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Bonjour, Le plus souvent, les maux de tête proviennent d'un excès de CO2 dans le sang : il s'agit de l'hypercapnie. Une hypercapnie sévère peut même conduire à des vomissements. Une hypercapnie peut également conduire à un essoufflement (manifestation ventilatoire de l'hypercapnie). Solution : apprendre à ventiler correctement dès le début de l'immersion. En immersion avec un détendeur, l'expiration doit être ACTIVE, c'est à dire forcée. A défaut, le plongeur peut avoir tendance à ne pas assez expirer et à réabsorber son air sans l'avoir complètement renouvelé. Tout cela est sans rapport avec une quelconque "expiration trop forcée" à la remontée. Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
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Bonjour, Je crains fort que le terme "PA" soit très très ... vieux, signifiant "Parachute Ascensionnel" du type Fenzy, l'ancêtre du gilet. Tout cela me semble dater de l'époque des Mistralopithèques ... La FFESSM gagnerait à changer ce terme en ... Gilet ! Bulles cordiales, Alain Foret
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Bonjour, Posté(e) 28 août 2003 il y a le cas d'une monitrice a Nice, qui a eu un accident "immérité" a l'issu d'un stage de formation de N4 (plongée yoyo) en milieu de nuit dans son plumard : apparition des puces et des moutons.... hop direction caisson ----- Le terme "immérité" est plutôt vieillot. Il s'agit d'un accident avec respect du protocole de désaturation. On ne répétera jamais assez que les plongées en dents de scie, avec yo-yo ou avec remontée rapide sont dangereuses et qu'AUCUN modèle ne sait les gérer. Bulles cordiales, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
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Bonjour, En réponse à ceci : AH..bon à savoir. Donc si je résume bien, tu crèves la surface --> tu fais ce que dit l'ordi. Ca m'interesse, je vais regarder de plus pres..merci Il y a une très grosse erreur d'interprétation. 1) La ré-immersion à demi-profondeur ne fait pas partie des tables MN90 mais de son mode d'emploi, ce qui est très différent. Il n'y a donc pas de mélange de protocoles en cas d'utilisation avec un ordinateur. 2) Aucun protocole ne sait gérer de remontée rapide. En conséquence "tu crèves la surface --> tu fais ce que dit l'ordi" n'est en aucune manière une procédure à adopter et encore moins à enseigner. Voir https://www.plongee-plaisir.com/fr/remontee-rapide-et-protocole-de-desaturation/ La problématique posée Aucun modèle de désaturation, qu’il soit transcrit sous forme de tables (ex. MN90, Bühlmann, US-Navy, Comex) ou programmé dans un ordinateur de plongée (Bühlmann, US-Navy, Comex, RGBM) ne sait “gérer” une remontée rapide, c’est à dire une remontée supérieure à la vitesse prévue par le modèle. En toute rigueur, il faudrait donc ne jamais faire de remontée rapide. En pratique de nombreux organismes d’enseignement, en plongée de loisir comme en plongée professionnelle, sont confrontés à des phases d’apprentissage où des vitesses de remontée plus ou moins rapides peuvent avoir lieu. Que préconiser dans ce cas : Ne rien faire et laisser un éventuel accident survenir ? Ce serait irresponsable. Déclencher systématiquement une procédure d’alerte avec envoi au caisson ? Cela conduirait à des dizaines de passages en caisson par jour au plus fort de la saison. Ce serait à la fois irréaliste et probablement pervers car cela conduirait à engorger inutilement les hôpitaux. Penser qu’en phase d’apprentissage, personne ne fera de remontée rapide ? Ce serait utopique. Proposer une procédure, faute de mieux. Pourquoi serait-il possible de proposer une procédure “faute de mieux” ? Comme indiqué en particulier dans Plongée Plaisir 4 (page 265 de la 9e édition), un accident de désaturation (ADD) n’est pas binaire. Il s’installe puis progresse. D’où l’urgence absolue des secours, la rapidité de prise en charge permettant d’éviter des conséquences graves. En particulier, les travaux de Michaud ont montré qu’il y avait différentes phases à partir de l’apparition de bulles potentiellement pathogènes : Une première phase dite “de constitution” au cours de laquelle le phénomène serait réversible. C’est le délai de rattrapage de 1*, 2 ou 3 minutes mis à profit dans certaines procédures (voir la Fiche Infos Plongée Plaisir : 3 minutes, quelle justification ?). Une phase d’organisation au cours de laquelle les bulles s’accumulent, grossissent, fusionnent, forment des amas et se fixent. Une phase de troubles. Une phase de séquelles éventuelles. * Par exemple, Bühlmann indique dans son modèle (Decompression, Décompression Sickness, 1984) avoir laissé la