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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

orangina38

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À propos de orangina38

  • Date de naissance 01/10/1967

Informations personnelles

  • Localisation
    Isère
  • Passions
    La plongée, les voyages, l'électronique, l'informatique, le bricolage, les voitures... et encore, il y en a d'autres ! ;-)
  • Profession
    Conducteur de trains

La Plongée

  • Féderation(s)
    FFESSM
  • Niveau en plongée
    N3 / 760 plongees
  • Professionnel de la plongée
    Non

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  1. Salut Crazysurfeur, Sympa ton petit film, ça donne envie !!!! Et maintenant que tu nous a donné envie ben... on creuse la question ! :D Peux-tu nous donner quelques détails sur ton séjour STP? - Période où tu y es allé ? - Sites que tu recommandes. - Particularités des sites (ou bien s'il y en à éviter). - Où as tu vu les dauphins (on imagine Rangiroa? en as-tu vu aussi à Fakarava?) ? - Avais-tu une limitation pour le poids de bagages cabines durant les transferts en avion ? - Les bagages cabines ont-ils été pesés ? De ce que l'on a compris, tu n'es pas passé par un tour opérator. Avais tu réservé des packages plongées dans les différents clubs avant ton départ? Merci pour tous les tuyaux que tu pourrais nous donner...
  2. L'avantage des Rajat Ampat c'est que l'on peut y voir de tout ou presque! et il faut dire ce qui est: c'est un des plus beaux coins dans lequel il m'a été donné d'aller. C'est aussi beau au dessus, qu'au dessous! Mais après tout dépend de la saison et de la chance... Comme j'ai dit, nous étions un peu tard dans la saison pour cette croisière, nous avons raté baleines et marteaux. Cela aurait surement changé la donne et l'impression finale... Une croisière Rajat "simple", tu tireras le budget vers le bas. Ça c'est clair (mais pas trop non plus! ) ... Komodo: tu vas te régaler aussi ! (conseil: si tu n'en as pas, achète un "hook reef", ça pourra servir...) Comme tu le dis si bien: "chacun a sa culture son milieu social son histoire et sa propre vision des choses !" car dans ce domaine, il n'y a aucune règle exacte. Elle est fonction de l'endroit dans le monde où tu te trouves, des gens qui t'entourent et du bateau sur lequel tu es. Je me souviens d'une croisière "Grand Sud" aux Maldives (4000€ ?) où tout le monde était torse nu (les femmes en 2 pièces) pour manger et cela n'a choqué strictement personne. Mais il est vrai... la catégorie sociale (ou de plongeurs?) n'était pas le même.... Et puis pourquoi torse nu c'était choquant alors que tout le monde mangeait pieds nus? Vous allez pieds nus au restau vous ??? Parfois l'être humain est capable de se mettre des barrières et/ou des contraintes (totalement inutiles) tout seul... J'ai une idéologie "naturiste" (avec l'ouverture d'esprit qui va avec), alors forcément, je comprends que ma vision du "code vestimentaire" ne puisse pas plaire à tous... La seule conclusion de tout ça tient finalement en peu de mots: "tolérance et acceptation". Et pour ça ben... c'est pas encore gagné pour tout le monde. PS: j'arrêterai d'argumenter sur le sujet une fois passé ce post car sinon je sens que certains vont prendre cela pour de la provocation, de la bêtise, de l'impolitesse de ma part ou que sais-je encore. De plus, le but de mon CR n'était certes pas de disserter sur ce sujet! Et bien loin de moi, aussi, l'idée de polémiquer!...
  3. Salut Chris, Le principal est bien que chacun trouve de l'intérêt dans ce qu'il fait. Et je comprends tout à fait ton point de vue et tes choix! Tu as raison, toutes les "grosses" croisières éloignées sont excessivement chères. Mais elles permettent aussi, parfois, (car là non plus, il n'y a pas d'obligations) de faire des rencontres exceptionnelles. Comme nous a dit capitaine Beto à Cocos: "It depends how you're lucky!". Nous avons une amie qui est partie pour Cocos il y a quelques semaines seulement (nous y étions au mois de Mai) et ben... elle n'a pas eu du tout (mais alors pas du tout !) la même qualité de plongées que nous !!!! Gros banc de Marteaux, plusieurs tigres curieux, une visi de fou... bref, il avait raison le bougre: "It depends how you're lucky!"...
  4. tu n'attendais tout de même pas que je fasse un CR pour chaque lieu de plongée avec les photos correspondantes ??? :D:D:D:froglol::eek: - Le trajet a volontairement été placé sur le premier cliché. Quoi dire de plus intéressant sans alourdir un CR déjà bien fourni (à mon humble avis)? - Les meilleurs endroits (selon moi mais après tout dépend ce que l'on aime voir) se situent sur la fin de croisière dans les Rajat Ampat (comme annoncé). C'est là où nous avons vu le plus de diversité et surtout où nous avons commencé à cumuler gros, petit et pélagique. - Les conditions de plongées ? quoi dire de plus que ce que j'ai déjà dit, sincèrement je ne vois pas... - Les risques ?... lors des plongées tu veux dire? Il n'y en a pas de particuliers mis à part se faire embarquer lors d'un courant fort et se retrouver isolé du groupe. D'où l'intérêt de rester près d'un dive master (qui possèdent tous une Lifeline) en fin de plongée. Mais ça aussi, je l'ai déjà dit... ;-) - Les anecdotes rigolotes ? ben... pas certain qu'il y en ait vraiment eu. Du moins, pas qui soient de nature suffisamment intéressante pour être narrées... D'ailleurs la seule anecdote que j'ai rapportée, n'est pas rigolote (du tout) mais c'est la seule que j'ai jugée digne d'un "certain" intérêt.
  5. tu n'attendais tout de même pas que je fasse un CR pour chaque lieu de plongée avec les photos correspondantes ??? :D:D:D:froglol::eek:
  6. Rigolo ce que tu dis. Car nous pensons exactement tout le contraire! Nous évitons autant que faire se peut les séjours hôtels depuis le bord. Les raisons en sont simples et logiques. Durant une croisière: - Tu as accès à des sites impossibles à faire depuis le bord car trop loin. Ça, c'est une donnée imparable! Les lieux à fort potentiel de pélagiques ne sont accessibles qu'en formule croisière. Que ce soit Socorro, Caño, Cocos et bien d'autres, si tu ne fais pas de croisière, jamais tu n'iras... - Si le tour leader est bon (et en général, ils le sont), il s'organise avec les autres bateaux pour ne pas être plusieurs à plonger sur un même site au même moment. Ainsi, ce n'est pas la foire d'empoigne sous l'eau. Situation maintes fois vécues en Egypte, aux Maldives ou ailleurs... - Étant positionnés très tôt sur les sites (on dort parfois au mouillage dessus!), on est très souvent les premiers à plonger sur la première du matin. N'importe quel plongeur sait que c'est à ce moment que les rencontres les plus intéressantes peuvent avoir lieu. Sur une "grand sud" aux Maldives, nous avons passé 1 semaine complète sans voir un seul autre bateau de plongeurs: rencontres exceptionnelles au programme... - Il n'y a pas de matériel à manipuler, ni à promener. Le bloc passe du speed boat au bateau sans que l'on ait à le porter, ni à le manipuler. - La navigation est bien plus confortable: très peu pour nous les 2H de semi-rigide pour se rendre sur un site! - Les intervalles se font dans les meilleures conditions qui soient: un lit, un sun deck ou un réfectoire sont quand même bien plus agréables pour passer une heure ou 2 deux plutôt qu'une coque de noix ballottée par les vagues en permanence. - C'est pratiquement la seule solution possible pour maintenir un rythme soutenu (3 plongées minimum, voire 4 et parfois 5 !). A titre perso, quand on se déplace loin et que l'on dépense beaucoup, on veut pouvoir cumuler les opportunités. Alors les journées à 2 plongées/jour: ce n'est clairement pas pour nous ! - Les bateaux de plongée ont bien changés depuis 30 ans et on peut maintenant avoir une qualité de restauration (et/ou même les cocktails!) dignes des meilleurs restaurant "de la ville". - Et puis, il y a cette sensation d'être seuls au monde alors que seule cette étendue d'eau vous entoure. Et ça... ça n'a pas de prix (mis à part celui de la croisière bien sûr). En résumé, il ne faut pas se faire d'illusion, sur le parcours que j'ai décrit, seul peut-être une vingtaine de plongées aurait été possible depuis le bord. Inutile de dire que dans ces conditions, tu en aurais vu encore moins que nous. L'île au serpents ou le dugong auraient (par ex.) été hors de portée d'un simple speed boat...
  7. En fait, peut-être est-on trop "difficiles" et on attend de trop. Car nous avons eu un peu le même sentiment après Malpélo et Cocos... On peut plus facilement laisser filer une déception après une croisière BDE à 1500€ qu'une autre à 4000€ et plus. Cela doit être humain et normal d'attendre beaucoup quand on investi beaucoup. Mais le résultat de l'équation n'est malheureusement souvent pas linéaire...
  8. Le contexte: Nous apprécions beaucoup l'Indonésie. Pour son climat, la qualité et la richesse de ses eaux ainsi que pour la gentillesse de ses habitants. Nous voulions y faire une croisière "longue". Très satisfait par le passé, de la prestation de la flotte Mermaid, nous avons décidé d'opter pour la Biodiversity (16 jours/15 nuits). Avec 1100 miles nautiques à parcourir et 50 plongées au programme autant dire qu'il vaut mieux être un "mordu" de l'immersion... Afin de ne pas être "trop court" en temps et aussi avoir un minimum de temps de récupération, nous avons décidé de prendre une nuit d'hôtel entre l'arrivée et l'embarquement. La croisière a été bookée via Valérie (toujours très pro) de l'agence Dazzle Dive. Les vols: Les premiers ont été effectués par Emirates. Départ de Lyon, puis escale à Dubaï pour environ 3H avant d'arriver à Jakarta. Chose assez inhabituelle, les 2 avions ont été des Boeings. Et autant le 2e semblait très récent, autant le premier semblait avoir déjà bien vécu. D'ailleurs, le système multimédia embarqué était nettement plus récent et plus fourni sur le 2e que sur le premier. A ce sujet, je m'étonne toujours du peu d'œuvres Françaises proposées alors que l'on part depuis la France. Quel est l'intérêt de proposer des films en Russes ou Chinois sur de telles lignes? Mystère pour moi… Prises 220v disponibles sur le 2e vol, pas sur le premier. A Jakarta, la partie la plus pénible du voyage nous attendait car après être arrivé en fin d'après-midi, il nous fallait passer pratiquement toute la nuit à patienter pour un départ au petit matin (nous n'avons donc eu aucun intérêt à prendre une chambre d'hôtel). Il y a toutefois quelques endroits pour s'allonger et ainsi patienter au mieux en attendant l'heure du prochain check-in. Chose curieuse pour un aéroport international, plus aucun vol n'arrive, ni ne décolle, depuis le milieu de nuit jusqu'au petit matin. Tout ferme donc à l'intérieur. Depuis les comptoirs d'enregistrements jusqu'à la moindre petite échoppe vendant de la nourriture. L'aéroport est comme mort pendant quelques heures avant de reprendre vie vers 03H00. Les 2 vols suivants (Jakarta -> Denpasar / Denpasar -> Maumere) ont été effectués avec Srywijaya air. Il faut savoir que nous avons eu plusieurs modifications d'horaires (voire même de jours!) pour ces vols durant les jours précédents le voyage. La compagnie ne faisant guère cas des impératifs de ses clients. Ne montez donc pas un planning trop serré, vous pourriez aller au devant de gros ennuis (comme ce fut le cas pour 2 de nos amis plongeurs Allemands qui ont ainsi du reprendre 2 billets KLM de retour suite à un retard de près de 2H entre Makasar et Jakarta)… Point positif: en montrant votre licence de plongeur, la compagnie vous offre un supplément de 10kgs de bagages possible en soute. C'est toujours bon à prendre pour ceux qui, comme nous, trimballent pléthore de matériel autonome ainsi que photo/vidéo. Nous sommes arrivés après environ 40H de voyage (de porte à porte). Ça se mérite une biodiversity…. Le transfert: Organisé par l'hôtel, il n'a prêté à aucune critique (monospace climatisé). A noter que si vous réservez par une des plates-formes de voyage (booking et autres…) cette prestation vous sera normalement facturée (même si elle est modique: - de 10€). Question de marge oblige… 20 minutes plus tard nous arrivions à l'hôtel. L'hôtel: Le "Sea world beach ressort and dive center" est situé directement en bord de mer. Il est constitué de petits chalets espacés dans la végétation et au standing correspondant à la somme engagée initialement. Ils sont spacieux, propres et la literie est de qualité. Ils possèdent climatisation, réfrigérateur, salle de bain séparée. A noter que vous pouvez plonger directement avec l'hôtel depuis le reef ou avec départ en bateau. Nous n'avons pas testé… Le restaurant est situé en front de mer mais si la météo le permet, les tables sont dressées directement sur le sable. Sympa et dépaysant. La nourriture a été de très bonne qualité et les tarifs ont été très corrects. Nous recommandons sans retenue. Le transfert du lendemain était assuré par la flotte Mermaid. Monospace climatisé également pour ce trajet. Le bateau: Le Mermaid I est un bateau en acier de 28m. Il est très confortable et peut emmener 15 plongeurs en plus des 19 membres d'équipage (vous avez bien lu 19!). Chaque cabine comporte: - armoire. - réfrigérateur. - une petite cellule séparée avec Lavabo/douche + WC. - l'air conditionné. - quelques prises au standard 220v (disponible 24/24). - déssalinisateur. La literie est de très bonne qualité. Pour des raisons de budgets, nous avons opté pour une des 2 cabines… "budget". Celles-ci sont placées en cale au niveau des cuisines, des logements de l'équipage et des dives-masters. Les conditions ne sont donc pas si spartiates que l'on pourrait le penser. Et en plus, cela peut s'avérer un excellent choix stratégique. J'explique: - Etant situées sur le pont inférieur, elles ne disposent pas de hublot (ceci dit, vous avez le loisir de profiter de la mer pendant toute la journée, cela n'a donc pas été un problème pour nous). Par contre, vous ne serez pas réveillés par les premières lueurs du jour! Et ça, c'est une chose très importante pour moi car j'y suis très sensible… - En cas de mer formée, les mouvements du bateau sont de plus en plus amplifiés au fur et à mesure que l'on monte en hauteur dans la structure. Logique. Les cabines autorisant le meilleur confort de couchage en cas de houle sont donc clairement celles situées en cale! - Un autre point logique lui aussi: les cabines "budgets" étant placées en bas, elles ne sont pas soumises aux rayons du soleil. Elles chauffent donc moins et la clim (générale et non réglable) y sera d'autant plus efficace. - Etant donné qu'il faut descendre un escalier pour y avoir accès, personne ne passe "par inadvertance" devant votre cabine: l'intimité est donc totalement préservée. Maintenant, c'est à vous de voir si votre budget vous laisse quelques "largesses"… Sinon, sur la plateforme d'équipement, une multitude de grands bacs de rinçage en plastique et remplis d'eau douce sont exclusivement dédiés aux appareils photo/vidéo. Une grande table (avec souffleur d'air) permet également d'y changer ses batteries et d'y laisser son matériel. Le nitrox 32 est proposé à bord pour 230$ / séjour. Ce qui s'avère un excellent investissement compte tenu programme "chargé" et du rythme des plongées (3 à 4 tous les jours). La nourriture: Comme sur certains autres bateaux, ici non plus vous ne risquez pas de perdre du poids! Les repas sont toujours servis sous forme de buffet. Le petit déjeuner est composé d'œufs cuisinés à la demande et accompagné du mélange de votre choix (jambon, champignons, fromage,etc…). Saucisses, œufs pochés, bacon grillé, galette de pomme de terre, fruits, viennoiseries, pain, beurre, Nutella, confiture, chocolat, café, thé, etc sont à disposition. A chaque repas, il est proposé une soupe, au moins 2 plats principaux (souvent 3), plusieurs accompagnements (légumes cuits, végétaux crus, riz blanc, riz brun….). Un dessert est toujours proposé en plus des fruits tranchés quotidiens. Un "snack" (fruits, gâteaux, etc…) est servi en milieu d'AM. Les sodas et jus préparés sont à discrétion. Bières et vins sont payants. Sachant qu'un plongeur qui se met à boire de l'alcool devient un snorkeleur pour le restant de la journée (clairement annoncé lors du briefing de bienvenu)! Toutes les allergies ou régimes peuvent trouver une solution à bord, il suffit de prévenir le staff qui adapte un menu individuel en conséquence. Concernant l'organisation des repas, je me dois ici de parler d'un point "particulier" inconnu pour nous jusqu'à maintenant. Cette croisière est longue en durée et en trajet. Le tarif s'en ressent d'autant, puisqu'au moment où j'écris ces lignes le tarif pour une cabine "budget" est d'environ 4600$ par personne. On dépasse les 5000$ pour une cabine sur le pont. Autant dire qu'une certaine sélection par l'argent s'opère d'elle-même. La catégorie sociale s'y rattachant faisant de même (vous savez, celle qui possède une carte Mastercard "Black" qui permet d'acheter une Porsche par mois en débit instantané…). Si bien qu'au bout de 2 jours, un des "convives" m'a demandé quel type d'éducation je pouvais bien avoir eu pour oser venir souper sans T shirt! On ne parle pas ici d'un malotru sale et "puant". Mais d'un "simple" plongeur (moi) qui a passé plus de 4H dans l'eau, qui a passé pas loin d'une demi-heure sous la douche en temps cumulé et qui se trouve être fraîchement douché et parfumé… Il n'a fallu que 2 jours supplémentaires pour que le "tour leader" vienne me suggérer de porter T shirt ou chemise (faisant suite, à n'en pas douter, au plus profond agacement du dit précédent convive devant ma "résistance"…). Ce à quoi, je lui ai répondu que j'étais en vacances, qu'il faisait 30°c, que je n'avais ni l'envie, ni surtout le besoin de porter un T shirt. Et que de plus, je n'avais aucune considération ni admiration sociale à apporter à qui que ce soit. Il a donc été convenu (sur ma proposition), que je prendrais mes repas à l'extérieur. Ce qui a été fait pour le reste du séjour. C'est certain… porter (comme cela s'est fait quotidiennement) un maillot de bain et un marcel pour souper, ça le fait. Porter un bermuda sans T shirt, c'est "shocking"! Si j'avais eu à souper dans un restaurant en ville, me serais-je habillé avec un haut? Assurément. Et si la situation avait été sur une île déserte avec une quinzaine de copains plongeurs? Certainement non! Or c'est bien du 2e cas dont notre situation se rapprochait le plus… Tout est ensuite question de liberté et l'adage "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" n'a jamais été aussi vrai. Car quel mal créais-je chez ce "convive"? Aucun, si ce n'est la présence d'un intrus dans "son monde". Puisque lui, sa palanquée "homologue", et moi mangions dans les côtés opposés de la salle de restauration. Mon seul tort n'était donc pas d'être à sa table ou à sa vue mais de ne pas partager ses propres "valeurs"… Ceci dit, pour avoir assisté de la part de ce "joyeux groupe" à quelques attitudes dignes de "#balancetonporc" envers la gente féminine, il semble que les valeurs de "ce monde là" soit un peu à géométrie variable. Pour conclure avec cet épisode malheureux (que nous n'avons jamais rencontré ailleurs, que ce soit à Malpélo, Cocos ou ailleurs), sache le donc, toi ami plongeur qui lit ces quelques lignes, si tu n'as pas un minimum commun avec la "high society", tu ne seras peut-être pas le bienvenu pour venir plonger parmi les quelques bourgeois qui viennent s'encanailler dans le monde subaquatique et qui fréquentent les croisières les plus onéreuses! Car il ne s'agit pas là de plongeurs friqués mis bien d'une catégorie sociale élevée pratiquant la plongée. Nuance... L'esprit "plongeur aventurier" a donc été relégué loin derrière celui de la (leur) soit disant bienséance. C'est dit mais c'est triste… L'organisation des plongées: Tout