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Introduction : DÉPRESSION SAISONNIÈRE Je suis un type du Sud. Je suis à peu près certain, si ma vie en dépendait, et contre un stock suffisant de livres et de membres du sexe opposé, que je pourrais passer ma vie dans un bunker, style Fallout, mais je suis un type du Sud et en attendant l'Apocalypse (qui ne saurait tarder, toi-même tu sais) j'ai besoin de lumière. Aussi cette année quand vient l'automne et une crise professionnelle et qu'en plus l'eau de la Méditerranée tombe à 15 degrés sans prévenir, la fourbe, je me mets à pousser, avec Verlaine, des sanglots longs. Ce samedi 10 octobre j'ai Liveaboard.com ouvert sur mon ordinateur, à la page de M/Y JP Marine, l'un des bateaux de croisière plongée les plus cheaps de la Mer Rouge. Les quelques avis glanés sur le web parlent de soirée entre Russes, d'odeurs de kérosène dans les cabines et de fuite au plafond dans la salle commune. M'en fous. Plus c'est déglingo et improbable, et plus ça m'attire. La perspective de travailler mon russe à coups de shots de vodka me ravit presque autant que l'argumentaire de leur croisière plein sud, « Deep South Expedition: Secrets of Zabargad ». J'ai beau savoir que leurs promesses de récifs « intouchés depuis dix ans » doivent être effeuillées depuis un bail et ne sont plus là que pour les gogos, j'en rêve depuis des semaines. Je suis trop snob, je déteste trop la foule pour me mêler à la populace des BDE, et ce sera certainement moins mondu dans le sud, croiyé-je (chasse la naïveté, elle revient te mordre les fesses au galop). Sauf que le temps que je passe à rêver éveillé d'un sud sous les cocotiers à siroter des pinas coladas à Zabargad - oui, tu sauras que mon imaginaire, c'est le bordel - le départ vers le deep south et ses secrets est complet. Vu mes contraintes de dates, ne reste plus qu'une place en pont supérieur (100 euros de plus, merde !) pour une croisière « Golden Mix : 20 plongées sur les récifs de Daedalus, Sataya, St Johns, Rocky, Zabargad » (ah!) avec « requins marteau, dauphins, grottes, épave de Zabargad ». Départ encore plus tôt, dans 9 jours. Gloups. Ça laisse moyen le temps de couper les cheveux en 4 quant à savoir si je suis suffisamment bon pour ne pas dégommer du corail à coups de palmes comme un idiot, et surtout, quant à ma capacité à survivre le rythme, dément quand tu t'y arrêtes deux minutes, de 20 plongées en une semaine alors que j'en ai même pas 90 au compteur. Je vérifie la date de validité de mon passeport, pour la forme. Lève les yeux au plafond en sachant qu'au fond, ma décision est prise depuis quelques semaines. « Tu fais jamais les choses à moitié », m'a dit ma sœur quand je lui ai annoncé qu'un an après mes premières bulles, j'avais passé mon N3 et que je pouvais descendre jusqu'à 60 mètres. Je pense à ma sœur – elle s'appelle Barbara - en sortant ma carte bleue. Golden Mix, ça n'est pas secret, certes, et c'est plus trop sud sud, mais ma foi, n'ayant jamais bullé en dehors de la Med', je suis sûr que ça allait le faire et que j'en reviendrai grandi. Si je survis à 20 plongées en une semaine et si je ne me fais pas tèj dans une geôle pour avoir marché sur une tortue. … date d'expiration... … code sécurité... * clic * Et quelques instant plus tard, dans ma boîte mail (cf illustration en PJ) ÉPISODE 1 : L'ODEUR ENTÊTANTE DU SABLE A HURGHADA Il est 3 heures 30 du matin et je suis sur les nerfs. Je me suis fait refouler d'un premier hôtel, je traîne ma valise qui pèse un âne mort sur les trottoirs défoncés d'Hurghada et dans des ruelles coupe-gorge où même les lampadaires ont peur de leur ombre. J'ai dans un coin de la tête que j'ai certainement beaucoup trop donné au taxi de l'aéroport, je suis au bord d'une artère où les voitures klaxonnent sans raison, il y a beaucoup trop de monde surtout d'hommes en bandes pour l'heure tardive, je ne vois aucune enseigne familière et j'en mène pas large. Alors pour me donner une contenance je me penche sur mon téléphone portable et je