Scubaphil

Il faut que tu te renseignes auprès de ton agence pour savoir quelles sont les prestations proposées par les différents clubs (formation N1/OW en particulier). Tu pourras peut être aussi contacter directement ces centre par mail. Je ne connais pas spécialement ces centres, mais il est très probable qu'ils proposent tous les 2 des formations pour débutants. Ca fait partie des prestations de base pour un club de Mer Rouge !

Je pense que tu voulais parler du BNSSA : le Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique. Pour info, passer le RIFAP en région lyonnaise sans frais supplémentaires que l'adhésion un club, c'est possible au Golden Club Subaquatique à St Priest (http://golden.club.free.fr). Sympa et pratique. A aller voir assurément.

Ancien lyonnais, j'y ai appris la plongée. Mon club était le Golden Club Subaquatique à St Priest. J'y garde de nombreux amis, et l'ambiance est excellente. Piscine tous les jeudis soir à 20h30, tous les mardis à 20h, locaux agréables, sorties mer tout au long de l'année, formations N1 à 4 ... etc tout pour te plaire. Tu peux aussi y faire de la Nage en Eaux Vives (NEV) et de la photo. http://golden.club.free.fr Sans hésiter !

Ne mélangeons pas tout ! Il y a otite et otite ... Coraya nous parle des conséquences d'otites moyennes aiguës de son enfance (infections localisée à l'intérieur du tympan, d'origine nasale en général, via la trompe d'Eustache, avec parfois formation de pus nécessitant d'être évacué par ouverture du tympan). Ces infections peuvent endommager le tympan). Tonio-isic parle lui des otites externes de sa copine. Ces infections concernent le conduit auditif externe, c'est à dire la partie située à l'extérieur du tympan. Elles sont souvent en rapport avec des eaux sales ou contaminées (typiquement des eaux chaudes). Il n'y a pas de rapport entre les deux. Le mieux en effet pour Coraya serait certainement de consulter un ORL plongeur. On peut en savoir un peu plus sur cette "sorte d'otite pendant la plongée" ? Que s'est-il passé ?

Sinon, si la structure n'a pas de traces du diplôme, il reste une autre solution éventuellement : s'adresser à l'organisme certificateur auquel appartenait alors la structure (FFESSM, PADI, ANMP, ...). Si le dimplôme a réellement été délivré, il est enregistré sur un fichier. Mais peut être n'a-t-il jamais été délivré (je veux dire par là que le club t'a évalué, as dit OK, mais n'a pas fini les démarches adminitratives auprès de son organisme référent) ?

Je crois même que c'est là la principale différence entre les formations N4 ! Pour diversifier le choix, je recommande le Centre de Plongée de St Mandrier (CPSM) (83) (Dominique Ricou et Pierre Médalin) : club spécialisé dans la formation, du débutant au Moniteur, encadrement très professionnel, de grande expérience, réaliste, appliqué et sympathique. La structure offre tout le confort nécessaire avec grands vestiaires, WC, douches chaudes, proximité des sites, bateaux rapides, pas de portage du matériel etc ... Un centre comme on aimerait en voir plus souvent. http://cpsm.saintmandrier.free.fr/portail/ Pour l'hébergement, camping avec bungalows tous neufs juste à coté : http://www.homair-vacances.fr/ ou Centre d'aide par le Travail à 2 km. Sinon, Plongée Passion à Carry-le-Rouet (Marlène et Patrick Michel), dans le même état d'esprit, pro et réaliste, bon confort, sympathie : http://www.plongee-passion-carry.com/ Bon courage pour le N4.

