Nicolas Duguay

Vous saviez que les Français sont parmi les têtes de Turcs préférés des Québécois en raison, justement, de ce caractère obtus et pépère-la-virgule qu’ont certains d’entre-vous et que vous illustrez ici avec éloquence… On a tous notre anecdote du « maudit Français » qui se ridiculise en faisant semblant de pas comprendre lorsqu’on demande du beurre… Et c’est très « clean », sur le casque, en plus d’être très solide, mais en même temps archi rapide à dégager ou engager. Sur le mien, ça donne ça:

Perso, je me fierais pas sur une chinoiserie à deux balles pour tenir une lampe à 200$, voir 2K$…

C’est qui est surtout très chouette, c’est le système rapide QRM. Toutes mes lampes (une HP50, deux BX2 et une CX1) ont un embout mâle compatible qui me permet de les fixer rapidement et solidement sur tout ce sur quoi j’ai l’embout femelle: la goodman rigide, la poignée « molle », mon casque de cave ou la coque du DPV… Archi VERSATILE…

Nos amis de chez Dive Gear Express, en Floride, ont un p’tit avis sur la question et il est plutôt intéressant: « Under most circumstances, lubricant is properly used very sparingly or not at all. In nearly all SCUBA applications, if you can see the lubricant then you have used too much. Lubricant is often improperly used excessively, and prior to use any existing lubrication should be completely removed before reapplying new lubricant. Lubricant is NOT a "sealant" and is not used to create a seal. Most lubricant is used with dynamic seals in regulators to reduce excessive wear. Lubricant is also used in rebreathers to ease assembly of loop components that incorporate very tight connections. As a general rule, the O-rings used with static seals in SCUBA applications should not be lubricated at all. The lubricant just causes contamination to stick to the surface of the O-ring and results in more problems with a static seal than any dubious benefit the lubricant might provide. Dive Gear Express does not recommend the use of any lubricant when installing SCUBA valves in cylinders for Nitrox applications. »

on veut aussi éviter qu’il ne sèche, durcisse et ainsi ne perde de son étanchéité. Ceci dit, c’est probablement plus simple de le changer à intervalles réguliers.

Et quel est son sens le plus courant ? Plus fréquemment, versatile s’emploie avec le sens de « polyvalent, capable de faire différentes choses, de s’adapter à différents usages ». Cet adjectif peut alors qualifier une personne ou un objet : une chanteuse versatile, un produit de nettoyage versatile. Ce sens est donc connoté positivement, alors que le précédent était légèrement péjoratif.

Pas vraiment… On s’en sort très bien avec le pied…

Ouain, minimaliste, mais il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas grand chose de plus versatile, à mon humble avis, que ça: https://www.diverite.com/products/lights/thumb-loop-for-goodman-handmount/ Tu passes la lampe d’une main à l’autre en un clin d’oeil et c’est toujours bien orienté.

Lorsque je n’utilise pas ma « goodman handle » rigide, j’ai systématiquement cette petite merveille de Dive Rite accroché à la main: https://www.diverite.com/products/lights/soft-handmount-with-qrm/ C’est compatible avec le système QRM de Dive Rite et sincèrement un charme à utiliser, notamment à main nue.

si c’est pas un joint torique qui aura accès, à un moment donné de sa p’tite vie, à de l’O2 à haut pourcentage, n’importe quel lubrifiant silicone fera l’affaire. Ceci dit, en ce qui me concerne, pour éviter les erreurs je n’emploie que du Tribolube-71, mais bon, je sais que c’est un poil overkill…

Je viens de recevoir ça aujourd’hui même… (4X12Ah, pour les plus tatillons…) Bref, des trucs et conseils à partager pour un nouvel utilisateur de Blacktip Exploration…

On rit, mais en même temps, on constate un p’tit soucis d’hypoxie dans les eaux de l’estuaire et du golfe du St-Laurent en raison, notamment, des changements dans les courants qui alimentent cette région-là, eux-même consécutifs aux changements climatiques… Et ça, on trouve ça moins drôle… Et ceux qui, comme moi, plongent dans les eaux hallucinantes de la Côte-Nord du Québec, avec un écosystème marin similaire et aussi exubérant à celui qu’on retrouve en Arctique, trouvent ça tragique… Perso, je préfère nettement plonger dans des eaux foisonnantes de vie à -2 degrés Celsius que dans une soupe stérile à 25 degrés… https://www.quebec-ocean.ulaval.ca/cms/Fiche2.pdf

En tout cas, ici, on aura d’la place pour vous accueillir, mais faudra bien se comporter, hein?!…

Ce n’est pas le sujet du post, mais petit conseil: si tu veux limiter tes investissements en matériel et que tu regardes vers un cursus tek, puis cave, ne commets pas l’erreur de t’acheter un twinset et diriges-toi d’emblée vers le sidemount. My two cents…

