Thiwa

La deuxième photo sans doute Styela plicata, pour les autres il faudrait savoir l'origine des spécimens, la derniére ressemble assez à une éponge "Oreille d'éléphant" Spongia agaricina. Mais, entre nous je serais curieux de connaitre le malade qui te demande ce genre de truc pour un AFBS...ça n'a vraiment rien à voir avec le programme !

Hypothése intéressante, mais contestable et contestée aujourd'hui par la plupart des spécialistes... je m'en étais ouvert il y a quelques années à Théodore Monod qui avait pas mal travaillé la-dessus. Pour lui ça ne tenait pas la route, la Méditerranée ayant été complétement asséchée depuis l'épisode Thétys, hormis la zone qui correspond aujourd'hui à la fosse de Matapan, au sud de la Gréce, dans laquelle quelques lacs sursalés se seraient maintenus. Dans ces lacs, seules quelques rares espèce de gobiidés auraient pu survivre dont quelques espèces de la zone Adriatique témoignent de nos jours. L'essentiel du repeuplement actuel ayant eu lieu lors de l'ouverture de Gibraltar...les espèces comme le perroquet se sont cantonnées a la zone orientale ou la température est plus chaude, même en hiver. Les nouvelles espèces qui arrivent de la Mer Rouge epuis quelques années s'y cantonnent d'ailleurs aussi...sont frileuses les égyptiennes:pharaon:

Ca a été le cas sur l'Amoco Cadiz...une roquette tirée pour incendier le bateau n'avait pas explosé...la préfecture matitime avait interdit la plongée de loisir et sur la Meuse en baie de Douarnenez ou l'Ifremer avait décidé de se réserver le suivi du peuplement de l'épave...ce qui n'a jamais été fait ! Aucun de ces deux arrétés n'a d'ailleurs été vraiment respecté et ils son vite tombés dans l'oubli.

Petite précision...le premier spécimen aprés le baliste est un Scarus hoefleri en période de transition (jeune mâle intermédiaire) car ce sont des hermaphrodites qui naissent d'abord femelles...le second est un mâle dominant, nettement plus gros et coloré (contrairement à Sparisoma ou la femelle est plus voyante) J'ai pris ces 3 photos à Dakar dans la zone des 10/12m

Perroquets et autres balistes de Méditerranée... Il circule sur les perroquets et balistes de nombreuses croyances erronées...surtout ceux qu'on trouve en Méditerranée ! Sparisoma cretense est un perroquet typiquement localisé du cap Finisterre au Sénégal et en Méditerranée, surtout dans le bassin oriental (Grèce, Turquie, Crête). En Atlantique, il cohabite parfois avec une seconde espèce Scarus hoefleri présente du Golfe de Guinée à Gibraltar, mais qui peut parfois entrer en Méditerranée (J'en ai vu à Al Hoceima) Comme tous les perroquets, y compris tropicaux, il ne se nourrit pas de corail mais d'algues qu'il râcle avec son bec. Ce sont deux espèces trés variables en couleurs, en fonction de l'âge et du sexe... Le Baliste Balistes carolinensis (=B.capriscus) est une espèce typiquement atlantique originaire des côtes est des Etats-unis et qu'on trouve des côtes norvégiennes au Sénégal et, bien sur en Méditerranée. C'est un baliste d'eaux tempérées froides, présent depuis toujours dans les eaux européennes, mais avec une abondance variable selon les années. Souvent signalé en Bretagne au début du 20éme siècle, il en a pratiquement disparu pendant une cinquantaine d'année, puis réapparu dans les années 65... Un autre baliste, le baliste tacheté Balistes punctatus, abondant au sénégal et sur les côtes de mauritanie et duu Maroc, est parfois signalé sur les côtes sud de l'Espagne et du Portugal.

