expérience malheureuse sur le donator

[tigrou]

Salut

 

Voulant faire le Rubis en toute sécurité j'ai appliqué la procédure suivante : pose d'une RTT, hors vacances scolaires bien sur (Française, Belges et Suisses) , et en automne. Le choix du club s'est fait en fonction de l'heure de départ et de la taille (structure modeste, pas usine à plongeur), bilan premiers sur site, et seuls au fond (c'est encore plus beau le Rubis sans personne !). Nous avons croisé la palanquée suivante en fin de plongée, une fois hors de l'eau il y avait quand même un peu de traffic (4 bateaux).

Sinon pour les décos dans le courant je suis plutôt adepte de la méthode Egyptienne, parachute et zod qui suit.

[Bloop]

Et combien se sont fait découper par un bateau qui allait et venait pour récupérer des plongeurs qui sortait un peu partout?

[tigrou]

c'est sur qu'il vaut mieux sortir son parachute !

[GOOFY 26]

Et combien se sont fait découper par un bateau qui allait et venait pour récupérer des plongeurs qui sortait un peu partout?

 

Peut être un certain nombre, certainement dû au fait qu'on entend encore souvent des plongeurs dire pourquoi mettre plus de 6m de fil sur le parachute, de toutes façons je ne fait pas de paliers profonds.

 

Or, sur ce type de plongées, on voit l'intérêt de larguer le parachute de loin et concernant les accidents je pense qu'il y en a eu certainement moins que des plongeurs qui ont fait un ADD en essayant de lutter contre le courant au palier, maintenant c'est vrai qu'un coup d'hélice c'est plus radical mais si tu es 15 m sous ton parachute, tu limites le risque de collision (encore que dans le rail d'Ouessant, mais là c'est spécial, tu risques aussi de te prendre un container sur la tête).

[zorglub8433]

@ abgech : tu crois pas que tu en fais un peu trop pour une plongée, qui, à part le courant fréquent, n'est quand même pas difficile ? (et, non, je ne l'ai pas plongé 200 fois, seulement une grosse vingtaine)

Vi, je suis aussi d'accord C'est un peu ceinture, bretelles et double capote mais s'il a les moyens de mettre tout ça en oeuvre...

Je doute par contre que nombre de centres proposent une telle logistique

 

A +

[crapô]

Selon moi, la remontée en dérive est moins stressante car toute sensation de mouvement disparaît dès lors qu'on est "parti" avec la masse d'eau environnante. Le calme s'installe pour gérer bien vitesse, gaz, paliers. Bien moins anxiogène que la remontée en drapeau, les grappes de plongeurs, et la position dans l'eau jamais satisfaisante qui s'ensuit.

 

Sûr ! Partir en dérivante, c'est le pied : on vole !

Mais une dérivante c'est une dérivante avec une sécu surface qui dérive avec toi sachant que la dérive au fond ne sera forcement pas la même qu'en surface.

 

La grande majorité de mes plongées se fait sur une zone où il y a énormement de courant, notre obsession étant de plonger à l'heure et à l'endroit où il y en a le moins.

C'est pas tant le courant qui m'effraie, c'est le courant + le grand nombre de plongeurs sur les bateaux qui rendent le travail de la sécu surface difficile à assumer.

Ce genre de conditions est propre à génèrer de longues dérives...

Parce que dans le cas de 4 bateaux sur zone avec chacun 15 à 20 plongeurs, du courant, du clapot, des grappes sur les bouts ( j'imagine que ça doit bien saturer sur le Donator ), comment ils font en surface pour gèrer tout ça ?

"il est à qui ceparachute ?"

"Ca ? C'est des gars de chez toi !"

"Ah non ! Les miens ils ont tous des parachutes fuschia !"

"Je peux pas aller les chercher : j'ai du monde à la barre de pallier !"

"OK les gars, laissez tomber : j'y vais ! J'ai juste un grappe sous la bouée, je me largue et je les récupère plus tard ! MEEEEEERDE !!!! Ils ont fait couler la bouée !"

etc...

[Mayra]

.. quid..si on veut plonger safe et avec plaisir, il est nécessaire de choisir son club, plonger en basse saison ou en dehors des heures d'affluances, avoir un briefing digne de ce nom.. et avant qu'ils n'interdisent les plongées sur ces épaves mythiques

 

nb : si jamais mon parachute est bi-colore jaune et orange

[Reivilo S.]

Tu as raison, mais sur le Donator il est assez facile, hors saison, d'arriver en évitant les clubs locaux. Il suffit de se décaler un peu question horaires.

D'autre part je pense que les clubs bien chargés en plongeurs ne font pas de dérivantes planifiées. Ca leur compliquerait la tâche, effectivement. Moi je ne le fais parce que j'y vais avec un centre de faible capacité, où cela simplifie en général la tâche (mais il arrive que l'on doive remonter au bout).

 

Et en fait, c'est juste la remontée qui est dérivante, et il n'y a pas de sensation de vol puisqu'on est au repos dans la masse d'eau ...

