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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

nanobulle

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Tout ce qui a été posté par nanobulle

  1. nanobulle

    AVC

    Maintenant, j’ai quitté la Guadeloupe depuis 4 ans. Je vous rappelle que j’ai eu un AVC pendant une plongée, en décembre 2019. Je suis rentré à Toulon, avec un « aphasie de Wernicke ». Depuis cette histoire, je ne suis pas retourné plonger. Je vais bien. Je comprends toujours la physique à l’Université. Je comprends certaines choses en plongée. La question que je me demande maintenant ? Je reste dans le Var ? Je vais ailleurs en France, dans le monde ? Et peut-être pourquoi pas un retour à la Guadeloupe ? J’ai quand même envie. On va repartir en Janvier 2024. On va se balader dans une mer magnifique. On peut nager en surface. On peut aussi utiliser un masque et des palmes, attention avec le soleil sur le corps et sur sa tête. On reste en surface !!! On regarde des poissons, ils sont petits, des plus grands, des très grands. On trouve des tortues qui restent en surface et qui descendent au fond. On les regarde. On a envie. Mais bien sûr, je n’y vais pas en plongée. Je n’y ai pas le droit. On va y aller à la Soufrière. C’est magnifique, on pourra faire une balade pour se promener, pour comprendre, pour regarder. Il faudra ensuite qu’on reparte, on laissera le volcan, et après on retournera à la mer se baigner. Mais bien sûr, je n’y vais pas en plongée. Je n’y ai pas le droit. J’irai dans les restaurants, je visiterai des sites historiques etc., et bien sûr nous retournerons à la mer. Mais bien sûr, je n’y vais pas en plongée. Je n’y ai pas le droit. Je vous dirais où nous allons nous promener. Mais bien sûr, je n’y vais pas en plongée. Je n’y ai pas le droit.
  2. nanobulle

    AVC

    Nanobulle, les amis Je vous ai raconté que je suis allé en Guadeloupe, fin décembre 2019. J’ai eu un AVC, (« aphasie de Wernicke »), pendant une plongée. Maintenant, tout va bien. Et alors depuis, je fais quoi ? Pas simple. Je pense …, je réfléchis …, je comprends…, j’écris …, j’utilise …, je lis …, je bouge …, etc. Je me pose des questions. Par exemple, je discute avec les toubibs de plongée. Je les aime bien. Je leur rappelle que j’ai eu une « carte professionnelle d’éducateur sportif » (2022). J’étais un vrai spécialiste en plongée. J’ai eu un AVC. OK, il y a maintenant de 4 ans. Ma tête va bien…. je trouve … !! Est-ce je peux aller en plongée maintenant ? La réponse générale d’un toubib : « Avec ce que vous avez à votre « tête », vous ne pouvez pas plonger ». Il est gentil. Je suis d’accord, mais quand même … . Chez nous dans le Var, je regarde ma piscine. Tous les jours, dès qu’il fait chaud, je me balade dans l’eau en surface. Pas tout à fait …. je vais aller dans l’eau, … un peu plus …, un peu encore plus, …. Car quand j’étais jeune, j’ai toujours plongé en piscine et la mer. Le fond de la piscine est environ à 170 cm. Par ailleurs, j’ai encore mes bouteilles de plongée (200 bars) à la maison. J’ai également un masque, un tuba, un détendeur de plongée, etc. Vous en pensez quoi ? Oui, Je plonge ! Magnifique. Je me promène au fond, je nettoie les surfaces….. Je vais très bien. Ma tête va bien. Après une demi-heure (quelquefois une heure), je sors de la piscine. Et je recommence tous les jours… Est-ce une vraie de plongée en piscine ? Est-ce que je vais avoir un nouveau d’AVC … ? Je n’en sais rien. Est-ce que Je demande à mes toubibs ? Oui, non ? Pour moi, je me débrouille tout seul. Je retourne sans doute en Guadeloupe en Janvier 2024, mais je ne plongerai pas !!! Oui, non ?
  3. nanobulle