traîne cette valise démesurée dans une direction choisie au pifomètre. Comment est-ce que j'en suis arrivé là ? Il y a ¾ d'heures l'Airbus A321 de Pegasus airline m'a vomi à l'aéroport d'Hurghada en même temps que des familles avec des t-shirts bariolés venus s'entasser dans les hôtels clubs. Juste avant la douane, on a été nombreux à se diriger vers les guichets de banque pour prendre les visas (25 euros par tête de pipe) et changer quelques billets. Non, mais en vrai, comment est-ce que j'en suis arrivé là ? Malgré l'insistance de Liveaboard.com à me conseiller de prendre un hôtel à l'aller et au retour vu mes horaires d'avion, je me suis pointé les mains dans les poches en me disant que je verrai bien sur place, quitte à me mettre dans un coin et à attendre le minibus du croisiériste prévu... vers 13h. C'est à 3h30 du matin sur les trottoirs défoncés d'Hurghada que je m'aperçois que des fois, je suis pas fini. J'ai aucun repère, je stresse, je n'ai plus 20 ans et arriver en faisant nuit blanche c'est le meilleur moyen de me flinguer la moitié de la croisière. Malgré le stress, ces premiers instants en Égypte sont riches en excitation et une odeur s'impose à moi : celle du sable, ou de la poussière. Même de nuit, en ne voyant rien de la ville qu'un ou deux lampadaires cassés et les phares des voitures sur la rocade, l'odeur est vive, m'impose l'image d'une ville qu'on a arraché au sable et ce sera, de loin, l'odeur de ce voyage, tout comme malgré deux semaines au Japon j'ai été marqué à vie par le fumet de la bonite fumée au feu de paille au restau le premier soir, quelques heures après avoir atterri à Tokyo. Je finis par échouer à l'hôtel Dexon Roma où je paie l'équivalent de 32 dollars en monnaie locale (1970 livres égyptiennes, de mémoire) pour pouvoir me poser jusqu'à midi. C'est censé être un 3 étoiles, mais ceux qui savent ne seront pas surpris si je dis que le Dexon Roma semble s'être figé dans les années 70. Bien que tout semble en cours de rénovation, l'hôtel semble baigner dans son jus depuis l'année de sortie de Love Story, dont la ritournelle façon Bontempi reprend à zéro à chaque étage dans l'ascenseur si bien qu'au niveau 3 on l'a gravée dans le cerveau pour deux jours, merci pas merci. J'hérite d'une chambre à l'avenant, et fais la gueule quand je m'aperçois que la clim – que j'éteins, ayant une trouille bleue d'attraper la mort avant de plonger – masquait un buzz électrique venu du plafond encore plus irritant à l'oreille. Je pourrais demander à changer mais il est 4h du matin, j'ai des boules Quiès, et il est temps d'accélérer ce récit. Reste branché pour l'épisode 2. Pratique : Liveaboard.com : entre ma commande et le départ, Liveaboard s'est montré super carré, avec une demi douzaine d'échanges par mails et un appel au téléphone. Charmante attention, ils m'ont même fait parvenir pour le compte de l'opérateur une liste de choses à ne pas oublier dans les bagages. Vol Pegasus Airlines (le Ryan Air de Turkish Airlines) : bagage 20 kilos en soute + valisette 8 kilos cabine inclus. Correspondance de nuit à l'aéroport d'Istanbul Sabiha Gokcen avec +- 5 heures d'attente. Mon bagage soute a été enregistré au départ et je n'ai eu qu'à le récupérer à Hurghada. A Sabiha Gokcen, qui fait office aussi de grand mall (galerie commerciale et galerie de restaurants), pour meubler l'attente, on peut réserver une cabine de repos avec paiement à l'heure et/ou se doucher à www.keplerclub.com. Possibilité de charger son tel à des bornes gratuites. Arrivée à Hurghada : prendre son Visa 25 euros (en cash) aux guichets des banques avant la douane. Il n'y a rien à l'aéroport qui encourage à rester / se reposer. Pour rejoindre Hurghada, il y en a pour ¼ d'heure en taxi et on a le choix : soit négocier avec le chauffeur qui ne manquera pas de te repérer à la sortie, lui et 5 autres, soit télécharger inDrive, le Uber local. L'un dans l'autre, le trajet, de nuit, coûte environ 60 livres, soit dans les faits un billet de 100 lires (1,90 euros au cours de 2024). Hôtel Dexon Roma : +- 32 euros la nuit pour une chambre pleine de charme... local.7 points
