sont vraiment très intéressants. Étant donné que la gestion du rapatriement n est pas au top, il ne faut donc pas trop compter sur une assistance du consulat, en cas de sinistre ou d’évènements exceptionnels, comme le naufrage d’un bateau en Égypte, J’aurais tendance à nuancer les propos de certaines personnes. J ai moi-même été rapatrié pour menace de mort dans un pays latino américain et à ce titre, j’ai été pris en charge, logé au consulat, puis raccompagné jusqu’à l’avion…. (Passage douanes..) mais c’était il y a pas mal d’années et j’avais tous mes vêtements et pas, juste un slip ou un pyjama. Mais nous eu très peur et bien contents d être pris en charge pour le retour. Si cela n existe plus, alors autant se prendre en main, et se focaliser sur la racine du mal. Une chose qui pourrait être faite par notre communauté de plongeurs, c’est d’établir une liste noire des opérateurs de bateau, un peu comme les compagnies aériennes, mais pour les compagnies de plongées. À vous de dire si cela est une bonne idée? Si oui, je peux démarrer un fil de discussion à mon retour.
    1 point
  4. Aucune limitations en apnée ça n'a rien a voir avec le matériel ou la technique.
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  5. Tout à fait, il ne faut pas mélanger tous les statuts, même si je comprends bien que lorsque l'on est dans la détresse, on n'a pas forcément connaissance de la subtilité, mais juste le besoin que le problème soit pris en charge/traité. J'en ai connu un, Honoraire. Il s'impliquait énormément bien que bénévole. Voir le dernier paragraphe de l'article joint : https://losangeles.consulfrance.org/qu-est-ce-qu-un-consul-honoraire
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  6. Oui ! Car dans un tel contexte, à l'inverse de l'aller, le retour tend vers une flottabilité positive . Par ailleurs, il n'y a pas de contrainte de manœuvre de compensation lors de la remontée.
    1 point
  7. Je pratique un peu l'apnée: La vitesse de remontée est souvent beaucoup plus rapide que 10m/min... Ça supposerait que tu te colles des apnées de + de 2 min à chaque fois que tu descends à 20m ? Soyons sérieux Je connais pas mal d'apnéistes qui descendent à 30 m et ne tiennent pas 3 min en dynamique! Pour la descente: commence à "équilibré" dès la surface... En poids constant un exercice simple (en fosse) peut être de descendre à l'échelle (ou sur un bout) tête en haut et faire une petite manœuvre de décompression (Vasalva doux / Frenzel) à chaque barreau (ou changement de main sur le bout).
    1 point
  8. Même en apnée la vitesse de remontée est "limitée" à 10 m/min ? Je précise que je ne connais rien à l'apnée...
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  9. de toute façon consul et préfet c'est les copains du pouvoir, vidéo qui permet enfin d'avoir une vérité. pour ramener des branleurs en avion officiel c'est rapide , mais pour ce genre de cas c'est d'emmerdez-vous, incroyable.
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  10. @RobertoMioPalmo83Si jamais je ne parviens pas à réveiller la mienne, je te fais signe.
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  11. Il faut quand même plus de gaz dans son gilet pour se maintenir en surface que pour être équilibré juste sous la surface.
