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Alain Foret

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Everything posted by Alain Foret

  1. Oui, bien sûr. Mais même pour les organismes d'État, le croisement des données est régulièrement refusé. Il faudrait parvenir à créer un Observatoire des Accidents de Plongée, qui permette d'aller au-delà des simples déclarations d'accidents pour être autorisé à analyser le type d'accident. Ce n'est pas gagné !
  2. Alain Foret

    Renseignement

    Bonjour, Question 1 : Le fait de sauter de 5 mètres ou plus, faut il faire une décompression une fois dans l’eau ? Réponse 1 : Le fait de "sauter" d'une certaine hauteur est sans rapport avec la désaturation. Question 2 : Sauter avec les bouteilles c’est possible ? Réponse 2 : Oui c'est (c'était) fait couramment depuis un hélicoptère par les militaires ou la sécurité civile. Par exemple, c'était pratiqué couramment à Bandol dans les années 60-80 pour les instructeurs de plongée (loisir), afin qu'ils découvrent ce que cela impliquait. Question 3 : Les grottes aquatiques qui ont des poches d’air, une fois la tête sortie de l’eau fait il faire une décompression à nouveau ? Réponse 3 : La nécessité d'une désaturation n'est pas liée à cette opération, sauf à connaître précisément les paramètres (profondeur, temps). Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres Plongée Plaisir
  3. Bonjour, Il faudrait pouvoir croiser les "opérations déclarées" avec les "conséquences médicales", c'est à dire croiser les déclarations CROSS/SNSM (seules entrées dans les statistiques SNOSAN) avec les conséquences (Hôpitaux, caissons). Or, cela est refusé à ce jour en France, au motif de la confidentialité des informations médicales. L'autre possibilité consisterait à ne pas s'occuper des opérations (CROSS, SNSM) et à ne considérer que les dossiers médicaux anonymisés, procédure légale, qui pourrait être mise en place mais qui ne l'est pas à ce jour en France. C'est ce que faisait le Dr Bruno Grandjean au nom de la FFESSM jusqu'en 2013, même si tous les hôpitaux (caissons) ne participaient pas à l'étude ... Sans cela, difficile de tirer des conclusions. Bulles cordiales, Alain FORET
  4. Bonjour, Concernant les déclarations, il y a de tous temps un risque de biais méthodologique : - s'agit-il des opérations ou des accidents avérés (= conséquences graves, bobologie ou simple frayeur) ? Parce que, si on incite au déclenchement de la chaîne des secours en cas de doute, les chiffres "opérations" peuvent augmenter sans que les chiffres "accident n'augmentent". J'étais déjà intervenu sur cette difficulté auprès du CROSSMED en 2005. Les opérateurs ne peuvent pas inciter à lancer la procédure de secours en cas de doute et, en même temps, se plaindre lorsque les opérations augmentent après diffusion de consignes en ce sens. A priori, le site SNOSAN parle d'opérations (donc on ne connaît pas les suites) : https://www.snosan.fr/storage/app/media/bilan 2021/SNOSAN Bilan 21 version final BD.pdf Bref, le croisement avec les conséquences est essentiel ... mais toujours pas fait en France. En conséquence, on ne peut pas tirer de conclusions. Bien cordialement, Alain Foret Plongée Plaisir
  5. Bonsoir, A propos de ce sujet, voici un accès à la vidéo de L'Amphithéâtre Plongée Plaisir, faite avec le CROSSMED en 2011 ... toujours d'actualité. https://www.plongee-plaisir.com/fr/produit/une-reprise-progressive-de-lactivite/ Bulles cordiales, Alain Foret
  6. Bonsoir, Ce truc franco-français de la "plongée militaire dans le loisir" date de 40 ans, aujourd'hui c'est dépassé, bien évidemment. Ce n'est vraiment plus le sujet. Et, en plus, il faut respecter la plongée militaire qui, elle aussi, a évolué avec son temps. Bref, à mon sens, ce n'est pas une question pertinente. Bien cordialement, Alain Foret BEES2/DESJEPS Plongée Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  7. Les dernières analyses du Dr Méliet (2018) ne font pas ressortir de différence notable. La seule modification, non pas dans le nombre mais dans le type d'accident, avait été signalée par le Dr Bruno Grandjean (dernière étude en 2013) : plus d'ADD de l'oreille interne (avec % global d'ADD non modifié). La vitesse de remontée, trop lente pour de nombreux plongeurs (plus à 4 ou 5 m/min qu'à 10 m/min, le syndrome du "j'ai tellement peur de remonter vite que je ne remonte plus") est-elle en cause ? Il faudrait faire une étude. La seule