possibilité d’interrompre le palier de 3 m durant une minute maximum pour faire surface, se repérer et poursuivre en suite sa désaturation. Demi-profondeur, une procédure empirique répandue Le délai de latence évoqué ci-dessus a donné naissance à une procédure empirique qui trouve son origine chez les scaphandriers pieds-lourds : se réimmerger pendant 5 minutes à demi-profondeur (ou demi-pression). Cette procédure ne fait pas partie des modèles de désaturation (aucune équation ne l’intègre) mais de leur mode d’emploi, que chaque organisme adapte alors à sa façon. Un principe est admis de tous : cette procédure ne peut être mise en oeuvre qu’en l’absence d’accident (signes, symptômes) et n’offre aucune garantie. Ainsi : La Marine nationale indique dans ses Instructions pour la Plongée Autonome (IPA) que la convention retenue en cas de remontée rapide consiste à disposer de 3 minutes maximum pour se réimmerger, qu’il faut atteindre la demi-profondeur en 1 minutes maximum, y séjourner 5 minutes puis ajouter ces 9 minutes (3 + 1 + 5) au temps de plongée. Les paliers minimum sont alors de 1 minutes à 6 m et de 5 minutes à 3 m (anciennement ce minimum était de 2 minutes à 3 m). Aucune plongée ne peut avoir lieu dans les 12 heures qui suivent. La FFESSM indique, à propos des tables MN90 utilisées pour les examens théoriques, un délai maximum de réimmersion de 3 minutes en restant 5 minutes à demi-profondeur. Le temps entre le début de l’incident et la fin du séjour à demi-profondeur (ex. 8 min.) doit être ajouté au temps de plongée. Les paliers minimum à réaliser sont alors de 2 minutes à 3 m. A partir de quand débute le chronomètre pour comptabiliser les 3 minutes ? Cette procédure étant issue d’une démarche empirique, il n’y a pas de règle. Le tout est de convenir d’une convention … essentiellement pour faciliter le travail des examinateurs ! Dans les livres Plongée Plaisir, nous avons retenu que le délai de 3 minutes courrait du début de l’erreur (vitesse trop rapide) jusqu’à l’arrivée à demi-profondeur. Rien n’empêche ne définir une autre convention. Les tables MT 92 (“MT 2012”, Comex) proposent la même procédure en cas de remontée rapide (Journal Officiel de la République Française : « Travaux en milieu hyperbare »). Si le modèle du Pr Bühlmann ne prévoit pas le cas d’une remontée rapide, le manuel d’utilisation de la FSSS (Fédération Suisse des Sports Subaquatique) en parle et préconise la même procédure de 5 min à demi-profondeur. Brochure de la FSSS à propos des tables du Pr Bühlmann de 1986 : (pages 2 et 3). Après avoir fait surface, on dispose au maximum de 3 min, pour replonger : il faudra redescendre jusqu’à la moitié de la profondeur maximum atteinte et y séjourner 5 min. La décompression de rattrapage se calculera finalement à partir de la profondeur maximale atteinte et sur le temps total qui s’est écoulé depuis l’immersion jusqu’à cet instant (c’est à dire: temps de plongée + temps de remontée + temps passé à la surface + temps de redescente + 5 min. à demi-profondeur). Remerciements : Claude Millasson pour cette partie sur les tables de Bühlmann et le protocole FSSS. La demi-profondeur ne fait pas partie du modèle MN90 et n’est donc pas spécifique à son mode d’emploi Le document du Dr Jean-Louis Méliet qui a créé les tables MN90 n’envisage nullement les remontées rapides (tout comme Bühlmann et les autres modèles). Ce sont les IPA de la Marine nationale (ou d’autres protocoles) qui fixent comment utiliser les tables en cas de remontée rapide. Bulles cordiales, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
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Bonjour, 1) Quand on dit que l'azote (ou n'importe quel gaz) est dissous dans le sang, sous quelle forme est-il? Dans mon esprit j'imagine un atome d'azote à côté de molécules d'eau, mais est-ce encore à l'état gazeux? Est-ce que ce sont des micro bulles dans le sang? Si non, quelle est la différence entre un gaz dissous et une bulle? Ta question concerne les échanges gazeux (en plongée ce sont des connaissances habituellement enseignées aux moniteurs ou au niveau 4 de plongée). Lorsqu'un gaz est dissous, l'état gazeux a disparu, la molécule s'est intégrée dans le liquide (la molécule de gaz est isolée au sein des molécules du liquide). Ces échanges gazeux se font en 3 étapes : - Une étape d'échanges alvéolaires par diffusion ; - Une étape de transport ; - Une étape d'échanges tissulaires par diffusion. Il y a trois modes de transport des gaz : - sous forme dissoute ; - sous forme combinée (ex. l'oxygène se fixe sur l'hémoglobine pour former l'oxyhémoglobine) ; - sous forme transformée (ex. le gaz carbonique est transporté en grande partie sous forme