    1 point
  12. J’ai partagé l’article une fois le tournage terminé et peu de temps avant sa diffusion. je suis le 3ieme plongeur, j’ai préfèré témoigner de manière anonyme (pas tant que ça en fait) car aujourd’hui je bosse toujours dans la plongée et pas envie que mes futurs employeurs ou mes plongeurs soient au courant ceux qui me connaissent me reconnaîtront sans aucun doute. je suis content car le reportage est bien fait, en 30 ans on avait jamais parlé aux journalistes qui s’étaient comportés comme des chacals a l’époque. on ne voulait pas le faire, on l’a fait car les familles nous l’ont demandé, on l’a fait pour Aymeric et Loic qui en avaient besoin et aussi pour faire taire tous les détracteurs qui nous en mis plein la gueule il y a 30 ans et qui ont continué en janvier dernier … pour le matos … à l’époque je faisais 60kg j’avais 22 ans… ma stab était une Classic black Scubapro en small ce jour là j’ai eu de la chance, chance d’être tombé inconscient et d’être remonté grâce à ma stab, chance de ne pas avoir fait d’add avec un tel profil 75m 26’ remontée rapide avec comme seul palier 1’ a 9m. aucune bulle j’ai encore ce certificat médical fait par wolkeivitz qui était à l’époque le chef de service hyperbare a l’hôpital pasteur. oui je m’en suis sorti sans séquelles physiques, dans ma tête c’était autre chose a l’époque j’étais n4… je ne voulais plus entendre parler de la plongée. J’ai eu la chance d’être soutenu par Cathy et Milou, qui m’ont refait plonger dans la foulée, un peu comme un gosse qui tombe de cheval et qu’on remet dessus de suite apres je me suis mis comme challenge de passer le monitorat… si je l’avais je continuais, si je ne l’avais pas j’arrêtais la plongée…. Je l’ai eu… pour Daniel et Christian qui devaient le passer avec moi. ca fait 30 ans… et toujours moniteur
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  13. Je la redoutais, cette question ... parce que le sujet est très glissant ! Et pas forcément envie de m'exposer à la vindicte des experts de tous poils. Le titre de la discussion est déjà orienté, tout le monde a un avis très tranché, les arguments solides sont bien rares ... pour faire court, je pense qu'il n'y a pas de réponse facile, claire et univoque. Pour aller plus loin : 1/ Il n'y a pas de données robustes et à grande échelle qui permettent d'affirmer que le CACI est ou n'est pas utile. 2/ Les comparaisons avec les modes de fonctionnement [au choix] américain / canadien / suisse / anglais / australien / néo-zélandais / péruvien / thaïlandais / mexicain / papou / ce-que-vous-voulez n'apporte quasi-aucun élément utile au débat. On y trouvera à coup sûr l'argument ressassé à l'infini "pourtant, il n'y a pas d'hécatombe", argument purement déclaratif, qui ne repose sur ... strictement rien !! - Où commence l'hécatombe en la matière ? Pour certains, un mort est un mort de trop, l'hécatombe commencera à la 2ème victime. Pour d'autres, l'hécatombe c'est quand l'accident tombe sur lui même ou sur un proche. Pour d'autres encore, on mettra un pourcentage minimal de pratiquant pour la définir, ou encore il faudra atteindre la saturation du système de santé ... - Aucun état ne comptabilise sérieusement les accidents de plongée. Aucun état ne comptabilise (même pas sérieusement) le nombre de plongée. Partant de là, l'hécatombe en question, quelle qu'en soit la définition, peut passer parfaitement inaperçue. - quand de surcroît l'essentiel de la pratique des plongeurs d'un Etat se fait majoritairement à l'étranger (on peut raisonnablement penser que ça pourrait être le cas au Canada ou en Allemagne, par exemple), on va être dans le pétrin pour évaluer la réalité de l'hécatombe. - Idem pour les pays où la majorité de l'activité est réalisée par des étrangers d'horizons très différents. Si hécatombe il y a, faudra-t-il encore qu'on nous laisse bien l'apercevoir (les dits pays, dépendants grandement du tourisme, n'aiment pas du tout communiquer sur ces sujets). Et pourra-t-on alors vraiment attribuer la causalité au système du pays ? ou a celui du pays d'origine des victimes ? 3/ La visite médicale qui est censée précéder la délivrance du CACI a un intérêt potentiel certain en terme de prévention : - elle peut déceler des contre-indications problématiques qu'un questionnaire seul ne peut pas : hypertension artérielle, trouble du rythme cardiaque, problème valvulaire ... à condition évidemment que l'examen du candidat ne soit pas galvaudé. - elle permet un temps d'échange où des conseils peuvent être prodigués au pratiquant ... à condition que le médecin connaisse l'activité ! Permettez-moi d'ailleurs d'insister sur ce point : pour une évaluation d'aptitude ou de non-contre-indication, le plus important concernant le médecin, ce n'est pas qu'il vous connaisse depuis 10 ans ou plus, mais c'est qu'il connaisse l'activité concernée ! Sur ce point n°3, on touche un peu la limite, dans la mesure où, malheureusement, bien souvent, la visite d'aptitude est (trop) succincte ou conduite par un médecin qui ne connaît rien aux implications liées à la plongée. 