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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

Alain Foret

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Everything posted by Alain Foret

  1. Parce que quand tu fais les calculs ça ne fonctionne pas. Mais comme tu ne veux pas les faire... je te laisse croire que ça marche ! Peut-être existe-t-il une vraie publication ... mais je n'ai pas trouvé.
  2. Nitrox et air c'est pareil = azote. En fait, il n'y a que deux choses modélisées : - Azote (air, nitrox) ; - Helium.
  3. C'est ton choix : transférer un lien web (accessible à tous, quel boulot!) sans avoir vérifié que ce qui est indiqué fonctionne. Que chacun s'y retrouve.
  4. Bonjour, Tout cela est arbitraire. Bien cordialement, Alain Foret Oui ... Bonjour, Non, je ne change pas les règles. Je bosse dessus depuis des années. J'ai réalisé un simulateur universel sous Excel reprenant les calculs. J'ai publié de nombreux textes, dans les livres Plongée Plaisir comme sur ResearchGate. Je crois avoir fait plus que le job. Donc, le truc du type : je te balance un lien web et tu te débrouilles ... non ! J'ai déjà regardé tout cela. Si certains veulent aller plus loin : transférer un lien est largement insuffisant. Vérifiez le contenu du lien par le calcul (ex. Excel, vérifiez que ça fonctionne) et là ... ce sera du sérieux. Ce sujet ne supporte pas le superficiel. Bien cordialement, Alain Foret
  5. Bonjour, Je connais ces sites. Mais as-tu déjà calculé la remontée (et donc les paliers) avec ce qu'ils indiquent ? C'est important ! Bulles cordiales, Alain Foret
  6. Bonjour, La question est simple. Dans une approche purement haldanienne, la remontée est dictée par les M-Values ou les Sc (qui sont la même chose). Quelle est l'équation dans le cadre de VPM ? Cordialement, Alain Foret
  7. VPM (B et autres versions) n'ayant jamais : - publié ses calculs ; - fait la preuve que ses calculs étaient effectifs. Il est aujourd'hui largement démonétisé. Et il ne s'agit pas d'un mélange ZH-L + VPM, il s'agit d'une simple copie/adaptation du jeu de paramètres de Bühlmann (idem pour le RGBM, p34 de la publication de B. Wienke sur le RGBM) avec ajout d'une soi-disant surcouche "bulles" dont personne n'a pu observer l'influence ... !!!
  8. Ok, merci pour l'info :-). Pour ceux qui s'intéressent aux GF, j'ai publié ceci en Français sur ResearchGate : https://www.researchgate.net/publication/370691812_Affiche-GF-V7 Bonne lecture, Bien cordialement, Alain Foret Vous avez également une vidéo gratuite ici (voir "Comprendre les facteurs de gradient") : https://www.plongee-plaisir.com/fr/lamphitheatre-plongee-plaisir/
  9. Ah oui, et pourquoi ? Des sources, des justifications ? Parce que 90/90 c'est le mode par défaut (L0, P0, R0, ...) de la plupart des ordinateurs pour les plongées avec paliers obligatoires !!! Bonjour, Pour ceux qui s'intéressent aux GF, j'au publié ceci en Français sur ResearchGate : https://www.researchgate.net/publication/370691812_Affiche-GF-V7 Bonne lecture, Bien cordialement, Alain Foret Vous avez également une vidéo gratuite ici (voir "Comprendre les facteurs de gradient") : https://www.plongee-plaisir.com/fr/lamphitheatre-plongee-plaisir/