est parfaitement rodé! 2 petits semis rigides (40Cv) permettent d'emmener chaque palanquée (4 plongeurs maxi + 1 dive master) rapidement sur les différents sites qui sont toujours proches. Le marin et le dive master ne sont jamais avares en coups de mains et vous aident à vous équiper. A noter que tous les dives masters possèdent une Nautilus Lifeline en dotation (également en vente sur le bateau). La région pouvant être soumise à de forts courants, il n'est donc pas inutile de toujours finir son immersion près de l'un d'eux. La mise à l'eau se fait traditionnellement par bascule arrière et une échelle escamotable assure une remontée facile. Le bloc peut être enlevé dans l'eau, ce qui limite d'autant les efforts de fin de plongée. Une fois celle-ci terminée, tout le matériel (sauf masque et ordinateur) est pris en charge. L'équipage s'occupe de la manutention pour le remettre en place à votre emplacement ou dans votre casier attitré sur la plate forme d'équipement. La température de l'eau en surface est de 29°c (voire 30°c). Ce qui est évidemment trop… Par contre, sous la thermocline (30/35m) ou avec les courants, la température peut parfois tomber de plusieurs degrés (en plus d'une visi amoindrie = 10m maxi): cagoule + "sous couche" ou combi de 5mm mini conseillés (pour les plus frileux). Un briefing est dispensé avant chaque immersion et les règes restent toujours les mêmes: - 70 min max pour les plongées de jour. - 60 min max pour les plongées de nuit. - pas de déco. - remontée avec 20 bars mini dans le bloc (!!). - on suit (ou pas) le guide. - remontée au parachute si on se trouve dans une zone naviguée. Il faut avouer que l'on peut faire difficilement plus souple !!! Il nous est arrivé de déborder quelque peu car nous avions réservé des 15l (c'est gratuit lors du booking). Autant dire que nous n'avons jamais été stressés par la consommation, quelque soit la durée ou la profondeur où nos quêtes nous ont menées. Personne ne nous a jamais rien dit… La plupart des plongées se déroule autour d'îles ou d'îlots. La topographie est souvent la même: une pente douce suivie d'un mur. La déco sécu est donc souvent très facile à faire. Le montant des taxes de droit à la plongée est d'environ: 200$ / séjour. La qualité des plongées: Elle est très variable. Si certains site relèvent du très bon (mais pas de l'exceptionnel) d'autres manquent cruellement d'attrait. Comme souvent, la plupart des plongées nécessite un minimum de courant pour que celles-ci apportent leur lot de pélagique et soient réellement intéressantes. Il n'est par contre, logiquement, pas prévu de palmer contre le courant (sauf raison particulière). Au milieu du parcours, nous avons vu à de rares occasions des requins marteaux isolés qui passaient. Ceci dit, un certain nombre de poissons "habituels" manquaient à l'appel. Les murènes, poissons clowns, rascasses volantes, mérous (entre autre) se font rares (même pas un exemplaire pour chaque plongée!). Quand aux requins (même les pointes blanches pourtant si faciles à croiser habituellement) sont carrément absents! C'est à se demander s'ils n'ont pas tous fini dans un bol de soupe Chinoise… Par contre, le corail est omniprésent, d'une grande qualité et d'une grande diversité. Idem pour les éponges barriques. Ce qui, avec les Anthias, Papillons et autres poissons multicolores offre des ambiances et couleurs magnifiques. Nous aurions du voir aussi des baleines durant notre route, nous ne les avons pas vues. En fait, nous pensons être partis un peu trop tard dans la saison et que le mois d'Octobre aurait du être le dernier carat. Mais la "biodiversity" n'a pas lieu souvent, alors nous n'avons pas eu le choix pour la période. Ceci dit, lors de l'une de nos plongées, nous avons trouvé 9 requins nourrices répartis dans 3 grottes différentes à 3 profondeurs différentes (~38m, ~30m, ~22m). C'était de l'inédit pour l'équipage! Plusieurs jours plus tard, nous sommes tombés sur un Dugong dans 5m d'eau. Cela fait 4 ans qu'ils font cette destination et jamais ils n'en avaient vu sur ce site. 48H plus tard et des heures de navigation plus loin, c'était au tour d'une mère Dugong et son petit de faire une apparition. Comme quoi, la mer garde toujours ses prérogatives et son lot de surprises… En conclusion: Nous sommes revenus assez partagés. La prestation du bateau a été d'un très bon niveau, mais nous n'étions pas là (que) pour ça. Certaines espèces (pourtant communes habituellement) ont cruellement manqué à l'appel en début de séjour. Si la densité de petits poissons était bien présente, les plus gros ou les plus communs sont restés introuvables la plupart du temps. La mer ne se manage pas mais existe-t-il encore des endroits sur terre où les rencontres avec "l'exceptionnel" sont encore garanties? Pas sûr compte tenu de la vitesse à laquelle l'être humain s'évertue à épuiser la ressource… En tout cas, une chose est certaine: si un jour, vous devez faire cette croisière (qui s'opère dans les 2 sens Maumere -> Sorong ou Sorong -> Maumere), nous vous conseillons de la faire depuis Maumere. La raison en est simple: les rencontres et donc l'excitation durant les plongées vont croissants au cours du séjour et finissent en beauté dans la région des Rajat Ampat. Si vous commencez par les raies Manta océaniques, les squales et que vous finissez par les poissons clowns, vous risquez d'être déçus… Les "plus": - prestations globales du bateau. - qualité ++ de la nourriture. - organisation plus que "confortable" des plongées. - durée totale du séjour. Les "moins": - le temps de voyage pour s'y rendre. - coût global. - la mer garde ses droits (c'est heureux pour elle, pas pour nous! ).
  9. flash interne = portée très (trop) limitée. pas de flash = photo verte et sombre => nul ! La seule solution simple et la moins onéreuse est de passer par une source d'éclairage externe avec angle large (genre i-torch6...). On sera loin de la portée d'un flash externe mais ce sera un pis aller. Par contre, l'éclairage permanent rend l'approche des animaux beaucoup plus délicat (maintes fois constaté avec ma compagne qui pratique la vidéo avec 2 phares Keldan). Mes réglages "basiques" avec RX100 MK1 : F=5.6 ou 6.3, 1/160 (jamais moins sauf sur les nudibranches ! ), iso 200 maxi (je descends à 80 en macro), focus spot (sinon, il fera la mise au point un peu n'importe où dans la photo!). A savoir que je joue aussi sur la puissance de mes 2 flashs externes. Évidemment, j'adapte les réglages en fonction de l'effet voulu sur le cliché. Et pour ça, il n'y a pas de recette miracle, il faut en essayer plusieurs sur le même cliché !
  10. orangina38

