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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

newsquier

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  1. Chez TDA à Charenton, ils soldent la Scubapro Scotia 2006 à 275 € http://www.tdafundive.com Va voir dans la rubrique promos
  2. 1) Mauvais accueil 2) Ambiance générale morose 3) Pas ou peu de contrôle des documents de plongée 4) Quand on parle prix avant de me parler fonds à découvrir 5) Distance entre centre et bateau et portage éventuel du matos (dos fragile)
  3. Etant un gros nul en électronique et en soudure, pas question de tenter l'opération pour moi. D'ailleur, mon Aladin Pro Ultra de 2000 (pile à 54 % mais ordi pas en panne) est chez Scubapro en ce moment pour remplacement de la batterie. Pour l'occasion, Scubapro remplace sous garantie la partie inférieure de la coque et le bracelet. Visiblement les premiers Pro Ultra doivent avoir une faiblesse de ce côté et le constructeur profite des retours en atelier pour un upgrade.
  4. Merci pour les cours Fred. La formation que l'on me propose est 2F et SSI
  5. Non, je suis en Seine et Marne et le département n'est pas très riche en clubs. Comme en plus je finit mon travail tard le soir et que je bosse pas mal de WE, ce n'est pas évident (surtout si tu ajoutes le fait que je n'ai pas vraiment l'esprit club). Ce n'est pas tant le prix qui me chagrine, mais je voudrais ^étre s^r que la formation sera de qualité et qu'elle m'autorisera à plonger en France comme à l'étranger au nitrox.
  6. OK, merci pour vos conseils, je pense que je vais attendre Rangiroa pour me former. Patrick, merci pour le tableau sous Excel.
  7. Mes motivations pour cette formation "de base" sont simples : je désire simplement pouvoir plonger au nitrox avec les prérogatives d'un N2 et je n'envisage pas de m'orienter vers la plongée tek. Je veux pouvoir plonger au nitrox dans les centres, principallement à l'étranger ou en outre-mer, qui le proposent. Je pense que la certification que me propose de centre parisien est à la fois SSI et FFESSM. Il est possible d'y faire une plongée nitrox en fosse à l'issue de la formation théorique pour 45 € de plus.
  8. Bonjour Je suis N2 Cmas depuis 7 ans et ai 200 plongées sur mon carnet. J'envisage de suivre une formation "plongeur nitrox" dans un centre de la région parisienne. L'un d'eux, une structure professionnelle SSI et FFESSM me propose la formation "plongeur nitrox" de la fédé pour 150 €. Mais, surprise, elle ne comporte en tout et pour tout que trois heures et demie de cours théoriques, et aucune formation pratique. Elle me permettra, selon le centre, de plonger avec un nitrox à maxi 40 %. Ors, il est précisé dans le manuel du moniteur que cette formation doit être validée par deux plongées au nitrox. Que pensez vous de la formation que l'on me propose : bon plan ou arnaque ? Suffisante pour une première approche du nitrox ou dangereuse ? 150 € ne me semble pas bien cher, mais si c'est pour ne rien apprendre et ne pas pouvoir plonger au nitrox par la suite... Bref, j'attend vos avis avec impatience.
  9. Juste à côté de Canne, lorsque je suis dans le coin, j'ai l'habitude de plonger chez Easy Dive à Juan les Pins et j'en ai toujours été satisfait. Fais une recherche sur le forum, on a parlé de ce centre à plusieurs reprises et d'autres membres de ce forum y ont déjà plongé. Je précise qu'il est ouvert toute l'année.
  10. Tu tiens le bon bout Marie-Ange. C'est le sprint final et une murène est toujours plus rapide qu'un crabe. Comme des centaines ici, je suis de tout coeur avec toi par la pensée. Bon courage.