[PatKL]

nb : si jamais mon parachute est bi-colore jaune et orange

 

Moi je serai pas surpris qu'un plongeur y allant pour la premiere fois et lisant ce thread la veille ait un parachute bicolore jaune devant et marron derriere

 

[Bloop]

AH BEN, quand la plongée sera limité à 40m il n'y aura plus de soucis...

 

[crapô]

Tu as raison, mais sur le Donator il est assez facile, hors saison, d'arriver en évitant les clubs locaux. Il suffit de se décaler un peu question horaires.

D'autre part je pense que les clubs bien chargés en plongeurs ne font pas de dérivantes planifiées. Ca leur compliquerait la tâche, effectivement. Moi je ne le fais parce que j'y vais avec un centre de faible capacité, où cela simplifie en général la tâche (mais il arrive que l'on doive remonter au bout).

 

Bon, tu me donnes espoir de voir un jour le Donator et le Rubis !

 

Effectivement, lors des plongées sur épave à Cherbourg, on adopte la procédure dérivante. Il y a presque toujours un peu de courant, on (je) n'y va(is) pas si le courant ne se calme pas suffisament à l'étal.

On peut toujours s'accrocher au bout, mais on part avec puisqu'il n'est relié quà une gueuse...un gros parachute lesté quoi...

[Rubis]

slt le rubis,

 

tu peux préciser ton dernier point avec le scooter ? meme en étant super plombé et avec un max de jus , t'arrives à tomber sur l'épave sans bout?

 

 

Oui, c'est ce qu'on appelle le live drop, le bateau te largue dans le sens du courant, bien avant la balise

Tu descends comme un furieux et le courant t'amène sur l'épave.

 

C'est ce qu'ils font en Floride dans les Keys avec le Gulf Stream à 3-4 noeuds

 

Personnellement si les conditions sont mauvaises, je ne plonge pas. J'ai suffisamlment donné dans les conditions galère

[newsquier]

Ouf, je viens de tout lire tellement c'était intéressant.

 

Je ne suis que N2 avec 200 plongées mais j'ai une petite expérience de plongeur encadré sur les épaves de Méditerrannée. Je plonge chaque été avec Pro Sub Mer et Archipel Plongée à Argelès (66) sur les épaves de la Côte Vermeille du côté du Cap Béar (Astrée, Saumur, Saint-Lucien, Alice Robert) et au printemps dernier, je suis allé plonger sur le Rubis et l'Espingole avec Isadora Croisière.

 

Toutes ces épaves sont très souvent balayées par le courant. Parfois le courant est limité à la surface mais d'autre fois on se le traîne jusqu'au fond. Dans la mesure du possible, on essaye de descendre au bout (quand il y en a un) mais souvent le bateau largue les plongeurs en amont du courant et la descente en pleine eau se fait à la palme en live drop. Le truc, c'est de se suivre en file indienne, bien serrés l'un derrière l'autre pour bénéficier de la protection du plongeur de devant (un peu comme des cyclistes face au vent. Pour ce qui est de la remonté, c'est systématiquement largage du parachute depuis le fond et déco en dérive.

Alors c'est vrai, certains diront que la déco en dérive nécessite une bonne maitrise de la stabilisation. Oui, mais c'est tout de même le minimum pour plonger sur une épave à 40 m (et un peu plus).

 

Pour ce qui est du Rubis, c'était en avril dernier, un matin en semaine (moins de monde) avec un temps au fond de 18 mn à 41 m, une descente de 3 mn, une remontée de 4 mn et 3 mn de palier à 3 m.

On a enchainé l'après-midi après un intervalle de surface de 4 heures pour une plongée à 39 m sur l'Espingole avec un temps au fond de 20 mn, une descente de 3 mn, une remontée de 4 mn, 2 mn de palier à 6 m et 12 mn à 3 m.

 

Pour ces deux plongées, la visie était bonne, l'eau était à 13° (semi-étanche 6,5 mm) et il y avait un courant modéré de la surface jusqu'au fond.

[guile]

je suis d'accord avec toi, et sur ces épaves c'est encore plus vrai, la maitrise de la stabilité en pleine eau lors de la remontée et lors du palier me parait évident...

 

a+

[Francki]

Concernant les gens qui étaient accrochés sur le bout', imagine que ce soit des N2, qui accompagnés, sont allés sur le pont du Donator...

Ils n'ont pas forcément l'envergure pour faire des paliers en pleine eau (maitrise de la stabilisation par exemple) et comme dit Jano, tout le monde veut la faire....cette tole mais elle n'est pas facile du tout.

Le Donator pour des N2 ? limite....

 

Et faire des paliers sur un boot à l'horizontale ? Avec de la houle ? Pas bon ça .......

Je suis d'accord avec ceux qui pronent les paliers en pleine eau. A chacun de gérer sa profondeur et aux directeurs de plongée de n'accepter que ceux qui leur semblent au niveau...