chose certaine c'est que les ADD vestibulaires augmentent et ceux médullaires ou cérébraux diminuent depuis l'avénement des ordinateurs de plongée et les plongeurs rivés sur leur écran d'ordinateur à ne surtout pas mettre en alarme plutôt que de s'occuper de remonter à 10 m/min :-). Depuis 1998, toutes les statistiques montrent une stagnation du nombre de plongeurs en France comme à l'International (y compris statistiques PADI) : croire que la plongée en scaphandre est une activité en croissance n'est pas avéré. En conséquence : une activité légèrement stagnante, des ADD qui n'augmentent pas en proportion mais changeraient de nature, du fait des modifications des conditions de la remontée. Bien cordialement, Alain Foret BEES2/DESJEPS Plongée Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  8. Bonsoir, Les études convergent toutes, tous pays confondus, vers un risque d'accident grave (essentiellement ADD) de 1 à 5 pour 10 000. Sources : a) Peter B. Bennett, Epidemiology of decompression illness and fatalities in recreational divers, in Proceeding of the 1st European Consensus Conference on Hyperbaric Medicine, Lille, septembre 1994 ; 28 - 34. Ainsi que son livre The Physiology and Medicine of Diving. b) Enquête CROSSMED, 2003. c) Coastguards en Grande-Bretagne : 1 accident pour 6383 à 8 511 plongées (2003) d) Blatteau J.-E., Guigues J.-M., Hugon M., Galland -F.-M., Bilan de 12 années d’utilisation de la table MN 90 par la Marine nationale. Analyse rétrospective de 61 accidents de désaturation, MedSubHyp ; communication présentée lors de la réunion scientifique d’automne de septembre 2004. e) B. Grandjean, Épidémiologie des accidents de la plongée sous-marine autonome de loisir, in Traité de médecine hyperbare, Ellipse éditions 2002 ; 153 - 159. f) Jean-Louis Méliet, coordinateur, Prise en charge en santé au travail des salariés intervenant en conditions hyperbares, MedSubHyp et SFMT, 2018, p.28. La (non)reprise progressive est, bien évidemment, un élément clef. Extrait de : Plongée Plaisir 4, 11e édition, 2023, p. 307. Deux formes de pratique semblent se compenser : - Quasiment pas de visite médicale dans certaines zones avec plongées sans palier et forte limitation de profondeur (ex. 18 m) ; - Plongée plus profondes avec paliers mais visite médicale (division des risques par 2,5 selon étude de Cali-Carleo). Au final, dans les deux formes de pratique il n'y n'aurait pas plus de risque. Un risque de 1 à 5 pour 10 000 ne permet pas de classer la plongée comme "discipline à risque" malgré ce que l'on entend un peu partout ... Bien cordialement, Alain FORET BEES2/DESJEPS Plongée Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  9. Ce n'est pas du tout ce que j'ai écris. ET J'ECRIS EN MAJUSCULE EFFECTIVEMENt POUR CRIER. JE N'AI PAS PARLE DE PA40.
  10. Par contre le DP peut inscrire le N2 en PA40 .... et donc l'autoriser a descendre a 30 m en compagnie de 1 ou 2 N3. donc pas besoin de N4 ou plus PAS DU TOUT, J'AI ECRIT L'INVERSE.
  11. Non. Un N2 est PA20 + PE40. Il n'y a rien à valider.
  12. Non, rien n'est défini en ce sens dans le code du sport. Ça se discute ... comme d'habitude, ceux qui font n'importe quoi conduiront à des textes plus restrictifs ... ce dont la plongée française n'a vraiment pas besoin. Le cas des brevets/qualifications français pose des questions différentes des certifications autres (PADI, NAUI, SSI, ACUC, ...). On oublie (mais les avocats spécialisés nous le rappellent régulièrement) que l'annexe III-14b du code du sport indique : "Brevets de pratiquants délivrés par la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-marins (FFESSM), la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT), l’Union nationale des Centres sportifs de Plein Air (UCPA), l’Association Nationale des Moniteurs de Plongée (ANMP), le Syndicat National des Moniteurs de Plongée (SNMP) et la Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques (CMAS) attestant des aptitudes de l’annexe III-14 a (Article A. 322-77)." Les brevets ATTESTENT des aptitudes. Le DP n'a donc pas d'autre choix que de les prendre comme telles SANS LES MODIFIER ! Comment faire pour restreindre les prérogatives ? Via les paramètres de la plongée. Exemple : Aptitudes PA-40 Paramètres encadré par encadrant de palanquée (P4 ou moniteur) entre 0-20 m ... (par exemple, si reprise d'activité). ABSOLUMENT RIEN N'OBLIGE UN DP À ÉCRIRE DES PARAMÈTRES ALLANT AUX LIMITES DES PRÉROGATIVES ...
  13. Bonjour, Je ne partage pas cette analyse. L'évaluation d'aptitudes supérieures au brevet (surclassement), ex. brevet N2 avec PA-40 sur la feuille de sécurité par le fait du DP, ne me semble pas conforme à la réglementation. Car dans ce cas, autant délivrer réellement l'aptitude. Si le DP ne le fait pas ... c'est qu'il y a un loup (=il n'est pas PA40 mais pour aujourd'hui il le sera parce que ça m'arrange, je manque d'encadrement ...). Voir à ce sujet la rubrique réglementation Plongez ! n°31 - janvier-février 2021 Ce point mériterait un positionnement clair de la fédération délégataire. A défaut, à chaque DP de choisir son camp et son risque ... particulièrement en cas d'accident. Bien cordialement, Alain Foret
  14. Bonjour, Ce n'est en rien contradictoire. Ce sont deux questions différentes. Tu trouveras les 2 cas dans ton livre Plongée Plaisir : 1. Si un niveau 3 plonge avec un niveau 2, il est limité aux prérogatives du niveau 2. 2. Les niveaux 3 entre eux peuvent bénéficier d'un cas dérogatoire : plonger entre niveau 3 en l'absence de DP, sous certaines conditions ... (et là il ne peut y avoir de plongeurs niveau 2). Les pages citées (47 et 48) concernent les exercices. Ce qui suppose, avant de faire les exercices, d'avoir travaillé le contenu. Pour les prérogatives d'un niveau 3 (PA-60 et PE-60), elles sont détaillées pages 21 et 27 de Plongée Plaisir 3, 9e édition (2016) : Prérogatives en autonomie • 2 ou 3 plongeurs P3 (PA60) et supérieur peuvent être autonomes entre 0 et 60 m. • En l’absence du directeur de plongée, ils peuvent organiser eux-mêmes leurs plongées en les limitant à 40 m, après autorisation de l’exploitant et à la condition d’informer l’exploitant, avant la plongée, du choix du site. L’exploitant entérine l’organisation mise en oeuvre pour assurer la sécurité des plongeurs et le déclenchement des secours. Prérogatives en étant encadré • 1 à 4 plongeurs P3 (PE60) peuvent évoluer entre 0 et 60 m encadrés par un moniteur 2e degré (E4). Extrait de Plongée Plaisir 3 page 21 Par exemple, page 27, il est écrit : Si une palanquée est constituée de plongeurs justifiant d’aptitudes différentes, celle-ci n’est autorisée à évoluer que dans l’espace d’évolution des plongeurs justifiant des aptitudes les plus faibles. Par exemple, si un plongeur niveau 3 plonge avec un niveau 2 en autonomie, ils sont limités aux prérogatives du niveau 2 (20 m). Sur la même page, il est écrit : En l’absence de directeur de plongée, les plongeurs PA60 sont limités à 40 m après accord de l’exploitant de l’établissement d’APS, après l’avoir informé du choix du site et après qu’il ait entériné l’organisation mise en oeuvre pour assurer la sécurité des plongeurs et le déclenchement des secours. Ce qui correspond aux 2 questions du test de connaissances. Ces prérogatives sont définies dans la règlementation française (code du sport). Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
  15. Problème général dans tous les domaines dans toutes nos sociétés occidentales, malheureusement !
  16. Ce n'est pas une remarque qui règle le problème pour le passé. Mais pour tout nouvel équipement avec étiquette, peut-être serait-il judicieux de conserver une photo imprimée de l'étiquette. Voir ci-joint. Vu les éléments indiqués, la traçabilité semble assurée. Reste à faire le lien entre l'équipement et l'étiquette via le n° du modèle....
