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bardass

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  1. il faut que tu règles le time out de la montre sur immobilité et que tu choisisses la valeur la plus grande. Si tu ne bouges pas le poignet pendant 2à minutes (valeur max), alors la montre s'éteint https://www.shearwater.com/wp-content/uploads/2021/09/Teric_Manual-metric_2021.pdf page 78
  2. c’est la raison pour laquelle j’ecris que c’est impossible : en théorie, tout est possible, la réalité de l’urgence montre que c’est impossible
  3. c’est exactement cela pour mon hypoxie. j'étais tellement faible et dans les vap que j’ai à peine eu le temps et la force de cracher ma boucle pour me jeter sur le détendeur de secours bien positionné sous le menton. si j’avais dû faire le moindre effort pour cracher la boucle et aller chercher un secours sur un bloc (impossible de mettre un secours en tour de cou avec une sangle de recyçleur), je n’écrirai plus.
  4. M3S a sorti le sien il y a plus d’un an et je n’utilise toujours pas. parce que si j’en avais eu un lors d’une malheureuse grosse hypoxie dont j’ai été l’unique responsable, je ne serai plus de ce monde pour l’écrire. mais je comprends que d’autres puissent l’utiliser, à l’instar des militaires.
  5. sur deux des premiers modèles, j’ai eu des problèmes de capteur de pression. depuis 2 ans, plus aucun souci et pas de problèmes de batterie, elle tient une semaine de croisière, tout le temps allumée au poignet et 18 plongées
  6. je suis passé au Beuchat et je ne regrette pas pour ma pratique. Qualités : le volant de serrage est plus agréable à manipuler que celui du ds4 Le corps du 1e étage est mieux protégé, il sort moins vers la droite que le DS4 la valve de surpression n'est plus exposée aux chocs vu qu'elle est intégrée dans le détendeur l'accès à la moyenne pression est beaucoup plus facile, ce qui permet de régler facilement le débit de la fuite constante, mais aussi quand tu veux plonger profond (au delà de 110-120m) le routage des flexibles Mp qui ne sont plus tordus, donc moins de risques au niveau des sertissages Inconvénients : prix
  7. absolument pas, c’est une coquille. l’article 73 interdit la plongée en autonomie aux mineurs alors que l’article 88 définit les âges minimums des mineurs pour les mettre en autonomie. il n’est nulle question de dissociations de formation et d’exercice dans ces articles il existe une version bien plus récente du code du sport sur legifrance : 10 septembre 2023 à partie de la page 620 pour la plongée, la coquille est toujours présente. quant à la mise en forme du code du sport par la FFESSM ….
  8. la dernière modification du CDS date du mois d'aout 2023 à la demande de la ffessm, avec la modification de l'article 88 qui définit l'âge minimum pour la mise en autonomie des mineurs. Mais avec une coquille puisque l'article 73 interdit toujours la plongée en autonomie des mineurs. Ils sont forts au ministère et à la ffessm ...