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Je viens de tester c'est effectivement beaucoup mieux. C'est adapté J'ai aussi avec moi dans mon sac un multitool de Décathlon, qui comprends les clés Allen ( ou BTR) , extracteur de joint torique . Il y en a pas mal aussi dans les rayons Vélo et VTT car les deux disciplines partagent pas mal d'outil en commun. Voici le nouveau modèle : https://www.decathlon.fr/p/outils-multifonctions-multitool-de-plongee-sous-marine-scd/_/R-p-301606?mc=85018294 points
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en effet, tu peux alleger toussa avec des outils multifonctions tu peux trouver des choses comme ceci : https://www.innodive.com/fr/accessoires-et-divers/662-Outil-V4Tec.html ceci : https://www.innodive.com/fr/outillage/1798-outil-multifonction.html ou ceci : https://www.innodive.com/fr/accessoires/389-outil-universel-plongee.html https://www.diveavenue.com/fr/utile/1339-multi-tool-robinetterie.html https://www.diveavenue.com/fr/outillages-de-maintenance-outillages-de-maintenance/3633-tournevis-multifonction-tarantool-30.html le but n'est pas de mettre en opposition une marque contre l'autre mais de montrer qu'il existe des objets multifonctions pour nos besoins. concernant les joints, j'ai un petit bout' de 10-15 cm sur lequel je passe mes joints ; plus facile à trouver et à ne pas "semer"2 points
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https://www.decathlon.fr/p/_/R-p-170391?mc=8402078 https://www.decathlon.fr/p/_/R-p-323964?mc=85792961 point
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re la vis, à l'opposé du papillon, j'ai fait le choix de la faire souder (sur le STA) ; j'ai résolu, de mon coté ce "souci".1 point
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merci encore, Hors Sujet ! - pour les vis papillon ou vis à serrage manuel, j'ai déjà testé, cela passe au niveau du dos, mais pas assez de force pour ma part pour serrer correctement avec la main, en plus cela fait mal - en fait j'ai eu un peu la flemme de chercher sur internet merci pour ton effort - ce qui me gêne aussi, c'est que la vis de l'autre côté de la plaque, au bout de laquelle on resserre l'écrou, elle tourne souvent avec lui, au moment du serrage. Maintenant j'utilise des écrous nylstop c'est nettement mieux. Fin HS !1 point
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avec plaisir pour les écrous pour la plaque, j'utilise des vis papillons (ça passe bien, pour moi, au niveau de la colonne vertebrale perso, j'ai celui là : avec ça, je peux extraire un joint, j'ai un tournevis plat, un cruci, du BTR (pour les inserts du premier étage) (je viens de le voir ici : https://www.amazon.fr/YIWENG-réparation-plongée-sous-marine-multifonctionnel/dp/B0CNNYXL7S ) et un outil comme celui là qui permet de dévisser les flexibles https://www.scubazar.fr/plongee/accessoires-plongee/couteaux/microtool-radius-outils-multifonction.html pour les joints, tu peux voir là : https://www.cdiscount.com/le-sport/plongee-chasse-sous-marine/kit-de-joint-torique-pour-plongee-50-pieces-10-tai/f-1211803-unb0721442502814.html l'idée, c'est que tu as meme des tout petits joints, pour le swiffel (l'axe qui est entre le mano et le flexible, qui permet au mano de tourner sans fuir) j'ai fait cela comme recherche : https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=2da342831ce4f6e8&q=outils+plongee&udm=2&fbs=AEQNm0CbCVgAZ5mWEJDg6aoPVcBgTlosgQSuzBMlnAdio07UCJQtmEkU6i-_BMZgWHB0gXB9tyGen-W_Th_zLaP5t2KvFL0GhpegTSY5TIU4MeMh9DSt6-wGEpnpBiz_t8slRoZbQJ3Dk26yVWmOoL9teCBKjsZ0lOi0wVN5mgwnOM-Avwf1g2mImN2qo6TK4XPXzeiOEJiNrNg5ynn9C-OqNLVTZ9uH7w&sa=X&ved=2ahUKEwjM68ft3MCJAxWNRKQEHUE7LscQtKgLegQIJBAB&biw=1376&bih=638&dpr=1.4 et pour les joints : https://www.google.com/search?q=taille+joints+plongee&client=firefox-b-d&sca_esv=2da342831ce4f6e8&udm=2&biw=1376&bih=638&ei=r7cnZ_WYLoaNkdUPjKrsqA0&ved=0ahUKEwi1rNbU3MCJAxWGRqQEHQwVG9UQ4dUDCBA&uact=5&oq=taille+joints+plongee&gs_lp=EgNpbWciFXRhaWxsZSBqb2ludHMgcGxvbmdlZUiHTlDGC1jFSnADeACQAQCYAeIBoAGRE6oBBjEzLjkuMbgBA8gBAPgBAZgCFaAC1hDCAgsQABiABBixAxiDAcICBRAAGIAEwgIKEAAYgAQYQxiKBcICCBAAGIAEGLEDwgIOEAAYgAQYsQMYgwEYigXCAg0QABiABBixAxhDGIoFwgILEAAYgAQYsQMYigXCAgQQABgewgIGEAAYHhgPwgIGEAAYCBgemAMAiAYBkgcHMTAuMTAuMaAHvFs&sclient=img comme j'ai selectionné les images, cela permet de faire d'abord un choix visuel1 point