    AVC

    Bonjour, Je n’ai plus écrit dans «nanobulle» depuis la fin de 2019 ! Pourquoi ? Il y a 3 ans et demi, j’ai eu un AVC en plongée. Je vais vous raconter ce qui s’est passé, ainsi qu’à notre ami « Béa34 ». En décembre, en 2019, nous avons fait, avec ma femme, une balade en plongée en Guadeloupe. Nous étions chez nos (anciens) amis, dans « Les Heures Saines ». Tout s’est passé pendant la plongée dans un endroit magnifique (15 m), pendant une demi-heure. Nous sommes remontés tous les deux, sur le bateau. Bien … oui mais …. ????? Ma femme est montée la première sur le bateau, puis moi. C’est alors que ma tête ne m’a pas semblé normale, un peu drôle, j’étais bizarre …. ??? Ma femme pense que c’est un accident de plongée ou un AVC. Nos amis sur le bateau appellent les sapeurs-pompiers qui m’emmènent au CHU hospitalier Pointe à Pitre. Les toubibs du CHU, constatent que j’ai «un hématome lombaire et pariétal gauche». J’ai eu un AVC (une aphasie de Wernicke) !!!!! Je ne comprends plus rien. Je ne peux plus parler ou répondre ce que l’on me demande. Les toubibs et les personnels étaient gentils. Ma femme et mes copains viennent de me voir. Je ne comprenais pas. J’attendais. Après 12 jours, j’ai quitté la Guadeloupe. Je suis parti à Toulon à l’hôpital Sainte Musse. Je suis ensuite allé à Hyères, dans un centre de la MGEN avec une rééducation en orthophonie. J’ai tenté de me parler, (difficile). Je pouvais bouger, marcher et même nager dans la piscine du centre. Et puis, quelque chose de fantastique, on m’a trouvé des livres, des idées, des DVD, etc. J’ai comprends de nouveau. Tout cela pour terminer chez moi en février 2020 à cause du Covid !!! À partir de ce moment, j’ai continué ma rééducation avec ma femme et tout seul : ma « tête » pas toujours simple. Je comprenais la Thermodynamique, (professeur Émérite) et la plongée (moniteur BEES II). Réponse à Béa24 et pour moi : mon AVC est fini, c’est génial pour moi. Est-ce qu’on peut plonger après un AVC ? La réponse des médecins est non. Ils cherchent à comprendre l’effet de d’AVC pour des plongeurs. Mais ils ne savent pas s’il peut y avoir un nouvel AVC et donc, il n’est pas un toubib qui proposera une plongée après un AVC. Mais rien ne m’empêche de plonger tout seul ! Tu choisis toi-même. Tu prends ton matériel pour aller toi-même dans la plongée. Tu n’as pas besoin de la FFESSM, FSGT, SNMP, SSI, PADI, … etc. Tu es seul !!! Pour ma part, je vous raconte que j’ai repris ma plongée dans ma piscine. Je plonge tout seule, avec une profondeur de 1, 80 m. Je me suis promené partout, avec tout mon matériel. J’adore. Alors Béa24, qu’en penses-tu ? Et vous, mes amis de « plongeur.com » ? Merci avant, pour tous ceux qui m’ont envoyé des messages sympas. PS : Je parle presque normalement et j’ai écrit ce texte presque seul mais il a été relu par ma femme parce que certaines phrases n’étaient pas toujours … parfaites !!!
  4. Il me semble que tout le monde (ou presque) s’accorde pour dire, qu’au lieu de rabâcher à nos élèves des définitions obscures, des noms de célèbres Savants momifiés, d’enseigner des théories fumeuses parfois incompréhensibles, souvent mal maitrisées par les formateurs eux-mêmes, de proposer des calculs modèles, il serait préférable de décrire et expliquer à nos élèves des faits, qui permettent de comprendre la nature des contraintes que nous subissons en pratiquant notre activité et leurs conséquences. On peut le faire simplement "avec les mains." Un Instructeur FFESSM « légendaire » des Pyrénées Orientales disait à ses stagiaires MF1, « ce que vous expliquez, un berger des Causses doit le comprendre ». Il avait raison. C’est à ce prix que notre activité pourra être pratiquée à tous les niveaux (plongeur, moniteur), par tout le monde, quel que soit son niveau scolaire, sa culture, et sa place dans la société. La plongée ne doit pas discriminer, elle doit rassembler. Elle doit être une « pratique populaire ». Donc fi de des approches abstraites, des doctrines, dont le seul intérêt est de se faire mousser dans les salons, un verre de champagne (avec des bulles) à la main. Du pratique, du pragmatique ! Soyons matérialistes. Je reste donc persuadé qu’il faut revoir toute notre conception de l’enseignement théorique pour la plongée, y compris et surtout pour ce qui concerne la décompression. Un certain nombre d’intervenant du forum jugent qu’il est nécessaire d’enseigner « la théorie de la décompression ». Pourquoi pas ? Mais c’est quoi la théorie de la décompression ? Force est de constater que plus la recherche (physique, physiologie, etc.) avance sur ce sujet, moins on comprend ce qui se passe réellement dans l’organisme lorsque l’on remonte. Prenons l’exemple des bulles. On sait depuis une dizaine d’années que les solutions sursaturées en gaz sont stables dans le temps, (souvent 3 semaines). Elles ne dégazent pas. Elles forment des bulles en équilibre dans le milieu, dont la masse est fixée par le taux de sursaturation. L’image de la bouteille de coca qui dégaze et qui dissémine ses bulles dans tout l’organisme est probablement fausse. Qu’il y ait des bulles dans les circuits sanguins pendant la remontée, cela