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rémy

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Guest trimixeur
Un couteau guère plus. J'ai déjà vu des plongeurs se prendre dans un filet et attendre qu'on viennent les aider !
Salut, le couteau n'est pas très efficace pour couper un filet sans point d'appui: essaie de couper d'une main un filet contenant des oranges par exemple. Un coupe-filet, un znife ou des ciseaux d'urgentiste c'est mieux. Une cisaille aussi. Un truc à mettre au musée: le couteau au mollet!! ! ! ! !!! ! A+ PAUL S.
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Vous trouvez pas que vous en faites beaucoup?

Entre une petite plongée dans une cave ou un simple spool frappé a l'entrée permet de retrouver son chemin même sans lampe parce que dans ce cas précis elle n'aurait servi a rien

Et une plongée dans les coursives des épaves de la baie de scapa flow qui elles necessitent une formation est un matériel plus adapté

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Fale13 : bon tu ne veux plus intervenir, ok mais tu dis lire, alors je t'explique un peu mon point de vue... c'est ça un forum.

 

Comme l'a dit jago, le HS ne veut pas dire "pas formé", et j'ajouterais "formé" ne veut pas dire détenteur de cacarte. Rien, comme je te l'ai déjà dis avec d'autres, ne t'empêche de demander à un plongeur expérimenté de te former et ce sans passer par aucune fédération ou organisme.

 

Je t'enjoins donc, comme tout autre plongeur, à te former, auprès de qui tu veux, mais à te former.

 

Parce que la plongée comme d'autres activités comporte des risques gérables facilement quand on comprend ce qui se passe mais pouvant aboutir à des drames quand on ne sait pas d'où ça vient ni comment y réagir le mieux.

 

Je vais pas faire une thèse philosophique sur le lien entre l'évolution humaine et le partage de connaissance, même si ça le mériterais, mais si l'homme est capable aujourd'hui d'aller sur la lune c'est surtout parce qu'il y a eu transmission et passage de connaissances entre les générations.

 

Les neurones des hommes de cro-magnon étaient tout aussi capables que les nôtres, seulement, si t'avais demandé à un homme de cro-magnon de faire une navette pour aller dans l'espace il aurait été emmerdé...

 

En plongée, aujourd'hui, on profite de l'expérience des autres et du savoir accumulé depuis pour prendre moins de risques qu'à l'époque des pionniers.

 

Tout vouloir faire tout seul depuis le début implique des risques important et une volonté suicidaire selon moi. T'as le droit, si tu veux le faire c'est ton choix, en faire la promotion c'est déjà plus discutable.

 

Une fois de plus, c'est un forum ici, où tous autant que nous sommes, nous donnons notre avis, partageons nos expériences, débattons, nous engueulons ...

 

Mais du moment qu'on avance des arguments et qu'on explique nos choix, je ne vois pas le soucis. Par contre, affirmer de façon péremptoire qu'on fait comme ça, sans expliquer plus avant pourquoi, et en affirmant que c'est la bonne façon de faire puisque c'est la notre, n'est en rien un moyen d'avancer à mon avis.

 

C'est ce que je te reprochai quand j'ai réagis à ton affirmation.

 

Pour le matos, comme son utilisation, est lié à des contraintes de la plongée, de sécurité, d'utilisation, on a été plusieurs à dire qu'il vallait mieux en avoir fait l'expérience avant de faire un choix, plutôt qu'un choix à l'aveugle.

 

Ce choix à l'aveugle c'est la roulette ou le loto ; si t'as de la chance, ça te convient, si t'en a pas, c'est de l'argent foutu par les fenêtres au mieux ou dangereux pour ta sécurité au pire.

 

C'est dans la deuxième éventualité que nous avons été nombreux à réagir à tes interventions pour signaler, à toi et à ceux qui pourraient lire, qu'il pouvait y avoir danger - évitable en connaissant les contraintes et donc en se formant - à acheter du matériel d'occase au petit bonheur la chance.

 

C'est dit.

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@ Nics : je te garantie que je n'ai pas assez de personnalités pour pouvoir incarner Pica.

 

@ fale13 : je n'ai, en dehors d'une certaine empathie (celle qui me pousse à assurer bénévolement des postes de secours ou des gardes au profit de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris) aucun intérêt à t'éviter un carton.

De plus, la plongée sout en Europe est à plus de 80% du hors-structure, beaucoup se sont formés par campagnonnage (donc hors structure), et pourtant, hormis les guignols ou les inconscients, ils sont extrêmement rigoureux.

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Histoire intéressante qui doit rappeler qu'un guide est faillible, et que si en principe, on doit pouvoir compter sur lui pour nous emmener au bon endroit, il ne faut pas compter sur lui pour assurer sa propre sécurité. Et d'ailleurs, on découvre parfois que les guides proposés ne sont pas forcément près expérimentés.

 

Je ne connais pas cette épave. J'ai plongé 7 jours à Coron en janvier dernier, et:

- on m'a toujours demandé préalablement si je voulais faire de la pénétration

- les seuls endroits touilleux où je suis entré avait de larges et nombreuses ouvertures permettant de ressortir aisément. Et par ailleurs ne présentaient pas de dangers particuliers (pas de câbles, de filets, d'arêtes manifestement tranchantes. je n'ai pas vu de portes refermable non plus)

- j'étais toujours soit directement derrière le guide, soit le dernier (les gros touilleurs étant essentiellement des plongeurs peu expérimentés à ce type de conditions pouvant se trouver fortuitement dans ma palanquée).

- les guides n'ont jamais sorti de fil, et pour ma part je n'en ai sorti qu'en solo.

- j'étais le mieux équipé (redondance d'ordi, de lampes, d'instruments coupants, de parachutes, de masques, de spools; tuyeau long, détendeur din).

