Personal Information
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Localisation
entre le Lac et la grande bleue
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Passions
à part la plongée?
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Profession
..toucher du fonds.
La plongée
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Féderation(s)
FLASSA, FFESSM, VDST
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Niveau en plongée
Vintage Barbecue Instructor Multi-gaz
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Professionnel de la plongée
No
Hotz's Achievements
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Je me souviens que le détendeur "Spiroclub " que j'avais amené fusait lorsque je le montait sur le bloc. J'ai appris plus tard que c'était parce qu'un étrier aux normes françaises est un peu trop grand pour s'adapter correctement à une robinettrie d'origne américaine.... qui équipait le bloc qui m'était assigné. Du coup, j'ai été dépanné avec un détendeur fourni par le bateau. Un scubapro avec un manomêtre bizzarroïde qui semblait autoriser une pression de service de 3000 bar ! Quand j'ai demandé à Jacques pourquoi il était marqué "psi" sur le manomètre, il m'avait répondu que c'est le bruit que ca fait quand il fuit: "psiiiiiiiiiii" !
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Il y a "quelques années", j'étais jeune, j'avais des cheveux (pas blancs)... mon club d'alors me proposa de faire mes dernières plongées de certification niveau un non pas dans notre lac froid et glauque, mais lors d'un "safari plongée", alors très à la mode, en égypte. En plein mois d'aout. Première plongée en mer donc et pour bien faire, en mer rouge s'il vous plait ! Je me souviens surtout de la chaleur. Terrible. Il fait près de 50°C au soleil, 40°C à l'ombre et un froid glacial dans le messe où l'on nous sert à manger. Je suis incapable de rester dans la cabine qui m'est assignée avec un collègue, l'atmosphère est étouffante, la climatisation pue et fait un bruit de réacteur d'avion. Je monte mon matelas sur le pont et je dors à la belle étoile, non sans allant me chercher des couvertures supplémentaires en pleine nuit, car là il fait froid !! Au petit matin enfin, le bateau s'arrète en pleine eau. "il y a un superbe pic corralien juste en dessous", nous apprend t-on lors du briefing. J'avoue que je n'ai pas vraiment suivi ce que disait "Bhoudy", le "guide" local. J'étais affalé dans un coin avec un petit mal de tête dû à la chaleur étouffante et une légère nausée à cause du petit-déjeuner trop copieux. Me disant que j'allais être mieux dans l'eau, je m'équipe avec les autres lorsque Johnny, notre moniteur doyen du club, m'aborde et me dis juste: "Toi tu plonges avec Jacques, tu restes à coté de lui, tu fais comme il fait." Pas de problème, je connais bien Jacques, un niveau 2 expérimenté avec lequel j'ai déjà eu l'occasion de faire palanquée lors de mes débuts en eau douce. Tout le monde est pressé de se raffraichir dans l'eau, donc sans tergiverser, nous sautons plus ou moins groupés, et entamons la descente le long du qui est en fait une immense colonne aux parois presques verticales. Je reste à la droite de Jacques et tout en descendant, j'admire la vie incroyablement dense qui s'accroche à cette tour de calcaire en plein milieu d'un désert de sable sous-marin. Des murs d'Anthias aux couleurs fluo s'ouvrent à notre approche et là soudain, ma première murène géante, avec une tête aussi grosse que la mienne (c'est dire !). Jacques me fait signe "stop" et me demande si ca va. Si ca va? Un peu, oui ! Je suis aux anges ! Je me sens en plein documentaire Cousteau ! L'eau est limpide, la vue porte à plusieurs dizaines de mètres, la vie luxuriante foisonne de partout et je suis "bien" dans cette "bouillabaise grandeur nature" Nous commençons alors remonter en tournant autour de la colonne de corail. Tout à coup nous tombons sur des collègues qui gesticulent en pointant vers le bleu: un manta ! Difficile de dire qu'elle taille faisait la bestiole. Elle n'était pas tout près et n'a fait qu'un tour avant de repartir au loin.... mais l'image donnée par ce "dinosaure volant" était superbe. Nous remontons encore pendant quelques minutes avant de croiser une autre palanquée qui nous montre un longimane qui croise à bonne distance. Mon premier requin en plongée ! Enfin, nous nous retrouvons tous au sommet immergé du pic de corail. Jacques m'indique 5 minutes de palier, que je passe en me m'aggripant au corail.... le bloc d'alu presque vide me tire vers le haut. Je scrute le mouvement des aiguilles sur ma montre étanche (cadeau de celle qui deviendra mon épouse) en maudissant l'aluminium et en me jurant de mettre 2kg de plus à ma ceinture pour la prochaine. Néanmoins, je remonte sur le bateau les les yeux pleins d'étoiles et de sel. Je suis conquis. Plus tard, à table, j'examine avec Jacques les enregistrement de sa montre "Aqualand", qui non seulement donnait l'heure avec la précision du quartz, mais comprenait aussi un profondimêtre éléctronique et un thermomètre, la grande classe! Je notais dans mon cahier: 36 mètres, 48 min, 32°C, murène géante, manta, longimane.... pas mal pour une première !