    Divesoft Freedom

    Salut à tous, Concernant l'autonomie, je lis "160 minutes" un peu plus haut dans le fil... En réalité on est bien au dessus et... heureusement! En faisant 4 plongées/jour d'au moins une heure (température de l'eau à 29°c il est vrai), je n'ai jamais vu la batterie descendre sous les 50% et j'utilise l'affichage en permanence à 100% de luminosité. Je recharge le Freedom tous les soirs en même temps que l'ensemble de mes autres accus. Cela ne me pose donc aucun problème dans son utilisation. La batterie pourrait peut-être tenir 2 jours mais comme je n'ai aucune envie qu'elle tombe en carafe "subitement" (je me méfie des batteries qui se vident en un rien de temps une fois sous les 40%...), je recharge tous les jours. Le petit bouchon et son joint servent uniquement de protection contre la corrosion des contacts de charge. Le connecteur est moulé. Il ne devrait donc y avoir aucun problème de ce côté là... Concernant le changement de la batterie, "Tomas" m'avait annoncé une durée de vie de plusieurs centaines de charges (~ soit entre 500 et 1000 plongées!) avec retour obligatoire aux ateliers et un coût prévisionnel de l'ordre d'une trentaine d'euros. Imbattable à mon avis! Maintenant si le SAV peut aussi être effectué en France, je ne peux que m'en féliciter. Reste à savoir si le coût sera le même... De ce que j'en sais (je tairai l'origine de ma source même sous la torture! ), le Freedom offre un bien meilleur taux de fiabilité que l'OSTC. Plus de 100 plongées effectuées à ce jour avec et pour rien au monde je ne l'échangerai pour un autre !
  11. orangina38

    Divesoft Freedom

    Quand tu dis "j'avais" c'est que... tu as changé d'ordi ou bien tu as fait quelque chose d'autre ? En tout cas, si je comprends bien ton explication, la limite atteinte lors du "no déco = 0" l'est de manière un peu prématurée ?
  12. orangina38

    Divesoft Freedom

    Salut à tous, Un petit up pour compléter mon avis sur l'utilisation du Freedom... Je lui ai remis un peu plus d'une quarantaine d'immersions au compteur et je suis toujours aussi satisfait de son fonctionnement. Même avec 4 (à 5) plongées / jour, il a continué à faire son boulot de calcul et pas à me "cartonner" bêtement de manière totalement arbitraire comme le faisait mon ancienne D4. Globalement, j'ai ~ les mêmes indications de paliers que le vieil Uwatec Aladin Pro de ma compagne. A ceci près que lorsque j'arrive en limite avant déco et donc à 0 minute avant palier, il a tendance à rester à 0 pendant... 2 à 3 minutes ! :D Ce, même si je ne change pas ma profondeur d'immersion... étrange... car à ce rythme là, ma D4 m'aurait déjà "sanctionné" et mon ex Nemo Wide m'aurait déjà mis une fessée ! Ceci dit, dès que l'on entre dans la phase "déco", comme tout bon ordi qui se respecte, il enlève au fur et à mesure que le profil remonte. Il est parfois un peu "tardif" car, une fois, il m'a enlevé la seule minute qui restait seulement une fois arrivé à 5m. Il me l'a enlevée, il a fait son boulot, c'est tout ce qui compte... A savoir aussi que (comme indiqué dans la notice) la mise en route lors de l'immersion n'est pas forcément automatique. Une fois, je me suis rendu compte à 10m que je ne l'avais pas activé et qu'il ne s'était pas allumé de lui-même. Ça, c'est un peu plus ennuyeux et nécessite un minimum d'attention... Ceci dit, il s'est allumé et à commencer à travailler quand je lui ai demandé, il a juste "raté" la première minute. Pour ce qui est de l'autonomie: je ne cherche plus à économiser quoi que ce soit. J'ai pris l'habitude de le recharger le soir en même temps que toute ma panoplie de batteries et d'accus divers et variés. Avec une batterie à 100%, il tient largement 5 plongées / jour, dont 4 avec la luminosité d'écran au maximum et celle de nuit au minimum. Je rappelle que cette "bascule" entre les 2 niveaux d'éclairage se fait avec un simple appui sur un bouton sans rien changer aux paramètres d'affichage (ça c'est super pratique !!!!). Je pense qu'il pourrait peut-être aller jusqu'à 7 ou 8 plongées (surement 10 en économisant) mais le niveau de batterie descend assez rapidement une fois passée la 5e ou 6e immersion (la descente n'est pas linéaire, comme toujours). Le fait que cet ordi soit "scellé" et que le compartiment du cordon de recharge soit étanche du reste du boitier me sécurise également. Au moins, s'il prend l'eau, elle n'ira pas plus loin que les contacts dorés du connecteur de charge! Le risque de "noyade" est donc de... 0 ! En tout cas, pour moi, cet ordi me satisfait pleinement (en fonction de mon usage). Il sera au top quand il affichera la profondeur maxi possible en fonction de la PPO2 nitrox, une fois celle-ci renseignée (ce qu'il ne fait pas pour l'instant)...
  13. Tu n'as pas lu attentitvement mon CR ! (voir rubrique "organisation des plongées"...) Je sais... il est très long... :hehe:
  14. Le contexte: Après avoir plongé sur Cocos Island à bord de "l'Okéanos Agressor I" (voir le CR ici), nous avons décidé de compléter notre séjour pour mieux amortir les temps et coûts de trajet. Nous sommes donc repartis, dans la foulée de la première croisière, vers Canõ Island à bord du même bateau. Nous sommes rentrés de Cocos, avons passé 2 nuits dans un hôtel de Puntarenas situé à 20 minutes à pieds (le temps pour l'équipage de reconditionner le bateau) puis nous avons ré-embarqué. Le "séjour" à Puntarenas: Autant le dire tout de suite, nous ne savons pas comment font les locaux car tout est cher! Certes, nous sommes dans une station "balnéaire" mais nous avons aussi trouvé plusieurs établissements (hôtels, restaurants...) définitivement fermés. Comme quoi, le touriste n'aime peut-être pas spécialement se faire assassiner sur les tarifs... Vous mangerez difficilement pour moins de 15€ même sans faire d'excès. La bière tourne aux alentour de 2€ et le moindre plat vous en coûtera au moins une dizaine. On a beau être en bord de rivage, pour les fruits de mer ou le poisson, les prix s'envolent carrément et on se retrouve parfois avec des tarifs dépassant ceux de la France! Si vous voulez goûter à la spécialité locale (le Ceviche qui est une salade à base de poissons ou coquillages crus et "cuits" dans le citron façon Tahitienne), il vous en coûtera au moins une douzaine d'euros. Et à moins d'avoir un appétit de moineau, il vous faudra ajouter un autre plat. Le burger (plus ou moins bien réussi) tourne aux alentours des 10€. Bien sûr, il y a de petites échoppes (parfois délabrées) ou bien les vendeurs ambulants. Mais nous n'avons pas été assez "joueurs" pour tenter cette solution... Caño Island est une île "réserve" située sur la partie sud ouest du Costa Rica. Environ 12h de navigation sont nécessaires depuis le lieu de mouillage du bateau (Puntarenas) pour rejoindre l'île. Celle-ci se trouve assez près des côtes (~2H de navigation depuis le rivage) et nous avons vu quelques speed boats venant avec leur lot de plongeurs. Toutefois, leur trajet est assez long et les conditions de mer doivent être impeccables. Nous ne les avons donc vu qu'une seule journée et jamais en même temps sur "nos" sites de plongée. Il n'y a donc pas eu "d'encombrement" sous l'eau... L'organisation des plongées: Elle a été identique à celle de Cocos Island (voir CR) La température de l'eau en surface est de 28-29°c. Par contre, sous la thermocline (~10/15m) la température peut tomber à 25°c (en plus d'une visi amoindrie = 10m maxi): combi de 5mm mini conseillée. La profondeur des sites est limitée. Elle est plutôt située entre 20 et 25m et n'atteint jamais les 30m. La plongée au nitrox n'est donc peut-être pas obligatoire pour éviter les paliers (~ 100$ / séjour). Toutefois, le rythme est assez soutenu 3/4 plongées par jour. A vous de voir... - L'équipement GPS individuel a été proposé ici aussi. - Le montant des taxes de droit à la plongée est de 125$ / séjour. Cela participe à... la vie des rangers ??? - Le profil des plongées est souvent le même: immersion sur un sec (via une ligne préalablement posée) ou sur un plateau près des côtes. Les courants peuvent être forts mais les guides se sont toujours arrangées pour que nous n'ayons pas trop à les affronter. D'autant plus que la moitié du bateau était composée d'Américains ayant tous largement dépassés les 60 ans et qui étaient plus intéressés par un rythme cool - bière - chips que par des plongées "commandos" ! Heureusement, ils ont été "regroupés" et nous nous sommes retrouvés dans le "bon" speed boat... La qualité des plongées: Nous devons avouer avoir été agréablement surpris. Nous ne nous sommes jamais ennuyés un seul instant ! Pour qui sait les chercher, les plateaux sont remplis de pastenagues de belles tailles mais aussi de bancs de carangues, tortues, lutjans, etc... Les lieux sont très poissonneux. Nous sommes aussi tombés sur des hippocampes et des crevettes arlequins. Sympa pour qui aime la macro... La partie sud-ouest de l'île est plus orientée vers l'océan. On y trouve donc des secs avec un peu de courant mais aussi une faune très différente. Là, nous avons pu observer à de nombreuses reprises des Mantas océaniques, des requins à pointe blanche, bancs de barracudas, d'énormes bancs de mobulas (dommage qu'elles n'aient jamais été à la même profondeur que nous!), raies aigles, carangues, milkfish, thons, etc... Les guides ont déjà croisé ici des requins baleines et même un grand marteau. On peut également croiser des orques ou des dauphins... Nous ne sommes jamais ressortis en nous étant demandés ce que nous faisions là! En conclusion: Les plongées sont faciles (même des "petits niveaux" peuvent y trouver leur place) et toujours remplies de rencontres. Les raies mantas ont fait leur show sur le site de "Paso del Diablo". Bref, nous nous sommes éclatés... Après un séjour sur Cocos Island nous ne nous attendions à "rien" et pourtant nous avons été ravis! D'autant que le budget est pratiquement divisé par 2 entre ces destinations. Dans l'avenir, nous conseillerons sans réserve cette destination que nous connaissions peu... Les "plus": - prestations sur le bateau. - sécurité sur l'organisation des plongées et dans la récupération. - gonflage des blocs "au taquet"! - qualité et diversité des plongées. Les "moins": - des matelas plus épais seraient les bienvenus. Manta !!!!!!! Un couple de crevettes arlequins. Un banc de Mobulas passe 15m au dessus de nous...
  15. Le contexte: Après avoir mouillé nos palmes à Socorro et Malpélo, nous avons continué la visite des sites "renommés" pour le pélagique. Profitant d'une réduction de 25% (proposées régulièrement), nous avons opté pour Cocos Island à bord de "l'Okéanos Agressor I"… Cocos Island Les vols: Ils ont été effectués par Ibéria avec un transfert via Madrid. J'avoue avoir été plutôt agréablement surpris par la prestation. Tout d'abord, l'avion (A330-200) semblait être flambant neuf. Le système multimédia était très bien fourni avec un grand nombre d'œoeuvres en multi-langues (y compris en Français). C'est toujours bien agréable pour passer le temps quand vous avez plus de 10h à passer "bêtement" assis sans rien d'autre à faire qu'attendre. A noter toutefois qu'aucune prise 220v (ou 110v) n'est présente (ce qui réduit à peau de chagrin l'utilisation d'un éventuel ordinateur portable). La qualité des plateaux repas a été dans la moyenne mais, économie d'échelle oblige, les sodas ne sont plus proposés en canette (33cl) mais en gobelet (20cl maxi) et rempli (pas à raz bord, vous vous en doutez bien!) lors du service. Cela permet d'en donner moins à chaque fois. Même la bière est au format 25cl! Il n'y a décidément plus de petites économies…... Les transferts: Arrivés en début d'après-midi à San José (la capitale du Costa Rica) nous avons été pris en charge par une compagnie de transfert (Cactus Tour). Pas de soucis pour trouver le comptoir dans l'aéroport mais, grand WE faisant + paye arrivée, les "locaux" avaient tous décidé d'aller à la plage en même temps. Coincés dans les bouchons, il nous a fallut près de 3h pour parcourir les 50kms distant de notre hôtel! Le réseau (auto)routier Costa Ricain n'est pas celui de la France… ... Nous avons passé une nuit de repos à l'hôtel. Le lendemain l'Agressor fleet a organisé le transfert vers le bateau: un petit camion aménagé pour le transport de tous les bagages et un minibus climatisé pour le transport des plongeurs. Le trajet jusqu'à Puntarenas dure habituellement 2H30 environ. S'en est suivi 36H de navigation pour rejoindre Cocos Island. Le bateau: L'Okenaos Agressor I est un bateau en acier. Il est confortable et emmène 22 plongeurs en plus des 8 membres d'équipage. Chaque cabine (2 à 4 passagers) comporte: - un lavabo. - une petite cellule séparée avec douche + WC. - l'air conditionné. - un petit écran plat avec lecteur DVD (je me demande toujours à quoi cela peut bien servir...). - quelques prises au standard US (adaptateur obligatoire). - La literie est de qualité moyenne (les matelas n'étant pas assez épais). La plateforme d'équipement est vaste et permet de s'équiper facilement. 2 grands bacs de rinçage exclusivement dédiés aux appareils photo/vidéo sont présents. Une grande table à 3 niveaux (avec souffleurs d'air) permet également d'y changer ses batteries et d'y laisser son matériel. Le navire est équipé d'un désalinisateur, l'eau douce n'est donc pas comptée (mais doit logiquement être utilisée à bon escient). Un PC + écran + TV plat sont situés dans le carré. Le bateau est par contre très sensible au roulis, même avec une mer peu formée (les cachets anti-mal de mer sont offerts à discrétion!). Le nitrox 32 est proposé à bord pour 150$ / séjour (+13% de taxe qui iront au gouvernement!...). A noter que l'équipage est particulièrement discret et pourtant omni présent en cas de besoin! La nourriture: Autant le dire tout de suite, vous ne risquez pas de perdre du poids! Les repas sont servis sous forme de buffets pour le matin et le midi. Ils sont souvent servis à table le soir. Le petit déjeuner est composé d'œœufs cuisinés à la demande et accompagnés du mélange de votre choix (jambon, champignons, fromage,etc…). Saucisses, bacon, fruits (excellents ananas!), viennoiseries, pain, beurre, Nutella, confiture, café, thé, etc sont mis à disposition. A chaque repas, il est proposé une grosse salade composée de végétaux, un plat principal accompagné de légumes et/ou d'un autre accompagnement, dessert. Un "snack" (fruits, gâteaux, etc…) est servi en milieu d'AM. Les sodas, jus préparés, eau, thé, café, bières et vins sont à disposition et à volonté. Sachant qu'un plongeur qui se met à boire de l'alcool devient instantanément un snorkeleur pour le restant de la journée (annoncé clairement lors du briefing de bienvenu!). Toutes les allergies, envies ou régimes peuvent trouver une solution à bord, il suffit de prévenir le staff qui adapte un menu individuel en conséquence. L'organisation des plongées: 2 semis rigides (140Cv) permettent d'emmener l'ensemble des plongeurs en 2 palanquées (11 plongeurs + 1 dive master) rapidement sur les différents sites. Le marin et le dive master ne sont jamais avares en coups de mains et vous aident à vous équiper. La mise à l'eau se fait traditionnellement par bascule arrière et une échelle escamotable assure une remontée facile. Une fois la plongée terminée, tout le matériel (sauf masque et ordinateur) reste sur les speed-boats. Le remplissage des blocs y est assuré depuis l'Okéanos. La température de l'eau en surface est de 29°c (voire 30°c). Ce qui est évidemment trop…... Par contre, sous la thermocline (20/25m) la température peut tomber à 23°c (en plus d'une visi amoindrie = 10m maxi): combi de 5mm mini conseillée. Un briefing est dispensé avant chaque immersion et les règles restent toujours les mêmes: - 35m maxi (la plupart des "PADI" resteront à 30m). - pas de déco. - 55 minutes maxi (palier de sécu compris). - "buddy system" (pas de plongée en solo). - remontée une fois les 75bars atteints. Ça, c'est la théorie (il en faut bien une)... Car nous avons toujours entamé notre remontée quand la logique le voulait et pas selon une règle établie. Nous avons donné nos paramètres à chaque retour sur le bateau (comme demandé) et personne ne nous a jamais reproché quoi que ce soit sur la profondeur que nous avons parfois dépassé de (seulement) 2 ou 3 mètres (PPO2 maxi oblige au nitrox). Et personne n'est jamais allé vérifier ce qu'il restait dans le bloc... De même pour la durée à partir du moment où vous étiez en vue du groupe. Il nous est arrivé de dépasser de 5 à 10 minutes sans que personne ne nous fasse de remarque. De toutes façons, avec des 12l alu (quelques 15l dispo sur réservation avec supplément pour les gros consommateurs) et des immersions répétées vers les 30m, il n'est pas si aisé de "tirer plus long" si on reste un minimum au fond et si on veut éviter les paliers (4 plongées/jour, je le rappelle...). D'un autre côté, ils n'ont jamais été radins sur les quantités de gaz car nous avons toujours eu des blocs gonflés entre 220 et... 250 bars! Ce que les organisateurs veulent éviter à tout prix ce sont des plongeurs qui partent en buddy (pire: en solo) et qui restent 70 minutes au fond