Aller au contenu
Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

Total: mise au point sur la cargaison de l'Erika.


LXG

Messages recommandés

C'est un coup des génois.

 

...notemment au niveau des inspections (effectuées par Veritas sur le papier mais par AMM, dans les faits, extention de l'état maltais et bénéficiant ainsi de l'imunité de territorialité ) ...

 

LES FAITS, rognetudieu !

 

Certificat de navigation délivré par RINA, qui n'a rien à voir avec Malte.

Veritas devait initialement effectuer le dernier contrôle mais quand ils ont demandé des opérations sérieuses, ils ont perdu la commande qui a été transférée à Rina >> Veritas est blanc comme neige (su ce coup là).

Malte est accessoirement un pays de la communauté européenne qui n'échappe pas aux lois internationales.

 

 

 

 

<TABLE cellSpacing=3 cellPadding=3 width=698 border=0><TBODY><TR><TD width=688><!--mstheme--><SMALL>Le registre italien naval (Rina) est une institution génoise aussi vieille que l'unité d'Italie. Il a en effet vu le jour dans la patrie de Christophe Colomb en 1861, l'année où Garibaldi achevait la conquête de la péninsule. Pour la deuxième fois en un an, son nom est associé à une catastrophe maritime. C'est le Rina qui avait contrôlé l'Ievoli Sun depuis son lancement en 1989. C'est le Rina encore qui avait inspecté le pétrolier Erika et qui lui avait octroyé un certificat de navigabilité quelques jours avant son naufrage, en décembre dernier.</SMALL><!--mstheme--></TD></TR><TR><TD width=688><!--mstheme--><SMALL>Le Rina ne peut pourtant être considéré comme une officine délivrant des certificats au rabais. C'est une institution vénérable comptant 615 salariés dispersés dans 51 bureaux du monde entier et ayant contrôlé et classé 3-000 navires pour une jauge brute totale de 18 millions de tonnes. </SMALL><!--mstheme--></TD></TR><TR><TD width=688><!--mstheme--><SMALL>Ce qui ne manque pas de surprendre au vu des deux dernières catastrophes, c'est le succès que remporte le Rina dans ses inspections. Un classement élaboré dans le cadre du protocole de Paris sur les contrôles portuaires en atteste. Seulement 4-% des navires figurant sur les listes d'inspection du Rina ont été en effet l'objet de «détention», une contrainte imposée par l'autorité du port où le navire fait escale. En pareil cas, le navire n'est autorisé à reprendre le large qu'après avoir résolu le problème qui peut aller de documents de bord non conformes à de graves problèmes de structure. L'Ievoli Sun, par exemple, avait fait l'objet de trois mesures de «détention» au cours des dernières années: en mars 1997, en avril 1999 et, la dernière fois, en octobre 2000 à Rotterdam, d'où il était reparti le 23. «Pas pour problèmes structurels», précise le Rina, qui l'avait lui-même inspecté en avril 2000 dans le cadre de ses visites de routine.</SMALL><!--mstheme--></TD></TR></TBODY></TABLE>

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

LES FAITS, rognetudieu !

 

Certificat de navigation délivré par RINA, qui n'a rien à voir avec Malte.

Veritas devait initialement effectuer le dernier contrôle mais quand ils ont demandé des opérations sérieuses, ils ont perdu la commande qui a été transférée à Rina >> Veritas est blanc comme neige (su ce coup là).

Malte est accessoirement un pays de la communauté européenne qui n'échappe pas aux lois internationales.

 

Moui

 

Enfin la Malta Maritime Authority était quand même poursuivie pour ne pas avoir rempli ses obligations de contrôle.

 

Et Malte à réformé son code naval afin de ne 'plus' offrir d'inscription en régime libre .... depuis le naufrage de l'Erika :hehe:

 

Etre membre de l'union européenne ne l'empêche pas de figurer sur la liste des pavillons de complaisances. Faut pas croire que c'est plus propre parce que bleu avec des étoiles....

 

Nemesis

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moui

 

Enfin la Malta Maritime Authority était quand même poursuivie pour ne pas avoir rempli ses obligations de contrôle.

 

Et Malte à réformé son code naval afin de ne 'plus' offrir d'inscription en régime libre .... depuis le naufrage de l'Erika :hehe:

 

Etre membre de l'union européenne ne l'empêche pas de figurer sur la liste des pavillons de complaisances. Faut pas croire que c'est plus propre parce que bleu avec des étoiles....

 

Nemesis

pour rire, hein, on va pas se fritter pour ça ?

 

MMA condamnée ou pas ? parceque poursuivi c'est pas tout ça, mais y en a qui sont VRAIMENT innocentés....

 

J'ai pas râlé sur pavillon de complaisance, j'ai râlé sur immunité territoriale. y en a pas.:)

 

JHT nous a bien dressé la liste des principaux responsables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Petite précision.

Les détentions dans le cadre du mémorandum de Paris porte sur les non-conformités par rapport au conventions internationales (MARPOL, SOLAS, ILLC66...).

En pratique il s'agit dsurtout de vérifier que l'équipement est complet et opérationnel : collecteur d'incendie pas percé, nombre ee canot de sauvetage correct, radio opérationnelle, document de bords tenus à jour, attestation de classification et certificat complet, qualification de l'équipage, etc.

 

 

Dans le cas de l'Erika, il s'est produit un cassure de la coque due à la corrosion des tôles. Les inspecteurs des états qui interviennent dans le cadre dun mémorandum de Paris n'ont ni les moyens, ni les compétences pour apprécier la qualité de la structure d'un navire.

Pour cela il faut disposer de tous les plans, de mesures d'épaisseur de tôle et faire une visite complète. C'est le travail de la société de classification, qui évalue la structure par rapport à son propre règlement (qu'elle élabore).

 

En pratique cette société va identifier les zones "à risque" de la coque, et les surveiller au cours des visites annuelles. Tous les cinq ans : grande viste à sec avec mesure d'épaisseur.

 

Dans le cas de l'Erika le Bureau Veritas avait demandé le remplacement de certaines tôles et l'armateur a trouvé un expert du RINA qui a été plus coulant.

 

Et au final c'est le navire qui a coulé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Etre membre de l'union européenne ne l'empêche pas de figurer sur la liste des pavillons de complaisances. Faut pas croire que c'est plus propre parce que bleu avec des étoiles....

 

Oui d'ailleurs la France y figure aussi avec le pavillon RIF et l'immatriculation de bateaux aux iles Kerguelen... On trouve aussi l'Allemagne qui semble avoir un systeme comparable. Y'a aussi d'autres choses interessantes comme le pavillon luxembourgeois qui est limite considere comme un pavillon de complaisance.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ben oui, on est bien d'accord.

C'est un système économique mondial qui est en question, pas un de ses "petits" acteurs, disais-je plus haut.

 

On n'a pas affaire à un enfo*ré qui triche dans son coin : dans ce cas, Malte a joué le même jeu que les autres.

 

C'est la structure même des échanges maritimes qui contribue à menacer la planète de nos enfants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Bonjour,

 

logo.png.c7536bd9e68359a8804d246d311256bd.png

 

L'ensemble des services de Plongeur.com sont gratuits et c'est grâce à la publicité que vous pouvez en profiter. Or il semble que vous utilisiez un bloqueur de publicité.

Si vous aimez le site et que vous voulez pouvoir en profiter longtemps, merci de désactiver votre bloqueur de publicités lorsque vous naviguer sur Plongeur.com.