  9. il n’existe aucune étude scientifique concernant la CDI. du coup, chacun utilise ses recettes, 10% pour l’un, 20 ou 30 pour l’autre, moins de 1b de différentiel de ppN2 pour l’autre autre … il n’y a pas de règles précises sinon des principes de bases qui fonctionnent empiriquement. quelques règles en vrac : en trimix, on passe d’un gaz léger à un gaz lourd, jamais l’inverse en trimix, on évite les deco à l’air un gaz de déco doit avoir une ppO2 d’au moins 0,8b donc dans ton cas, tu peux prévoir un Nx30 et un oxy en bailout par exemple. Ensuite, la CDI a été constatée sur des plongées à engagement important (E > 45). Même en restant plus de 1h à 45m avec ta config, tu n’y arriveras pas. Enfin, les GF. ton profil sera plus impactant que les gaz respirés. exemple : la même plongée en lac à 40m, durée immersion de 1h, avec les mêmes GF, 80/80. en circuit ouvert, à l’air : niveau de bulles inexistant, 0 en recycleur, diluant air : niveau de bulles maxi, 40. alors que je respire un nitrox parfait comparativement au circuit ouvert. oui mais : le profil n’est pas le même. en ouvert, plongée de 23 minutes fond avec une dtr de 37 minutes en recycleur, plongée de 37 minutes fond avec une dtr de 23 minutes l’exposition à la ppN2 n’est pas la même non plus : en ouvert, ppN2 de 4,4b pendant 23 minutes en recycleur, ppN2 de 4,3b pendant 37 minutes. donc des bulles d’azote qui se formeront à la remontée, qui va durer moins longtemps en recycleur, il va y en avoir. pour résumer, plus l’exposition est importante, plus on baisse les GF
  10. contre diffusion en helitrox ou normoxyque, ça n’existe pas aucun accident n’a jamais été signalé ou documenté avec ce type de mélanges
  11. comme tu l'as écrit, une narcose est multi factorielle. Toutefois, dans ton environnement de plongée, tout incursion au delà de 35m engendre la narcose, peu importe les facteurs. Ce n'est pas une fatalité aléatoire liée à un potentiel état de fatigue ou quoi ou qu'est-ce : à 35m en carrière sombre et froide, la narcose est et sera une réalité. Tu dois donc te préparer mentalement au fait que tu seras narcosé quoi qu'il arrive, Soit tu acceptes ce fait et tu t'y prépares. Cela veut dire que tu es au clair avec tes motivations, au clair avec tes procédures , au clair avec tes techniques, au clair avec ton matériel. Tu peux aussi mettre en place des stratégies pour palier à certains sujets (par exemple, une tablette pour ne pas oublier les paramètres de décollage). Ou utiliser un mélange non narcotique ... Soit tu refuses ce fait ou bien tu ressens n'être pas prêt (techniquement, procéduralement, matériellement, psychologiquement ...). Dans ce cas, quel est le but de cette incursion au delà de 35m ? La plongée n'est pas un concours de bite, cela doit rester un loisir plaisir. A un moment, il faut être honnête avec soi-même. En carrière, la plongée au delà de 35m est narcotique quoi qu'il arrive. ll faut assumer ce fait et s'y préparer.
  12. comme toujours cela dépend des formateurs et de l'organisme de formation. A la FFESMS, hormis les procédures de rattrapage des tables, rien n'est défini sur le sujet dans le manuel de formation. C'est donc une discussion à avoir avec les plongeurs et une prise de conscience. Comme l'a justement écrit @pmk, en tant que PA20, elle ne risque pas d'avoir des paliers obligatoires, sauf à faire des plongées carrées à 20m matin et après-midi, ce qui est rare. Et même dans ce cas, le volume de paliers sera faible. En tant que PE40, son guide ne va pas l'embarquer dans un gros volume de paliers, le plus souvent, on reste dans une DTR de 10 minutes, quand le PE40 va bien, on monte jusqu'à 15 minutes, soit 10 minutes de paliers max. Que faire en cas de rupture de paliers ? tout dépend du contexte et du volume de paliers. Le contexte tient compte de 3 critères : l'environnement, le matériel, l'humain. Si le contexte l'autorise, pourquoi ne pas redescendre faire la totalité des paliers prévus, voire majorer si possible. De même, s'il n'y a aucun caisson à proximité, on privilégiera cette solution. Mieux, on évite de planifier des paliers obligatoires ... Si le contexte ne permet pas de redescendre, alors mise sous oxy et appel des secours (si caisson à proximité aussi). Mais qui mettre sous oxy quand plus de 1 plongeur est concerné ? Car la plupart du temps, le kit oxy permet de traiter 1 plongeur, voire 2 max. On choisit qui quand il y en a 3 ou 4 ? Ces éléments doivent être discutés avec les plongeurs durant leur formation afin qu'ils sachent planifier en toute conscience leur plongée et soient capables de faire une analyse bénéfice / risque rapidement.
