Pour te répondre @nanobulle , avant je plongeais simplement pour moi, pour profiter du moment, pour me détendre et pour observer les fonds, comme tu l'as très bien souligné "et si on plongeait ?"...sauf que maintenant je suis en train de passer un monitorat pour enseigner la plongée dans mon boulot, donc plongées professionnelles et je suis obligé de m’intéresser plus profondément (pardonnez moi du jeu de mot ) aux phénomènes qui nous entourent, pour avoir un certain répondant "théorique et empirique" sur les sujets abordés.
Donc pour que je sois capable de faire un "bon" cours il faut déjà que je sois capable personnellement d'avoir compris, d'une manière très générale et globale j'en conçois, un sujet complexe comme par exemple cette désaturation. Comprendre une chose c'est un fait, l'enseigner et le vulgariser s'en est un autre...
Le plus dur dans l'enseignement de la plongée (et l'enseignement tout court finalement) c'est qu'on doit aborder et vulgariser des sujets complexes. Donc je buche depuis plusieurs mois, à essayer de comprendre certaines choses qui avant ne m'interpelaient guère...sauf que j'ai envie de bien faire les choses et puis je trouve cette curiosité très enrichissante, même si comme tu dis, au delà d'un certain niveau, je suis complétement dépassé par les articles scientifiques ou médicaux que je lis. Donc j'arrête la et je me cantonne aux articles que je comprends et aux réflexion que je peux lire sur les forums comme ici où j'ai approfondi ma "compréhension" de la désat afin de pouvoir l'expliquer plus facilement à mes futurs apprenants.
Voila quelques raisons (les miennes en l’occurrence) pour lesquelles on peut être amener à se poser des questions en plus d’apprécier une bonne plongée sans interférence intellectuelle