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Croisière St John : le paradis existe !


Chat Noir

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    Croisière St John : le paradis existe !

     

    Son beau niveau dans la poche, Boulet a refait son sac pour rallier, sans plus attendre, Marsa Alam où elle doit embarquer sur le Jessica. A l’heure dite, un mini bus s’arrête devant son hôtel et un monsieur très souriant l’intercèpte. Présentations d’usage et explication du trajet : il y a déjà un couple de plongeurs devant participer à la croisière, on doit en prendre un autre à l’hôtel à côté, puis route, puis récupération d’autres personnes à Port Galib pour les convoyer à la marina puis … puis …, bref un trajet à l’égyptienne. Ca peut être plaisant à condition de ne pas être pressé ; ça tombe bien, Boulet n’est jamais pressée en vacances.

     

    A la fin de ce périple, arrivée à la marina de Marsa Alam. Faut reconnaître qu’à côté de celle de Port Galib, c’est un peu cheap. M’enfin, Boulet s’en fout, elle ne va pas y faire ses vacances. Elle observe pendant quelques minutes le personnel qui s’affaire à charger les caisses et cageots nécessaires à la vie pendant une semaine et embarque enfin. Elle est accompagnée du couple trouvé à Safaga et d’un autre plongeur qu’elle a eu l’occasion de côtoyer à Safaga lors de la semaine précédente.

     

    Le quatuor investit le bateau et commence son exploration afin de choisir les meilleures cabines. Boulet choisit la 15 qui présente toutes les qualités requises et installe d’autorité ses affaires sur le grand lit. Premier arrivé, premier servi, et toc … !

    Rapide inspection, c’est propre, bien équipé : placards, table de nuit, prises, espace de rangement sous la couchette pour les sacs et cabinet de toilette tout à fait suffisant. Les lampes fonctionnent, les hublots s’ouvrent Les draps et serviettes de toilettes brodés à la marque du club sont joliment pliés.

     

    Mais Boulet n’est pas là pour rancir dans une cale et elle remonte rapidement pour visiter le reste du bâtiment. Grand salon équipé d’un bar avec fontaine d’eau chaude, thé café et petit crounchs en cas de fringale. Un frigo plein d’eau et de coca et schweppes. Canapés, tables basses, une télé et une bibliothèque que Boulet épluche soigneusement avant de faire main basse sur un San Antonio qu’elle n’a pas encore lu.

     

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    L’autre partie de ce pont est composée d’un grand salon extérieur avec canapés et fauteuils sous un cagnard, une partie abritée avec canapé et table basse.

     

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    Pont inférieur : une vaste espace dédié à la plongée. Un emplacement numéroté par plongeur avec une caisse, un banc percé pour le maintien des blocs, un pigeonnier avec prises pour recharger les phares et autres matériels. Des tuyaux pour le gonflage des blocs sont fixés au dessus, ce qui évite les manutentions de bouteilles. Des étiquettes pour les amateurs de nitrox et des repères pour signaler les bouteilles pleines. Une belle organisation.

    La plateforme est accessible deux marches plus bas. Elle est assez grande pour deux zodiacs. Un grand bac de rinçage pour les ordinateurs et les appareils photos, deux douchettes d’eau douce.

     

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    La salle à manger jouxte cet espace plongée. Elle est équipée pour 30 personnes avec une desserte au milieu et confortable. A nouveau un coin boisson, fontaine à eau chaude, thé, café et infusion diverses.

     

    Le pont supérieur est un grand sun deck dont une partie est équipée d’un petit salon avec le même mobilier en rotin que le pont intermédiaire.

     

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    Tout cela s’annonce très bien. Le bateau a été récemment repeint, les parquets brillent, tout semble propre et en bon état.

     

    Mais le temps a passé et il est l’heure du miam. Ca va être le premier d’une série de repas pantagruéliques et excellents. Il y a même de vraies frites faites avec de vraies pommes de terre !!!

     

    Soirée placide. Le responsable de croisière qui ne connaît ni le bateau, ni l’équipage va faire ses reconnaissances pendant que les 4 passagers se livrent à une belote endiablée sur le pont. Qui a dit que les nuits sont fraiches en Egypte ? Il fait doux, pas un souffle de vent.

    Mais il est l’heure d’aller se coucher. Boulet, en bonne insomniaque qu’elle est, trainasse sur le pont intermédiaire ou elle est rejointe par le responsable, Ayman. Papotages. Et toi, t’es qui ? et t’as fait quoi ? Au bout d’une heure, elle connaît la vie d’Ayman et au bout d’une heure et demie, elle a pris un cours de photo et a fait régler au mieux son joli G12 tout neuf. Mais le pauvre garçon est bientôt rejoint par la fatigue et se retire à son tour.