  10. Bonjour, Je confirme que ce qui est cité concerne la plongée "classique" : avec possibilité de rejoindre la surface immédiatement (éventuellement avec paliers, mais pas d'impossibilité physique de rejoindre la surface). La plongée souterraine est une discipline spécifique, non soumise, en France, au code du sport (Art. A322-71), pour laquelle les plongeurs "classiques" ne sont pas formés ... et ne peuvent donc pas pratiquer en relative sécurité sans une formation spécifique. Le niveau de risque est bien supérieur à celui de la plongée en mer, en lac ou en rivière. Je rejoins le fait qu'a priori il n'est pas possible de comparer, en termes de risques, les deux types de plongées. En fait, on peut dire qu'il y a, hors domaines professionnel ou militaire : - La plongée circuit ouvert "récréative" (anglicisme pour dire "Loisir") : pas de paliers obligatoires, faibles profondeurs. - La plongée circuit ouvert "sportive" : paliers obligatoires possibles, intégrés dans la formation, de même que l'accès aux plongées profondes de type 50 ou 60 m (avec désaturation air, nitrox ou oxygène). - La plongée "technique" désormais le plus souvent en recycleur jusqu'à 100 ou 120 m (mélanges autres que l'air, PpO2 constante, désaturation nitrox ou oxygène). - La plongée souterraine, qui est une plongée "technique" particulière. Quand on cite un risque de 1 à 5 pour 10 000 (chiffre accepté dans le monde entier*), on parle des deux premiers types de plongées ("récréatives" et "sportives" : même niveau de risque constaté, le fait d'exiger un certificat médical pour les plongées "sportives" étant un facteur de réduction des risques de l'ordre de 2,5 - divisé par 2,5**). Les plongées "techniques" ont un niveau de risque supérieur. Les plongées souterraines cumulent les risques des plongées "techniques" avec les risques de la plongée sous plafond (impossibilité physique de rejoindre rapidement la surface), des profils particuliers (parcours yo-yo), des risques liés à l'eau trouble, une seule sortie à retrouver, etc. Je ne connais pas d'études sur le niveau de risque spécifique pour les plongée techniques et souterraines ... qui représentent un petit nombre de plongeur par rapport aux deux premières catégories. * a) Peter B. Bennett, Epidemiology of decompression illness and fatalities in recreational divers, in Proceeding of the 1st European Consensus Conference on Hyperbaric Medicine, Lille, septembre 1994 ; 28 - 34. b) Enquête CROSSMED, 2003. c) Blatteau J.-E., Guigues J.-M., Hugon M., Galland -F.-M., Bilan de 12 années d’utilisation de la table MN90 par la Marine nationale. Analyse rétrospective de 61 accidents de désaturation, MedSubHyp ; communication présentée lors de la réunion scientifique d’automne de septembre 2004. d) B. Grandjean, Épidémiologie des accidents de la plongée sous-marine autonome de loisir, in Traité de médecine hyperbare, Ellipse éditions 2002 ; 153 - 159. e) Jean-Louis Méliet, coordinateur, Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSubHyp et SFMT, 2018, p.28. ** Présentée lors de la 6e conférence de consensus de l’ECHM (European Committee for Hyperbaric Medicine) à Genève en 2003, l’étude de R. Cali-Carleo a montré que le risque d’accident de désaturation était de 1 sur 6 400 sans restriction médicale contre 1 sur 16 420 après évaluation médicale. Soit un risque divisé par 2,5. Dans les zones où aucun certificat médical n'est exigé (=simple questionnaire), le risque théorique d'accident augmente, d'où "l'invention" de la plongée "récréative" : restriction du niveau de saturation à titre de compensation du niveau de risque (faible profondeur, pas de paliers obligatoires). Cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  11. Ça c'est du très grand vide. En dehors de grandes phrases difficilement compréhensibles (pour rester gentil), tu as des références scientifiques ? Berny, tu devrais t'interdire ce genre de propos et avoir de la rigueur. Pour autant, je ne cautionne nullement les réponses qui sont l'objet de ta réponse.
