Pteroïs aux Antilles

[huexley]

Oui ont voit bien qu'il sont piqués. Je pense que ce juste pour leur apprendre à les bouffer histoire de se créer des collègues de chasse

[fredo971]

je crois que malheureusement, j'ai trouvé la réponse à ma question.

 

George Burgess :

"Les effets d'un entrainement local des animaux n'est pas vraiment pertinent du point de vue écologique, jusqu'à que nous attestions que ces prédateurs s'attaquent aux poissons-lions par eux-mêmes, sans aucune intervention humaine"

"Nous espérons qu'un jour nous découvrirons un prédateur naturel (dans la région), mais pour l'instant nous n'avons rien trouvé qui se nourrisse de poissons-lions de manière systématique".

[caval87]

Je sors de l'eau et viens de nettoyer un site sur capesterre

 

J'ai acheté avant-hier une fouene propulsée chez akwanaute, il parait que ce sont le mêmes que celles choisies par la DEAL. Pas glop pas glop ... Je vais la tester quand même, mais elle me paraît peu efficace.

A voir à l'usage.

[kiloas]

Et bien t'as pas perdu de temps....

Oui ce sont les mêmes...

En quoi cela te parait peu efficace? Et pourquoi dépenser des ronds dans quelque chose qui te parait peu efficace .

J'ai eu l'occasion de les voir de prêt et ca me semble au contraire simple et efficace.

[sebubble]

C'est bien le drame de l'Homme vs la Nature qui se joue là ...

On commence par éliminer les super-prédateurs du coin parceque bon les aigles, les loups, les ours, les phoques moines, les requins etc ils prennent le fruit méritaient de nos élevages et de nos pêches ... Du coup prolifèrent les espèces de race inférieure, renard, lièvre voir mouette en Provence dans les champs à 50 kms de la mer ... Ptérois aux Antilles ... Etc

Alors il y aurait bien la solution d'essayer de réintroduire certaines espèces à défaut de les avoir protéger à temps et/ou efficacement ... Mais de suite on a une levée de bouclier des pêcheurs, éleveurs, chasseurs etc

Alors on préfère la solution armée parceque ca on sait faire nous les Humains.

Du côté de Lancon de Provence par exemple ils ont envoyé l'armée pour éliminer les lièvres, pendant que dans le même temps les aigles réintroduits sur la commune pour lutter contre les mouettes invasives ce sont les chasseurs qui s'en sont occupés, je ne parle pas des ours dans les Pyrénées, des loups dans les Alpes ou des Lynx dans les Vosges.

Quand aux Mérous, un "ami" et grand chasseur sous-marin Agathois m'a prétendu il y a 1 mois que lui et certains ex-membres de l'équipe de france étaient allé en taper à l'Automne dans la région Marseillaise ¡

Et les Pterois, on trouve rien de mieux que de les tuer plutôt que d'essayer de retrouver un équilibre écologique dans les eaux Antillaises.

[Scubaphil]

sebubble, je partage bien ton point de vue sur la raréfaction des grands prédateurs en général, marins ou terrestres. Je connais bien le problème des ours, loups, lynx en France. J'avais même rédigé un article faisant un rapprochement entre eux et la "crise requin" à l'île de la Réunion pendant l'été 2012.

Mais, au risque de me répéter, quand tu dis :

On commence par éliminer les super-prédateurs du coin [...] Du coup prolifèrent les espèces de race inférieure, [...] Ptérois aux Antilles

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Le Ptéroïs n'est pas apparu aux Antilles parce qu'il n'y a plus de prédateurs, mais parce qu'il a été introduit dans un écosystème auquel il n'appartenait pas !

D'ailleurs, les tentatives de "nourrissage" ou "d'éducation" des requins ou murènes que nous rapporte huexley nous montre bien que ces prédateurs, bien qu'appartenant à l'écosystème caraïbe, ne s'en nourrisent pas spontanément. Ils ne consomment que des individus blessés ou morts ...

Dans ce contexte, la chasse aux Ptéroïs, que tu sembles dénoncer ici :

Et les Pterois, on trouve rien de mieux que de les tuer

paraît bien une des solutions à appliquer, au moins pour le moment ...

[caval87]

Et pourquoi dépenser des ronds dans quelque chose qui te parait peu efficace ..

 

Parce qu'impression n'est pas raison.