ne heurte pas grand monde. Mais leur taille, leur forme ne sont pas connues. Les lois classiques de la compressibilité ne s’appliquent probablement pas aux gaz qui les constituent. D’autres paramètres sont évoqués dans l’accident de décompression, y compris une origine génétique. On ne dispose pas actuellement de théorie unitaire de la décompression. On cherche. Alors c’est quoi faire un cours sur la théorie de la décompression ? Expliquer comment ont été établis les modèles qui ont conduit aux algorithmes utilisés dans nos ordinateurs ? Si c’est cela, alors pardonnez-moi, mais on s’en tamponne. Cela n’a pas d’intérêt. Apprenons déjà à nos élèves à lire correctement le cadran de leur ordinateur et à utiliser l’appareil en respectant ses indications. Et puis, car nous sommes honnêtes, informons les que cela ne sera peut être pas suffisant pour leur éviter un accident de décompression.
  5. Juste une remarque, le terme anglais « density » se traduit en français par « masse volumique ». Il s’agit d’un rapport entre la masse d’un composé et son volume. Le terme français « densité » désigne le rapport entre la masse volumique d’un corps, et celle d’un composé pris en référence dans des conditions précisées. Cette grandeur n’a pas d’unité. En anglais, on parle alors de « spécific gravity » ou de « relative density ».
  6. En cinquante ans d’activité, je dois avouer que mes plus belles plongées l’ont été au Canada, côté Pacifique, à partir de l’Ile Victoria en face de Vancouver. Les paysages sous-marins y sont magnifiques, la faune y est surdimensionnée en nombre et en espèces. Les endroits où l’on s’immerge sont « de pleine nature », avec des phoques, des orques, ... Instants de rêve. L’eau y est froide (9°C) en plein été et on pratique le « two tanks dive » avec une soupe entre les deux. Avec ma combi de méditerranée, j’ai dû puiser dans mes réserves et serrer les dents. J’y ai plongé avec un instructeur PADI et quelques autochtones, à des profondeurs largement supérieures à 40 m, qui exigeaient des paliers. Foi de National, c’étaient tous d’excellents plongeurs. Donc, attention aux caricatures.
  7. Il ne me semble pas que ces deux paramètres, « nombre d'heures de cours » et « volume de théorie à assimiler », soient liés. Berny l’a fait remarquer sur le forum, nous enseignons principalement à des adultes, c’est-à-dire que nous nous plaçons dans une démarche « andragogique, (et non pas pédagogique). » PlongeurSDF a trouvé un site, où cette notion est précisée http://www.chad.ca/fr/membres/formation-continue/responsable-de-formation/conseils-pour-formateurs/420/comparaison-entre-landragogie-et-la-pedagogie Ce document est à lire, et à réfléchir. Un des points principaux, à mon sens, est que chaque individu, qui participe à nos formations, vient tel qu’il est (comme chez Mac Do), avec son vécu, ses connaissances, ses expériences, sa vie professionnelle, familiale, etc. Nos élèves ne sont pas des pots de yaourt vides. Il ne suffit pas de les remplir. La difficulté pour le moniteur est d’évaluer leur contenu et de quoi il est fait, de le prendre en considération pour concevoir et bâtir sa progression, avec pour objectif de compléter les différents aspects de la culture de chacun, et de les magnifier. Le niveau initial des élèves doit être soigneusement évalué. L’enseignement théorique pour les adultes doit être individualisé. Évidemment, ce n’est pas simple, que ce soit en associatif ou en commercial, où on traite un grand nombre de personnes à la fois. Les moniteurs ont donc, parfois tendance à présenter des séquences théoriques qu’ils ont conçues eux-mêmes, destinées « au plus grand nombre », c’est-à-dire, des côtes mal taillées. Certains élèves ne comprennent pas les cours, mais se taisent pour ne pas se faire remarquer et apparaître comme des benêts. Il n’est pas toujours facile d’avouer que l’on ne maîtrise pas les calculs élémentaires et les éléments de la lecture. C’était ma question initiale : est-ce une raison pour qu’ils n’accèdent pas à la plongée sous-marine ? D’autres au contraire vont sommeiller, jouer sur leur téléphone, se mettre les doigts dans le nez, car ils survolent le sujet traité. Par courtoisie, ils n’interviendront généralement pas pendant le cours. Mais, à son issue, ils feront remarquer, avec délicatesse (ou pas), ses errements au moniteur. Dans un milieu universitaire comme celui que fréquente « gérard 91 », les élèves ont souvent des niveaux de connaissance, dans tous les domaines de notre activité, très supérieurs à ceux des enseignants de plongée. Dans ces conditions, que signifie une théorie pour le N4 ? Apprendre par cœur les réponses « attendues » aux questions (mal) posées par l’Autorité Fédérale ? Il n’y a pas, shapeshifter, de relation directe entre le nombre d’heures consacrées à un sujet et le volume de théorie à assimiler. Cela dépend du contexte. Il résulte de tout ceci que les cours théoriques proposés aux élèves, par nombre de moniteurs, sont généralement inadaptés à leur auditoire, et ne sont conçus que pour répondre à leurs propres questions sur la base de leurs propres difficultés. Quelle est leur utilité ?
  8. nanobulle

