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Bonjour, La difficulté, c'est qu'on ne sait pas grand-chose. De plus, comme indiqué sur ce post, les raisonnements intuitifs ne s'appliquent pas forcément aux virus, dont nous n'avons pas, quand nous ne sommes pas spécialistes, de représentation mentale fiable. Par exemple, certains disent ici que la pression suffirait à les tuer ? Ah oui ? En quoi des couches lipidiques dans système gazeux emprisonné seraient sensibles à la pression ? Quelle étude scientifique sur le sujet ? Un virus c'est un truc de 0,5 micron, sans cellule (il doit parasite un être avec cellule pour se reproduire), bien plus petit que ce que peut filtrer le plus perfectionné des filtres de compresseur. Sur la question de la température, c'est plus sérieux, mais cela pose des questions : 1. La question de la température de l'air dans le compresseur, sans confondre cette température avec celle des pièces en mouvement ; 2. La sensibilité du virus à la température, les études montrant que la SARS-CoV-1 (aucune étude n'est faite actuellement sur le SARS-CoV-2) meure après 15 à 30 minutes (selon les études) à au moins 56° C à 60°C. Le passage dans un compresseur étant plus court mais la température plus haute (combien d'ailleurs ? 65°C, 75°C avec des pics à 100°C comme l'indique DAN ?), est-ce suffisant ? Et oui, les UV sont efficaces. (voir les publications scientifiques ci-dessous). Voici les références scientifiques des publications : 1) Chan KH, Peiris JSM, Lam SY, Poon LLM, Yuen KY, Seto WH. The Effects of Temperature and Relative Humidity on the Viability of the SARS Coronavirus. Advances in Virology. 2011Oct1;2011:1–7. https://www.hindawi.com/journals/av/2011/734690/ 2) First data on stability and resistance of SARS coronavirus compiled by members of WHO laboratory network [Internet]. World Health Organization. World Health Organization; 2015 [cited 2020Mar27]. https://www.who.int/csr/sars/survival_2003_05_04/en/ 3) Duan SM, Zhao XS, Wen RF, Huang JJ, Pi GH, Zhang SX, et al. Stability of SARS coronavirus in human specimens and environment and its sensitivity to heating and UV irradiation. Biomedical and Environmental Sciences [Internet]. 2003Sep;16:246–55. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14631830 N'oubliez pas, au-delà des "croyances" des uns et des autres, il n'y a quasiment pas d'information fiable sur le SARS-CoV-2 et les conséquences de son passage par un compresseur. Avant même de parler de filtre spécifique, le bon sens doit prévaloir ... et ça ne coûte rien (ou presque). Les mesures barrière, de distanciation et d’hygiène restent fondamentales : positionnement de la prise d’air dans une zone peu risquée avec périmètre de protection non accessible au public (éviter l’aspiration potentielle d’aérosols de personnes contaminées), personne habilitée non porteuse du virus avec mains propres, portant gants et masque, procédure de désinfection de la robinetterie avant et après le gonflage. Dossier : https://www.plongee-plaisir.com/fr/reprise/ Fiche sur le gonflage : https://www.plongee-plaisir.com/fr/download/34382/ Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
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COVID 19 et reprise des plongees
Alain Foret replied to jld75017's topic in Scubanews, les actualités plongée
Un produit qui tue les virus, les bactéries et les champignons ... par définition il n'est pas neutre sur le milieu. D'où l'évacuation demandé dans les eaux, correspondant à l’article L1331-10 du code de la Santé publique et à l’article R214-5 du code de l’Environnement. Ne pas croire non plus ce qu'il y a sur les étiquettes des produits ménagers que tout le monde utilise. Ce n'est pas parce qu'il est écrit "vert" sur l'emballage que ça n'a pas d'impact... D'ailleurs, le simple de déféquer ou de mettre trop d'urine au même endroit est nocif pour le milieu quand c'est en trop grande quantité (=villes versus habitat dispersé). Bref, le fait de vivre a un impact. Les animaux aussi ont impact sur la nature. -
COVID 19 et reprise des plongees
Alain Foret replied to jld75017's topic in Scubanews, les actualités plongée