  12. Statistiques • Les accidents de désaturation représenteraient 60 à 70% des accidents graves[1] en plongée. • Les études et évaluations[2] montrent un risque relativement faible de l’ordre de 1 à 5 pour 10 000 (mais tout ADD est un ADD de trop). • Une alerte précoce avec mise sous oxygène 100% et acheminement rapide vers un caisson permettent de limiter grandement les risques de séquelles. • Toutefois, le risque de séquelles serait important, de l’ordre de 20 à 30% des cas, pour les ADD neurologiques médullaires[3]. • La reprise de la plongée (ex. mois de mai en Méditerranée) est particulièrement accidentogène[4] : personnes sédentaires le reste de l’année voulant plonger trop vite trop profond. Il faut recommander une reprise progressive de l’activité car les phases de saturation et de désaturation sont éprouvantes. Plus la charge en azote est importante (plongées profondes, longues, répétitives), plus les risques d’ADD augmentent. • 70 à 90% des ADD[5] se produisent avec respect des indications données par les ordinateurs de plongée (procédures de désaturation respectées). En conséquence, sans jouer à se faire peur (il y a quand même peu d'accidents), mieux vaut enseigner les 4 piliers de la prévention : 1. Respect des procédures ; 2. Prise en compte des facteurs individuels de risque (et adoption de mesure en conséquence) ; 3. Éviter les profils à risque (remontée rapide, yo-yo, dents de scie) ; 4. Éviter les comportements à risque (efforts à glotte fermée et Valsalva en état de sursaturation, efforts, apnée, altitude et avion après la plongée). Erreur pédagogique à éviter • Faire un cours à l’issu duquel les élèves pensent qu’il suffit de respecter les consignes de leur ordinateur de plongée pour prévenir les risques. • Faire croire qu’il suffit de pénaliser la désaturation en ajustant les GF[6] de son ordinateur de plongée pour régler la question de la prévention des risques. Situations à risque • Quantité importante d’azote accumulée durant la plongée : facteur Q[7] et sévérité de la désaturation. • Paliers profonds à l’air[8], que ce soit en utilisant le mode « paliers profonds » d’un ordinateur de plongée ou en paramétrant des GF conduisant à faire des paliers profonds (ex. 30/70 ou 45/80) ce qui n'a été validé par aucune publication scientifique. • Faible intervalle entre deux plongées et nombre de plongées par jour[9]. • Manque de progressivité avant de plonger profond et/ou longtemps (la reprise de l’activité doit être progressive). • Non prise en compte des facteurs individuels de risque. • Réalisation de profils à risque (remontées rapides, yo-yo, dents de scie), en particulier sans adoption d’une procédure spécifique[10](ex. croire que l’ordinateur de plongée gère ces profils). • Comportements à risque (en état de sursaturation, effort à glotte fermée, Valsalva au palier, …). [1] Dr Jean-Louis MELIET, coordinateur, Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSubHyp et SFMT, 2018, p.21. [2] a) Peter B. Bennett, Epidemiology of decompression illness and fatalities in recreational divers, in Proceeding of the 1st European Consensus Conference on Hyperbaric Medicine, Lille, septembre 1994; 28 - 34. b) Enquête CROSSMED, 2003. c) Blatteau J.-E., Guigues J.-M., Hugon M., Galland -F.-M., Bilan de 12 années d’utilisation de la table MN 90 par la Marine nationale. Analyse rétrospective de 61 accidents de désaturation, MedSubHyp ; communication présentée lors de la réunion scientifique d’automne de septembre 2004. d) B. Grandjean, Épidémiologie des accidents de la plongée sous-marine autonome de loisir, in Traité de médecine hyperbare, Ellipse éditions 2002 ; 153 - 159. e) Jean-Louis Méliet, coordinateur, Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSubHyp et SFMT, 2018, p.28. [3] Blatteau JE, Gempp E, Simon O, Coulange M, Delafosse B, Souday V, et al. Prognostic factors of spinal cord decompression sickness in recreational diving: Retrospective and multicentric analysis of 279 cases. Neurocrit Care 2011; 15:120-7. [4] CROSSMED, Rapport annuel, 2011. [5] Enquête annuelle DAN ; enquête FFESSM, Commission Médicale et de Prévention Nationale (2013) ; Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSubHyp et SFMT, 2018, p.28. [6] A. Foret, Plongée Plaisir 4, Éditions GAP, 2023, pp. 270-275. [7] A. Foret, Plongée Plaisir 4, Éditions GAP, 2023, pp. 257-258. [8] A. Foret, Plongée Plaisir 4, Éditions GAP, 2023, pp. 289-290 et 270-275. [9] A. Foret, Plongée Plaisir 4, Éditions GAP, 2023, pp. 291-292. [10] A. Foret, Plongée Plaisir 4, Éditions GAP, 2023, pp. 284-287.
  13. Tout cela ne répond nullement au pourquoi. "rogner sur toutes les marges car short pétrole ou je crains de faire un malaise avec le froid" : ça veut dire quoi. Où est la publication scientifique qui prouve qu'il faut faire cela. Après, on peut toujours en faire trop ... mais on n'est plus dans la science. Si un ingénieur béton te dit de faire un poteau de 20 cm, tu peux toujours faire un poteau de 100 cm, ça tiendra ! Idem avec des paliers surdimensionnés. Sauf que les paliers (trop) profonds sont invalidés par une étude de la Marine nationale (2005), puis par une étude de l'US-Navy (2011) et abandonnés à l'air comme à l'hélium, en enseignement comme en pratique par PADI. A+ AF Effectivement, et la première des aberrations consiste à modifier, arbitrairement par des GF et sans savoir pourquoi, un jeu de paramètres publié officiellement. La question est "Pourquoi fait-on ceci ou cela en plongée". Cdlt, AF
  14. Bonjour, Pour ceux qui s'interrogent sur le paramétrage des GF dans l'eau, il y a de nombreuses manières de le prévoir : simple ou compliqué. Donc avant de dire que c'est compliqué, il faut juste y réfléchir. Et surtout, se poser la question : "À quoi servent les GF". Parce que sur ce sujet, il y a des gourous qui disent "Comment faire" (et ils sont certains d'avoir juste), alors même qu'ils ne savent pas "pourquoi". J'ai montré dans mon article sur Worldivers que les GF Jumeaux (ex. 90/90) revenaient à augmenter fictivement la durée de la plongée, comme nous le faisons avec des tables en prenant une ou deux cases de plus ("Jesus Factor") de Shields. Rien d'autre. Le choix est par définition arbitraire. Quant au GF jumeaux, ils ont pour but de forcer des paliers profonds, alors même que le jeu de paramètres utilisé ne le prévoit pas. Pour quelle raison ? Personne n'a rien publié d'argumenté sur le sujet ... si ce n'est de refléter des pratiques de certains groupes de plongeurs. Au final, on peut utiliser des GF jumeaux pour forcer une durée supérieure de quelques minutes par rapport à la durée de plongée réelle : - soit dès la surface si les facteurs qui le justifient sont connus d'avance (ex. facteurs favorisants) ; - soit dans l'eau si les facteurs sont apparus dans l'eau (ex. efforts imprévus). Et le paramétrage dans l'eau peut se faire en un clic (=je passe simplement de 90/90 à 85/85 ou 80/80) --> ce n'est qu'une question de conception des ordinateurs. Petit rappel : les M-Values et les GF dictent uniquement les conditions de la remontée. Bulles cordiales, Alain Foret
  15. Bonjour Christophe, La volonté est à la fois 1) de simplifier les choses et 2) de vérifier leur pertinence. - L'azote s'accumule au cours des plongées ; - Toute remontée provoque la création de bulles et de micro-noyaux gazeux (non modélisés pas même avec l'approche diphasique), qui rendent les plongées successives plus accidentogènes que les plongées simple (voir DAN ou Mark Powell : risque + 50%). Les fabricants d'ordinateurs de plongée ne disposent pas de centre de recherche sur la désaturation (ce qu'ils appellent "centre de recherche" concerne la R&D sur la matériel = design des cartes, choix des capteurs, électricité-énergie, mécanique pour les boîtiers, écrans, ... mais rien sur la désaturation). Les logiciels dans les ordinateurs de plongée ne suivent aucune procédure de certification. Nous sommes donc un certains de personnes effectuant des recherches sur le sujet, à proposer aux fabricants, en fonction des résultats de ces recherches, de procéder à : - la diffusion de leurs choix (afin de l'utilisateur sache avec quoi il fait sa désaturation) ; - une harmonisation sur certains points clefs ; - un choix pertinent des informations à afficher en évacuant les informations gadget. D'où récemment la lettre aux fabricants sur les notices et les publications sur ResearchGate. Les informations clefs sont : - la profondeur courante ; - la profondeur max ; - la durée de plongée ; - la charge accumulée en gaz neutre, dont on sait depuis 1952 qu'elle induit à risque d'accident accru à partir d'un certain du type Q > 190 (et selon le gaz, celle en oxygène). Il n'y a rien de compliqué ni de monstrueux dans cette demande. Avant de s'effrayer ou de vouloir arriver à la conclusion, en général mieux vaut passer par la prise d'information et la réflexion. Nous sollicitons donc une prise de conscience des fabricants visant à mener une réflexion sur le sujet (plus que chacun y aille en ordre dispersé avec une boîte noire plus ou moins bien programmée). Rappel : Contrairement à ce qui devrait se faire en programmation, aucun organisme n'a jamais établi un cahier des charges et des spécifications fonctionnelles approuvées avant de passer à la programmation. Bulles cordiales, Alain Foret
  16. Bonjour, Tout d'abord, 70 à 90% du fiable nombre d'ADD (1 à 5 p. 10 000) se produit avec respect du protocole, c'est à dire avec respect des consignes de l'ordinateur. Ensuite, des raisonnement du type : "ils le font, ça marche" ne relèvent pas vraiment d'une méthode scientifique. Dans les appareils Triger, les tunneliers faisaient 8 h à l'équivalent de 30 ou 40 m et sortaient rapidement avec un ascenseur. 40% avaient des problèmes ... mais 60% n'en n'avaient pas vraiment (voir pdf joint). Alors on valide la procédure sur la base des 60% ? Maintenant, je ne sais pas ce que ce type de question cherche à faire. On peut aussi dire qu'on arrête tout et qu'on ne se pose plus de question. Ni sur les ADD ni sur rien d'autre. Mais je crains que ce soit une vision nihiliste des choses et je préfère essayer de participer à l'amélioration des choses. Je vous laisse, je crois que j'ai du travail :-). Worldivers-histoire-desaturation.pdf
  17. Exactement la même chose que pour l'O2 mais vu du côté du gaz neutre (N2, He, ...) avec comme action possible : augmenter les paliers (ex. via le GF mais en sachant pourquoi on le fait), lever le pied (ex. 3 ou 4 plongées par jour en croisière), plonger au nitrox, faire des paliers à l'O2, choisir de limiter la profondeur ou le temps de la plongée, etc. Voir : les 4 piliers de la prévention des ADD (Plongée Plaisir). Vision un peu simpliste ... L'indicateur doit servir d'anticipation, comme pour l'O2... Et sous l'eau, il faudrait que les ordinateurs prévoient tous d'ajuster les GF au moment de la remontée (ex. bcp d'effort, courant ... choses non prédictibles avant la plongée).
  18. Bonjour, Cela fait maintenant une quinzaine d'années que les livres Plongée Plaisir (voir pdf joint) présentent le facteur Q ou PtT Index qui permet de caractériser la sévérité de la désaturation. L'effet des M-Values (vs les Sc) se fait sentir vraiment à partir d'un facteur Q supérieur à 190/200 (voir https://www.plongee-plaisir.com/fr/worldivers-publications/ pages 10-12). Cela signifie qu'un jeu de paramètres à M-Values diverge grandement (=paliers plus longs/plus profonds) d'un jeu de paramètres comparable à Sc à partir de Q=190 ou Q=200. Le "I Stress index" du DCIEM/DRDC (Canada) modifie le PrT index (Facteur Q ci-dessus) pour plus de précisions (=facteur prédictif du risque d'ADD) mais au prix, sans doute, de résultats plus restrictifs : indication, très tôt, de risques d'ADD augmentés ... Dans tous les cas, il faudrait, dans l'ordre, que les fabricants (et des représentants des utilisateurs ?) : 1. Valident le principe de l'affichage, sur les ordinateurs de plongée, d'un indicateur de risque d'ADD P(DCS) ; 2. Une fois le principe adopté, il faudrait discuter du choix de l'une ou l'autre des formules ou d'une adaptation faisant consensus. En conclusion : alors même que les ordinateurs de plongée sont là pour aider à éviter les ADD et qu'un indicateur prédictif existe (P(DCS) = facteur Q ou I Index), les ordinateurs grand public ne prévoient pas d'afficher P(DCS) ... Ce qui est un comble quand on voit la quantité d'informations que certains modèles d'ordinateurs affichent. Par ailleurs, la question est posée concernant CNS% (OLF) et OTU pour l'oxygène, afin de remplacer ces indicateurs de la NOAA qui n'ont pas été validés scientifiquement (ce qui n'empêche pas les ordinateurs de plongée de les afficher) au profit du K-Factor qui semble plus pertinent car validé scientifiquement. Bulles cordiales, Alain Foret Plongée Plaisir & Worldivers.com Facteur-Q-Prt-Index.pdf
  19. Bonsoir, Un texte en anglais auquel j'ai contribué en tant que co-auteur, disponible sur ResearchGate avec Albi Salm (Physicien, Allemagne) et deux médecins spécialisées en désaturation, Miri Rosenblat et Nurit Vered : https://www.researchgate.net/publication/369763516_On_the_reliability_of_dive_computer_generated_run-times_Part_XI_proposed_new_features_for_dive_computers#fullTextFileContent Cette publication remet en cause le choix des indicateurs CNS (OLF) et OTU pour l'oxygène (proposition k-factor) et propose une mesure de facteur de risque (Facteur Q, PrT Index) d'ADD dans les ordinateurs de plongée. Ce Facteur Q est présenté largement depuis plusieurs années dans les livres Plongée Plaisir. Bulles cordiales, Alain Foret
  20. Lire : Cela signifie qu'aucun texte de portée inférieure ne peut venir en contradiction avec un texte de portée supérieure.