    Pauvre bête !

    Se retrouver face à face avec de grands prédateurs, et ne rien pouvoir contre eux, … angoissant non ? C’est parfois ce qui se passe, lorsque des moniteurs rencontrent leur patron pendant la saison. Le spectacle n’est pas tendre. Émotifs s’abstenir.
  9. Les relations entre la « théorie » et la « pratique » en plongée, peuvent prendre des formes très variées. Il en est ainsi, par exemple, des explications données par les moniteurs à leurs élèves avant de descendre sous l’eau, pour réaliser un exercice. Elles sont parfois interminables. Pour un geste, « on » le justifie, « on » le décrit, « on » le pratique à sec, et quand tout le monde a dit qu’il avait compris, « on » s’immerge pour tenter de le réaliser sous l’eau (cf. vidage de masque). En général, cela ne marche pas. L’explication, donnée en surface ne se traduit pas en mouvements attendus. Et le fait que le moniteur fasse une démonstration sous l’eau n’arrange rien. Pourquoi ? Parce qu’en plongée on n’apprend pas par les mots, mais par des « ressentis ». C’est un peu comme pour la théorie. Le fait de connaître le nom d’Archimède n’aide pas à couler, ou à trouver le point de flottabilité nulle. Tout cela s’expérimente dans le milieu, se trouve en inspirant, en soufflant, en gonflant, dégonflant sa stab. Tout cela se ressent. Les explications au sec ne devraient concerner que des domaines où l’on s’adresse à la réflexion et à l’intelligence du plongeur (réglementation, sécurité, etc.) Il ne sert à rien de décrire des gestes, des techniques que l’on va mettre en œuvre sous l’eau. Je suis toujours plié de rire lorsqu’un moniteur simule sur le quai, pour ses élèves, les positions idoines pour assister un plongeur en difficulté. Non seulement c’est grotesque, carnavalesque, mais à la limite, « kamasutresque » .. « tu te colles bien serré contre lui»… « et ma main, je la mets où ? … » Cela rappelle les films muets, où le professeur de natation enseignait les mouvements de la brasse à son élève couché sur un tabouret. Tous nos efforts doivent converger vers des apprentissages dans l’eau, générateurs de sensations. Seuls ceux-ci peuvent permettre à l’élève de faire évoluer son comportement. C’est l’élève qui est le véritable acteur de sa formation. N’oublions pas selon la formule consacrée que le moniteur n’est qu’un « facilitateur d’apprentissage ».
  10. nanobulle