  13. plus d’info https://www.laprovence.com/article/region/42963315862130/marseille-il-y-aurait-eu-3-morts-des-plongeurs-ont-secouru-les-victimes-de-laccident-de-bateaux?__vfz=medium%3Dsharebar&fbclid=IwAR2m38K9vApx7rB0xOWcQ5ZW5oHiZFOo60Hmp1biusKUU0D9JOy34JWKBMI_aem_AQgmgox25nxQFiL9pgTTmYNu8I3Swn48U9DJUHZEfV1fLOKdeqkiaqVuQElUR-rD7VU
  14. en revanche, c’est du male 3/4 et pas 1/2 y a pas en 1/2 et 6mm
  15. je n’enseigne quasiment pas aux n1 les enseignants qui le font dans mon club enseignent le partage de détendeurs et l’utilisation d’un octopus sachant qu’un n1 n’a pas obligation d’avoir un octopus (chez nous, ils en ont un). au n3, je revois les procédures de partage d’un détendeur pour leur faire constater certaines réalités, notamment sur une panne d’air avec essoufflement (cas d’un pa60 qui est à 50m avec un seul 1e étage qui se bloque, les deux 2e étage deviennent inopérants, l’équipier est 10m devant et ne s’occupe pas de lui depuis le début de la plongée …). Situation qui n’arrive jamais … Constat quand je les mets dans cette situation dans 1m d’eau seulement : avec le stress et la distance à parcourir pour rattraper l’équipier qui continue sa progression, l’essoufflement arrive vite. le plongeur en panne choisit majoritairement d’arracher l’embout en bouche de son équipier (ils sont libres de choisir celui qu’ils veulent, aucune consigne n’est donnée à ce sujet) la gestion d’un tel cas avec un partage d’embout est une catastrophe avec à peine 20cm d’eau au dessus de la tête : le rythme de respiration utilisé n’est pas compatible avec la situation (3 respirations pour toi, 2 pour moi par exemple, alors qu’il en faut 6 pour toi qui est essoufflé et 1 max pour moi), le détendeur est mal utilisé, souvent non fusant, les plongeurs boivent la tasse le détendeur est enlevé de la bouche au mauvais moment, quand le plongeur essoufflé est en phase d’inspiration, ce qui fait qu’il boit la tasse, en inspirant à fond d’abord de l’air puis de l’eau. Sur cette exercice, les plongeurs finissent quasiment tout le temps soit totalement essoufflés tous les deux, soit buvant la tasse, soit sortant la tête de l’eau parce qu’ils n’y arrivent plus. Pourtant, ils ont à peine 20cm d’eau au dessus de la tête, alors que consigne leur a été donné qu’ils avaient 50m. Imaginez que ce ne soit pas une consigne mais la réalité. l’objectif est de leur faire prendre conscience de la nécessité d’un double détendeur complet, de la difficulté d’un échange d’embout avec un plongeur essoufflé, de l’adaptation indispensable au contexte (sortir des apprentissages théoriques, type je te donne de l’air pour 2 respirations ensuite à mon tour), de travailler les gestes pour qu’ils deviennent « automatiques » et fiables en cas de stress (détendeur fusant correctement par exemple).
  16. je partage entièrement cette vision, je suis un partisan de la répétition des gestes, de la proprioception pour acquérir des automatismes. sauf que je n’ai ni vocation ni volonté de former tous les plongeurs que je croise. et donc je ne peux ni exiger ni vérifier que ces plongeurs possèdent ces automatismes
  17. ce n’est pas la vraie vie … dans la vraie vie, celle que j’ai peu expérimenter, un plongeur peu aguerri en panne d’air cherche à rejoindre la surface, peu importe où se trouve ton détendeur. dans la vraie vie, un plongeur expérimenté ira chercher le détendeur dans ta bouche en cas de stress. Parce que ce détendeur fonctionne. Parce qu’il est toujours au même endroit quel que soit le plongeur. Parce qu’un flexible jaune sur un secours n’est pas la norme, parce que sa position à gauche ou à droite du plongeur n’est pas normée, parce que le secours peut être fixé à un nez de clown ou un embout plastique qui bouche l’arrivée d’air ou un aimant ou bien carrément dans la poche de la stab quand il n’y a pas un noeud sur le flexible pour éviter que la gamelle traine par terre … il n’y a pas de règles. c’est au briefing de définir comment procéder avec les équipiers. Mais entre la règle définie au sec et au calme et la réalité sous l’eau, un plongeur stressé ira au plus évident
  18. où as tu trouvé le raccord 6mm ? je ne trouve que des 12mm et plus chez Casto ou mon quincailler de quartier
  19. il faut éviter l’eau de mer et les poussières qui pourraient bloquer les ressorts. mais aucun souci avec de l’eau douce, au contraire
  20. de ce que je peux voir sur les bateaux, c’est loin d’être la majorité. Dernier exemple samedi dernier, je mange chez un ami moniteur de plongée. il y a quelques temps, nous avions échangé sur nos contenus de formation N3, je lui expliquais notamment que j’enseignais la fermeture/ouverture de robinet sans aide externe (v-drill) sur un monobloc, la vérification et tests des flexibles et 2e étages lors check pré-plongée (s-drill) et que je conseillais aux plongeurs de respirer sur leur secours en cours de plongée pour les vérifier et les utiliser à minima durant les paliers pour les faire fonctionner un peu sous l’eau. quelques jours avant notre repas, ce moniteur a plongé avec sa femme en mer, avait pensé à moi durant le palier et était passé sur son secours pour le faire tourner. Sauf que le secours n’a pas délivré d’air : robinet gauche fermé. Il a donc demandé à sa femme de lui ouvrir ce robinet vu qu’il est incapable de le faire. voilà donc un moniteur qui a passé la plongée entière avec son robinet gauche fermé et qui en situation d'assistance, aurait donné un secours inutilisable. Et incapable par lui même de corriger la situation. Ça l’a fait réfléchir m’a-t-il dit … Je ne sais pas ce qu’il en tirera comme conséquences pour lui même et dans son enseignement … et pour son gréement : détendeur principal, mano et inflateur sur le robinet de droite, détendeur de secours tout seul à gauche. Pour une raison de facilité : quand il part en voyage et qu’il utilise un seul premier étage, il n’a qu’à dévisser un flexible, le secours, pour le brancher sur ce premier étage. Super …
  21. en fait dans les écoles techniques (IANTD, TDI, GUE ...), tu es sensé faire un briefing complet avant l'immersion. Et ce briefing inclut une vérification qui s'appelle le s-drill dont l'objectif est de vérifier que le long hose sur lequel le plongeur respire est déployable et accessible à tout plongeur le nécessitant. Et pour se faire, le plongeur réalisant ce drill est sensé basculer et respirer sur le détendeur en tour de cou poru vérifier que ce détendeur est lui aussi accessible et respirable par sont propriétaire. En souterraine, cette vérification est même réalisée en mettant le visage dans l'eau pour vérifier que le détendeur fonctionne immergé. De ce fait, les deux 2e étages sont testés avant l'immersion.
  22. si tu souhaites vraiment rester avec un plomb, alors 7m50 suffisent parfaitement
  23. je ne me stabilise jamais au recycleur ou au scooter, uniquement avec la stab et/ou l'étanche selon le contexte pour varier de profondeur, j'utilise essentiellement les palmes et l'orientation du corps quand je suis en dynamique sans milieu fixé ou vase sinon un coup d'inflation dans la stab ou l'étanche selon le contexte : par exemple, en sout je privilégie la stab par rapport à l'étanche en milieu vraiment confiné pour éviter de me retrouver les pieds en l'air avec l'étanche. En milieu ouvert, je privilégie l'étanche quand je la porte
  24. il y a une multitude de plongeurs formés sans mft rien que dans l’école française de plongée … l’anmp, par exemple, se base uniquement sur le code du sport et son annexe sur les aptitudes (III 14b) pour définir le contenu des formations. Nul besoin de manuel de formation pour ces moniteurs. encore une fois, le mft est un manuel de formation, pas un manuel pour les plongeurs déjà formés. Tu peux former des plongeurs à utiliser un parachute (manuel de formation) mais une fois le diplôme en poche, rien ne les oblige à en avoir un pour chaque plongeur (code du sport).
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Bonjour,

 

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