Si elles ont été retenues, c'est qu'elles sont censées fonctionner.

Et à 12 € le machin, je cours pas grand risque !

[kiloas]

12€? c'est surement pas la même chose alors....

Celle que j'ai pu voir était équipée d'un système semi automatisé...la flêche était guidée par un tube.

J'ai essayé sur une planche en bois et c'etait assez puissant...

Pour en avoir discuté avec le fabricant, rien que les soudures à l'extremité de la flêche (sorte de trident) (exigence de la DEAL en Martinique) revenait a plus de 12€.

Le fournisseur est partenaire avec Aquanaute pour la distribution de ses fusils de chasse en bois en Guadeloupe dont je pensais a tort qu'il s'agissait du même produit distribué a la DEAL.

En tout cas, en Martinique la fouene distribuée auprès de la DEAL n'est pas commercialisée.

Je vais contacter le fabricant, il doit rentré en Martinique en début de semaine je crois.

@+

[clm]

Je ne sais pas si ce sont les même fouenes ou pas, mais ce que je peux dire c'est qu'un ami en a bricolé une toute simple avec tube alu, trident et sandow, et que bien utilisé, c'est redoutable.

[clm]

sebubble,

 

1) Effectivement, l'homme a exterminé nombre de grands prédateurs marins, que ce soit pas la pêche ou par la chasse. L'exemple du Mérou brun en Méditerranée est clair : sans protection, c'était fini.

On envisage de réintroduire de grands mérous dans les Antilles parce qu'on pense qu'ils seront susceptibles de manger des poissons lions.

 

2) On essaie d'éduquer les prédateurs existants (murènes par ici) pour leur donner le goût et l'habitude du poisson lion et ça à l'air de marcher pour certains types de prédateurs, qui attaquent maintenant des poissons lion non blessés d'eux même.

Le problème est qu'à court terme, ce système "naturel" n'est pas assez efficace.

 

3) Il n'empêche que le poisson lion n'est absolument pas dans son environnement naturel. C'est une erreur de l'homme qui l'a amené ici, et on sait bien en général que ce type d'erreurs amène des carnages si on n'intervient pas (batraciens et poissons de rivière par exemple).

 

4) La seule solution efficace à l'heure actuelle est de tuer ces poissons lion avant qu'ils n'aient massacré l'écosystème. Ça restera limité parce qu'on ne peut pas faire tous les sites et qu'il reste le problème des œufs, mais ça permet de bien limiter leur nombre sur certaines zones.

 

Il vaut mieux être sur place pour comprendre : leur croissance est exponentielle et sur les sites pratiqués ponctuellement où on n'intervient pas pour le moment, leur nombre est ahurissant (et la taille de certains spécimens, aussi).

[penti]

Mais, au risque de me répéter, quand tu dis : Je ne suis pas tout à fait d'accord. Le Ptéroïs n'est pas apparu aux Antilles parce qu'il n'y a plus de prédateurs, mais parce qu'il a été introduit dans un écosystème auquel il n'appartenait pas !

 

100 % d'acord avec toi... la raréfaction des top prédateurs que tu déplores, Sebubble, est un fléau réel, mais sans commune mesure avec l'introduction d'espèces invasives qui n'ont pas de prédateurs... Le point de comparaison ne serait pas tant le lièvre ou les mouettes en France (eux ont toujours un minimum de prédateurs qui les chassent, ne serait ce qu'à l'état juvénile, et limitent leur expansion) mais plutôt les marées de lapins ou tsunamis de souris (espèces sans prédateurs à aucun stade de leur existence) qu'on a pu voir en Australie

[christophe 38]

sebubble,

 

1) Effectivement, l'homme a exterminé nombre de grands prédateurs marins, que ce soit pas la pêche ou par la chasse. L'exemple du Mérou brun en Méditerranée est clair : sans protection, c'était fini.

On envisage de réintroduire de grands mérous dans les Antilles parce qu'on pense qu'ils seront susceptibles de manger des poissons lions.

 

2) On essaie d'éduquer les prédateurs existants (murènes par ici) pour leur donner le goût et l'habitude du poisson lion et ça à l'air de marcher pour certains types de prédateurs, qui attaquent maintenant des poissons lion non blessés d'eux même.

Le problème est qu'à court terme, ce système "naturel" n'est pas assez efficace.