    plongée solo

    J’avoue que ma question était un brin provocatrice, car elle posait en filigrane le problème de la suppression de la RSE aux examens de la FFESSM. Était-ce un exercice inutile ? Ou bien est-ce inutile de maitriser cette technique ? La philoche propose une réponse en écrivant « Bin oui, a partir du moment où tu souhaites plonger solo, il y a quand mêmes un minimum de prérequis à maitriser. Ca ne change rien sur mon avis sur l'inutilité et la dangerosité de la rse dans les examens. » Je suis tout à fait d’accord avec lui. Scubaphil, dit borner ses plongées solo entre 0 et 20 m, « Mais sans dépasser 15-20 m, avec la possibilité de regagner la surface en vrac, en dernier recours ». À l’évidence, cette limitation est associée à sa maîtrise parfaite de la RSE jusqu’à ces profondeurs et même au-delà. Il sait qu’en cas de panne, il remontera sans problème sur expiration. Je comprends sa démarche, mais je ne peux m’empêcher de la rapprocher de ce qui se passait dans les années 70. Lorsque l’on posait la question « jusqu’à quelle profondeur peut-on descendre en plongée », certains formateurs nous répliquaient « jusqu’à la profondeur où tu peux remonter sans air ». Il s’en est suivi des « concours » de profondeur de remontée sans air, entre plongeurs, avec comme il fallait s’y attendre, une issue fatale. Dans l’esprit, la démarche de Scubaphil est dans la logique de cette époque. On descend jusqu’à la profondeur où on peut remonter, seul, en cas de panne d’air. Mais pourquoi une panne ? Lorsque l’on plonge en solo, c’est pour soi. C’est pour bâtir sa propre aventure. C’est avec le matériel que l’on choisit. Et on est censé adopter du matériel fiable. Et comme l’écrit Nics « Dans une logique solo, TU prends une redondance si TU penses que ça T'est indispensable... c'est TON cul qui est en jeu... » Si tu as peur de rouler en 2 roues, tu en mets 3, si tu trouves cela osé, tu en mets 4, et si tu trouves cela dangereux, tu mets des chenillettes. En plongée c’est pareil. Je vais revenir sur la remarque de Humuhumu « Quand tu plonges solo, c'est pour qu'on t'emmerde pas, pas vrai ? Alors tu pars plonger comme tu veux. Pourquoi t'aurais besoin d'un bi ? Un double sortie et 2 détendeurs séparés et ça va aller. » Il pose le problème du statut de l’Autre en plongée. En a-t-on besoin ? On nous bassine pour nous dire que oui, que c’est une sécurité. Ce n’est pas vrai. Je me sens infiniment plus en sécurité à 40 m, seul, qu’avec une palanquée de PE 40. L’Autre est un choix. Il prend toute sa dimension lorsque l’on plonge en autonomie. Et d’ailleurs, on ne devrait concevoir l’autonomie que lorsque l’on sait plonger en solo.
  11. nanobulle

    plongée solo

    Ce sujet n'est pas nouveau dans le monde de la plongée. Paul Poivert a repris, dans Plongée-infos, un article de P.Letellier (moniteur National), publié en avril 1999 dans le magazine Octopus. https://www.plongee-infos.com/special-plongeurs-confirmes-la-plongee-solo-pour-ou-contre/ Vingt ans après, tout est d'actualité.
  12. j'ai parlé du "QCM" dans le sens de BERNY, c'est à dire un outil pour savoir si le message était passé ou pas. Ce QCM n'est pas noté. Il est la base éventuellement d'une remédiation. Ce qui diffère avec la conception du cours théorique que nous avons, c'est que c'est l'occasion de mobiliser les élèves afin de leur faire passer des messages sur PADI, ses formations, et surtout sur le magasin où se déroule la séance. On y parle du matériel que l'on peut acheter, (louer), les voyages que l'on peut faire, toujours en relation avec la formation théorique. Je me souviens aux USA que la salle de cours était au fond du magasin et que pour y aller et en revenir on passait par tous les rayons.
  13. nanobulle