4/ L'accidentologie actuelle, en France au moins, pourrait se résumer en 2 points : - une majorité des accidents nécessitant une évacuation sont des ADD. Leur nombre est à peu près stable dans la durée, pour une activité qui semble augmenter progressivement. Donc au pire, la fréquence est stable, au mieux, elle diminue. De mon point de vue, la délivrance d'un CACI semble avoir un impact assez limité sur ce risque d'ADD. Du moins tant que l'on ne s'intéresse pas plus sérieusement à des facteurs de risque que la population de pratiquants n'est pas prête à considérer (âge, sédentarité, inactivité physique ...). - une poignée de décès en plongée chaque année (à la louche, une dizaine), qui ne sont presque jamais des ADD, mais très souvent liés à des problèmes cardiovasculaire (OPI et autres). Sur ce volet, j'ai tendance à penser que le principe du CACI peut être un élément de prévention important, car la visite médicale qui va avec peut aborder réellement les problèmes, qu'un questionnaire ne ferait (au mieux) que survoler. Pour illustrer, je vais prendre un exemple concret : l'hypertension artérielle (non équilibrée) est un facteur de risque majeur d'OPI. En France, on estime que 20% de la population est concernée et que 5 millions d'habitants seraient hypertendus sans le savoir. Un questionnaire ne peut pas déceler une hypertension méconnue. Un examen médical oui. 5/ Une incohérence réglementaire à régler : - je vais plonger avec mon club asso sur le site bidule : il me faut un CACI. - je vais faire la même plongé, avec une structure commerciale : pas besoin de CACI. Même activité, même pratiquant, même site, même conditions de plongée, mêmes risques. Mais deux exigences médico-reglementaires radicalement opposées ... 6/ Les contraintes sur le système de santé : Dans notre situation de pénurie médicale actuelle, oui, la question de la soutenabilité du dispositif actuel peut se poser. Alléger la pression dans les années à venir est sans doute la seule voie ... Oui mais comment ? En l'état actuel des choses, je verrais bien le maintien d'une visite médicale pour le primo-accédant, puis des CACI espacés de quelques années avec de "simples" questionnaires entre les CACI. Et des intervalles plus rapprochés au delà d'un certain âge. Je ne vais pas me risquer sur un âge limite, je n'ai pas assez de données en mains, ce serait le travail d'un collège d'experts.
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  14. En effet... je l'ai eu au tel le jour du drame, un jeudi (une fois sur la terre ferme), et il m'a juste dit qu'il fallait que j'aille au Caire pour mon laisser-passer mais, comme le consulat est fermé le vendredi et le samedi, il fallait attendre dimanche et qu'il fallait aussi que je voie avec Dive Pro Liveabord (l'opérateur de plongée) pour prendre en charge les frais d'hébergement et de transport. Point ! Je ne l'ai pas rappelé... peut-être à tort. L'accueil au Caire a été des plus glacial, clairement, ils en avaient 'rien à cirer'. On m'a aussi dit que le laisser-passer (une vulgaire feuille A4 avec photo et n'autorisant qu'une seule entrée sur le territoire français) ne fonctionnerait probablement pas dans un aéroport étranger et qu'il fallait donc je rejoigne Paris par un vol direct, ce qui rajoute de la contrainte et un gros stress... Pour avoir fait partie d'un groupe de plongeurs d'origines variées (allemand, suisse, argentin, singapour...), j'ai pu comparer et j'ai vécu ma nationalité française comme un handicap. Je ne sais pas si c'est spécifique au Caire ou si c'est la "norme" dans tous les consulats français. Je n'ai pas trop envie de tester dans les autres pays... Je ne voulais pas forcément en parler parce que ça n'a rien avoir avec la plongée mais tout ceci fait passer l'évacuation d'un bateau en feu ou en train de couler comme une petite "balade de santé". Au moins, l'adrénaline nous pousse à faire des choses "à la Tom Cruise" qu'on n'imagine pas possible ! Par la suite, c'est vraiment le trou noir... Mais je ne voudrais pas ressasser cette rancoeur... j'ai tourné la page, même si je regrette aujourd'hui que Dive Pro Liveboard soit toujours une entreprise florissante qui a un carnet de commandes rempli jusqu'à ras bord, et qui s'est même payé un nouveau yacht de luxe alors qu'ils n'étaient même pas assurés pour la perte du MY Sea Legend... va comprendre le monde !
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