Bonsoir, Le peroxyde d'hydrogène respecte la norme EN 14476, comme je l'indique dans la Fiche Info Plongée Plaisir. En revanche, son mode d'application en spray soulève des avis contradictoires, car il faut une application avec une grande minutie, dans toutes les parties du 2e étage. Pour cette raison, certains médecins préconisent plutôt une solution par trempage (particulièrement pour le matériel de location), qui offre de meilleures garanties mais qui ne peut pas utiliser le même produit : il faut alors soit de l'eau de Javel soit de l'ammonium quaternaire. A l'international, DAN Europe a choisi l'eau de Javel (à 0,1% de principe actif pendant 15 min - et pas 1%, ce qui viendrait à tout brûler). Idem pour les centres de l'Estartit. Le débat est en cours ... C'est surtout pour le matériel de location que le sujet est ardu, c'est une condition essentielle pour recréer la confiance chez le client. Bulles cordiales, Alain Foret -
COVID 19 et reprise des plongees
Alain Foret replied to jld75017's topic in Scubanews, les actualités plongée
Bonjour, Concernant la fermeture des établissements d'APS (et donc des clubs et centres de plongée), il n'y a aucune échéance d'indiqué (art. 8 point V du décret n° 2020-293). Au-delà des aspects réglementaires, la question sanitaire de la pratique de la plongée soulève de nombreuses questions. En particulier, l’EUBS (European and Underwater Baromedical Society) en accord avec l’ECHM (European Committee for Hyperbaric Medicine) recommande : De suspendre toute activité de plongée de loisir (…) pendant la pandémie de COVID-19. De reporter tous les examens médicaux pour la plongée de loisir, car ils sont tenus pour « non urgents » et « non médicalement indispensables ». Lire le texte : cliquez ici. De plus, l'épisode coronavirus étant appelé à durer, avec des hauts et des bas, plusieurs mois ou années, de nouvelles mesures de distanciation et d'hygiène vont probablement devoir être adoptée de manière durable. La plongée va donc devoir être inventive et l'hygiène va devoir être renforcée (ex. désinfection des embouts, du masque, des combinaisons, ...). Il faut réfléchir à notre cadre de pratique qui soulève de nombreuses interrogations : Désinfection du matériel prêté ou loué : détendeurs, tubas, masque, combinaisons, … De manière générale : rinçage du matériel (bac commun ? jet d’eau ? …). Mesures prises pour éviter de la buée dans le masque (salive ? produit spécifique ? quid du rinçage ? Dans le même seau d'eau pour tout le monde ?) Efficacité des produits de désinfection (bactéricides, fongicides, virucides, …) et respect des normes. Rigueur de mise en oeuvre du protocole de désinfection : en particulier, l’application du produit sur toutes les surfaces et le temps d’action doivent être scrupuleusement respectés. Par exemple, l’efficacité de peroxyde d’hydrogène stabilisé (eau oxygénée) est donnée en 30 secondes pour les bactéries (ex. norme EN 13727) contre 10 minutes pour les virus de type Adenovirus, Rotavirus, ou Poliovirus (norme EN 14476). Qu’en est-il du coronavirus ? Mesures de distanciation dans le cadre de la pratique (ex. à bord d’un navire). Mesures de distanciation en cas d’intervention sur un accident de plongée (actes de secourisme). Techniques d’enseignement (Briefing en surface avec masque de protection ? Echange d’embout en simulation (déjà pratiqué mais les mains se touchent et la distance est faible), …). Mesures prises pour entreposer le matériel sec (serviettes, t-shirts, …) : séparé du matériel des autres pratiquants ? Mesures prises pour l’hygiène des verres, assiettes, etc. Mesure particulières de lavage, de rinçage et de séchage ? Mesures prises pour la désinfection des douches collectives ? Mesures prises pour la désinfection des toilettes ? Mesures prises pour entreposer le matériel ? Question de la responsabilité en cas de transmission avérée du fait d’une faute ou d’une négligence ? etc. Même en cas de reprise possible de l’activité (dans quelques semaines ou mois), les questions liées au risque de contamination par le coronavirus n’auront pas disparues … Bulles cordiales, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir -
RDV Syncopal en apnée, remise en cause de la théorie de Sciarli
Alain Foret replied to PlongeurSDF's topic in Apnée
Le rendez-vous syncopal des 7 m est sans rapport avec une syncope hypoxique (voir mon post précédent) -
La plongée (en scaphandre, en apnée) est concernée par les mesures de confinement relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19. Tous les établissements doivent être fermés au moins jusqu’au 15 avril, dans l’Hexagone comme dans les départements et régions d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte) , à Saint-Martin-Saint Barthélémy et à Saint Pierre et Miquelon. Les territoires du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) ne sont pas mentionnés pour l’instant. Vous devez prendre cette situation très au sérieux. Rappel du contexte Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé samedi 14 mars au soir une position de principe dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : la fermeture de tous les « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays ». Les modalités d’application ont ensuite été définies par trois arrêtés complémentaires signés par le ministre de la Santé, Olivier Véran publiés le 14 mars 2020, le 15 mars 2020 et le 16 mars 2020. Enfin, après 24 heures de doute sur l’applicabilité de ces décisions en Outre-mer, dans une allocution prononcée depuis Saint-Pierre et Miquelon, la ministre Annick Girardin a indiqué (voir la vidéo) que les mesures annoncées samedi par Edouard Philippe pour l’Hexagone s’appliqueront bien dans les départements et régions d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte) , à Saint-Martin-Saint Barthélémy et à Saint Pierre et Miquelon à compter du 16 mars, sans évoquer les territoires du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna). Détail des mesures Alors que la rédaction (à la hâte) de l’arrêté du 14 mars laissait place à certaines interprétations (“Qui est vraiment concerné ?”), l’arrêté du 15 mars 2020 lève les ambiguïtés, par la forme de sa rédaction : il fixe une interdiction générale visant des catégories (types) d’établissements (article 1), avec des exceptions (annexe à l’article 1). Ainsi, les Etablissements Recevant du Public (ERP) qui ne font pas partie des exceptions doivent être fermés. Cette notion “d’ERP” est issue du. code de la Construction et l’Habitation et concerne initialement les mesures de sécurité en cas d’incendie et de panique. La notion d’ERP, choisie faute de mieux par le ministère de la Santé pour répondre à la demande du Premier Ministre ne couvrait pas, juridiquement, tous les cas de fermeture comme ceux des Etablissements d’APS par exemple, qui ne se résument à un “bâtiment” correspondant à un type d’ERP. En conséquence, un arrêté modificatif est paru le 16 mars 2020, où la référence aux Etablissements d’APS est explicitement indiquée : IV.- Les établissements mentionnés aux articles L. 322-1 et L. 322-2 du code du sport sont fermés jusqu’au 15 avril 2020. Une interdiction générale Pour ce qui concerne la plongée (et le sport en général), les établissements d’APS (associatifs ou commerciaux) sont ainsi fermés jusqu’au 15 avril 2020. De manière générale, la plupart des ERP le sont également, sauf ceux figurant en Annexe à l’article 1, autorisés à ouvrir. Ces informations pouvant évoluer d’heure en heure, cette page sera actualisée en conséquence. Courage à toutes et à tous Alain Foret
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RDV Syncopal en apnée, remise en cause de la théorie de Sciarli
Alain Foret replied to PlongeurSDF's topic in Apnée
Bonjour, La polémique évoquée entre Sciarli et Corriol remonte aux années 1960 : ils ne se supportaient pas Le "rendez-vous syncopal des 7 mètres" doit être vu comme un danger à l'approche de la surface d'une autre origine que l'hypoxie (et pas forcément à 7 mètres 00 et pas forcément un "rendez-vous", c'est un titre imagé). Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment enseigné. Voici ce que j'avais écrit dans la1re édition de Plongée Plaisir 4 en 2002, il y a donc 18 ans !!! (après avoir interviewé Raylmond Sciarli) à ce propos : « Rendez-vous syncopal des 7 mètres » Enoncée par R.J. Sciarli en 1965, cette hypothèse, expliquée scientifiquement, attribue une origine autre que l’hypoxie dans certains cas de syncope en apnée, comme celles constatées « après une immersion de 20 à 30 secondes chez le chasseur sous-marin entraîné » (FRUCTUS X. et SCIARLI R.J., Plongée santé, sécurité, Ouest France, 1992, p. 61.). Sans rapport avec un manque d’oxygène, cela mettrait en oeuvre des mécanismes physiologiques complexes à l’approche d’une zone critique dans les derniers mètres de la remontée. Symboliquement, R.J. Sciarli a retenu le chiffre « 7 » pour qualifier cet accident de « rendez-vous syncopal des 7 mètres ». Retenons qu’une bonne condition physique ne met pas à l’abri d’une perte de connaissance. L’accident est toujours possible, souvent imprévisible. Plus que jamais, il faut déconseiller de plonger seul. Extrait de Plongée Plaisir 4, Alain Foret, Editions GAP, 1re édition Pour aller à la source : Plongée santé, sécurité, Ouest France, 1992, p. 61 Cordialement,, Alain Foret -
Covid-19 et Virucide pour le matériel de plongée
Alain Foret replied to Amore's topic in Scubanews, les actualités plongée
La plongée (en scaphandre, en apnée) est concernée par les mesures de confinement relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19. Tous les établissements doivent être fermés au moins jusqu’au 15 avril, dans l’Hexagone comme dans les départements et régions d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte) , à Saint-Martin-Saint Barthélémy et à Saint Pierre et Miquelon. Les territoires du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) ne sont pas mentionnés pour l’instant. Vous devez prendre cette situation très au sérieux. Rappel du contexte Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé samedi 14 mars au soir une position de principe dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : la fermeture de tous les « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays ». Les modalités d’application ont ensuite été définies par trois arrêtés complémentaires signés par le ministre de la Santé, Olivier Véran publiés le 14 mars 2020, le 15 mars 2020 et le 16 mars 2020. Enfin, après 24 heures de doute sur l’applicabilité de ces décisions en Outre-mer, dans une allocution prononcée depuis Saint-Pierre et Miquelon, la ministre Annick Girardin a indiqué (voir la vidéo) que les mesures annoncées samedi par Edouard Philippe pour l’Hexagone s’appliqueront bien dans les départements et régions d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte) , à Saint-Martin-Saint Barthélémy et à Saint Pierre et Miquelon à compter du 16 mars, sans évoquer les territoires du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna). Détail des mesures Alors que la rédaction (à la hâte) de l’arrêté du 14 mars laissait place à certaines interprétations (“Qui est vraiment concerné ?”), l’arrêté du 15 mars 2020 lève les ambiguïtés, par la forme de sa rédaction : il fixe une interdiction générale visant des catégories (types) d’établissements (article 1), avec des exceptions (annexe à l’article 1). Ainsi, les Etablissements Recevant du Public (ERP) qui ne font pas partie des exceptions doivent être fermés. Cette notion “d’ERP” est issue du. code de la Construction et l’Habitation et concerne initialement les mesures de sécurité en cas d’incendie et de panique. La notion d’ERP, choisie faute de mieux par le ministère de la Santé pour répondre à la demande du Premier Ministre ne couvrait pas, juridiquement, tous les cas de fermeture comme ceux des Etablissements d’APS par exemple, qui ne se résument à un “bâtiment” correspondant à un type d’ERP. En conséquence, un arrêté modificatif est paru le 16 mars 2020, où la référence aux Etablissements d’APS est explicitement indiquée : IV.- Les établissements mentionnés aux articles L. 322-1 et L. 322-2 du code du sport sont fermés jusqu’au 15 avril 2020. Une interdiction générale Pour ce qui concerne la plongée (et le sport en général), les établissements d’APS (associatifs ou commerciaux) sont ainsi fermés jusqu’au 15 avril 2020. De manière générale, la plupart des ERP le sont également, sauf ceux figurant en Annexe à l’article 1, autorisés à ouvrir. -
Ce doit être une plaisanterie .... Les accidents étaient tellement nombreux dans les années 70/80 que cela a conduit à révision des tables MN en 1990.
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Un peu la hache les réponses. Voir le schéma envoyé.
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Bonjour, La question principale est de ne pas penser qu'un ordinateur détient la vérité. 70% à 80% des ADD (statistiques FFESSM quand elles étaient disponibles et DAN) se produisent en exploration avec respect du protocole (vitesse de remontée, temps et profondeur des paliers). Voir précédemment sur ce même sujet sur ce forum. Donc le vrai sujet c'est celui-là. Quatre recommandations pour prévenir les risques d'ADD : 1. Respect du protocole ; 2. Prise en compte des facteurs favorisants ; 3. Eviter les profils à risque ; 4. Eviter les comportements à risque. Il y a bien plus de choses à faire et à enseigner dans ces thématiques que de tourner en rond sur les algorithmes (non divulgués) des ordinateurs qui ne représentent qu'une toute petite partie du seul point 1 Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée plaisir
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https://www.plongee-plaisir.com/fr/visite-medicale-moniteur-salarie/ Cliquer sur les recommandations médicales
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Bonsoir, Nous n'avons que les tristes fils d'actualité sur le web ... plus de stats FFESSM -:( Nous avons également le rapport du Dr Jean-Louis Méliet au ministère du Travail de 2015. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Il n'y a quasiment plus de SP chez les débutants (c'était vrai dans les années 70/80). Cela ne veut pas dire qu'il ne faut plus enseigner la prévention de la SP aux débutants, bien au contraire. En revanche, lorsque l'enseignement est mal fait en faisant croire "qu'il suffit de ne pas bloquer sa ventilation", ça marche pour les débutants mais pas pour les plongeurs expérimentés (N2 et +). Pour ces plongeurs (et pour tous les autres), il faut expliquer qu'il faut d'autant plus insister sur l'expriration que la vitesse de remontée est rapide (ce qui ne se limite pas à éviter de bloquer sa ventilation à la remontée). Bulles cordiales, Alain Foret Auteur des livres Plongée Plaisir Bonsoir, A part au N4 et au MF2 quand la RSE existait, il n'y a pas eu de SP mentionnée ces 7 à 8 dernières années. Cordialement, Alain Foret
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Bonjour, Message aux administrateurs du forum. Il y a bien 20 ou 30 ans que la question de la surpression pulmonaire, sur le terrain, ne concerne plus les débutants, car les moniteurs font bien le job. Là où l'enseignement est mal fait, c'est en ce qui concerne l'enseignement de plongeurs aguerris avec la nécessité d'insister d'autant plus sur l'expiration que la remontée est rapide (ex. remontée gilet). Je conçois donc mal ce sujet dans la rubrique des débutants. Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres supports pédagogiques Plongée Plaisir BEES 2 Plongée, formateur de moniteurs
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Effectivement, tout cela est à dépoussiérer ... le printemps arrive, avec le nettoyage qui va avec :-)))
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Bonsoir, Les "3 mètres" étaient enseignés dans les années 1970/80. En fait, depuis les années 1990, on sait qu'une "différence de pression équivalente à 1 mètre [47] d’eau peut suffire à causer" une surpression pulmonaire. Plongée Plaisir 4, 10e édition page 168 (idem depuis le 1re édition). [47] FRUCTUS X. et SCIARLI R.J., Plongée santé, sécurité, Editions Ouest France, 1992, p 81. Plus que de conseiller d'éviter de bloquer sa ventilation à la remontée, mieux vaut éviter toute mise en surpression intra-thoracique, ce qui suppose d'insister d'autant plus sur l'expiration que la remontée est rapide (le blocage à la remontée ne doit être vu que comme un cas extrême). Bien évidemment, comme certains l'ont déjà dit ici, lorsque la remontée se fait à la vitesse préconisée (10 m/min voire 6 m/min à l'approche de la surface), une