    plongée solo

    en faisant une RSE ?
  14. Telle qu’elle est conçue traditionnellement en France, particulièrement pour les niveaux supérieurs, (N4, moniteurs), la théorie est souvent un écueil pour nombre de plongeurs, ce qui les limite dans leur progression. Le problème n’est pas nouveau. Rappelons que le niveau 3 a été créé, à l’origine comme un lot de de consolation pour ceux, 1er échelon, (niveau 2) qui n’arrivaient à obtenir le 2ème échelon (niveau 4), rebutés par les exigences théoriques de l’examen. On peut se demander pourquoi il en est ainsi. La complexité de notre pratique ? Oui, sans doute mais cela n’explique pas tout. Comme plusieurs l’ont dit ici une description des phénomènes associée à la pratique suffit largement pour comprendre ce qui se passe : « tu gonfles ça monte, tu dégonfles ça descend », pas besoin de lois, de calculs, des rappels historiques… que des faits. De plus, pour tout ce qui est gestion de la plongée à l’air et à d’autres gaz, nous sommes assistés par des ordinateurs. Lire un ordinateur de voiture, lire son téléphone, et voyager dans les différents programmes est une opération que savent faire la plupart des gens actuellement sans être pour cela des informaticiens. Je prétends que cette exigence théorique est infondée. Elle est le plus souvent imposée par des encadrants en ont bavé pour comprendre comment se sortir des pièges de la théorie, et obtenir leur examen. Ils ne conçoivent pas ne pas être respectés et admirés pour cette performance. « J’en ai chié ! à vous maintenant ». Pas mal d’instructeurs, au moment où les tables GERS 65 ont été remplacées par les MN90 se sont sentis spoliés. On leur avait volé leur trésor. Ils ne pouvaient plus gonfler les stagiaires avec les techniques de calcul de la majoration avec la réglette mobile. Si on dit à ces personnes, que leur bagage théorique, ou ce qu’il en reste plusieurs années après, ne sert à rien, c’est comme leur dire qu’eux même ne servent à rien. Donc on exige de la « théorie », c’est-à-dire le plus souvent des calculs sophistiqués, sur des bases approximatives, qui n’ont pas de réalité physique. Le cas évoqué par « Gérard91 », des clubs universitaires est totalement différent. Là, la théorie est parfois un show présenté par des enseignants spécialistes en la matière qui se font plaisir d’appliquer ce qu’ils savent à la plongée. À quoi peuvent servir les cours théoriques ? Je rejoins « jeancri 25 » et « autrichon gris », lorsqu’ils écrivent que ceux-ci sont indispensables lorsqu’ils sont perçus comme des moments de convivialité. Le contenu des cours importe peu. C’est l’occasion d’être réunis. Sur le même sujet, il faut évoquer les cours théoriques très complets donnés par PADI pour obtenir, ne serait-ce que le premier niveau. Ils sont conçus différemment des nôtres dans le sens où l’objectif est de faire comprendre à l’élève un certain nombre de phénomènes. On vérifie en proposant un QCM que le message est passé. Ce n’est pas une évaluation. S’il n’est pas passé, alors le moniteur reprend individuellement l’élève, jusqu’à ce qu’il comprenne. Ces cours théoriques sont vastes. Leur but essentiel est de mobiliser les élèves pendant plusieurs heures pour leur parler de la plongée bien entendu, mais surtout de PADI, des formations qu’ils pourraient envisager, des voyages qu’ils pourraient faire et du matériel qu’ils pourraient acheter. C’est une opération commerciale.
  15. Par théorie, je m’entends, il ne s’agit pas de ne rien connaître à la discipline, mais de ne pas passer des heures à écrire des équations au tableau, par exemple pour décrire comment on fait de l’eau tiède. « Tu prends de l’eau chaude, tu prends de l’eau froide tu mélanges. Si c’est trop chaud tu rajoute de l’eau froide, et ainsi de suite. » Faut rester simple. La question est : qu’avons-nous besoin de savoir pour plonger ? Connaître la galerie de nos glorieux ancêtres, Archimède, Boyle, Mariotte, Henry, Haldane, etc. ? Peut-on admettre qu’une personne qui ne sait ni lire, ni écrire, ni compter plonge et accède à des niveaux ? Actuellement, les rapports de l’OCDE (rapport PISA), montrent le caractère inégalitaire de l’enseignement en France. Doit-on admettre que la plongée en soit une image ?