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Principalement de la vapeur d'eau un peu de N2.... l'O2 dit médical a exactement la même composition1 point
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Je ne parle que de ce que je connais : - les conditions de mer aux Maldives à l'intérieur des atolls sont plus calmes par nature et les abris plus nombreux. - pour tout le reste de l'Asie : laisse moi une minute, je les appelle et je reviens t'informer. Ça tombe très bien : je ne cherche à convaincre personne (comme je l'ai déjà écris plusieurs fois)1 point
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Il y a du Cendrars en toi @Laga !!! Merci ! Hâte de lire la suite1 point
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Pareil pour nous, un petit kit incluant aussi des joints. Bien utiles les sangles (masque/palme). Vécu l'été dernier quand un des bungees des palmes de Mme s'est coupé en son milieu (XStream Mares assez récentes/bien entretenues. Vu le prix, plutôt déçue...). Impossible à trouver dans notre coin en Egypte. On privilégie désormais les sangles a ressort comme celles que j'ai sur des Tecline LightJet.1 point
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En fait c'est pour rendre indépendantes les deux unités au cas où l'une est en cours circuit (noyée) tu auras encore l'info sur l'autre unité.C'est pour cela que sur mon revo j'ai 5 cellules avec le nerd sur deux cellules indépendantes et le schearwater sur les 3 autres (Systèmes totalement indépendants).Sur mon triton simplicité oblige (voyage) les 3 cellules ont un Y avec les éqipements en // d'où la érsistance (10k omhs je crois) pour la raison évoquée au dessus.1 point
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Lorsqu'on plonge du bord on a tendance à minimiser le poids... Les escaliers il faut les remonter ex calanque de figuerolles... Pour moi un lestage correct est un lestage qui maintien à 3m le plongeur stable,sans efforts, avec une respiration normale et la bouteille au 3/4 vide et stab non gonflée. éventuellement un peu d'air dans l'étanche pour l'isothermie Un des avantages de la combi "peau de requin" de l'époque Cousteau est quelle ne s'écrasait pas Donc le plongeur à10m à à 50m avait le même volume Par contre en se caillait les burnes1 point
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Non. Chacun peut-être réceptif différemment des autres. Ca n'a rien à voir avec l'accoutumance. Certains seront pété à 45m, d'autres plus profond et d'autres peut-être moins profonds. Mais ça n'est pas qu'une question de profondeur. Ca peut venir de la vitesse de descente, de l'absence de luminosité,... des conditions qui varient d'une plongée à l'autre et qui font qu'un jour on sera complètement noir a 50m et d'autres on ne le sera pas, ou plutôt on aura l'impression d'être plus clair. Il y a bien longtemps que je ne le pratique plus dans ces conditions. Faire 10 minutes fond pour remonter sans se souvenir précisément de ce qu'on a vu, ça ne m'intéresse pas. Donc quand je le fais, ou plutôt le faisais, c'était entre plongeurs trimix, généralement CCR avec des temps fond qui permettent d'en profiter largement et un niveau de conscience permettant de se raconter en détail ce qu'on a vu. De toute manière, au-delà de 45 minutes, le courant est généralement trop fort pour qu'on reste dessus, même au scoot.1 point
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Lion de Mer ce matin: 22° en surface, 17° à 35m. Le site a souffert de l'été, les gorgones à 35m sont bien amochées.0 points
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