de bicarbonates dans le plasma). Extrait de Plongée Plaisir 4, 10e édition, pages 176-177 : Les échanges gazeux se déroulent en deux phases : l’une alvéolaire, l’autre tissulaire, le sang assurant le transport de l’une à l’autre. Échanges gazeux : phase alvéolaire Les gaz, comme les liquides, s’écoulent des plus fortes pressions partielles (ou concentrations) vers les plus faibles, par diffusion. L’oxygène, en plus forte concentration dans les alvéoles, passe dans les capillaires afin d’oxygéner le sang. Dans le même temps, le gaz carbonique du sang passe dans les alvéoles pour être évacué lors de l’expiration. Pendant la descente, et durant le séjour en plongée, l’azote passe des alvéoles dans les capillaires (et inversement lors de la remontée). Cette phase est relativement complexe, puisque, si nous prenons l’exemple du passage de l’alvéole vers le sang, pour atteindre le plasma, les molécules traversent successivement : • l’alvéole (surfactant, liquide et paroi alvéolaire) ; • le tissu qui remplit l’espace entre l’alvéole et le capillaire ; • la membrane et la cellule de la paroi capillaire. Mode de transport de l’oxygène Dès son arrivée en provenance des alvéoles, l’oxygène commence par se dissoudre dans le plasma. Il peut demeurer ainsi ou bien se combiner à l’hémoglobine pour former l’oxyhémoglobine. En surface, 98 % de l’oxygène utilise ce deuxième mode de transport. En immersion, la pression partielle d’oxygène augmente, et l’hémoglobine étant saturée, on trouve une quantité plus importante d’oxygène dissous. Mode de transport de l’azote L’azote est dissous en totalité dans le plasma. Échanges gazeux : phase cellulaire Au fur et à mesure de son parcours dans notre corps, le sang libère les molécules d’O2. Elles se fixent alors sur les cellules qui, en contrepartie, rejettent du CO2. Pendant la phase de descente et lors du séjour au fond, l’azote passe du sang vers les cellules, alors que le phénomène s’inverse à la remontée. Mode de transport du gaz carbonique Le CO2 produit par les cellules est transporté aux poumons pour être expulsé. Nous l’avons déjà évoqué, il emprunte trois voies différentes : • 87 % transportés sous forme de bicarbonates par le plasma; • 8 % combinés à l’hémoglobine ; • 5 % dissous dans le plasma. 2) Sur la terre ferme à 1bar ou moins, comment se comporte l'azote qu'on respire? Est-ce qu'il passe dans le sang? Oui, le phénomène décrit en 1) se produit tout le temps y compris en surface. 3) Est-ce qu'on peut faire des ADD quand on remonte trop vite (+ que vitesse max 10m/min par ex) sur une petite distance? Pourquoi entend-on que certaines personnes ont des bulles qui se sont coincées dans un tissus et on eu un ADD alors qu'elles respectaient toutes les règles de sécurité? Une remontée trop rapide peut provoquer un accident de désaturation (ADD). C'est un point essentiel de prévention des risques qui doit être enseigné dès les niveaux 1 et 2 de plongeur. Concernant ta question sur des ADD en respectant "toutes les règles de sécurité", elle doit être reformulée. Il s'agit d'ADD "avec respect des procédures de désaturation", ce qui est différent. Un mauvais enseignement en plongée consisterait à laisser croire aux élèves qu'il suffit de respecter une vitesse de remontée lente et les informations données par son ordinateur pour ne pas risquer d'ADD. Extrait de Plongée Plaisir 2, 9e édition, pages 83-84 : Contrairement à une idée largement répandue, croire qu’il suffit de respecter les indications de son ordinateur pour se prémunir de tout risque d’accident de désaturation (ADD) est une erreur. Statistiquement, parmi les ADD constatés, 50 à 70 % d’entre eux surviennent en plongées d’exploration, malgré le respect d’un protocole de désaturation. Même si tout accident est un accident de trop, ce chiffre doit cependant être nuancé par le fait qu’aujourd’hui les protocoles de désaturation sont sûrs et les accidents relativement peu nombreux : 40 à 50 cas pour 2 à 3 millions de plongées annuelles concernant environ 300 000 plongeurs (France). Dans ce contexte, les accidents qui persistent malgré le respect des procédures trouvent leurs causes principales dans l’état de fatigue ou de méforme du plongeur, dans des erreurs de comportement ou dans l’adoption de profils à risque. 1. Respect du protocole de désaturation • La vitesse de remontée depuis le fond doit être lente et régulière, de l’ordre de 9 à 12 m/min. • Cette vitesse de remontée doit être très lente à l’approche de la surface ou entre les paliers, de l’ordre de 6 m/min. Une des erreurs le plus souvent constatées consiste à remonter rapidement, comme un bouchon, entre 3 m et la surface, dès le palier achevé. • Les paliers doivent être correctement effectués : temps respecté, profondeur stable. 