  11. Oh, mais en voilà un sujet qu'il est bien Pour ma part, c'est omnivore avec forte tendance carnivore. Ah une bonne daube de taureau un soir de corrida... Ceci dit, j'adorre aussi le poisson et les fruits de mer, sans oublier les sushis, sashimis et autres makis. J'avoue avoir bouffé à peu près tout ce qui marche, rampe, nage ou vole, même des insectes ou des vers (Thaïlande), ou encore du serpent (Algérie) ou du crocodile (Kenya), mais je me sens incapable de me tapper un steak de baleine ou de dauphin. Mais c'est plus pour des raisons culturelles que gustatives (il est peut-être très bon Flipper ). En revanche, pour rien au monde on me fera avaler une mygale comme le font les indiens d'amazonie. Mais là, c'est plus du dégoût car je suis arachnophobe (sauf les araignées de mer )
  12. Plein de bonnes choses pour cette année qui commence pour toi.
  13. Non, non, le zoophile, je suis sûr qu'il enc(#@&)] bien un pingouin
  14. J'ai voté : Bouillabaisse au petit-déjeuner Frites moule au déjeuner Tête de veau pour le goûter Spaghettis bolognaises à dîner Zut, il manque un petit encas pour le soupper
  15. Visiblement, nous avons tous vu le même reportage. Fab, tu ne seras donc pas à Tahiti en mars ?
  16. J'ai beaucoup apprécié la tenue de cette discussion. Car si nous sommes nombreux à avoir des avis divergeants sur la question, ce qui est parfaitement normal vu le côté passionnel du sujet, chacun a apporté sa contribution dans le respect des autres. Pour reprendre la position de Le Korrigan, c'est vrai qu'il ne faut pas aller voir une corrida si on ne se sent pas attiré par ce spectacle. Je vais même plus loin : même si vous avez envie d'assister à une corridas, n'y aller pas dans n'importes quelles conditions. C'est le meilleur moyen pour ne pas apprécier. L'idéal pour assister à une première corrida, c'est d'y aller avec un connaisseur qui pourra vous expliquer tout ce que vous ne comprendrez pas. Il choisira aussi pour vous une corrida qui aura le plus de chances d'être belle. Si vous ne connaissez personne dans ce cas, abstenez vous ou alors achetez les places les plus chères, vous serez alors au milieux de passionnés qui n'hésiteront pas à vous expliquer pour que vous passiez un bon moment. Et qui sait, vous finirez peut-être la soirée dans une bodega en compagnie d'afficionados, de danseuses de flamenco et de torréros… Et si on reparlait plongée maintenant ?
  17. J'aimerais maintenant revenir sur les propos de sentenza. certains sont vrais, d'autres non. Pour plus de simplicité, j'ai reproduit ci-dessous l'intégralité de ses propos et j'ai mis en gras ce qui est exacte. Lorsque ça me semblait nécessaire, j'ai ajouté un commentaire en italiques et en gras Je me permet a mon tour d'apporter quelques precisions techniques mais avec un angle de vue quelque peu different : Consernant la corrida garante de l'especes, on peut rajouter qu'avant l’arrivée des élevages spécialisés, le taureau qui vivait à l’état sauvage était un animal puissant, imbattable et pesant plus de 600 kgs… Pas facile de le combattre.Ainsi, dès 1890, les premiers élevages font fortune en produisant du « taureau ». Bien avant 1890 C’est-à-dire une race de taureaux plus petits, moins rapides et ne pesant plus que 400 kgs Les taureaux qui combattent dans les arènes de première catégorie (toutes les grandes arènes du monde) pèsent entre 500 et 650 kg. C'est le réglement. Ceci dit, un taureau de 500 kg est souvent beaucoup plus dangereux qu'un taureau de 650 kg, moins rapide, plus pataud. Les taureaux de moins de 400 kg sont réservés aux novilladas, avec ou sans mise à mort, pour apprentis torréros (novilleros). L’apprentissage des combats commence très tôt, on leur fait subir une série de test dans les arènes afin de sélectionner les futurs reproducteurs, les prochains champions… Les plus faibles serviront de cobayes aux apprentis matadors. Il faut bien que les jeunes se fassent la main ! Pareil pour les vaches, si elles ont une attitude bien défensive lors des tests, elles seront sélectionnées parmi les « braves », les autres prendront le chemin de l’abattoir. Pour revenir egalement sur ce combat ou le taureau a SA chance, il faut quand meme savoir que l'homme prend quelque dispositions pour que cette chance ne soit pas trop elevée : Ah bon... Le transport du taureau est fait sur un plan incliné pour le fatiguer. il y a l'afeitado qui consiste à scier à vif 5 à 10 cm de corne. L'opération dure 25 minutes et génère d'horribles souffrance pour l'animal ; il est enfermé dans un caisson et seules les cornes dépassent. Cette mutilation modifie la perception de l'espace pour le taureau. Tous les toreros réclament l'afeitado. En termes de douleur, cette " intervention " reviendrait à nous scier une dent à vif…Les cornes sont ensuite poncées et éventuellement reconstituées avec de la résine.L'afeitado est une pratique qui a disparu depuis longtemps face à la pression du public qui refuse de voir des corridas avec des animaux diminués. Mais il est egalement possible que les yeux du taureau soient enduits de vaseline (afin de le désorienter), ou qu'on lui donne une dose de tranquillisants, d'hypnotisants, et même de sprays paralysants (les mêmes utilisés par les forces de l’ordre, qui ont pour effet d’altérer la vue). Les pattes peuvent etre enduites d’essence de térébenthine, qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille. Ou les aiguilles cassées dans les testicules, dans le but d’empêcher le taureau de s’asseoir ou de s’affaler. Ou encore du coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration. Apres la preparation au "combat" inclu : -Coups de pieds et de planche sur l’échine et sur les reins, pour ne laisser aucune traces. -Les sabots sont limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons, cette opération est faite pendant la contention dans la boîte à treuil (en même temps que l’afeitado).Juste pour info, un taureau qui entrerait dans l'arène avec le moindre défaut esthétique ou fonctionnel, en boitant par exemple, sera immédiatement refusé par le public et le président de la corrida qui exigeront son remplacement. L'animal sera reconduit au toril et abattu-Et juste avant de rentrer dans l’arène, on lui laissera tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100 kgs sur les reins, après l’avoir immobilisé. Pour les picador meme si Newsquier trouve que ce n'est pas dangeureux ppour le tareau, il faut savoir que le coup de pique se doit d’être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque. A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm Non, 7 cm, et c'est bien assez. Cela s’appelle "travailler" le taureau. De six à huit fois successivement, la pique fouille, s’enfonce Désolé, mais un taureau ne peut être piqué que une, deux ou trois fois, à la demande du matador. De plus, lorsque le picador a piqué, il n'a pas le droit de sortir sa pique pour la replonger. S'il le fait, c'est la huée immédiate du public, voire son remplacement. Les avantages tirés d’un travail bien fait sont énormes pour le matador, ne pouvant plus bouger la tête, la gardant baissée lors des différentes passes et démonstrationsJe dirais qu'il peut moins bouger la tête mais qu'il conserve une certaine mobilité. S'il perdait toute mobilité de la tête, le matador ne pourrait