Sur les changements fréquents de mots de passe, les « recommandations » ont longtemps fait l’objet de débats dans la communauté de l’infosec, mais le consensus actuel dit plutôt, tout en nuances, qu’on ne devrait PAS changer des mots de passe solides qui protègent des systèmes « courants » et non-critiques pour éviter que les usagers ne choisissent, par paresse, des combinaisons simplement cassables du genre « poupée001 » qui est remplacé par « poupée002 »… On recommande toutefois aux gestionnaires de systèmes critiques de régulièrement changer leurs mots de passe. Votre ANSSI a d’ailleurs produit un guide pertinent sur tout ceci: https://www.ssi.gouv.fr/uploads/2021/10/anssi-guide-authentification_multifacteur_et_mots_de_passe.pdf

Si je peux me permettre, le plus important, ici, c'est de souligner qu'un mot de passe seul, aussi long, complexe et protégé puisse-t-il être, n'est qu'un maillon faillible dans la chaîne d'authentification. Bref, ayez des mots de passe bien conçus, protégez-les si vous voulez dans des gestionnaires de mots de passe eux-même bien conçus, mais surtout, installez dès que c'est possible de l'authentification à multiples facteurs (2FA/MFA).

Eh boy… Pas une grosse année pour ma part pour cause de boulot et de genou « cassé » après être tombé en bas d’une falaise en vélo de montagne… Bref, une p’tite quinzaine, exclusivement en CCR. Durée moyenne d’entre une et deux heures, la plupart des plongées dans les 25-40 mètres, 90% en solo.

Sinon, t’as envisagé une étanche « light »? Il y a quelques modèles sur le marché franchement intéressants, notamment chez Aqualung ou Waterproof.

Y a aussi Radio-Canada qui a produit un balado pour suivre l’une de ses récentes expéditions dans le Grand-Nord. Plongée immersive, pourrait-on dire! https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/5275/alarencontredugrandnordavecmariocyr

J’ignore, encore une fois, si c’est dispo chez vous en France, mais voici un fort joli bouquin qui rassemble les images prises au fil des ans par Mario Cyr, un plongeur des Îles de la Madeleine, au Québec qui, bon an mal an, s’est bâti une solide réputation comme preneur d’images sous-marines dans les eaux arctiques et antarctiques… À lire, bien au chaud, pendant les trop longs mois d’hiver…

Question nitrox, ici aussi, c’est assez rentré dans les moeurs des plongeurs, mais en même temps, il faut faire gaffe avec les impressions… On estime facilement que 8 plongeurs sur 10 formés ici (au Québec) ne vont plonger que dans « le Sud », c’est-à-dire essentiellement dans les Caraïbes, au Mexique, dans le sud des USA ou en Amérique centrale - lire le Costa Rica… Ces plongeurs vont souvent se contenter d’un AOW, mais plusieurs d’entres-eux vont tout de même avoir une certification nitrox, très populaire auprès de ceux qui vont faire des voyages de plongée. Mais même là, j’ai souvent plongé sur le récif de Cozumel, par exemple, et l’usage du nitrox y est anecdotique, même si le profil typique d’une dive récréative là-bas est parfait pour de l’EAN36 ou 32. Les 2 plongeurs restants, ceux qui plongent au Québec, ont pour la plupart le profil tek ou « quasi-tek »: les scooters sont archi-répandus, tous ou presque plongent en étanches, configurations sidemount ou double aussi très répandues. Pas de surprise, ici, d’apprendre que la majorité a sa carte nitrox, mais est-ce qu’ils respirent autre chose que du bon vieux 21% surfiltré? Ça c’est une autre histoire… Ceci dit, niveau disponibilité, le nitrox, ici, c’est pas vraiment un problème la plupart du temps, sauf dans certain angles morts où il faut prévoir ses réserves… Perso, je suis assez « carré » avec mes choix de gaz: en CC, c’est simple: < 100’: 21%; 100-150’: 21/35; 150-175’: 18/45 et ainsi de suite avec quelques nuances, selon la plongée… En OC, j’essaye de plonger avec le mélange le plus riche possible selon ma profondeur max; bref, j’ai fréquemment de l’EAN 36, très souvent du 32. Dès que je dépasse les 130’, il va y avoir un poil d’He. À 150’, je suis définitivement avec du 21/35. En deçà, j’ai réduit ma proportion d’O2 et augmenté l’He. J’aime bien le 18/45 pour aller jouer dans les 150-200’, mais je plonge plus dépassé 100’ en OC, anyway, sauf situation particulière… Le trimix est rendu trop cher… On a annulé une plongée, l’autre jour, sur une belle épave dont le sweet spot est environ dans les 150-250’ parce qu’on s’est rendu compte que ceux qui étaient en OC allaient devoir payer l’équivalent de 600 euros uniquement en gaz pour une seule plongée de moins d’une heure… Un poil délirant…

Ah? Je vais suivre les réponses avec attention!!!

Ouain… dans le cadre d’une prestigieuse et sélective formation donnée par la Facebook School of Urban Warfare ou un truc du genre, j’imagine…

Parce que c’est archi-chiant à manipuler?

Plus sérieusement, oui, c’est comme ça que je monte systématiquement mon scaphandre en mono-OC. Et en plus, ça force un peu le routage des flexibles sous les bras et rend tout le kit plus hydrodynamique et, surtout, moins accrochant…