2. Prise en compte des facteurs favorisants Les facteurs favorisants sont des facteurs de risque individuels non pris en compte par les protocoles de désaturation. A titre d’illustration, en voici une liste inspirée de celle de la Comex : 1. Mauvaise forme physique, fatigue excessive y compris sur le plan psychique: stress au travail, problèmes familiaux ou professionnels durables, situation de divorce, etc. 2. Age > 40 ans. 3. Poids. 4. Antécédent de maladie grave, prise régulière de médicaments. 5. Longue pratique de la plongée (> 10 ans). 6. Mauvaise hygiène de vie : tabac, alcool, nourriture trop riche… 7. Perte de conditionnement due à la non-répétition de la plongée: plongée précédente remontant à plusieurs semaines. Pour les plongeurs de loisir français, le cas typique est celui des plongées du mois de mai, à l’ouverture de la saison. Ce sont les plus risquées car de nombreux plongeurs sédentaires durant l’hiver, plutôt que de prévoir une phase de réadaptation progressive à la profondeur, en profitent pour plonger à la limite de leurs prérogatives. Le plus souvent, ce sont d’ailleurs des plongeurs expérimentés. Le bon sens voudrait pourtant que l’on soit prudent et qu’après une interruption de quelques semaines, on reprenne l’activité progressivement. Selon que l'on cumule 2, 3, 4, ou plus de ces facteurs favorisants, il faut : • limiter la profondeur et/ou le temps de plongée ; • ne faire qu’une plongée par jour ; • utiliser du nitrox ; • accroître les paliers (par exemple en utilisant le mode « personnalisation » de son ordinateur) ; • voire même renoncer à plonger lorsque trop de facteurs sont réunis. 3. Eviter les comportements à risque Pour éviter le passage de bulles dans le circuit artériel, il faut éviter toute mise en surpression du thorax : • pas de Valsalva à la remontée et donc stabilité de la profondeur des paliers (si vous devez tout de même effectuer cette manoeuvre, faites-le avec d’infinies précautions, en douceur et avec anticipation, sans forcer) ; • pas d’effort violent en plongée et dans les heures qui suivent la sortie de l’eau. De la même manière, ne pas faire d’apnée dans les 6 h qui suivent une plongée et ne pas monter en altitude ou en avion dans les 12 à 24 h. 4. Eviter les profils à risque Votre profil de plongée peut augmenter les risques d’ADD: • évitez les plongées successives rapprochées (respectez un intervalle d’au moins 3 ou 4 h) ; • ne faites pas de yo-yo (montées et descentes multiples) ; • ne faites pas plus de 2 plongées par 24 h ; • évitez les profils inversés. 4) Pourquoi dit-on que si on a percé la surface trop vite, on a 3 minutes environ pour redescendre et se re-pressuriser? Les bulles mettent 3 minutes pour faire des dégâts? Extrait des livres Plongée Plaisir et des Fiches infos Plongée Plaisir https://www.plongee-plaisir.com/fr/3-minutes-justification/ Justification Le délai de 3 minutes présenté dans les procédures exceptionnelles ou anormales est une indication qui n’offre aucune garantie. Il serait illusoire de penser qu’en deçà de 3 minutes le risque est nul et qu’il apparaît au-delà. On sait cependant (travaux de A. Michaud) qu’à partir de la constitution de bulles potentiellement pathogènes, la première phase dite « de constitution » est celle où tous les éléments menant à l’accident se constituent, mais sans qu’aucun accident ne soit encore déclaré. Lors de cette phase, le processus est généralement réversible. C’est ce délai de latence, estimé à environ 3minutes, qui est mis à profit par les tables et ordinateurs pour proposer des procédures de secours. Décompte pour les 3 minutes Le décompte des 3 minutes n’est pas une vérité mathématique mais une simple estimation. Il ne peut donc pas y avoir de formule précise pour décompter ce temps. Pourquoi avoir choisi 3 minutes ? Parce que nous sommes en France et plus généralement, en Occident. On a l’habitude de dire “Laisse-moi 3 minutes”, “Je reviens dans 3 minutes”, “Les vents dominants durent 3, 6 ou 9 jours”, “Les baux de location sont signés pour des périodes de 3, 6, 9 ans” etc. Si A. Michaud avait été Chinois ou Arabe, peut-être aurait-il parlé de 2, 4 ou 5 minutes … D’ailleurs, certains ordinateurs de plongée n’ont un délai de tolérance que de 2 minutes. Quelle convention pour ce décompte des 3 minutes ? Dans la réalité, il faut agir le plus tôt possible. Lors des examens, par commodité afin que tous les candidats aient le même résultat, il suffit de définir une règle, par convention. Règle utilisée dans les livres Plongée Plaisir : le délai de 3 minutes court depuis l’erreur de procédure (remontée rapide, interruption de palier) jusqu’à la mise en