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Je lis souvent l'argument "trop cher".... est-ce vraiment le cas ? La plongée en club serait plus cher que disons... le tennis?... je ne crois pas. Dans le club précité, l'abonnement mensuel pour un moins de 18ans est de 10 Eur. Celà inclu la licence, l'assurance, deux entrées piscine hebdomadaire en été ou une entrée piscine hebdomadaire en hiver, l'utilisation de tout le matériel du club (équipement complet et gonflages). ... et avec ca on a encore une caisse bien remplie. Je paie 15 Eur par mois pour le basket. Avec mon propre équipement, pour une séance d'entrainement hebdomadaire et quelques matchs en hiver....
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C'est peut-être pas la règle, mais j'espère que celà peut redonner confiance: au club de Trèves (qui a une centaine de membres), nous avons bien plus de membres actifs "jeunes" que "moins jeunes". La session d'entrainement "jeunes" (07 à 17 ans) compte habituellement une douzaine de personnes. Pour être franc: nous sommes au maximum de nos capacités, nous devons même "refuser du monde" (enfin surtout en hiver) Si je peux me permettre de donner quelques pistes : Organisez régulièrement des journées "baptème de plongée": A Trêves, il y en a généralement deux ou trois chaque année. A l'aide d'un peu de pub sur les réseaux sociaux juste avant, nous attirons beaucoup de jeunes. Ces baptèmes se déroulent tous en piscine et sont gratuits. Mettez en place des "partenariats" avec des écoles / universités locales. Nous avons une classe de lycée qui vient régulièrement faire ses baptèmes gratuits chez nous en fin d'été. Pareillement, la faculté d'études biologiques de l'université a pris l'habitude de nous recommander à leurs étudiants avant qu'ils partent faire leur année d'échange universitaire en indonésie. Tous ces contacts nous ramènent régulièrement de nouveaux jeunes qui rejoignent le club pour quelques années du moins. Ayez des séances d'entrainement régulières et surtout LUDIQUES ! Faut apprendre en se marrant. Si vous avez des jeunes intéressés par l'apnée, faites de l'apnée. Nous avons la moitié qui est passionnée d'apnée, donc nous leurs faisons faire des tas de "challenges" tournés dans ce sens: Monter une tente au fonds du bassin 4M en le moins d'immersions possible, jouer au "JENGA" sous l'eau (très marrant en scaphandre également), apprendre à faire et à défaire des tas de noeuds marins sur des tas de trucs sous l'eau, toujours en apnée. On peut également incorporer le scaphandre à bon nombre d'exercices d'apnée: deux équipes, chacune un scaphandre au mileu du bassin. Au top, le premier part, plonge, s'équipe du scaphandre. Aux premières bulles d'expiration, le prochain part, rejoint en apnée le premier qui lui passe le scaphandre sous l'eau sans crever la surface ou toucher le fond. Le second s'équipe également (toujours en pleine eau, sans crever la surface ou toucher le fond) pendant que le premier premier rejoint l'autre bord de la piscine en apnée... et ainsi de suite. La première équipe qui a fait transiter tous ses membres de l'autre coté a gagné (des oursons Haribo qu'on a toujours en stock !) Equipez vous de matos "spécial gamins": Nous avons des petites combis intégrales 5mm pour les 8 à 14 ans, des petits blocs de 4, 7 ou 10 litres. De minuscules wings sur de tout petit back-pack, avec des sangles reglables à l'infini. Pour les plus agés (étudiants etc), nous ramassons toutes les néoprènes que l'on veut bien nous donner. Le fait est que les jeunes ont souvent envie de plonger "pour de vrai", de basser un brevet, d'aller plonger en milieu naturel...... mais que l'investissement initial (400 Euro pour la combard) n'est pas une simple formalité pour bon nombre d'entre eux. Or sans combi, c'est tout simplement pas réaliste sous nos latitudes. Pareil pour le scaphandre: un enfant de 10 ans viendra avec une envie à toute épreuve, une motivation de fer... mais il lui faudra absolument avoir un matériel adapté à sa taille. Organisez régulièrement des sorties plongée adaptées au jeunes. En été, nous avons pour habitude d'aller faire un week-end de camping aux bords d'un lac fabuleux et de petite profondeur, qui se chauffe rapidement. Nous allons aussi régulièrement passer une semaine au bord de la mer début octobre, dans un lieu très propice à la plongée "du bord" ou l'on peut tout voir dans 10M d'eau. Pour conclure, je ne suis pas du tout d'avis que la plongée est un "hobby de vieux". C'est au contraire une pratique qui sent l'aventure, le dépassement de soi-même et la découverte.