Bon...je voulais dire Ophiocomina, oeuf corse ! Quant on veut aller trop vite on se marche sur les palmes

Ophiure Trés probablement Ophicomina nigra... Mais bravo pour ton quizz, c'est trés sympa

le Président Coolidge est en effet une des plus grandes "vraies" épaves actuellement visitables...quand je dis vraies c'est qu'elles n'ont pas été volontairement coulées comme le Spiegel Groove, ce qui leur donne une ambiance un peu particulière. Je vais passer deux mois à Santo en septembre et octobre ou je compte bien aller y faire quelques plongées. Pour les pétroliers, il y en a quelques autres en Bretagne, mais soit trop profonds ou démantibulés comme l'Olympic bravery dont il ne reste que quelques tôles. J'ai eu la discutable chance (!) d'assister à Portsall au naufrage de l'Amoco et d'y plonger quelques semaines aprés, puis quelques années...etc, etc... C'est vrai que c'est une plongée impressionnante, vu le site trés agité et le caractére gigantesque, même encore maintenant, des cuves et autres tôles. mais la mer en viendra à bout, comme d'autres gros morceaux (le dock flottant de St Guénolé par exemple) Mais, à part ça, les tankers sont des épaves comme les autres, avec les mêmes régles, les mêmes drames et des effets encore plus désastreux sur l'environnement. Encore que ces pollutions, les plus visibles, ne soient pas forcément les plus redoutables.

Fabuleux ! d'ailleurs au n°19 tu peux voir une fabuleuse photo de parvula que j'ai faite au Sénégal, elle faisait dans les 2cm...

J'ai eu le triste privilège de plonger sur l'épave du Jola, au large de le Gambie, deux jours aprés qu'il ait chaviré. C'est un souvenir que j'ai eu du mal à évacuer. Il est resté probablement entre 1500 et 1800 personnes à l'intérieur. Aujourd'hui il est cassé en plusieurs morceaux par 25m de fond.

On peut toujours espérer, mais malheureusement la vie humaine n'a pas la même valeur partout...le naufrage du Jola au Sénégal il y a trois ans a fait plus de 2000 victimes, aujourd'hui on en parle plus guère et les vrais responsable du massacre sont toujours là, et au pouvoir!

Bonjour, Le stage bio Sénégal 2006 aura lieu à Dakar du 10 au 24 juin. Au programme : découverte de la faune de l"Afrique de l'Ouest, formation aux brevets bio FFESSM. Niveau technique mini :P2 Me consulter pour plus de détails...

D'aprés les derniéres info reçues d'un ami en Arabie saoudite, le navire à tout d'abord été victime d'un incendie dans la partie garage. Ce serait l'accumulation d'eau due aux tentatives d'extinction qui aurait déséquilibré et fait chavirer le bateau... Il faut aussi noté que la compagnie propriétaire l'avait fait modifier et que 3 étages de cabines supplémentaires y avaient été ajoutées, ce qui n'a sans doute pas amélioré la stabilité...

Bon, j'ai descendu le mien à 78m...pas exprés j'avais oublié qu'il était moins solide que moi... On est remonté tous les deux en parfait état, aussi étanches qu'au départ. Ce qui ne veut pas dire que ça marche à tous les coups. La faiblesse du systéme est surtout la glace plane de l'objectif, je pense qu'une bonne rayure sur cette partie risquerait de la fragiliser et donc de la faire imploser audela de la profoondeur limite, voire même avant. C'était un 28 en bon état...par contre j'avais déjà descendu plusieurs fois le 35 dans la zone des 60 sans bobo:diver:

Tu dis que la fédé serait partenaire du projet ? Curieux qu'on en ait jamais entendu parler ....

Cottage C'est normal elles viennent se mettre au chaud dans le sud...vu quatre belles hier derriere l'ilot de Locarec prés des Etocs de Penmarch...mais c'est vrai qu'avec le soleil l'eau tapait ses 12°5 (tiens? ça me rappelle qquechose ça, 12°5, mais koi ?)

Loupé ! Sans aucun doute possible, c'est Paracentrotus lividus !Sphaerechinus a les piquants arrondis, souvent avec la pointe blanche...bon, c'est pas grave ils se mangent tous les deux !

Tu peux, comme l'a indiqué Tino, te connecter sur le site FFESSM.fr, par lequel tu as un lien vers la commission nationale bio, ou tu trouveras les textes précis des cursus proposés pour les différents niveaux. Aprés quoi, par les liens vers les commissions régionales, puis départemetales, les calendriers des différentes formations par zones géographiques. A savoir qu'il t'est possible, si tu as une formation scientifique et un niveau technique au moins P2, de passer directement au niveau 2 bio (IFBS) moyennant la participation aux activités régionales ou départementales.