simple ventilation normale suffit. Enfin, n'oubliez dans votre enseignement que dans 100% des SP il y a des symptômes neurologiques (et aucun symptôme pulmonaire dans les surpressions pulmonaires discrètes). Enseigner que la SP c'est du sang dans la salive c'est un enseignement des années 1970 qui n'est plus du tout à jour. Par le passé, la SP (voir fichier joint sur la SP, extrait de Plongée Plaisir 4) a sans doute été souvent confondue avec un OPI (voir fichier joint sur les OPI). Bien cordialement, Alain Foret PS : Malheureusement eu à gérer le cas en réel (comme d'autres moniteurs/DP ici). Un mauvais enseignement conduit à des discussions débiles sur le bateau, ce qui nuit à la procédure de secours. En dehors du fait que cela donne de mauvais conseils de prévention aux plongeurs. OPI-Plongée-Plaisir-4.pdf SP-PP4.pdf
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Bonsoir, Cela étant, rien n'empêche de remonter entre 9 et 12 m/min avec un ordinateur ayant une vitesse de remontée max à 20 m/min. Il fera tous les calculs normalement. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Les explications sont ici : https://www.plongee-plaisir.com/fr/vitesse-de-remontee/ Quant aux vitesses variables de Scubapro, c'est à eux qu'il faut poser la question. Tout en notant que sur le dernier G2 , ils ont divisé toutes les vitesses par 2, ce qui fait une vitesse max de 10 m/min ... comme par hasard Lire la notice page 69 : https://ww2.scubapro.com/media/711674/13329_-_j-o_g2_fra.pdf Bulles cordiales, Alain Foret
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Effectivement, la désaturation débute à chaque remontée. Plus exactement, selon les médecins spécialisés (MedSubHyp et Marine nationale), un différentiel d'un bar (10 m) provoque un début de création de bulles. Ainsi en remontant de 40 m à 30 m, des bulles commencent à se créer (même à une vitesse de remontée normale). Attention c'est un début de dégazage, ce n'est pas 0 ou 1. Quand tu écris : "l'azote est entièrement sous forme de bulles silencieuses et n'est plus à l'état dissous ?" c'est plus que simpliste. Quand tu ouvres une bouteille de boisson gazeuse, tout le gaz disparaît instantanément ? Bien évidemment non, le processus de dégazage s'amorce et se poursuit à son rythme pendant des heures ... Ce qu'il faut retenir dans cela, c'est que le processus de désaturation débute dès la remontée et pas une fois au palier. On a parfois l'impression que certains plongeurs croient qu'ils ne désaturent qu'une fois au palier ! La désaturation débute à la remontée, se poursuit tout au long de la remontée (avec ou sans paliers obligatoires) et se poursuit encore une fois de retour en surface pendant des heures ...
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M Foret découvre Plongeur.com... du coup il a de la lecture en retard… (re)découvre Je ne pensais pas que ce forum laissait en Une des conversations d'il y a 15 ans ou plus ! Je vais regarder la date désormais ... pas très bon signe, vous avez fait fuir les participants ?
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Merci. Je vise le Caterpillar de Diamant ... La semaine dernière un moniteur m'a demandé des renseignements sur les tables MN90 et a été étonné de certains changements, en me demandant de quand ça datait ! Je lui ai dit que c'était récent puisque c'était en vigueur depuis 1998 ! Plus sérieusement, je refais un tour sur ce forum après avoir discuté avec son nouveau propriétaire au Salon de la Plongée. On n'est pas déçu : ce sont les mêmes qu'il y a 15 ans ... ils n'ont pas bougé ! Bravo !
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Je n'avais pas vu la date Mieux vaut tard que jamais ... La réponse est toujours valable !
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Le terme générique est système gonflable de stabilisation (SGS). Traduit parfois en système de stabilisation gonflable (SSG) et, par abus de langage, système de sécurité gonflable (SSG).