  16. Mon cher CMDC, ta dernière intervention m’a laissé pantois. Tu fais la différence entre « écologiste » et « écologue ». Comme je ne savais pas, je suis passé chez notre ami Wiki. Il dit que le suffixe « -iste » désigne les personnes partisanes d’une doctrine ou d’un courant (les impressionnistes, les créationnistes…) ou agent d’une action (un oculiste, un pianiste…). Ce suffixe donne au mot un aspect propagandiste. Un écologiste milite pour protéger l’écologie. Alors que « logue » désigne un spécialiste scientifique qui travaille dans le domaine, et qui utilise un type de discours adapté à cette profession. Ainsi le métier d'écologue consiste à étudier et rapporter les relations entre les organismes et le monde environnant. Un « écologue » travaille dans l'écologie, mais ne doit pas être confondu avec un « écologiste », qui milite pour protéger l'écologie. Tu te réfères donc la rigueur scientifique des spécialistes de l’écologie, et tu ne suis pas aveuglément un discours militant plus ou moins fondé. Est-ce cela que tu voulais dire ? Si c'est cela, c'est bien et je suis donc comme toi, écologue. Du coup j’ai cherché d’autres exemples. Certains ne posent pas de problème comme « ophtalmologue » et « ophtalmologiste », qui sont strictement identiques et interchangeables. En revanche, on connait « proctologue ». Je me suis demandé ce que pourrait signifier « proctologiste ».
  17. Le Dr Mathieu Coulange présentera le vendredi 10 janvier à 15 h au Salon de la plongée à Paris, une conférence sur les « bienfaits de la plongée » où il présentera ses travaux sur le stress-posttraumatique http://www.salon-de-la-plongee.com/fr/animations/fiche-animations/1413/2504.html
  18. Un bref compte rendu de cette réunion. Les sujets traités étaient intéressants, bien présentés et chacun a pu, au travers des exposés et des questions, améliorer sa culture. Deux interventions se sont détachées. Celle de R. Stanton qui a dirigé les plongeurs-spéléos qui sont allés rechercher une dizaine de gamins, coincés dans une grotte en Thaïlande par une montée des eaux. Les petits faisaient partie d’une équipe locale de football. Ils avaient décidé d’aller explorer une cavité de la région. Les pluies ont transformé l’endroit en un piège, l’eau est montée, interdisant tout retour. Les plongeurs les ont rejoints après 9 jours d’attente, dans le noir et sans manger. Le récit du sauvetage, les conditions dans lequel celui-ci a été réalisé, a donné des frissons dans le dos de toute l’assemblée. Nous avons écouté des spécialistes et des humanistes. J’espère qu’ils ont ressenti toute notre admiration. L’autre exposé plus franco-français, a été présenté par le Dr Di Méglio qui a fait part des travaux de la FFESSM concernant la formation des moniteurs pour intervenir en « Sport-Santé » et en « Sport sur ordonnance ». On sait depuis plusieurs années que le sport « sans médicament » est un leitmotiv de nos gouvernants. « Vivez vieux et en bonne santé », « le sport vous aidera physiquement et moralement » à vous réinsérer dans votre milieux proche, dans la société, dans votre travail, etc. Les travaux du Dr. Coulange sur le stress post-traumatique sont précurseurs dans le domaine. OK pas de problème, on est tous convaincus du bienfondé de ces démarches. On imagine même leurs conséquences. Puis-je envisager que mon médecin me prescrive vingt séances de plongée, pour différentes raison ? Mais qui paie le moniteur ? Qui paie la structure ? Qui finance mes déplacements ? La sécurité sociale ? Pour l’instant ce point n’est pas clair. Actuellement, il semble que c’est le « demandeur » qui paie, mais que différentes mutuelles accepteraient de financer ces « traitements » Plusieurs réunions, au niveau de l’État, doivent se tenir prochainement sur ce sujet et donner des réponses.
  19. je pense que l'on peut très bien plonger ... et plonger très bien ... sans connaître Bülmann et Spencer.
  20. Je suis d’accord avec Scubaphil, quant au sens de son message. Toutefois, je vais me permettre quelques réflexions théoriques plus générales. Il est difficile, en plongée, d’utiliser des lois de la physique en les désignant uniquement par le nom d’une personne. Il en est ainsi de la « loi de Henry » (modèle de Henry ?) La loi de Henry, caractérise le fait qu’à une température donnée, lorsque l’on met un gaz en présence d’un liquide, le gaz se dissout partiellement jusqu’à atteindre « l’équilibre de saturation ». On démontre, que dans cette situation, où le système n’évolue plus, la valeur de la concentration du gaz en solution est liée à celle de la pression