 

3) Il n'empêche que le poisson lion n'est absolument pas dans son environnement naturel. C'est une erreur de l'homme qui l'a amené ici, et on sait bien en général que ce type d'erreurs amène des carnages si on n'intervient pas (batraciens et poissons de rivière par exemple).

 

4) La seule solution efficace à l'heure actuelle est de tuer ces poissons lion avant qu'ils n'aient massacré l'écosystème. Ça restera limité parce qu'on ne peut pas faire tous les sites et qu'il reste le problème des œufs, mais ça permet de bien limiter leur nombre sur certaines zones.

 

Il vaut mieux être sur place pour comprendre : leur croissance est exponentielle et sur les sites pratiqués ponctuellement où on n'intervient pas pour le moment, leur nombre est ahurissant (et la taille de certains spécimens, aussi).

 

 

re

 

tout à fait d'accord avec vous.

Par ailleurs, à quel age le poisson lion peut il se reproduire ?

y a t il une grande différence dans le nombre d'oeufs que peut faire un jeune adulte par rapport à un gros ptérois ? (pour savoir lesquels cibler prioritairement)

[fredo971]

Le Ptéroïs n'est pas apparu aux Antilles parce qu'il n'y a plus de prédateurs, mais parce qu'il a été introduit dans un écosystème auquel il n'appartenait pas !

oui et de plus l'écosystème n'est pas le même que celui où on le trouve vivre naturellement.

 

 

 

Par ailleurs, à quel age le poisson lion peut il se reproduire ?

 

Au moment de la reproduction les males sont plus foncés, les bandes disparaissent. Les femelles deviennent plus claires.

 

ils remontent à la surface, la femelle lache deux poches de mucus contenant environ 30 000 oeufs que le male vient féconder.

 

L'embryon se forme environ10 heures après et éclosent au bout de 30 heures. Les larves se nourrissent au bout du 4 ème jour

le developpement larvaire dure entre 25 et 40 jours.

 

Le juvenile rejoint le fond quand il a une taille de 10mm et ont une croissance de 0,5mm par jour.

il atteint une maturité sexuelle à une taille de 90mm pour les males et 180mm pour les femelles.

 

l'espérance de vie est de 18 ans

 

(pour savoir lesquels cibler prioritairement)

 

quand on part "bomber" les ptérois, on essaie de flinguer tous ceux qu'on voit . On ne cible pas sauf sur des sites témoins.

On essaie de nettoyer tous ceux qu'on voit car bien sûr,il en reste de cacher dans les récifs.

[caval87]

12€? c'est surement pas la même chose alors....

Celle que j'ai pu voir était équipée d'un système semi automatisé...la flêche était guidée par un tube.

 

Quand on m'a dit qu'il y en avait chez akwanautes, je croyais que c'était celles dont tu parles, mais hélas non.

En fait je ne sais vraiment pas à quoi ressemblera le matos dont nous serons équipés

J'ai pris celle en me disant que j'allais commencer avec autre chose qu'un fusil encombrant, et surtout particulièrement inadapté en compagnie de plongeurs non "pterois hunters"

[fredo971]

....J'ai pris celle en me disant que j'allais commencer avec autre chose qu'un fusil encombrant, et surtout particulièrement inadapté en compagnie de plongeurs non "pterois hunters"

 

C'est aussi pour cela que je le fais hors structure....Tu passes du temps à expliquer aux plongeurs qu'il faut protéger la nature, ne pas toucher. A l'embaquement, tu pars avec un tuc pour flinguer les petits zozios de ptérois même avec un brassard distinctif, l'autorisation, et une bonne explication aux clients, je ne suis pas sûr que la compréhension soit totale....A moins de n'avoir que des clients bien au fait du problème.

Mon opinion est que cela reste scabreux en présence de clients.Cela n'engage que moi.

c'est sans doute une des raisons pour laquelle les autorisations clubs ne seront délivrées qu'après une réunion.

 

Pour ce qui est de l'équipement actuel, on a pris des fusils qu'on a raccourci et dont on a viré l'ardillon pour eviter tout accident en dégageant la bête qu'on tue.

Le mien est fixé par des attaches sur la stab, celui d'un pote est fixé dans un tube de PVC attaché sur sa jambe sur un peu à la la josh randall.

j'ai aussi un couteau avec une lame de 25cm pour les découper.