oeuvre du protocole de secours (arrivée à la demi-profondeur ou au palier). Au-delà de 3 minutes Lorsque le délai de 3 minutes est dépassé sans avoir pu apporter de solution, et même en l’absence d’accident de désaturation, les plongeurs doivent sortir de l’eau, avec déclenchement de la procédure d’urgence : - appel des secours ; - mise sous oxygène ; - réhydratation ; - etc. 5) Est-ce qu'il y a une pression minimum pour que l'azote dissous commence à saturer nos tissus (oui je pourrais regarder les tables :p) et ne soit pas rejeté par nos poumons? Est-ce que par exemple si je passe 3h à respirer de l'air dans 2m d'eau je vais saturer? Est-ce qu'on est toujours un peu saturé après la plongée? Il n'y a pas de pression minimum pour saturer. D'ailleurs, en surface sans plonger, nous sommes saturés en azote : cela signifie que l'azote dissous dans notre corps correspond à la même concentration que celle de l'azote dans l'air respiré. Je comprends que ta question est un peu différente. Tu cherches à savoir à partir de quand il faut respecter des paliers. On peut rester un temps quasiment infini aux environs de 9 m de profondeur sans avoir à respecter de paliers avant de remonter. Le corps va saturer mais la quantité d'azote dissous ne sera pas suffisante pour imposer des paliers. 6) Est-ce que l'azote est le seul gaz à saturer nos tissus quand la PP augmente? Si oui, pourquoi? Il faut distinguer les gaz qui sont utilisés par l'organisme (ex. oxygène) et ceux qui ne sont pas utilisés, qui ne servent que de diluant à l'oxygène car celui-ci serait toxique s'il était respiré pur (atteintes neurologiques et pulmonaires). Dans l'air, le diluant est l'azote, dit "gaz inerte" car il ne réagit quasiment pas chimiquement. Il y a d'autres gaz inertes comme l'hélium, utilisé à la place de l'azote pour les plongées profondes. Bulles cordiales, Alain Foret Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir
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Alors Buenas Noches, Pierre. Mr c'est Yankee, c'est l'abréviation de Mister ... Monsieur c'est M. Et Senior c'est Sr La lucha siempre merece la pena si el fin vale la pena y los medios son honestos. Tu auras compris que pour les personnes honnêtes, la fin (par définition hors de portée) ne justifie jamais les moyens ! Ce n'est pas une traduction mais un commentaire. A méditer ... Alain Foret
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Bonsoir, Pour les discussions syndicales, elles se pratiquent entre adhérents :-) Bonne soirée Thierry, Alain Foret
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Bonsoir, Société n'est pas un gros. Notre syndicat a pour but de regrouper des professionnels de la plongée, donc des entreprises indépendantes et des sociétés. Bonne soirée,
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Bonsoir, Syndical n'est pas forcément synonyme de manque d'attractivité :-))) Faut vivre avec son temps. Plus sérieusement, au SNMP, il y a deux volets : - La certification et le site par défaut s'adresse aux plongeurs qui souhaitent être certifiés SNMP. - Le côté syndical qui ne concerne que nos membres et qui est en accès restreint. Bonne soirée
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Bonjour, Plus que "l'indépendance récente d'Alain Foret" dont tu parles, qui est une formule très (trop) personnalisée je préfère redire que les livres "Plongée Plaisir 1 à 4" ont retiré le label FFESSM depuis 2 ans (2013), tout en maintenant le contenu habituel et en présentant l'ensemble des organismes d'enseignement français reconnus dans le code du sport : FFESSM, FSGT, ANMP, SNMP, UCPA. Pour Illustra-Pack, la référence à la FFESSM a été retirée depuis 2010. Pour Plongée Plaisir Exercices, Initiateur et Monitorats ainsi que pour les Mémentos, il n'y avait jamais eu de labellisation, donc la question ne se pose pas et ce depuis la première édition. En ce qui me concerne : - Je suis toujours licencié à la FFESSM et Instructeur régional, j'interviens à titre bénévole dans les formations départementales et régionales. Mais je ne suis plus un élu au sein de la FFESSM. - Pour mon activité professionnelle en plongée, je suis membre du SNMP. Ce n'est nullement contradictoire avec une appartenance à la FFESSM, la plupart des moniteurs professionnels étant dans un cas similaire (membres de l'ANMP ou du SNMP), y compris des IN et des membres du comité directeur national de la FFESSM. Le SNMP a été créé par Yves Normand et Marco Israël qui l'a développé considérablement. Philippe Molle a ensuite pris le relais. Il en est toujours membre, c'est notre représentant sur la Polynésie Française. Par la suite, le SNMP a été dirigé par Pierre Letellier, Thierry Doll, Christian