pas le torréer d'une manière artistique et n'aurait donc aucune chance de triompher , l’effet de fausse bravoure est donné par l’impression que le taureau va charger à tout moment. Autre avantage pour le matador: le taureau ne relevant plus la tête, tout danger ou presque, est écarté.Tu n'as dû jamais voir une corrida de Miura... Concenrnat les banderilles, ces harpons de cinq centimètres ont pour but précis de faire évacuer le sang vers l’extérieur pour empêcher qu’il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s’assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacleNon ! C'est pour lui redonner confiance en lui après l'humiliation de la pique. Et chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles, mais comme ca fait l'effet d'une aiguille hypodermique ca va !! Le TERCIO : Après que les peones aient fait faire plusieurs passes au taureau, stimulant la bête pour mieux l’épuiserFaux, après le tercio de banderills, les peones ne doivent plus torréer afin de ne pas "polluer" le taureau, et le laisser le plus brut possible pour le maestro, elle est enfin préparée pour le troisième acte : le « tercio » de mort. Le matador (gigotant dans postures « esthétique ») attire et dirige à l’aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant ce pauvre animal à bout de force. Ensuite il lui fera baisser la tête (à l’aide de son étoffe rouge), pour lui planter l’épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles. Mais très souventparfois, seulement parfois l’arme est mal plantée, elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon, la victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée (hémorragie interne). Quand le premier coup d’épée ne tue pas assez vite, un peone se glisse derrière le taureau, et d’un geste vif, retire l’épée. Il la rendra au matador qui recommencera la mise à mort. Il n’est pas rare que des taureaux reçoivent ainsi 6 à 7 coups d’épée et souvent plus !Une, deux, voire trois, c'est vrai. Mais sur des dizaines de corridas que j'ai vu, le matador n'a jamais persévéré plus longtemps Lorsque le taureau a l'indécence de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois), le tueur achève sa triste besogne à l'aide d'un descabello (épée spéciale plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...)Tout simplement pour décérébrer l'animal et abréger ses soufrances. Je précise que les matadors détestent cela car il signifie absence de triomphe mais aussi la réalisation d'une manoeuvre particulièrement dangereuse Voilà, c'est tout. Vous êtes nombreux à me connaitre ici et à savoir que je n'ai pas l'habitude de raconter des bobards. A vous de faire la part du vrai et du faux. ....
  18. Je viens à l'instant de visionner la vidéo. En effet, ce ne sont pas les plus belles images de tauromachie qu'il m'a été donné de voir mais je ne leur trouve rien d'absolument horribles. Je dois avouer qu'il m'est déjà arrivé de voir ce genre de scènes lors d'une corrida et je comprend parfaitement qu'elles puissent choquer quelqu'un qui n'est pas amateur (elles ont été tournées, et surtout montées dans ce seul but). Petit apparté, le cinéaste qui a tourné ce film s'appelle Lescure, c'est amusant, c'est aussi le nom du patron de Canal + à l'époque où la chaîne faisait la promotion de la corrida. Je suppose que ce qui vous a choqué le plus, ce sont les nombreuses scène où l'on voit un torrero planter un couteau dans la tête du taureau. C'est une pratique qui a lieu lors de chaque corrida puisque c'est ainsi que l'on donne le coup de grâce à l'animal. Ce qui est désolant dans ces images, c'est la maladresses des péones chargés du coup de grâce.
  19. Ouf, suite à mes positions sur la corrida, je m'attendais à me faire lyncher . Au lieu de ça, mes explications ont eu l'air de vous intéresser. Je vous en remercie sincèrement . Maintenant il est temps de retourner plonger (je crois que c'est la signature de quelqu'un…)
  20. Petite Bulleuse, comme je l'ai précisé dans mon premier post, je ne cherche à convaincre personne de la beauté ou de l'horreur d'un tel spectacle. Je ne cherche pas plus à justifier mes goûts pour la tauromachie. Je tiens tout de même à apporter quelques précisions "techniques" sur la corrida concernant des points précis que tu mets en exergue. Tu aimerais que le taureau ne sois pas tué à la fin de la faena (c'est ainsi que se nomme la phase de la corrida juste avant la mise à mort lorsque le torero enchaîne les passes avec sa muletta). C'est tout simplement impossible car un taureau qui a déjà combattu ne peut pas revenir dans une arène pour une seconde corrida. Soit il est devenu trop dangereux, soit au contraire, il est devenu peureux. Dans les deux cas, il est impossible de le torréer. Supposons que l'on ne tue plus le taureau dans l'arène, on serait obligé de le tuer dès sa sortie. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans les corridas portugaises. Le taureau sort indemne de l'arène et est abattu au pistolet d'abbatage dans le camion. Mais le public est rassuré et considère toujours que la corrida portugaise est moins cruelle que la corida espagnole (celle dont on parle dans ce sujet). Concernant les mauvais traitements infligés dans l'arène au taureau. Voici quelques précisions. La corrida débute par quelques passes données à l'aide d'une véronique (grande cape rose et jaune). Cette phase qui dure moins de 5 mn doit permettre au torréro de jauger l'animal. Il doit rapidement savoir s'il est gaucher ou droitier, s'il est manso (peureux) ou bravo, s'il charge tête haute ou tête basse. Ensuite entrent en piste les picadors à cheval, c'est le tercio de piques. Souvent les picadors sont sifflés par le public qui n'est pas au courant de leur rôle pourtant important dans le déroulement de la corrida. Les picadors sont aux ordres du torréro et c'est ce dernier qui détermine le nombre (1, 2 ou 3) de piques qui sera infligé au taureau, ainsi que leur force. Le picador pique le taureau derrière la tête dans une zone très fortement musclée et vascularisée que l'on appelle le burlado. Les piques sont destinées à régler le port de tête de l'animal pour le forcer à charger tête basse. C'est une phase très impressionnante car le saignement est souvent abondant mais rarement dangereux pour le taureau. Vient ensuite le tercio de banderilles. Les torréros en piste vont alors planter dans le dos le l'animal trois paires de banderilles. Cet exercice a pour but de faire courrir le taureau pour lui redonner confiance. Vu l'épaisseur du cuir de l'animal, cela revient à planter une aiguille hypodermique dans la fesse d'un homme. Le dernier tercio est la faena qui se termine par la mise à mort. C'est le tercio le plus important de la corrida. C'est là que le matador gagne ou pas ses trophées (oreilles, queue, sortie par la grande porte des arènes). Le travaille du matador va consister à enchaîner de la manière la plus brave et la plus artistique des séries de passes avec une muletta (petite cape de drap rouge). Il arrive (rarement) que le matador gracie un taureau particulièrement brave dans ce tercio. Dans ce cas, un simulacre de mise à mort avec une épée en bois est organisé ; de façon à ce que personne ne puisse dire que le matador avait peur de tuer. En effet, ce simulacre est beaucoup plus dangereux pour lui qu'une mise à mort réelle. Concernant la mise à mort, il existe deux manière de tuer, la "normale" et celle dite à recibire. Dans le premier cas, c'est le matador qui se jette dans le breceau des cornes pour planter l'épée. Dans le second, le matador se fait charger et plante l'épée en esquivant les cornes au dernier moment. Cette seconde façon est de loin la plus dangerause et on la voit de moins en moins. Dans les deux cas, la mise à mort doit être foudroyante puisque l'épée bien plantée traverse le cœur. Malheureusement, il existe trop de jeunes matadors qui tuent mal et font souffrir inutilement l'animal du fait de leur manque d'expérience. Tu dis aussi que tu aurais plus de respect pour les matadors s'ils affrontaient les taureaux à armes égales. C'est exact, les deux parties ne sont pas à armes égales… le taureau de 500 à 600 kg, armé de lances de plus d'un mètre et capable de courrir plus vite qu'un cheval est avantagé, je te le consède… Ces précisions étant apportées, je n'interviendrai plus sur ce post. Chacun est libre de ses choix et de ses goûts et je pense que c'est un sujet sur lequel il est impossible et inutile d'essayer de convaincre qui que ce soit.