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Déjà, commence par régler ton problème de dents. Les dents et les oreilles sont liés, d'ailleurs tout ce qui se passe dans ta machoire affecte les oreilles et leur "passage" en équipression. Même le fait de serrer les dents sur l'embout (typique chez le débutant) crispe involontairement les petits muscles qui entourent la trompe d'eustache et rend plus difficile l'équilibrage des oreilles. Après, ne te préoccupe pas du matériel. Pas à tes débuts du moins. Tu as un bidule qui te donne de l'air à volonté, très bien, c'est tout. Savoir comment tout celà s'appelle en termes techniques, c'est pour plus tard. Bien plus tard. (quand j'ai commencé, on m'a mis une bouteille et un "détonateur" sur le dos et j'ai appris comment ca fonctionnait que l'année d'après...) Travaille d'abord ton équilibre dans l'eau. Apprends à "flotter dans l'eau"... sans toucher le sol, sans brasser l'eau des mains, ... en restant sur place comme un brochet (ou un mérou) à l'affut. Savoir plonger, c'est aussi et surtout savoir "ne rien faire": pas monter, pas descendre, pas avancer, pas bouger. Rester sur place. Calme, détendu et alerte. Mais pour être détendu, faut pas avoir mal. Donc on revient au point 1: soigne ton mal de dent pour commencer. Bonnes plouffes.
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As-tu un lien vers ce document ? Bonjour la planquée Bon, je suis retombé sur ce thread et mes propos au sujet de l'intérêt (ou pas) du robinet d'isolation. J'ai tenté vainement de retrouver cette étude qui expliquait tout avec des sources a l'appui. Désolé. Je vais néanmoins vous résumer l'histoire, vous y méditerez à votre aise. Le robinet d'isolation centrale serait une invention des plongeurs spéléologues américains, datant de la fin des années 80. Ces gars exploraient des grands réseaux karstiques dans le sud-est des USA, en circuit ouvert (les CCR étaient encore facétieux à l’époque). Comme les distances étaient grandes et les profondeurs conséquentes, il leur fallait beaucoup de gaz. Ils favorisaient donc des bi, faits de fûts d'environ 12L reliés par un simple pont. C'est du gros matériel, mais leurs terrains d'exploration n'impliquant pas de passages étroits, ils n'étaient pas embêtés. Par contre, ce qui les embêtait, c'était certaines particularités techniques de la robinetterie américaine d’époque : D’une, ces robinets n'étaient pas filetés en M25 cylindrique actuel, mais en 3/4" avec un col qui interdisait généralement de monter des robinetteries européennes en DIN (qu’il fallait encore trouver...) Ils devaient donc se contenter des robinetteries US en "INT", qui ont comme on le sait une certaine fragilité aux chocs et sont propices aux joints extrudés. Les ponts qui reliaient les fûts étaient également de qualité hétérogène, avec parfois des joints plats qui supportaient mal les torsions au levage des bloc. De deux, les robinets US sont encore et toujours équipés de pastilles de rupture pour prévenir les risques d’explosion pour cause de surpression interne. Il sagit de petits disques en cuivre, qui sont vissés dans le robinetterie en amont de la vanne. Ces “burst disks" sont sensés péter lorsque la pression dans la bouteille excède une certaine pression et ainsi vider doucement la bouteille au lieu de la laisser exploser façon bombe, même si son robinet est fermé. C’était une idée louable dans une Floride estivale ou le soleil tape sur les voitures chargées de blocs, mais nos spéléologues aimaient bien gonfler leurs bi au maximum et de généralement ne faisaient pas confiance à ces burst disks, dont la robustesse réelle était difficile à juger et qu’ils voyaient donc comme un point inutilement faible du système. Certains essayaient de souder clos les orifices destinés aux burst disks, d’autres superposaient les disques ou inventaient d’autres renforcements qui fragilisaient au final plus l’ensemble.