J'ai lu également le document fourni par Poune, trouvé via scubaboard.
Je suis assez déçu, car en réalité il a l'apparence d'un document de recherche, très documenté, contradictoire et étayé. Et en regardant en détails, on s'aperçoit justement que ce document est très pauvre.
Tout d'abord la seule source de procédure issue du monde de la plongée est justement PADI. Il n'est pas fait référence à des autres cursus de formation, ce qui est très étonnant (il y en a d'autres des cursus, y compris américains).
Ensuite, il n'y a pas d'explication de leurs recommandations. Pas d'études statistiques, pas de listes des pathologies pouvant mener à un accident nécessitant une assistance etc.
Leur seule posture c'est: en cas de plongée sous plafond, pas de possibilité de remonter très vite, donc on tente la reprise de respiration sous l'eau... C'est un peu léger.
Il y a une info/remarque intéressante, c'est qu'ils estiment qu'il est très difficile de maintenir le détendeur sur l'assisté tout en empêchant les entrées d'eau dans la bouche, et donc, les voies aériennes (cas où il a gardé le détendeur en bouche, puisqu'ils ne préconisent pas de le remettre).
C'est probablement vrai, et cela doit donc faire l'objet d'une attention particulière lors de la formation: essayer tant que ce peux de faire un joint autour de la bouche. Mais pour moi c'est valable aussi pour une remise en bouche du détendeur.
Ensuite, il y a une autre façon de faire, c'est de faire fuser en permanence le détendeur pendant la remontée. Et je suis étonné, là encore, que cela n'ait pas été suggéré. Le risque de barotraumatisme est très léger (le nez n'est pas bouché, et le joint a priori, justement, mal fait), et cela permet d'empêcher l'eau de rentrer dans les voies aériennes. La consommation d'air sur les deux/trois minutes qui restent (max) avant de remonter ne me parait pas trop limite.