Jaffard, Alain Ponty, ... Longtemps, le SNMP s'est caractérisé (comme l'ANMP d'ailleurs) par une opposition farouche à la FFESSM. Ce temps est révolu. Aujourd'hui nous prônons le dialogue, ce qui n'empêche les désaccords et des revendications différentes, mais a priori, nous recherchons à défendre le secteur de la plongée et nous ne recherchons pas l'affrontement. Pour diverses raisons, le SNMP n'a pas su opérer certains tournants historiques et s'est retrouvé largement distancé par l'ANMP. Le SNMP souhaite aujourd'hui rééquilibrer les choses tout en conservant des relations cordiales et constructives avec l'ANMP. Dit autrement, cela signifie que nous allons proposer prochainement une offre de formation nouvelle, de nature à séduire certaines structures et certains moniteurs. Sur le plan syndical, les travaux en cours concernent : - Le compte pénibilité (nous demandons à ce que les modalités d'application soient simplifiées) ; - La réforme du BPJEPS : nous demandons à ce que le BP soit moniteur jusqu'à 20 m (contre 6 m aujourd'hui), encadrant jusqu'à 40 m et Directeur de Plongée jusqu'à 20 m. La FNEAPL section plongée de loisir et le SMPS-CGT demandent une profondeur d'enseignement à 30 m : le SNMP ne s'y oppose pas. - Débat sur le décret hyperbare : La question de la définition d'une plongée au sens juridique est cruciale. Car pour les salariés professionnels, la limitation sera probablement de 2 plongées par jour. Or, on ne peut pas accepter que la réalisation d'un baptême dans 6 m d'eau vaille pour UNE plongée. Le SNMP propose que, comme pour le compte pénibilité, une "plongée" au sens juridique ne soit comptabilisée qu'au-delà de 12 m (1200 hectopascals). A ce jour, le SNMP est bien : - Un syndicat professionnel indépendant ; - Un organisme certificateur, dont les brevets sont reconnus dans le code du sport à égalité avec les brevets des autres organismes certificateurs français. L'accord avec la FNEPAL section plongée de loisir ne vise pas à modifier notre représentation syndicale mais à créer une structure de formation commune FNEAPL/SNMP dans le domaine de la formation professionnelle continue en plongée de loisir. Concernant les liens avec le SMPS-CGT (syndicat des moniteurs de plongée salariés), nous n'avons pas de lien institutionnels particuliers. Le SNMP est favorable à un dialogue entre tous les syndicats professionnels de la filière dans le but, à terme, d'être capables de faire des propositions communes aux ministères. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Eh non, pas de théorie du complot crédible. Le label FFESSM sur les livres Plongée Plaisir n'existe plus depuis 2013 (mes fonctions au SNMP ont été prises à l'été 2014). Voir Bathyfolages n°7 : Une nouvelle collection des livres Plongée Plaisir1 à 4 (voir p. 5), avec une nouvelle maquette, un contenu actualisé, en particulier en matière de réglementation, et une présentation plus complète qu’avant des organismes de formation, du fait du souhait de la FFESSM de mettre fin au label « ouvrage de référence » pour les livres Plongée Plaisir (voir p. 6). Cette décision est sans autre conséquence sur le contenu des livres, si ce n’est de ne plus avoir la préface d’un représentant de la FFESSM [avec un contenu des livres plus large couvrant toute l'Ecole Française Plongée : FFESSM, FSGT, ANMP, SNMP, UCPA]. Cela permet aux livres Plongée Plaisir d'être recommandés par toujours plus d'organisations et de moniteurs, en France comme en Belgique, en Suisse, au Luxembourg et au Québec. Quant au SNMP, voir article http://www...com/journal-des-pros/organisation/snmp-retour-sur-devant-scene/ Pas de combat avec les autres organisations mais : - mise en place de nouveaux cursus plus attractifs (travaux en cours) ; - défense des professionnels : (exemple http://www.petitions24.net/plongee_penibilite) Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres Plongée Plaisir
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Bonsoir à toutes et à tous, Je vous souhaite de belles plongées, Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir Losbh anonyme, Tu pointe toi-même la contradiction. Tu dis d'un côté qu'on pourrait croire qu'hors APS on peut faire n'importe quoi. D'un autre côté du dis que ce ne serait pas responsable. Cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Tu as tout ici : http://www.cours-de-droit.net/cours-de-droit-des-contrats/cours-de-droit-des-contrats,r170396.html Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Tu as la réponse de Dubois, plus haut. Un "contrat" peut être verbal ou naître simplement de la relation qui s'est instaurée entre x et y. C'est complexe à analyser. Il y a des avocats spécialisés en droit du contrat. Pour ma part, dans mes études, j'ai suivi un cours de droit du contrat durant 2 ans à raison de 4h par semaine ... Pour faire simple, il faut retenir qu'un "contrat" peut exister juridiquement, même sans écrit. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, L'affaire Chassin ne concernait que des plongeurs chevronnés. A ne pas généraliser dans toute situation, en particulier avec des débutants ou des niveaux très disparates dans la palanquée. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonjour Christophe, Comme d'habitude, tu surinterprètes. Ok pour boire une bière avec toi à Mayotte ou ailleurs :-), mais pour ton approche de la réglementation nous ne sommes pas compatibles ... (et malheureusement pour toi, tu as très souvent tort malgré tes (très) longues réponses - Cf les échanges passés sur le nitrox). Si tu lis les messages précédents tu as ma réponse à tes questions. Cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Pour ce débat jusque là très "théorique" sur la plongée "en structure" ou "hors structure", peut-être seraitil intéressant, pour avancer, que les uns et les autres avancent leurs arguments dans le concret. Quelles différences faites-vous, sur le plan de la sécurité pour vos plongée, hors structure ? Quelques exemples de questionnement : - Profondeur max. Vous prenez en compte le niveau des plongeurs ou vous vous en foutez : "Tous les débutants à 60 m" ? - Oxygène en secours : on s'en fout ? - Bouteille de sécu : inutile, dans la palanquée on a tous des branchies ? - Pavillon Alpha : Là, manque de bol, ne dépend pas du code du sport, obligatoire dans tous les cas (règle n°27 du RIPAM). - Système d'arrimage des blocs : Pas de bol, obligatoire dans tous les cas, Article 240-2-07 de la division 240. - Moyen de communication : inutile, on est là incognito. - Eau douce : on s'en fot, tous des warriors ... A vous lire, Cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Ben oui, le problème c'est que tu défends une thèse sans engager ta responsabilité. C'est très confortable (un peu comme les opposants en politique qui, une fois une au pouvoir découvre que le "yaka faukon" ne marche pas). On ne peut pas procéder ainsi quand on publie un livre, ce serait irresponsable. Si l'on se résume : 1. Hors établissement d'APS, pas de réglementation applicable. Cela ne signifie pas qu'il ne peut y avoir aucune reponsabilité mise en jeu en cas d'accident. Cela signifie simplement que si la plongée est "hors structure", il ne peut pas y avoir de verbalisation sur la base du code du sport. Mais en cas d'accident, les cartes sont rebattues et les responsabilités sont alors recherchées dans tous les cas, en structure ou hors structure. 2. Qu'est-ce qu'une plongée "hors structure" ? C'est là que le ministère dit qu'il faut avoir une vision large de l'établissement d'APS. C'est le ministère qui l'écrit (déjà cité, je ne reviens pas dessus). Je te retourne l'argumentation : Si tu veux faire croire à des plongeurs en formation qu'hors structure n'étant soumis à aucune réglementation on peut tout se permettre, tu me trouveras contre toi. Car il faut analyser les choses plus finement : - Entre personnes de même niveau et expérience, chacun connait les risques et à la limite, chacun fait ce qu'il veut ... - Entre personnes de niveau très différent, ce n'est pas la même chose. Par exemple un guide de palanquée récemment formé qui embarque un ou plusieurs niveau 1 pour une plongée "hors structure" ne doit pas croire qu'il peut enfreindre toutes les règles au motif qu'il est "hors structure". Dans ce cas, il y a une personne qui ne connait pas tous les risques (le niveau 1) et une autre qui les connait ou est supposée les connaître (le niveau 4). En cas d'accident, la recherche de reponsabilité ne sera pas du tout de même nature que dans le cas précédent. De ce fait, je crois qu'il est plus sage de dire qu'il ne faut pas croire que lors de plongée "hors structure" on peut faire tout et n'importe quoi. Au-delà du respect ou non des textes, il y a la sécurité. Et je suis quelqu'un qui plonge très souvent "hors structure", qu'il n'y ait pas de mésentente. Cordialement, Alain Foret
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Bonsoir, Alors ce n'est pas le bon mot. Il ne s'agit pas d'être "partisan" (qui signifie d'un camp ou de l'autre), mais d'une contestation concernant une interprétation. Tu es libre de penser ce que tu veux, mais je suis également libre dans mes écrits. Et qu'il y ait des zones floues dans la réglementation, obligeant à certains interprétations ne doit pas conduire à l'insulte. Il est possible de respecter l'avis des autres même si on ne le partage. Ecrire simplement : "La plongée hors structure n'est pas réglementée" serait, selon moi, une faute car l'instruction JS 06-135 indique bien que ce n'est pas tout blanc ou tout noir. Dès lors elle ouvre une zone de discussion. Et mieux vaut donc ne pas faire croire aux plongeurs en formation qu'en dehors d'un établissement d'APS il sont dans l'impunité totale. Ce serait irresponsable. Quant à ce que j'indique, je crains que tu m'aies mal lu. Je ne dis pas qu'il faut plongeur en structure (pour ma part, je plonge d'ailleurs très souvent hors structure). Ce que je dis c'est que pour les plongées hors structure, il ne faut pas croire que l'on a une wildcard permettant de faire tout et n'importe quoi. A titre d'illustration, ce n'est pas parce qu'on plonge hors structure qu'on peut emmener un niveau 1 à 60 m, se passer d'oxygène à bord, ne pas avoir de moyen de communication, etc. Car en cas d'accident, même "hors structure" le manque de moyens de sécurité pourraît être repproché. Bien évidemment, le risque n'est pas le même pour des plongées hors structures entre moniteurs (qui connaissent les risques de l'acitivté) que pour des plongées "hors structure" entre un moniteur et deux jeunes plongeurs niveau 1. Bien cordialement, Alain Foret
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Bonjour, De toute manière, je ne vois pas l'intérêt, quand il n'y a pas une seule vérité, de vouloir à tout prix avoir raison. Cette attitude généralisées explique en grande partie la désaffection des forums. Si l'on reste positif, on peut admettre qu'il y ait des positions différentes qui s'expriment. Chacun peut donner son avis et les lecteurs se font le leur. Bien cordialement, Alain Foret PS : Puisque tu veux de la précision, ce n'est pas la "loi" qui définit ce qu'est un établissement d'APS mais un arrêté ministériel (donc la "réglementation"). Une instruction fait partie du bloc "réglementation" en étant de moindre portée qu'un arrêté dont en général elle précise les conditions d'application. La hiérachie des textes est la suivante : 1. Bloc constitutionnel 2. Bloc législatif (loi, votées) 3. Bloc réglementaire (Décrets en conseil d'Etat, Décrets ministériels, ...) Pour en savoir plus : Voir page 417 de Plongée Plaisir Monitorats 2 édition l'encadré sur la hiérarchie des textes.
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JP, Tu es insultant en indiquant que dans les livres Plongée Plaisir il y a une démarche partisane. Les informations sont le plus généralement sourcées et ce que tu indiques est un mensonge. Bien évidemment, je ne mets pas un renvoi à chauque ligne de chaque paragraphe, mais de là à dire que l'approche est partisane, non ! La tienne l'est à l'évidence. Je rappelle que les livres Plongée Plaisir sont totalement indépendants de toute organisation française et qu'ils présentent l'ensemble des approches des écoles françaises sans aucun engagement partisan. Alain Foret
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Bonjour, Ca frise la mauvaise foi... Oublie tous les livres que tu veux (quoi que, entre un texte anonyme sur un forum qui n'engage à rien et un livre on pourrait en discuter) et concentre-toi sur les textes. 1) Code du Sport : La plongée en établissement d'APS est réglementée. 2) L'instruction JS 06-135 (qui fait également partie du bloc réglementaire précise : La notion d’établissement d’APS est très générale. Elle n’est pas fixée par un statut juridique particulier et ne se limite donc pas aux seules structures associatives. Elle n’est pas liée à un équipement mobilier ou immobilier. En fait, hormis le cadre familial ou amical, toute personne qui organise contractuellement la pratique ou assure la formation, même dans un cadre bénévole, est considérée comme exploitant d’un « établissement d’APS » ; elle est donc soumise au respect des obligations des textes évoqués précédemment, notamment l’obligation de déclaration à la préfecture du département (direction départementale de la jeunesse et des sports) préalablement à l’ouverture de cet établissement. Tout cela fait partie de la réglementation sans aucune interprétation. Après, une fois que les gens sont informés correctement, qu'ils prennent leurs responsabilités. Bien cordialement, Alain Foret Auteur des livres Plongée Plaisir
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Bonjour, A toutes fins utiles, vous pouvez lire cela : http://www.plongee-plaisir.com/fr/pdf/Hors_structure.pdf Bien cordialement, Alain Foret
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Bonjour, J'espère que tu te doutes bien qu'il ne s'agit pas d'une thèse personnelle. C'est ce qu'indique la directive 06-135 du ministère en charge des sports déjà citée. Bien cordialement, Alain Foret