….tout cela pour finir recalés lors des reépreuves. Vint alors l’idée de mettre un isolateur sur le pont. Si un disque venait a péter ou fuir, on commencerait par isoler un fût de l’autre et tout le gaz ne serait pas perdu. Une idée qui était donc issue d’un besoin particulier rencontré sur à un équipement particulier. L’auteur de cet écrit malheureusement introuvable se penchait ensuite sur la nécessité d’avoir ce type de robinet d’isolation sur les bi actuels, que l’on rencontre typiquement en Europe. Force est de constater que « nos » bi sont pourvues de robinetteries en DIN. Tous les joints toriques sont captifs et ne peuvent s’extruder. Il n’y a pas de « burst-disk » ou autre faiblesse structurelle en amont de la vanne et rajouter une vanne supplémentaire reviendrait rajouter un point potentiel de fuite. Rajouter une vanne supplémentaire reviendrait également à rajouter une manipulation supplémentaire lors du gonflage, au danger de se retrouver avec des blocs pas vraiment gonflés, isolateur fermé alors qu’on le croyait ouvert ou l’inverse et cela aurait causé nombre d’incidents . Dans l’écrit que je n’arrive plus à retrouver, le gars racontait qu’il s’était finalement amusé à faire des mesures comparatives et savantes sur le volume résiduel en gaz contenu dans des bi-bouteille de différentes tailles, en les faisant fuir un fût et en actionnant l’isolateur quelque temps plus tard. Le verdict était en gros qu’il faudrait pouvoir faire la manip d’isolation en quelques secondes (genre 4 secondes) pour que cela ait un intérêt quelconque sur des bi plus petits qu’un Bi-10. En résumant, l’auteur pensait que l’apparence des isolateurs sur nos bi en Europe était surtout une idée commerciale, qui a su tirer parti de l’engouement pour le mouvement « DIR » qui a également ses sources chez les plongeurs spéléo du sud-ouest des USA.
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palme de chasse/apnée en plongée bouteille ?
Hotz replied to surcouff's topic in Débutants en plongée
Je plussoie rbt83. Une palme d'apnée est très efficace.... en apnée. Le mouvement de palmage que l'on effectue typiquement en apnée est cependant assez différent de celui du plongeur scaphandre. Je m'explique: en apnée, on utilise le palmage classique, qui consiste en un battement alternatif des jambes. Celà permet une nage fluide et économique, rapide, s'il le faut car le mouvement peut s'effectuer à haute cadence. En scaphandre par contre, la donne est différente. Le scaphandre est volumineux, on est moins leste, moins profilé. Par contre on a pas besoin de rechercher l'économie d'effort, vu que l'on a "de l'air à revendre". Ce qui devient alors plus important, c'est de trouver un palmage qui est puissant tout en permettant de maneuvrer aisément dans toutes les directions, sans modifier l'équilibre du plongeur: c'est le palmage "grenouille", ou "frogkick", comme l'appelle les suppôts de la Perfide Albion. Le type de palme le plus adapté à cette technique est bien plus court qu'une palme d'apnée. C'est une palme plutôt large et rigide, une "pelle" qui est activée à l'aide des muscles les plus puissants du corps humain: les fessiers et les quadriceps. -
Cette histoire me fait surtout répéter que le "robinet d'isolation" entre les deux bouteilles d'un bi, ben c'est une mode plus dangereuse que bénéfique. Pour ceux que ca intéresse, il y a un mémoire de MF qui avait analysé en détail la chose et qui démontrait bien que plus d'accidents sont dus à la présence de ce type d'isolateur qu'à sa non-présence. Il explique aussi comment, historiquement (aux US, milieu plongée sous-terraine "DIR") cet isolateur pouvait avoir un intérêt, mais il en est autrement de nos jours en Europe....
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Update: Nous avons pour finir passé une semaine à plonger au centre "Scuba World" de Soma Bay (en face de l'hôtel Mövenpick). Ma fille Julie (10 ans) s'est régalée. A propos du centre: Contrairement ce que pouvait laisser attendre la présentation sur internet, il n'y a pas de "housereef" librement accessible depuis le bord. Ce n'est pas le plus approprié aux plongées enfants débutants, mais Julie avait déjà une 20aine de plouffes à son actif, donc ca allait. Toutes les plouffes se font donc depuis un bateau (de taille moyenne, bien équipé), dans un rayon de 15min. Les spots sont superbes. Bien préservés, protégés de la mer (peu de vagues) et très peu de courant. Le centre dispose aussi de petits blocs (5.7 litr / 40cft. alu) et d'autre matos de loc taillé enfant. Enfin, le personnel est nombreux et très serviable. Langues parlées sur le centre: anglais, allemand, arabe.
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Nos jeunes (et les plus vieux aussi) adorent jouer au "Jenga-sous-l'eau". Rien de mieux pour travailler flotta, poumon ballast, trim, backkick etc.. Le kit du jeu n'est pas donné mais c'est de la bonne qualité teutonique. http://www.vdst-shop.de/VDST-Specials-oxid/Wiggle-Tower.html
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Il y a un chapitre comparant les procédures d'utilisations ici dans ce document: https://www.cpalb.fr/IMG/pdf/plongee_plaisir_tables_mt92.pdf https://www.cpalb.fr/IMG/pdf/plongee_plaisir_tables_mt92.pdf
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Pour déterminer son lestage, il y a les vielles règles approximatives qui ont pourtant fait leur preuves: En début de plongée; bloc plein, stab vide: En expiration moyenne, il faut avoir de l'eau jusqu'aux sourcils. En expiration profonde/forcée, il faut pouvoir couler rapidement. Mieux encore, on détermine son lestage en fin de plongée; bloc 20 bar, stab vide: En expiration moyenne, il faut pouvoir tenir confortablement sa toute dernière profondeur de palier (généralement entre 5 et 3m). Lorsqu'en plonge en étanche, il faut tenir compte du fait qu'une étanche (surtout une trilam') doit en plus toujours contenir un volume d'air minimum pour être isolant et confortable. Après, c'est aussi et beaucoup la respiration du plongeur qui joue. Un débutant ou un plongeur stressé fera instinctivement des apnées inspiratoires, il gardera toujours beaucoup (trop) d'air dans ses poumons. Celà s'amenuise normalement avec la prise de confiance et l'expérience, le plongeur retrouvera alors une respiration normale (apnée expiratoire) et pourra se dispenser de quelques kilos de lest.
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attaque de requin Costa Rica, île Cocos
Hotz replied to LA LOUBINE's topic in Incidents et accidents
"Débordoir", tout à fait. Et en fait je crois que avant Cousteau, cette technique avait été éprouvée par l'autrichien Hans Hass dans les années 30 quand il entaimait l'exploration sous-marine des antilles avec des recycleurs oxy pur assez rudimentaires. (Lui se servait simplement de long batôn de bois) -
C'est fou ce que la têcheunique avance. Mais bon. Moi pour ma part déjà que je regarde tellement peu mon ordi en plongée (si ce n'est que pour le temps de temps en temps). Il n'y a qu'en recycloptère que je me sens encore intéressé par les discussions entre cellules. (Tant qu'il n'y a pas de poulpe joueur dans les environs, j'entends...)
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attaque de requin Costa Rica, île Cocos
Hotz replied to LA LOUBINE's topic in Incidents et accidents
L'Equipe Cousteau a toujours utilisé avec succès un outil dissuasif qu'ils nommaient le "débordeur". Il s'agissait simplement d'un tuyeau d'alu d'environ 70 cm de long, muni d'une solide poignée d'un coté et d'une tête hémisphérique de l'autre, cette dernière était hérissée de petites pointes. Le principe éprouvé était qu'un squale trop inquisitif était repoussé gentiment avec le débordeur. Les petites pointes très courtes servaient qu'à éviter que le débordeur ne glisse pas sur la peau du squale, ce qui empèecherait de réellement pouvoir "pousser". Les plongeurs avaient également pour habitude de se mettre dos à dos lors de la remontée lorsque le secteur présentait un risque lié à la présence de requins.