Je prends cette discussion en cours.
avec le Parpaing
avec Bardass
avec Pascal 44
Et je rajouterai ceci à ceux qui pensent que le DP doit avoir le dernier mot et peut imposer une ré-immersion à un plongeur qui le refuse, malgré son état physique et/ou psychologique. Au DP d'assumer alors ses responsabilités en cas de pépin suite à la réimmersion! Il faut qu'il soit sacrément sûr de son coup!
En secourisme ce qui est enseigné, c'est d'appeler les secours d'abord et d'éviter le sur-accident!
De toute façon, je reste convaincue qu'il est quasiment impossible de faire redescendre quelqu'un qui ne le souhaite pas contre son gré ou qui vient de se faire une grosse frayeur en plongée, sauf à le faire redescendre de force et à le tirer vers le fond avec les conséquences à mon avis ingérables que cela peut induire: oreilles, panique, essoufflement, etc ...
Enfin chaque situation est différente et appliquer systématiquement des dogmes n'a aucun sens.
Un exemple:
Faire redescendre un plongeur qui aurait fait une remontée rapide suite à une insuffisance respiratoire (pouvant ressembler à un essoufflement sur le coup) due à un oedême pulmonaire d'immersion (OPI), c'est tout simplement prendre le risque de le renvoyer se noyer avec son plasma sanguin, d'autant plus que la mi-profondeur de la plongée est profonde.
L'OPI doit selon moi entrer dans la catégorie des accidents de plongée dû à la pression et non un accident en plongée. Il est encore très mal connu par la médecine et encore trop peu enseigné ...
Or, un DP est-il réellement en mesure de "diagnostiquer" en moins de 3 minutes seulement un OPI plutôt qu'un essoufflement, tout en devant gérer l'urgence, l'éventuelle remise d'un bloc de secours (toujours en moins de 3 minutes) et l'agitation autour de l'incident ?
La théorie c'est une chose, mais elle est souvent rattrapée par la réalité ...