 

Pour autant, ce n'était certes pas de la plongée dans les règles de l'art : mono bouteille, un seul étage, pas de fil d'ariane. On fait avec ce que l'on a.

 

Simplement, soyons réalistes. Il est exceptionnel (et pas seulement aux Philippines) de voir un guide poser un fil, même dans des structures a priori sérieuses ou tek. Ainsi , même sur le Haven toutes les pénétrations que j'ai effectuées l'ont été sans. Et avec un guide, c'est souvent difficile de poser soit même vu que l'on fera rarement un aller retour. Il faut donc faire preuve de jugement et ne pas dépasser sa zone de confort.

Ceci dit, je trouve que renvoyer à la plongée sout est excessif, dans ce type de pénétration on est en général à quelques (dizaines) de mètres d'une sortie, pas à plusieurs centaines. Même si, pour pratiquer la plongée archéo en Marne notamment, je sais fort bien qu'en absence totale de visibilité, on peut près bien passer des dizaines de minutes pour retrouver quelque chose à quelques de mètres de soi seulement.

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L'évaluation des risques est le maitre mot de toute plongée, et aussi le plus difficile. J'ai plongé sur le carnatic, le Thistlegorm... et sur le Giannis D, ma binôme à flippé, du coup à peine entrer dans la commanderie, j'en suis sorti rapidement pour qu'elle ne panique pas. Et pourtant rien d'exceptionnel! Le risque s'évalue de plein de manière différente, tant physique, technologique, psychologique, environnemental...etc.

Certes il vaut mieux se prémunir des risques particulier lorsqu'ils sont évident (comme visiter le coeur d'une épave) mais il est vrai que plusieurs fois, je n'ai pas résisté à visiter une cale s'en m'y être particulièrement préparé avant. Cela dit, à ce moment là j'ai estimé que le risque était quasi absent. Je ne veux surtout pas faire l'apologie du "je tente quoi qu'il en soit", mais je comprend à la vue de certaines tentations, on puisse avec toute la réflexion posée décider d'explorer!

 

Par contre carton rouge pour le guide, car même pour une palanquée parée pour une plongée épave, équipée et formée comme tel, la visite de cette cuve est dangereuse quoi qu'il en soit, même pour un prof averti! (Le but c'est quand même de voir quelque chose)

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Je ne connais pas cette épave. J'ai plongé 7 jours à Coron en janvier dernier, et:

- on m'a toujours demandé préalablement si je voulais faire de la pénétration

- les seuls endroits touilleux où je suis entré avait de larges et nombreuses ouvertures permettant de ressortir aisément. Et par ailleurs ne présentaient pas de dangers particuliers

 

sortie du contexte... :tromaran:

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Simplement, soyons réalistes. Il est exceptionnel (et pas seulement aux Philippines) de voir un guide poser un fil, même dans des structures a priori sérieuses ou tek. Ainsi , même sur le Haven toutes les pénétrations que j'ai effectuées l'ont été sans. Et avec un guide, c'est souvent difficile de poser soit même vu que l'on fera rarement un aller retour. Il faut donc faire preuve de jugement et ne pas dépasser sa zone de confort.

Ceci dit, je trouve que renvoyer à la plongée sout est excessif, dans ce type de pénétration on est en général à quelques (dizaines) de mètres d'une sortie, pas à plusieurs centaines. Même si, pour pratiquer la plongée archéo en Marne notamment, je sais fort bien qu'en absence totale de visibilité, on peut près bien passer des dizaines de minutes pour retrouver quelque chose à quelques de mètres de soi seulement.

J'abonde dans ton sens. Avec ce guide, j'avais déja fait 6 épaves et 2 sur ce bâteau; a priori il ne devait pas y avoir de problèmes, sauf que .....

S'est-il trompé de cale ? Ne la connaissait-il pas ? Je n'en sais rien. Mais de la théorie dont beaucoup dans cette discussion nous ont parlé, et que je ne consteste pas, à la pratique (sorties vacances en groupe) il y a une marge, et je ne suis pas certain que ceux qui donnent des leçons, les suivent à la lettre dans de telles circonstances. :fumeur:

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Guest XR1200

Re:

 

Je comprends pas ces discussions...

On ne doit pas faire de pénétration sans formation adéquate, alors si on suit cette règle de base beaucoup de questions ici ne se seraient pas posées...

Ca semble simple et pourtant...

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L'évaluation des risques est le maitre mot de toute plongée, et aussi le plus difficile....... Le risque s'évalue de plein de manière différente, tant physique, technologique, psychologique, environnemental...etc.

Certes il vaut mieux se prémunir des risques particulier lorsqu'ils sont évident (comme visiter le coeur d'une épave) mais il est vrai que plusieurs fois, je n'ai pas résisté à visiter une cale s'en m'y être particulièrement préparé avant. Cela dit, à ce moment là j'ai estimé que le risque était quasi absent. Je ne veux surtout pas faire l'apologie du "je tente quoi qu'il en soit", mais je comprend à la vue de certaines tentations, on puisse avec toute la réflexion posée décider d'explorer!

 

Tout à fait d'accord avec toi...!! Je pense qu'entre les deux attitudes extrèmes suivantes:

- je ne passe pas la tête dans une écoutille si je ne suis pas équipé pour une pénétration sous plafond de 600 mètres

- on y va, on verra bien, ça n'arrive qu'aux autres...

... il n'est pas possible de donner une règle univoque de comportement: tout est dans l'évaluation personnelle et rationnelle du risque, tenant compte de l'ensemble des facteurs intervenant à l'instant T...

 

D'accord aussi pour le carton rouge au guide de palanquée...!8(

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