  17. Oui c'est sûr. Maintenant il faudrait savoir si ce problème est significatif (si c'était le cas, il faudrait le faire remonter aux fabricants pour améliorer le marquage). En ce qui concerne mon expérience, je n'ai pas rencontré de problèmes de la sorte. Ce serait sans doute possible à la condition que le modèle précis soit précisé sur la notice. Il y a eu le cas en Guadeloupe il y 4 ou 5 ans avec des combinaisons, la référence à la notice a été refusée car il s'agissait d'une notice générique pour les combinaisons de la marque et pas spécifique au modèle contrôlé. Après, il est peut être possible de contacter le fabricant pour lui demander un courrier avec preuve à l'appui de la certification CE pour l'équipement concerné. Cela suppose, je pense, une démarche pour un nombre conséquent d'équipements (je vois mal un fabricant s'embarquer dans des courriers individuels).
  18. Je ne comprends pas bien ta remarque. Le marquage CE concerne toute l'Union européenne pour quasiment tous les produits hormis l'alimentaire... À moins que tu ne cites pas la portion de texte correspondant à ta remarque.
  19. Bonsoir, Lire d'abord ce qui a été écrit. Le marquage CE concerne la conception/fabrication ainsi que la distribution, la commercialisation (vente, location) ou le prêt du matériel concerné en zone UE. À titre personnel, chacun fait comme il veut (hormis pour les blocs car réglementation gonflage et les recycleurs car le marquage "CE" est exigé dans le code du sport). Pour en savoir plus : lire l'article sur le marquage CE que j'ai écrit dans la rubrique Réglementation du magazine Plongez ! n°41 de septembre/octobre 2022. Bien cordialement, Alain Foret Bonsoir, Pour les bouteilles, il est bien évidemment interdit (c'est du pénal) de faire un marquage officiel soi-même (CE ou autre). Le problème de la peinture sur les blocs a été soulevé lors des contrôles de 2019 : les marques d'identité doivent rester lisible, aucune dérogation. Dans mon coin, ceux qui repeignent les blocs prennent une aiguille et "recreusent" les marques avant que la peinture ne soit sèche. Voir pdf joint concernant les contrôles. Concernant les gilets, je ne constate pas le problème que tu évoques. L'étiquette est fixée derrière le back-pack, parfaitement lisible malgré plusieurs années d'utilisation. Concernant les combinaisons, le marquage CE est généralement fait sur l'équipement lui-même ... Idem pour les masques (ex. sur la jupe). Après, comme indiqué ci-dessus, le marquage "CE" ne concerne pas l'usage personnel (mais la vente neuf et occasion, la location et le prêt de matériel). Bien cordialement, Alain Foret Bilan_AR_plongée_vf[1].pdf
  20. Bonjour, Pour les fabricants, ce ne sont pas des "avis", ce sont des règles à appliquer en fonction de la conception et de la fabrication de leurs équipements. Quand les ingénieurs travaillent à la conception d'un produit, il font un design, choisissent certains matériaux, etc. Ils définissent ensuite les règles permettant de maintenir l'équipement en état opérationnel au cours de son cycle de vie (on parle de MCO : Maintien en Conditions Opérationnelles et de MCS : Maintien en Conditions de Sécurité). C'est vrai pour la plupart des équipements et c'est d'autant plus vrai que l'équipement est "technique" ou qu'il concerne la protection et/ou la sécurité. [Pour grossir le trait, c'est exactement ce qui se passe sur l'étiquette d'une serviette où le fabricant indique le type de lavage (main/machine), la température max (ex. 40°C), l'utilisation possible ou non de javel, repassage possible ou non ... sauf que pour les serviettes de bain, il y a peu d'enjeu et pas de contrôle d'un inspecteur, au pire on les endommage et on doit en changer]. Le point 5 de l'annexe II du règlement UE 2016/425 sur les EPI conception/fabrication indique : "5. Lors de la conception et de la fabrication de l'EPI, ainsi que lors de la rédaction des notices d'instructions, le fabricant envisage non seulement l'usage prévu de l'EPI, mais aussi les usages raisonnablement prévisibles. S'il y a lieu, la santé et la sécurité des personnes autres que l'utilisateur sont garanties." https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32016R0425 En conséquence, les règles d'entretien et de maintenance/révision dépendent des concepteurs/fabricants et doivent être mentionnées a minima dans la notice d'instructions, comme c'est le cas pour tous les équipements (même hors EPI fabrication) dans la vie de tous les jours... (ex. les révisions d'une voiture dépendent du fabricant avec en plus un élément venant de la réglementation, le contrôle technique). Souvent négligées, les notices