alors que personne ne sait où ils sont. Car si vous n'avez pas été vus depuis longtemps, ils vous considèrent comme "perdus" au bout de 55 minutes d'immersion et le plan de recherches est lancé. Ils insistent bien sur ce point lors du briefing de sécurité du premier jour. Les courants peuvent être violents et subits comme toujours sur les lieux avec ce genre de configuration (île perdue au milieu de l'océan) alors autant retrouver au plus vite les "attardés"…. Par contre, il vous est possible de quitter le groupe en début de plongée et de faire votre parcours tranquillement avec votre binôme à partir du moment où vous respectez les consignes de sécurité et d'orientation du briefing. Ce que nous avons fait à plusieurs reprises car nous trouvons que 12 au fond c'est beaucoup... Mais les guides connaissant parfaitement les sites et les lieux de rencontres probables avec le pélagique, mieux vaut parfois ne pas s'éloigner de trop ou alors, bien se renseigner avant…. Il est, en plus, proposé à chaque plongeur un transmetteur GPS étanche via satellite. Une fois déclenché, le bateau (mais aussi les autorités du Costa Rica, les USA, le propriétaire du bateau) sont alors prévenus de votre position et de votre détresse. La dotation de cet appareil est gratuite. Il vous sera par contre demandé 150$ forfaitaires en cas de perte. Il semble que certains plongeurs aient décidé de laisser cet accessoire de sécurité dans leur casier de matériel. C'est à chacun d'estimer le prix de sa vie (il y a eu un drame à Malpelo il y a encore peu)…. La plupart des plongées se déroulent autour d'’ilots ou sur des secs. Ces derniers sont parfois assez profonds (pour du nitrox). L'un des plus intéressants se trouve à plus de 20m de la surface pour sa partie la plus haute. Dans ce cas, il y a toujours un bout qui assure une descente en toute sécurité en cas de courant fort. Il faut savoir que le planning de plongée est organisé et donné pour tout le séjour par les rangers du parc. Il semble qu'un système de "jachère" soit organisé afin d'éviter que ce ne soient pas toujours les mêmes animaux qui soient dérangés. A Coco, on ne plonge pas n'importe comment, ni où l'on veut, ni quand on veut…... Le montant des taxes de droit à la plongée est élevé: 490$ / séjour. Cela participe à l'équipement et à la vie de la mission basée sur l'île. Il est également prévu une assurance obligatoire DAN de 30$ pour un éventuel rapatriement "rapide". Le Costa Rica ne possédant aucun hélicoptère ayant l'autonomie suffisante (un héliport est pourtant présent sur l'île) c'est alors le Panama qui se charge de l'intervention. Mais la plus grande probabilité est qu'ils envoient leur "fast boat" chargé d'oxygène qui effectue la traversée 2 fois plus vite. Auquel cas, le seul gain reste pour les autres plongeurs qui n'ont pas à être rapatriés. Car pour "l'accidenté", ce sera toujours 40 heures mini avant retour à terre. Il faut bien avoir ça en tête…... Si vous plongez au nitrox (fortement conseillé vu les profils et l'éloignement), je vous laisse faire le calcul: nitrox + taxes + assurance, cela commence à chiffrer en ajouts financiers! La qualité des plongées: Elle est très variable. Si certains site relèvent du très bon (mais pas de l'exceptionnel) d'autres manquent cruellement d'attrait. Comme souvent, la plupart des plongées nécessite un minimum de courant pour que celles-ci apportent leur lot de pélagique et soient réellement intéressantes. Il n'est par contre, logiquement, pas prévu de palmer contre le courant (sauf raison particulière). Les requins marteaux sont assez nombreux et leur rencontre est plutôt fréquente. Faute de visi suffisante (tombée parfois à environ 10m), nous n'avons par contre jamais pu les observer en bancs mais seulement en groupe de quelques individus. Les requins Galapagos se sont fait plus rares et nous ne les avons vu (en quantité il est vrai) que sur un seul site et le dernier jour! Les raies marbrées (de très grande taille) sont vues à chaque plongée en grand nombre. Les requins à pointes banches ne peuvent se compter: ils sont partout! Nous avons vu quelques "Silvertips" et "Blacktips". Certains d'entre nous ont également vu un Tigre et une Manta… Les plongées de nuit (limitées à 2 par les règles du parc) permettent de palmer parmi une centaine de requins à pointes banches qui sont alors en pleine séance de chasse et hyper excités. Rien que ce spectacle vaut sérieusement le détour! On se souviendra aussi longtemps de cette fin de plongée où nous patientions en surface à quelques centaines de mètres du site de Manuelita et où un requin marteau est venu du fond à moins de 3m de nous ! En conclusion: Nous sommes revenus assez partagés. La prestation du bateau a été d'un très bon niveau, mais nous n'étions pas là (que) pour ça. L'image commune de Cocos Island est ce banc de marteaux passant dans le bleu au dessus de notre tête. Certes, nous en avons vu quelques uns: mais où sont passés les grands bancs que l'on était censé voir? Je doute qu'en une semaine (et plus de 20 immersions) nous soyons passés à chaque fois à côté sans les voir. Un des rangers locaux que nous avons questionné sur ce point précis semblait légèrement gêné aux entournures quand nous lui avons parlé de braconnage d'ailerons…. Certes le manque de visibilité que nous avons subi n'a sûrement pas facilité les choses. Mais j'ai comme la sensation que le problème n'est pas "que" là. La raréfaction se fait sûrement sentir ici aussi…... D'ailleurs, il y a quelques années encore, on pouvait croiser à Cocos des Longimanus. Ils sont désormais totalement absents. Idem pour les tigres: un des volontaires présents au sein de la mission et ayant plongé tous les jours pendant un mois nous a avoué n'en avoir vu qu'un seul durant son séjour! Et pourtant, selon le capitaine (qui plonge sur cette zone depuis plus de 15 ans), Cocos fonctionne par "cycle" d'une durée de plusieurs mois. Selon lui, les périodes "creuses" alternent les périodes fastes (qui n'ont rien à voir avec les saisons mais qui sont plus liées aux marées et cycles lunaires). Il lui est arrivé, par exemple, de passer dernièrement plus de 20 minutes avec sa palanquée en compagnie d'un tigre curieux. Et il a pu observer d'énormes bancs de marteaux (vidéos à l'appui) il y a encore seulement quelques mois. "Tout dépend comment vous êtes chanceux" nous a-t-il dit. Et pour ça, la mer à tous les droits... Il est vrai que lorsque l'on visionne leur film "best of Cocos", cela laisse rêveur. Mais il a fallu (tout de même) compiler plusieurs années (donc quelques dizaines de croisières) de rushs vidéo pour le monter…! Cocos est une destination très onéreuse (il faut l'avouer). L'investissement aurait donc du tenir ses promesses pour que nous revenions pleinement satisfaits. Au final, et à titre de comparaison, nous pensons que question diversité et surtout densité Malpélo a été un meilleur endroit pour voir ce genre de pélagique (sauf les tigres). Ceci dit, au moment où j'écris ces lignes, cette destination semble malheureusement très compromise…... Les "plus": - prestations sur le bateau. - sécurité sur l'organisation des plongées et dans la récupération. - remplissage des blocs "au taquet"! - plongées de nuits exceptionnelles. Les "moins": - des matelas plus épais seraient les bienvenus. - coût global. - la mer garde ses droits (c'est heureux pour elle, pas pour nous! ) Plongée de nuit avec les Withe Tips... Quelques Frog Fish... Un beau requin Galapagos... Visiblement, elle a eu 2 "petits crocs d'amour" !
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Bonjour,

 

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