  21. Voui, c'est le village des irréductibles Plongeurcommiens, une race d'amphibiens mal connues des marketteurs
  22. Oui, c'est vrai. Tu as déjà sélectionné tes centres de plongée sur chaque île ?
  23. Je suis pour la corrida pour la raison très simple que j'adore ça depuis que je suis tout petit, depuis que mon père m'a emmené voir El Cordobes et Paco Camino combattre dans les arênes de Nîme. Deuis plus de 40 ans, j'assiste régulièrement à des corridas. Je ne vais pas tenter ici de vous convaincre, chacun resterait sur ses positions et le schmilblick n'avancerait pas d'un pouce. En revanche, je vais vous expliquer ce qui fait que je n'ai aucune honte d'aimer la corida et qu'en tant qu'afficionados, je me considère comme un défenseur de la condition animale. Le premier point qu'il est important de savoir, c'est que si la corrida n'existait pas, les taureaux de combat n'existeraient plus depuis longtemps. En effet, ces magnifiques animaux, fruits du travail de centaines d'éleveur, de la sélection depuis des générations des meilleurs reproducteurs, n'exitent que par et pour la corrida et par la volonté des hommes. Ce sont des races 100 % créées par l'homme dans le seul but de finir dans une arène. Supprimez la corrida et vous condamnez ces animaux à disparaître. Deuxième point important, les élevages sélectifs de taureaux de combat contribuent depuis toujours à l'amélioration générale des races bovines, et donc à l'amélioration de notre alimentation (sauf pour les végétariens...) puisque la semence de ces reproducteurs va servir à l'insémination d'un grand nombre d'animaux de boucherie. C'est tout de même plus sain et naturel que les manipulations génétiques et autres OGM. Ajoutons que les corridas ont un rôle économique très important de par le nombre de gens qu'elles font vivre en Espagne et en France, mais aussi dans toute l'Amérique Latine. Dernier point positif pour la corrida, son rôle carritatif en Espagne et en France. En effet, il faut savoir que dans ces deux pays, on ne peut organiser de corridas sans le couvert d'une association carritative. Cela signifie qu'une partie conséquente de la recette des corridas françaises et espagnoles tombe directement dans l'escarcelle des associations carritatives françaises et espagnoles. En France par exemple, c'est la Croix Rouge qui empoche les plus grosses sommes d'argent issues des corridas. Enfin, je termine en revenant sur le supplice infligé au taureau dans l'arène. Il dure en tout et pour tout une quinzaine de minutes. Avant cela, le taureau a vécu jusqu'à l'âge de cinq ans en quasi liberté, à brouter des paquerettes et à se taper toutes femelles qui lui plaisaient, en minimisant au maximum les contacts avec l'homme pour lui conserver son côté sauvage. Son dernier voyage, il l'a effectué dans les meilleurs conditions de confort et de sécurité pour qu'il arrive dans les meilleurs conditions de santé et de présentation (un taureau d'un grand élevage vaut en moyenne 45 000 €, il en faut sept par corrida, on ne maltraite pas un tel capital lors de son transport). Sa situation est à comparer avec celle d'un boeuf de boucherie qui est castré à la naissance, élevé en stabulation en bouffant de la farine animale (normal pour un végétarien !) jusqu'à l'âge de deux ou trois ans. Il finira sa vie complètement apeuré dans un abattoir qui pue la mort après un voyage interminable dans un camions bondé par d'autres congénères. Franchement, si la réincarnation après la mort existe, j'aimerais bien être réincarné en taureau de combat, mais surtout pas en boeuf de boucherie. La plupart d'entre nous sommes des des carnivores. Il serait temps d'assumer notre régime alimentaire... Dernier point, un amateur de corridas aime passionnément les taureaux au même titre que de nombreux plongeurs aiment les requins. Dans mon cas c'est à un point que je choisis d'assister ou pas à une corrida en fonction de l'élevage d'où viennent les taureaux et non pas en fonction des matadors qui vont les combattre. Je choisis de voir des Miura, des Cebada Gaddo ou des Victorino Martin, les matador sont bien moins importants.
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Bonjour,

 

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