partielle du gaz au contact. Mais ce n’est pas aussi simple qu’il y parait. La manière dont on applique cette loi en plongée, qui est d’écrire la proportionnalité entre la concentration du gaz et sa pression partielle, n’est vraie que pour les gaz moléculaires (O2, N2 par exemple) qui ne se dissocient pas en solution. Cela ne s’applique pas strictement à CO2, et encore moins à HCl, ….mais l’acide chlorhydrique en plongée, c’est rare, ou alors c’est malveillant. Pour que la loi de Henry soit vérifiée, il faut que le gaz suive le comportement du gaz parfait (cela va faire plaisir à youdivemecrazy "tiens un prof de collège qui veut faire son intéressant" - 9 octobre) et que la solution suive le comportement des « solutions infiniment diluées ». Comme ce sont des solutions hypothétiques, ce n’est pas gagné. Il faut en plus que la pression totale appliquée au système, reste constante. En effet, la valeur de la constante de Henry varie avec celle de la pression totale. Rien de tout cela ne correspond aux contraintes de la plongée Donc la « loi de Henry » dans sa rigueur, …. on oublie ! On peut même oublier le nom du Monsieur, (il ne nous en voudra pas), d’autant plus que les seuls instants où elle intervient, c’est avant la plongée à la pression ambiante et après, … bien après, …..une fois que l’organisme s’est remis à l’équilibre (ou alors en plongée à saturation). À notre niveau, on peut simplement parler de solubilisation du gaz, « d’équilibre de saturation », avec une « concentration à saturation ». En dessous de cette concentration, la solution est dite « sous-saturée » et au-delà « sursaturée ». D’une manière générale, je suis assez opposé à associer, dans le cadre de la plongée, des noms de « découvreurs » (Archimède, Dalton, Boyle-Mariotte, etc.), à des évolutions que l’on observe. Le plus souvent la vérification de ces lois exige des conditions expérimentales qui ne sont pas réunies en plongée. De les baptiser, ne facilite pas la compréhension des phénomènes, ni leur enseignement.
  21. Je parle de duperie car cette « étude » n’était pas sans arrière-pensée chez les participants. Elle a, par exemple, permis de justifier la création de la « randonnée subaquatique », dont la surveillance en structure commerciale, nécessite la présence d’un BPJeps « plongée subaquatique option sans scaphandre », c’est-à-dire d’un diplômé d’État. Cette activité devait sauver la profession, faire de nouveaux riches, tirer vers l’excellence notre activité. C’est sur cette étude que s’est forgée la réforme des brevets professionnels (BP, DE, DES), avec un « BP plongée » inemployable, un DE élitiste qu’il a fallu modifier dans l’urgence pour répondre à la demande de la profession, et un DES qui n’a pas vu le jour. Quant au nombre de plongeurs qui fréquentent nos structures bénévoles et professionnelles je « croise mon regard » avec ceux de Scubaphil et de plongeurSDF.
  22. Merci plongeur SDF, mais il faut avoir conscience que l’étude de 2005 du Ministère des Sports est une duperie. À part ceux de la FFESSM, les chiffres reportés sont approximatifs. Ce n’est pas moi qui le dit mais Hervé SAVY Délégué à l’Emploi et aux Formations MJSVA dans son introduction : « La méthodologie de ce travail ne prétend pas être scientifique. S’il fallait faire une analogie, elle serait plutôt de type médical, c’est un « diagnostic », mélange de connaissances avérées acquises progressivement et antérieurement, d’hypothèses et d’intuitions. Cette méthode est fondée sur le « regard croisé des experts ». On peut faire l’hypothèse qu’il est plus crédible que celui de « monsieur tout le monde », car ces experts disposent de l’expérience et de la distance nécessaire. Il n’est pas pour autant unanime, et c’est normal. Cela s’observe aussi en médecine. Bien que réalisées et publiées à l’initiative du MJSVA, les chiffres et données présentées ne constituent en aucune manière des éléments validés par ses soins. Ce sont ceux sur lesquels s’entendent en général les membres du groupe de travail. Pour l’essentiel « partagé », ce diagnostic n’est néanmoins pas fondé sur une « pensée unique », et, sur certains points il est fait mention de différences d’approches » On admirera la nécessité d’un « regard croisé d’experts » pour avoir une « vision claire » de la situation.
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Bonjour,

 

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