d'instructions sont pourtant des éléments essentiels. Elles doivent être respectées et, comme déjà indiqué, elles peuvent même faire partie des critères de choix d'une marque ou d'un équipement. Lorsqu'elles sont mal rédigées ou que leur rédaction peut faire courir des risques juridiques à l'utilisateur, alors mieux vaut ne pas choisir cet équipement. C'est vrai pour les EPI fabrication mais également pour les ordinateurs de plongée et les bouteilles de plongée (qui dépendent, pour le fût, d'un autre règlement UE que celui des EPI). Par exemple, quand une notice d'ordinateur écrit : "Vous ne devez pas plonger au-delà de 40 m avec cet ordinateur" ... il faut en tirer les conséquences en fonction de sa pratique (niveau, autonome, encadrant, ...). Ce n'est pas pareil que si la notice écrivait "Vous devez plonger dans les limites de profondeurs fixées par votre formation et la réglementation locale". Autre exemple : Roth a modifié la notice de ses blocs en 2019. Il était écrit qu'ils ne pouvaient pas être utilisés au-delà de 50 m au motif que la norme EN 250 (robinetterie) faisait faire un test à 50 m. Or, les conditions de normalisation ne constituent pas, dans ce cas, une limite d'utilisation. En conséquence, cette mention faisait courir un risque juridique à ceux qui plongeaient au-delà de 50 m avec leurs blocs. La rédaction de 2019 a modifié cela afin d'éviter de mettre inutilement les utilisateurs en porte-à-faux et en insécurité juridique (j'ai participé à cette nouvelle rédaction, avec eux et Beuchat, à l'époque). C'est devenu : "LA ROBINETTERIE A SUBI AVEC SUCCES L’ENSEMBLE DES ESSAIS REQUIS PAR LA NORME EN250 ET A RECU LA CERTIFICATION NECESSAIRE A SON UTILISATION. LA PROFONDEUR MAXIMALE REQUISE PAR LA NORME POUR LA CERTIFICATION DE L’EQUIPEMENT EST DE 50M.". Au-delà de la qualité du produit, il y a donc également sa notice d'instructions. En résumé, c'est pour cela qu'un inspecteur s'appuie sur : - La réglementation en vigueur pour le cadre général ; - La notice d'instructions pour ce qui est des règles fixées pour la marque ou le modèle de l'équipement contrôlé (et qui sont spécifiques à chaque fabricant). Bien cordialement, Alain Foret
  21. Bonjour, 1) Le fait que certains équipements doivent être marqués CE n'a jamais été contesté par personne. Donc, oui, il faut le marquage CE (directive européenne) pour pouvoir vendre, louer ou prêter la plupart des équipements de plongée au sein de l'Union européenne dont la France fait partie. Et ce marquage CE doit bien évidemment être visible et maintenu dans le temps. Sinon, rebut. 2) Les équipements doivent être gérés conformément à la notice du fabricant. Là encore personne n'a jamais contesté cela. La notice du fabricant peut d'ailleurs faire partie des critères de choix de la marque retenue par une structure (club, centre) de plongée. Certaines notices sont extrêmement restrictives (voir PDF joint pour différentes consignes concernant les détendeurs). Il n'y a donc pas que le critère technique. En conséquence je ne vois rien de choquant dans ton message. Et les lettres d'avocat envoyées à propos des EPI au Défenseur des droits et à certains préfets n'ont jamais contesté la réglementation en vigueur. Ce qui a été contesté, c'est la non-application de la réglementation en vigueur par certains inspecteurs qui avaient des exigences bien au-delà de cette réglementation, sans motivation en droit. En résumé, marquage CE et gestion conforme à la notice n'ont jamais été contesté, c'est parfaitement conforme à la réglementation en vigueur. Bien cordialement, Alain Foret p127.pdf
  22. Tu parles dans le vide. Ce n'est pas la question. Voir ta précédente bafouille, hors propos par rapport aux contrôles. Visiblement, tu n'as aucun vécu sur le sujet.
  23. Bien sûr, mais par un texte réglementaire, pas par un illustre anonyme sur un forum. Visiblement, tu n'as aucune expérience des contrôles en mer, Monsieur Anonyme dit "Lyreco".
  24. Il ne s'agit pas de la Fenzy mais de la bouée collerette, actuellement en vente, différente du SGS. Concernant spécifiquement la Fenzy, si elle est fonctionnelle, elle peut continuer à être utilisée car fabriquée avant la publication de la réglementation concernant les normes (globalement 1992). Ce point est également inscrit dans la réglementation et concerne, généralement, tout le matériel historique. Pour le coup, c'est un mauvais exemple car la Fenzy était un instrument exclusivement réservé à la remontée d'urgence, donc parfaitement dans l'axe du texte actuel ...
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Bonjour,

 

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