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Nicolas Duguay

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À propos de Nicolas Duguay

  • Date de naissance 01/11/1973

Informations personnelles

  • Localisation
    Montréal, Québec
  • Profession
    Cybermenaces et autres calamitées...

La Plongée

  • Féderation(s)
    TDI / Padi / SDI
  • Niveau en plongée
    TDI SM / Padi Rescue / TDI Trimix, TDI Intro to Cave, SDI Solo et CCR tx
  • Professionnel de la plongée
    Non

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  1. C’est prévu cet été, l’Empress! La difficulté, c’est de trouver un bateau pour s’y rendre… Et comme je passe mon temps dans un avion à me trimbaler d’un bord à l’autre du globe, mon planning “plongée” est complexe…
  2. On rit, mais la Gaspésie, l’hiver, c’est magnifique… Certes, faut toutefois s’y rendre… Et juste ça, c’est l’aventure… Par contre, le mouvement de la mer complètement gelée avec le lent va et vient de vagues de glace sur la plage, c’est d’une beauté indescriptible. Et quand, dans une baie qui s’ouvre vers le large, vous dégagez la neige pour vous faire une patinoire, la nuit, sous un ciel complètement dégagé et rempli d’étoiles, l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand que soi, c’est vraiment une expérience. Just sayin’… routegasp.mov
  3. J’aime bien la franchise de Shearwater sur tout le côté “pifomètre” des tables de déco: Dans tous leurs manuels d’utilisateurs, on retrouve, en très gros et souvent en couleur, cette indication: “These calculations are at best a guess of the real physiological deco requirements”. Qu’est-ce que ça veut dire? Essentiellement que puisqu’on ne dispose pas de modèles de décompression fiables, l’aspect empirique et un ensemble de bonnes pratiques (vitesses de remontée, bons gaz, hydratation, protection contre les froid…) sont essentiels. Bref, passer des heures à débattre de points de détails sur ce qui pourrait possiblement se passer si des modèles étaient poussés à l’extrême, c’est un peu pas mal beaucoup futile. Ça peut en occuper quelques-uns et aider certains autres à se sentir “importants”, mais une chose est pratiquement certaine: ça ne va pas sauver de vie, ni même éviter le moindre accident. La clef, et là encore, Shearwater le mentionne dans sa mise en garde, c’est simple: “No technology will keep you alive. Knowledge, skill and practiced procedures are your best defense”. Je pense que ça dit tout.
  4. En fait, j’ai grandi les deux pieds dans la Baie des Chaleur, l’été, et le reste de l’année, dans les eaux frettes de la Côte Nord… Et le plus con, c’est que non, j’ai jamais plongé dans la Baie, mais ça devrait changer sous peu…
  5. Oui, mais le “public large”, le profil où il y a une très théorique augmentation du risque, il ne va jamais plonger dans ces eaux-là. On est vraiment dans le domaine du pilote amateur à qui ont dirait: “Je pense que tu risques ta vie, mon vieux, car t’es pas outillé pour survivre à un vol en rase-motte au-dessus du Donbass”.
  6. C’est le cas typique de “chercheurs” (quoiqu’on a ici une “étude” qui fait fi d’à peu près toutes les bonnes pratiques: c’est pas clairement signé, j’ai pas vu de déclaration d’intérêts, on n’a pas de détails sur les compétences des chercheurs directement reliées au sujet, on a un refus d’accueillir la critique, on présente ses conclusions comme étant “irréfutables” - ce qui est à proprement parler du domaine du délire - et on a, surtout, aucune validation par des pairs. Ça me fait d’ailleurs penser à une autre “chercheur” du même coin, mais actif, naguère, dans un autre domaine…) qui se sont enfermés dans leur propre cage de résonance. Pour jouer réellement dans les marges extrêmes dans lesquelles ils ont fait leur soi-disant tests, avec des GF délirants que personne, sauf un abruti, n’utiliserait, il faudrait être un sérieux plongeur tech et le cas échéant, ce dernier serait le premier à comprendre l’importance de moduler ses GF (et de ne pas plonger à l’air, de prévoir des mix de déco conséquents et j’en passe.). En fait, il serait surtout le premier à comprendre que dans la vraie vie, ce type de profils de plongée, y a pas personne d’assez con pour suivre ça à la lettre. J’ai l’impression qu’il y a tout un tas de gens, ici, qui essayent d’être courtois et de prendre au sérieux une pseudo étude qui ne veut rien dire et qui va finir aux oubliettes dans un trimestre dès qu’on va constater qu’elle repose sur une prémisse cousue de fil blanc qui ne semble destinée qu’à nuire à certains modèles d’ordi. Je parlais de déclaration d’intérêts, plus haut? Ben, c’est ça.
  7. J’crois bien que Lamar, il s’en fout pas mal des DIR… Mon O2ptima non plus, il est pas DIR… Ceci dit, sur ma XDeep, comme j’ai un trim très horizontal, je trouve que la purge au niveau des fesses fait très bien le boulot; fallait juste remplacer la tirette par un truc plus facile à prendre.