Entièrement d'accord avec cette réponse pleine de bon sens ! J'irais même un peu plus loin : Un MF1 peut participer à la formation et l'évaluation des N4 : difficile quant on ne l'a pas passé soi-même ... Tu viens d'avoir ton N3 : c'est très bien. Avant d'envisager une nouvelle formation, je te conseille tout simplement de plonger et profiter de tes nouvelles prérogatives. L'autonomie complète jusqu'à 60 mètres, ce n'est quand même pas rien ! Quand tu auras acquis une bonne expérience avec ce Niveau, tu pourras envisager sereinement un Niveau supérieur. L'expérience sera alors un attout majeur et te simplifiera la tâche. En plongée aussi, ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

Concernant la nature de ce que tu payes à un club associatif : Tu payes une COTISATION. Ce prix (de l'ordre de 100 à 150 euros en général effectivement) regroupe la LICENCE fédérale (dont le coût est bien de 32 euros) et le droit d'ADHESION au club. En fait le club ne vend pas un service (passage du niveau 2), mais en payant l'adhésion, tu deviens membre et accèdes à toutes les activités offertes aux membres (le + souvent, piscine, cours théoriques, accès au matériel, mais aussi commissions spécialisées comme biologie, photo, etc... s'il en a). Parmi les activités, le club peut organiser des formations aux différents niveaux. En fonction de sa localisation, de son mode de fonctionnement etc..., il propose des plongées en milieu naturel gratuites ou moyennant supplément. Note que au passage, en tant que membre, tu peux (et je dirais même: tu te dois) de participer à la vie du club : assemblée(s) générale(s), coups de mains par ci, réunions, expositions, soirées ... En résumé, le "coût" du N2 dans ce cadre peut varier d'un club à l'autre selon la "tarification" des plongées à faire. Grosso modo, il y a 2 cas différents : - soit le club organise des sorties en mer, donc souvent en WE, avec déplacement, hébergement etc... pour un coût significatif dont une part au moins est laissée à la charge des participants (exemple, chez nous, on se fait des WE 2 j, 3 plongées en mer du bord, pour un coût total de 90 E/pers, mais le club prend plus de 50% à sa charge, car formation), - soit le club organise ses plongées sur des sites + proches (souvent lacs ou carrières), là encore le WE, pour un coût beaucoup plus modéré (exemple, chez nous, plongée le dimanche matin en lac à 1heure du club, gratuites, déplacement par soi même). Dans tous les cas, le niveau 2 pour moins de 400 Euros me paraît possible (hors achat de matériel perso). Après, tu peux plutot t'orienter vers une structure professionnelle qui te vendra un "package N2" avec une dizaine de plongées et les cours, le tout pour 350 en 400 Euros. C'est en général + carré (centré sur la pratique), évidemment + rapide, mais souvent moins convivial. A toi de faire ton choix. N'hésites pas à contacter plusieurs clubs et plusieurs centre pro avant de te décider.

Le document me parait un peu plus complet que nécessaire pour le N4, mais il est très bien fait, notamment sur son plan et son état d'esprit. Garde-le, lis-le attentivement, notamment l'introduction : l'auteur précise bien les limites de ce qu'il faut connaître et il rappel les contenus officiels des différents niveaux. Je pense que si tu as déja l'habitude de participer régulièrement aux manoeuvres du bateau de plongée, l'épreuve de matelotage ne te posera pas beaucoup de problèmes. N'oubli pas pendant ta formation de faire le lien entre matelotage et autres domaines comme la réglementation (équipements obligatoires ...), la décompression (installer un pendeur, une ligne de vie ...), les accidents et le secourisme (sortir une victime de l'eau, procéder aux gestes salvateurs sur le bateau, malgré les autres plongeurs ...) ... etc. Bon courage.

Je suis bien d'accord avec le concept de délivrer les diplômes assez tôt dans la saison pour que les titulaires puissent en profiter à la belle saison, et même éventuellement lors des grands WE de printemps. Personnellement, j'organise mes formations avec beaucoup de souplesse, et j'essaye d'avancer et valider les formations en fonctions des échéances et des possibilités des plongeurs. Mais il faut quand même se rappeler que dans les clubs associatifs, les moniteurs sont presque toujours bénévoles : ils font eux aussi comme ils peuvent ... Ainsi, cette année dans mon club, tous les candidats au N2 ont eu leur diplôme avant leurs vacances, mais les validations se sont échelonnées entre fin avril et mi-juillet, selon les candidats.

