Je confirme : c'est bien de la règlementation américano-européenne en matière de transport de liquides en cabine dont il s'agit. Si Zurich avait été la destination finale, no problem ! Mais comme il s'agissait d'un transit avec un nouvel embarquement vers un pays qui applique la règlementation, il aurait fallu mettre le raki dans le bagage de soute.
J'ai eu la même blague avec du rhum (ben tiens... ) en rentrant du Costa Rica via Madrid. La différence, c'est qu'au free tax à San José, le vendeur m'a demandé si je transitais par Madrid. Il m'a alors déconseillé de prendre les 2 bouteilles que je convoitais et m'a donné des conseils pour tenter de "dissimuler" au mieux la seule que j'emportais. A ce moment-là, je pensais qu'il s'agissait d'une question douanière. Ce n'est qu'à Madrid que j'ai compris que c'était une question de sécurité relative aux liquides en cabine, même si le breuvage provient d'un free tax. En fait, le coup du sac scellé ne fonctionne que si les bouteilles ont été achetées dans un aéroport européen.
A la différence de CMDC, l'agent de sécurité m'a expliqué que je pouvais me présenter au comptoir d'Iberia pour récupérer mes bagages de soute afin d'y mettre la bouteille puis m'enregistrer à nouveau au guichet d'Iberia. Là-bas, ils ont tellement l'habitude de ce genre de mésaventure qu'il y a un tapis réservé pour récupérer les bagages de soute dont le transit est interrompu. C'est ainsi que j'ai rencontré un couple de Français de retour du Brésil et en route vers Paris qui, eux aussi, devaient récupérer leurs valises pour y glisser les pâtes de fruits qu'ils avaient achetées pour leurs petits-enfants.
Si j'avais dû abandonner ma bouteille à 100 $, ça ne se serait pas bien passé, ça, c'est sûr... et j'aurais goûté aux geôles espagnoles...