  8. Si tu demandes à un apôtre de la Sainte-Église du DIR, il va te répondre qu’une purge haute sur une wing (ou une BC) est un “unnecessary potential failure point”… Bon, après, on fait ce qu’on veut. C’est selon le client, mais surtout selon l’utilisation que tu comptes en faire. Perso, en eau libre, j’adore la facilité de faire de petits ajustements juste en tirant sur le boyau de l’inflateur, mais en même temps, en pénétration, je deviens un poil plus picky sur l’élimination systématique de ce qui peut se transformer en nuisance. Une tête d’inflateur rapide est la plupart du temps moins “streamline” et plus sujette à se transformer en point d’accroche. Donc, dans cette situation, je suis plus tiède sur les purge hautes.
  9. Jamais même passé proche de prétendre un truc comme ça. Vous ne savez pas lire ou c’est juste de la mauvaise foi?
  10. Ah oui, j’oubliais un dernier truc: votre étude, elle a fait l’objet d’une quelconque révision par des pairs avant d’être sortie de l’ombre? Parce que j’ai cru comprendre qu’on a ici quelques pairs plutôt en désaccord. Vous allez tenir compte de leurs commentaires et vous servir de leur contribution pour bonifier/modifier/ajuster votre étude?
  11. La très très vaste majorité des plongeurs a été formée et formatée dans une école de pensée selon laquelle il est essentiel de toujours se maintenir à l’intérieur des limites de non-décompression. Et c’est ce que la très très vaste majorité d’entre eux va faire avec un zèle qui est à la limite risible. Et la très très vaste majorité de la petite minorité qui franchit sciemment les limites de non-déco, et bien, elle a reçu, comme moi et plusieurs autres ici, sur ce forum, une formation théorique et pratique rigoureuse en matière de gestion de la décompression et de compréhension des modèles et des trucs comme les GF. Donc, en clair, un AOW lambda qui plonge avec un Perdix AI dans les Caraïbes, sans avoir modifié les settings de base, à 30/80 (et pas des niaiseries comme du 90/90 que personne n’a jamais vu sur un Shearwater), quand bien même fera-t-il 3 plongées en ligne, avec des intervalles de surface relativement brefs, ses chances de se taper un accident de déco sont quasi nulles. Et ça, c’est factuel. Comme c’est factuel que jamais personne de sensé ne va se coller 6 plongées carrées en ligne; et si quelqu’un le fait, ben, ça sera un plongeur tech bien formé, outillé et équipé et qui va avoir pris soin d’ajuster ses GF en conséquence. Avant de passer un temps dingue à jouer aux Buhlman en culottes courtes et à voir, comme l’a si bien écrit un interlocuteur un peu plus haut, systématiquement du danger dans ce qui est juste différent, peut-être serait-il pertinent, pour la minorité d’écoles de certification qui sanctionne les plongées “loisirs” au-delà des limites de non-déco de s’assurer que les plongeurs issus de leurs cursus soient minimalement outillés et compétents pour saisir certains concepts de base qui n’échappent à aucun plongeur tech formé TDI, IANTD, GUE ou PADI, non? Perso, je crois qu’une formation trop faible à la plongée avec décompression obligatoire est pas mal plus dangereuse, si on tient vraiment à montrer quelque chose du doigt, que des vaporeuses et douteuses théories sur des points de détails de modèles de déco. Une mauvaise vitesse de remontée et de la déco avec des mélanges inadéquats sont pas mal plus concrets, comme éléments de risque, que tout ce que cherche à démontrer votre “étude”. Désolé de casser le party. Bien humblement, my two cents…
  12. En effet, les épaves ont nécessairement une dimension “temporaire” dont il faut tenir compte. Ceci dit, la désignation comme lieu historique et la protection qui s’en suit ne vise pas tant à interdire tout accès au site qu’à empêcher le pillage et la dégradation du fait de plongeurs amateurs. Pour reprendre mon exemple avec le HMS Erebus et le HMS Terror, depuis qu’on les a retrouvé, ils ont été visité à de nombreuses reprises par des archéologues sous-marins pour être étudiés de fond en comble. Et une masse importante d’artéfacts en a été extraite.
  13. Ce qui peut être une avenue intéressante pour préserver les épaves qui ont une valeur historique, c’est justement de les désigner comme telles. C’est ce qu’on a fait, notamment, avec les épaves des navires de Franklin, le Erebus et le Terror, qui ont coulé dans l’Arctique canadien. https://parks.canada.ca/lhn-nhs/nu/epaveswrecks/info/plan Ceci dit, faut comprendre que dans le cas précis de ces épaves, leur localisation, à un des endroits les plus isolés et inhospitaliers du globe, on ne s’attend pas non plus à ce que des charters se mettent à faire du 2-tank dives avec des touristes lambdas…
  14. Toujours chouette quand les lampes de plongeurs éclairent des pans de l’Histoire… https://www.bbc.com/news/world-europe-guernsey-68615288 (PS: Ils semblent tous avoir des Shearwater… J’ose espérer qu’ils n’ont pas fait trop de plongées successives, les malheureux… )
  15. Well… C’est une chose de faire un truc fiable dans un système fermé, avec comme principale préoccupation la “continuité des opérations”, c’en est une autre de gérer un logiciel multiplateforme qui devra, en plus, supporter des mises-à-jours multiples, issues de tiers… On revient à la différence entre TI et TO… Ceci dit, c’est vrai que c’est une plaie désuète, Shearwater Cloud.
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Bonjour,

 

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