j'allais oublier...certains poissons sont aussi prédateurs des éponges (poissons anges), des gastéropodes et des arthropodes (crabes, crevettes...),des vers Pour les éponges de toilette, en dehors de la Méditerranée, il y a aussi la Foride et la zone caraïbe, à moindre échelle. La majorité des pêcheurs de cette zone sont des grecs émigrés, suite à une maladie bactérienne qui a provoqué une raréfaction des éponges ds leur pays d'origine

Principale différence entre les éponges calcaires et siliceuses : la nature des spicules, petits éléments microscopiques de forme variée qui leur servent de charpente. Encore qu'il y ait une troisiéme famille qui a aussi des spicules siliceux : les hexactinellides ou éponges de verre. En fait aujourd'hui on emploie plutôt le terme "démosponges" pour caractériser celles qui ne sont pas calcaires, car beaucoup d'entre elles sont carrément dépourvues de spicules, remplacés par des fibres souples (spongine), c'est le cas, entre autres, des éponges dites de toilette...mais toutes les configurations sont possibles : pas de spicules; spicules et spongine, spongine seule ou aucun des deux... Pour ascon, sycon, leucon, c'est le type d'organisation qui devient plus efficace, le type ascon, le plus simple n'existe pratiquement plus ds la nature sinon chez quelques trés jeunes éponges...mais le mieux c'est de le voir sur un dessin... je vais te trouver ça

Le crapo, il est aussi breton, il était spectateur au stage bio de Trébeurden, mais pas toujours discret...aucune fille n'a voulu lui faire la bise, le pauvre !

Ah! Y sont tous bien sympas, mais d'abord j'ai pas eu le temps d'atteindre les 2G, en plus j'ai failli dormir sous les ponts étant arrivé à 1H29 dans mon auberge de jeune (on ne rigole pas !) Bref, je viens de réintégrer ma Bretagne natale, content qd même d'avoir découvert une partie de la face cachée des tchateurs et tchatcheuses de plongeur.com..., j'ai qd même eu le temps de charger la photo de Crapo aprés qu'Aquagirl ait tenté de l'embrasser pour le rendre + beau...à vous de juger !

En principe, ce que nous français appelons requin taureau est appelé "sand tiger" par les anglo saxons ou "grey nurse" en Australie, malgré sa machoire impressionnante, il est peu agressif (Carcharhinus taurus, ex Odontaspis)...Par contre le requin-bouledogue ou requin du zambèze (Carcharhinus leucas) est aussi appelé requin-taureau en Afrique (Sénégal, Côte d'Ivoire, Gabon), lui, peut être trés dangereux, probablement plus que le requin-tigre. Il fréquente les plages, les ports et peut remonter les fleuves à plusieurs centaines de kilomètres de la mer... J'ai constaté, notamment en Nouvelle-Calédonie que bien souvent des attaques attribuées au requin-tigre, voire au Grand Blanc, sont en fait imputables au requin bouledogue (dents retrouvées sur les lieux ou retrouvées dans les blessures)

En fait, tout le monde il a raison ! Mais pour ceux qui galèrent le bout du tunnel n'est pas forcément visible ! Je peux citer deux exemples...le premier celui d'un ami, nanti de tous les bons parchemins, faisant au Muséum des petits boulots aprés avoir été thésard et tout le reste, missions temporaires, boulots à la sauvette (et l'administration n'a pas de leçon à recevoir du privé dans le pressage de citrons) en attente d'un poste sur le point d'être attribué...compétent, super plongeur; au bout de 6 ans il a laché prise et vend aujourd'hui...de la menuiserie industrielle ! six mois aprés son départ, le poste a été attribué à un jeune fraichement sorti de la fac...qu'il a fallu former à la plongée ! Le second, une bonne surprise, dans un labo d'océanologie, j'ai retrouvé (à un bon poste) un chercheur à qui j'avais fait passer l'Initiateur bio...en 85, à Trébeurden ! A l'époque, je l'avais encouragé, sans lui cacher les galères éventuelles (il les a eues !) mais la récompense était au bout !

Sauf erreur de ma part, il me semble qu'il s'agit là d'une photo prise en eau douce et que le poisson ressemble à un jeune brochet... Donc il ne peut s'agir d'un anilocre, lequel vit seulement en eau de mer...ce qu'on voit derriére l'oeil du poisson me semble plus proche d'un mollusque ou d'un planaire, mais il faudrait l'avis d'un spécialiste eau douce...je crois avoir ça sous la main...je consulte:help: