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About DivideByZero
- Birthday 09/07/1989
Personal Information
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Localisation
Var
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Passions
La plongée, la montagne et les avions
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Profession
Ingénieur
La plongée
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Féderation(s)
CMAS
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Niveau en plongée
N4 - Nitrox avancé
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Professionnel de la plongée
No
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Ne pas savoir à l'avance c'est un problème pour le % de Nitrox ou le multigaz si on souhaite l'utiliser car cela nécessite de choisir le gaz en fonction du site. Mais si on se restreint à de la plongée à l'air c'est un faux problème. La planif "méthode bardass" ça se fait en 5 min sur le pont (c'est le but de la méthode d'ailleurs) avec un jeu de tables. Pour l'appliquer personnellement toutes les semaines, j'ajoute un témoignage confirmant que ça se fait très bien. J'irais même plus loin en ajoutant qu'il n'existe pas une infinité de profondeur possibles. Le plongeur n'a aucun intérêt à réinventer et recalculer sa planif à chaque fois qu'il refait une 40 m. Il lui suffit d'avoir fait l'exercice dans le passé et de retenir les couples (DTR, Pression de décollage) pour les différents cas 40, 45, 50, 55 et 60 m (au pire, le noter quelque part).
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Oui en théorie je sais bien. Mais en pratique, combien de plongeurs N3 planifient correctement leurs plongées profondes ? (Je n'ai pas de point de vue global, puisque je plonge essentiellement avec les gens de mon propre club). Si la majorité des plongeurs N3 qui partent sur le Togo ou le Rubis planifient correctement leur déco (incluant critères de remontée, gaz respiré etc) alors tous les débats qui animent le forum sur "Machin qui plonge à l'air à 60 m sans protocole de déco" n'ont pas beaucoup d'intérêt car cela brasse du vent sur des cas isolés. Au contraire si une proportion non négligeable fait n'importe quoi, c'est qu'il y a un trou dans la raquette au niveau des formations N3 (des formations, pas du MFT). Ou bien 3e cas, la majorité fait n'importe quoi, et il n'y a pas spécialement d'accidents...
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On en revient toujours au même débat. L'apprentissage de la plongée loisir, adaptée aux plongeurs d'eaux chaudes et translucides, qui vont faire 6 plongées par an dans 15 m d'eau à 28°. versus L'apprentissage quasi militaire "à la mode fédé", poignard à la cheville et 10 remontées assistées par diplôme. Où se situe le juste milieu ? Est-il pertinent de rester sur des formations généralistes (et donc par définition moins techniques) pour plaire au plus grand nombre ? Faut-il former selon le diction "entraînement difficile, guerre facile", sachant que les trois quarts des diplômés se contenteront de 6 plongées par an en conditions favorables ? Ou bien faut il laisser l'accès aux plongées engagées uniquement aux personnes suffisamment formées et entraînées ?
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Responsabilité de la plongée sur otites à répétition
DivideByZero replied to DivideByZero's topic in Médecine
Ok merci. Jusqu'à aujourd'hui c'était plutôt retour sur le bateau, cheveux et oreilles au vent et au soleil sur le zodiac (30°C de juin à septembre n'incitant pas vraiment à prévoir des serviettes dans un espace restreint). Donc séchage "naturel", puis retour au port, rangement du bateau, retour, rinçage du matériel... et douche... 1h30 à 2h après la sortie de l'eau. Je vais prévoir le séchage sur le bateau et l'alcool boriqué, en espérant que la saison prochaine soit moins compliquée -
Responsabilité de la plongée sur otites à répétition
DivideByZero replied to DivideByZero's topic in Médecine
Merci, je prends note. Visiblement le simple gel douche ne semble pas suffisant (ou plutôt ne vas pas assez en profondeur pour nettoyer correctement l'oreille après la plongée j'imagine). Je vois qu'on a la même analyse. Rien de scientifique effectivement, juste une constatation très personnelle -
Salut, et bienvenue au club des acouphéniques Si tu es descendu à 4 mètres sous l'eau, sans décompresser, cela peut suffire à faire un barotraumatisme. Sinon, c'est le choc au moment de l'entrée à l'eau mais si es rentré droit je pense que c'est moins probable. La suite semble assez claire : tympan percé, puis de l'eau qui rentre dans l'oreille moyenne à répétition. Je ne suis pas médecin, mais l'eau dans une rivière c'est rempli de plein de trucs qui n'ont rien à faire à dans une oreille (micro organismes, particules de terre ou de sable...). A mon avis, pas glop pour tout ce qui se trouve dans ton oreille, d'où l'infection. Sinon, j'espère que tu retrouveras une audition correcte. Les acouphènes si tu les perds, tant mieux pour toi. Au pire, on s'y fait. Bon courage.
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Bonjour, Je me posais la question de la responsabilité de la plongée sur des soucis d'oreille que j'ai de façon régulière. Rien qu'en 2023 : - Otite externe en juin (suite à rhume) - Otite externe en juillet (également consécutive à un rhume) - Actuellement OD bouchée depuis près de 2 semaines, suite à un rhume. Trompe d'Eustache certainement encombrée, donc traitement sous cortisone au moment où j'écris. À chaque fois le schéma est le même : le nez qui coule, suivi d'un problème aux oreilles (otite ou oreille bouchée qui dure). Pendant la période où je plonge quasiment tous les weekend. Le médecin me dit que c'est une coïncidence, mais j'ai du mal à y croire. En 30 ans dans l'intérieur du pays, j'ai jamais fait d'otites. Là j'en fait 3 en un été. Je me demande si l'eau de mer ne favorise pas les otites externes, et si les manoeuvres de décompression ne viendraient pas titiller la trompe d'Eustache au point de la rendre sensible au moindre rhume. Avez vous des avis ? Expériences similaires ? Si la plongée est bien incriminée, que faire pour limiter le problème ?
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Salut, Ton expérience me fait penser à celui de ma conjointe. Puisque j'étais déjà plongeur de longue date, elle décide de profiter de nos vacances en Thaïlande pour sauter le pas, et faire un baptême. Moniteur pas très "encadrant" qui reste à 3-4 m d'elle, visi pas ouf, profondeur 15 m, difficulté à respirer dans le détendeur (cause probable: le stress), remontée panique, fin de plongée. Les points communs avec ton cas sont saisissants : - Thaïlande - Encadrement moyen - Emplafonnement des prérogatives (baptême c'est 12 m max chez PADI, en France c'est même 6 m max) - Difficulté à respirer, sentiment d'oppression et remontée panique Elle a eu des difficultés à retourner plongée, mais a pu le faire en structure associative grâce à un super encadrement et des moniteurs bienveillants. C'est probablement la chose la plus importante. Et ne pas hésiter à expliquer ton cas au moniteur que tu as en face de toi. Il suffit qu'il comprenne que tu es stressée, qu'il t'accompagne progressivement et te mette en confiance, petit à petit ça devrait aller mieux. PS : Aujourd'hui, ma conjointe est Niveau 2
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Oui c'est assez étonnant de la part d'un assureur, dont le cœur de métier est justement d'établir des statistiques, de parler en chiffres bruts comme ça... ex: Alors au risque de faire des généralités, il y a un ranch près de chez moi où de nombreuses personnes pratiquent l'équitation à l'année. Dans ce ranch en particulier, on doit pas être loin des 90% de femmes parmi les pratiquants
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Cursus padi ou ssi pour instructeur
DivideByZero replied to nico30's topic in Niveaux et prérogatives
Aucune obligation de passer un N4 avant de faire un crusus instructeur PADI ou SSI; Après cela peut avoir un intérêt si tu souhaites acquérir de l'expérience ou des méthodes d'apprentissage d'une différente chapelle. Je suis personnellement plutôt amateur de croiser les expériences et les écoles, pour en tirer le meilleur de chacune d'elle. Maintenant, faut se farcir un Niveau 4... et quand on en a pas réellement l'utilité, faut le vouloir... -
Je crois que c'est DAN (?) qui publie de temps en temps des récits et analyses d'accidents, plus ou moins grave. Si les causes et les mécanismes sont toujours différents d'un accident à l'autre, une tendance ressort à chaque fois : les accidents les plus graves sont toujours une combinaison de petits problèmes, pas traités à temps. Et dans les grandes lignes c'est toujours à peu près la même chose : conditions compliquées, et/ou équipement mal adapté, et/ou manque de vigilance... Toujours les mêmes règles de sécurité, et beaucoup de bon sens à appliquer. En général, on n'apprend finalement pas grand chose et on ne ressort pas grandi dans notre activité à la lecture des descriptifs de ces drames. Et je finirais par : Qui ici peut assurer toujours plonger au top de sa forme ? Avec un équipement toujours flambant neuf ? Une attention de tous les instants sur l'environnement ou le binôme ? Qui ici peut affirmer qu'il ne fera jamais d'erreur en plongée, et n'aura donc jamais d'accident ?
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Oui bien sûr, ce que je voulais dire c'est que si tu prends l'outil de planif et que tu compares les remontées pour différents couples (profondeur ; temps au fond) entre le RGBM Suunto et le Buhlmann tu obtiens des profils de remontée très comparables pour des profondeurs de moins de 45/50 m et de moins de 15/20 min de DTR. Quand l'un de ces 2 critères est dépassé, la DTR diverge beaucoup plus vite sur un RGBM que sur un Buhlmann, sur les simu que j'ai faites. De là à savoir laquelle des 2 approches est la plus sécuritaire, je n'ai pas d'avis ; d'autant que comme tu le dis les niveaux de sécurité sont comparables d'un modèle à l'autre du peu que l'on sait. Oui voilà cela résume bien ce que je tentais maladroitement d'exprimer.
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Pour info l'image que j'ai donnée est extraite du manuel Suunto, ça ne représente pas un cas vécu. Mais je suis d'accord que les paliers progressifs ont ce désavantage, en plus du désavantage de la communication avec le binôme. Cependant en plongée loisir à la française, on est plus classiquement sur du 15 min de DTR max, avec des paliers à 6-9 m max. Les cas de paliers profonds et/ou DTR très longues représentent des plongées très engagées. J'ai aussi l'impression que l'algorithme Suunto RGBM Fused 2 (utilisé dans le D5) n'est pas très adapté à ce genre de plongée : lorsque l'on compare les DTR que l'on obtient avec du Buhlmann, à celles que l'on obtient avec Suunto, cela diverge très franchement pour des plongées au-delà de 45 mètres et/ou des DTR de plus de 15/20 min.
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Uniquement la profondeur plafond du premier palier, mais pas d'info sur sa durée, ni la profondeur des suivants : Sachant qu'il n'y a pas vraiment de profondeur du palier suivant, puisque sur Suunto c'est une histoire de plafond évolutif. Cela fonctionne assez différemment des autres algorithmes "classiques"