  21. Bonjour, Je pense qu'il y a une grande confusion. Le MFT n'a pas valeur de loi ni de réglementation. Le principe en droit est celui de la hiérarchie des textes (pour les férus en droit, vous pouvez consulter : https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/autour-de-la-loi/guide-de-legistique). Voir fichier pdf joint. Cela signifie qu'aucun texte de portée inférieure ne peut venir en contradiction avec un texte de portée inférieure. Par exemple, le MFT ne peut pas venir contredire le code du sport. Mais il est possible de compléter le code du sport lorsqu'il est muet, comme pour la plongée des enfants. Bien cordialement, Alain Foret Hierarchie-textes.pdf
  22. Bonsoir, Je ne vois aucune contradiction, bien au contraire. Le formule citée a été discutée il y a une vingtaine avec certaines personnes du CROSS. Ne pas hésiter en cas de doute. Et s'il n'y a pas d'accident ... c'est à l'hôpital de le décider. Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir Bonsoir PongeurSDF, Comme en toute chose il faut aller jusqu'au et avoir de la rigueur. "Sur-évaluer", oui mais "Quoi" ? Le nombre d'accidents réels par rapport au nombre d'opérations déclenchées via le CROSS et la SNSM. Si tu lis ce que j'ai écrit précédemment, tu verras que ce point a, de tous temps, été adressé dans les statistiques. Du temps des statistiques du Dr Bruno Grandjean, sur 350 dossiers par an, 60 environ conduisaient à un dossier avec accident avéré. Pour autant les chiffres indiqués n'incluent pas les accidents provenant d'une autre origine (le 15, accès direct à l'hôpital, etc.). Sujet pas nouveau ... Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  23. Bonjour, Concernant les appels au 15, je l'ai déjà indiqué. C'est un biais pour SNOSAN (qui passe pas les CROSS et la SNSM), pas dans ce que j'ai écrit à propos des statistiques du Dr Bruno Grandjean qui passait par les CAISSONS... Bien cordialement, Alain Foret
  24. Bonjour, Ce tableau semble effectivement très intéressant, à la condition de savoir compléter la nature des chiffres. Sauf erreur de ma part, le "nombre d'accidents" indiqué n'est pas le "nombre d'accidents" mais le nombre d'appels (VHF 16 / TEL 196) au CROSS ou à la SNSM (voir site SNOSAN qui indique d'où viennent les déclarations). Ce nombre ne permet donc pas de savoir : - Combien de déclarations on donné lieu à des accidents graves (versus, simple appel de précaution avec O2 et évacuation - puis sortie rapide de l'hôpital sans accident avéré) ; - Combien d'accidents ne sont passés ni par les CROSS ni par la SNSM : c'est le cas lorsque le bateau revient directement à terre ou lorsque le 15 a été appelé. Au final, par exemple, le nombre de 232 "accidents" en 2013 semble sous-dimensionné : lorsque le Dr Bruno Grandjean (CMPN-FFESSM) faisait des statistiques à partir des déclarations des caissons, on en était (vers 2012/2013) à 350 déclarations donnant lieu à environ 60 accidents graves par an en plongée avec scaphandre. En revanche, ce qui ne bouge pas, c'est le nombre annuel : il reste de l'ordre de 240 cas chez SNOSAN, tout comme il restait de l'ordre de 350 dans les statistiques du Dr Bruno Grandjean (on parle bien de "déclarations", ce qui ne signifie pas qu'il s'agit du nombre d'accidents - voir ci-dessus). Quant aux décès, il s'agit probablement de ceux déclarés au moment de la prise d'information du CROSS ou de la SNSM. Donc, même difficulté d'interprétation. Sur le plan méthodologique, le plus fiable serait une déclaration émanant des hôpitaux lorsque le cas du patient est classé en accident : - scaphandre ; - recycleur ; - apnée ; - chasse sous-marine. Bien cordialement, Alain FORET
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