En France, le sécu rembourse les frais de santé occasionnés par une maladie, pas ceux liés au dépistage (sauf quelques exceptions). En clair, si tu es victime d'un ADD, les examens qui vont en découler (recherche de FOP entre autres) seront pris en charge. Par contre, si tu veux juste savoir ce qu'il en est pour toi (dépistage), c'est à ta charge. Ce que je peux te dire, c'est que oui, en effet, 20 à 40% de la population est porteuse d'un FOP. Ce n'est pas une anomalie mais une variation anatomique. Le hic, c'est qu'elle constitue un FACTEUR de RISQUE pour certains ADD. Attention, les nuances sont importantes : "Facteur de risque", ça ne veut pas dire FOP=ADD !! Sinon, 20 à 40% des plongeurs feraient un ADD ... ce qui est loin d'être le cas. Le FOP augmente le risque d'ADD au même titre que les efforts au fond, la déshydratation, la surcharge pondérale, les plongées successives etc ... Et puis rappel toi que pour qu'il y est un problème avec un FOP, il faut 2 autres conditions : 1) la présence de bulles circulantes (ce qui n'est pas toujours le cas) ... 2) Un inversion du rapport des pressions des oreillettes Gauche/Droite (normalement, la pression est beaucoup plus forte à gauche, donc si FOP, flux sanguin de G vers D, les bulles étant "naturellement" à D en décompression, posant problèmes si passent à G), comme lors d'un Valsalva, d'un gonflage à la bouche, d'une toux ... (la pression à D peut devenir plus forte, réalisant alors un flux D vers G, entrainant les bulles et pouvant conduire à l'ADD). On peut donc faire de la prévention sans avoir recours au dépistage systématique. A l'heure où la plongée se veut ouverte au plus grand nombre, il serait peut être bon de considérer que tout le monde ou presque est porteur d'au moins 1 facteur de risque, et de se résoudre à plonger raisonnablementet intelligemment à grande échelle.

Entièrement d'accord avec ça ! La qualité de la décompression est certainement plus importante que sa durée qui ne repose que sur des calculs mathématiques s'approchant vaguement de la réalité. Je rajouterais aussi prendre soin de ventiler amplement en insistant un peu sur l'expiration, pendant la remontée et les paliers. Le top pour faire une déco au poil, c'est d'abord une mer belle, un bon support, et s'allonger sur le dos au palier, respirer en regardant ses bulles. C'est confortable et sa favorise l'expiration. Enfin une remontée la plus lente possible (1 min si possible, voir plus), le long du support, jusqu'en surface.

inutile si la plongée est bien préparée ... Une plongée ça se prépare ! Avant d'y aller, on a théoriquement une petite idée des paramètres que l'on va faire. On peut alors faire une simulation de la décompression avant la plongée (lecture de table ou simulation sur ordi) et comparer divers procédures différentes. On peut donc choisir celle qui convient le mieux en tenant compte de son état, de son expérience, des conditions etc... Sans compter que plutot que bidouiller pour rallonger ses paliers, on peut tout simplement sélectionner un mode plus pénalisant sur son ordi. En fait, le plus raisonnable quant on pense avoir des facteurs favorisants un ADD, c'est soit de ne pas plonger en attendant que ça aille mieux, soit faire une plongée avec des paramètres "réduits", et donc moins saturante (par exemple ne pas dépasser 30 mètres et rester toujours à plus de 5 Min sans déco). C'est beaucoup plus sûr que de vouloir faire une plongée saturante et rallonger la déco. Je parle évidemment de plongée loisir à l'air. Pour le reste, je laisse les spécialistes s'exprimer.