     

    Boulet entame la lecture de son livre et se dit que, tout bien réfléchi, il serait dommage de se cloitrer dans un placard de neuf mètres carrés alors qu’elle a une chambre de millions d’hectares avec le plafond le plus beau qu’il se puisse rêver. Car il y a des étoiles de toute beauté, l’absence d’éclairage urbain permettant de les voir avec netteté. Boulet fait un petit coucou à ses copains Orion et Cassiopée, les deux seules constellations qu’elle soit capable d’identifier sans se creuser la tête, et décide de passer la nuit sur le pont.

     

    Au petit matin (7 h 15), la nature se manifestant, Boulet décide de regagner sa cabine pour tester les sanitaires. Et la voilà qui ouvre sans ménagement la porte … pour trouver la deuxième couchette occupée. Les autres croisiéristes sont arrivés pendant la nuit – 21 personnes quand même ! et Boulet n’a rien entendu. Se confondant en excuses, elle entend un borborygme dont il ressort que son téléphone-réveil sonne depuis un bon moment. La sale bête est réglée pour brailler à 6 h 30 avec rappel tous les ¼ d’heure et Boulet n’a pas pensé à le couper après la semaine à Safaga. Sur ce coup, elle a l’impression de s’être déjà fait une copine.

    De retour sur le pont, elle s’informe et apprend que tous les inscrits sont à bord et que le bateau va prendre la mer. Yeeesss, la croisière commence enfin.

     

    Tout le mondé étant réveillé, le petit déjeuné pris et les papiers contrôlés, les binômes sont constitués. Pas de bol pour Boulet. Les plongeurs étant en nombre impair, elle reste seule et se trouve donc rattachée aux deux N1 qui vont être accompagnés par un guide. Quand on est un chat noir, c’est à vie !!!

     

    Mais il y a pire dans la vie, et tout le monde s’équipe pour la plongée de réadaptation avec lâcher de parachute.

     

    Dimanche.

    10h30 - Ras Samadaï – Boat to boat - 19 m – 50 mn

    Beau jardin de corail et rencontre avec : vivaneau à taches noires, mérou, clowns, anthias, citrons, glass fishes, carangue et tutti.

     

    Encore sous le choc de sa formation et des conseils sur la surveillance du binôme, Boulet est effarée de voir les N1 vadrouiller dans tous les sens et toutes les profondeurs sans que le guide en paraisse inquiet. Elle qui a vécu une semaine dans le culte de la stabilisation, de la profondeur constante et du binôme à longueur de bras ne sait plus où donner du regard pour ne pas rater le pépin qui bien sur n’arrive pas. Le lâcher de parachute se passe sans problème et tout le monde remonte ravi de cette première plongée.

     

    Le responsable de croisière qui est seul pour cornaquer cette expédition est satisfait après récupération des paramètres. Tout le monde est rentré dans les temps et a respecté les profondeurs. Il faut reconnaître que ce garçon est très fort. Sans en avoir l’air, il est arrivé à obtenir une discipline exemplaire. De toute la croisière, pas une anicroche, pas un dépassement de prérogatives, pas une contestation. Il a su insuffler à cette semaine un esprit remarquable. Souriant, disponible, hyper compétent, il semblerait qu’il fasse partie des monuments historiques de la plongée égyptienne. Ses brieffings sont impressionnants, illustrés par des dessins faits au fur et à mesure, et non par des tableaux tous prêts, documentés avec explications détaillées des itinéraires, des solutions pour que les plongeurs ne soient pas tous au même endroit en même temps. De plus, il semble avoir les relations qu’il faut pour arriver à faire modifier l’itinéraire de la croisière et a su s’arranger avec le capitaine pour se dérouter quand le spot visé était déjà occupé par des bateaux. Cela a permis des plongées sans autre bateau sur le site.

     

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    15h30 - Sha’ab Sharm, plateau sud ouest - Zodiac/ boat - 22 m – 40 mn

    Des raies, diodons, tétrodons masqués. Un énorme baliste titan dormant sous un corail.

     

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    L’eau est à 30°, la mer est calme. Boulet a, à peu près réussi son embarcation sur le zodiac.

     

    Le lendemain, le rythme sera plus important avec trois plongées par jour mais en attendant, le bateau part pour la longue traversée jusqu’à St John de nuit.

    Miam, soirée tranquille. On prend vite des habitudes de flemme sur ces croisières.

    De nouveau Boulet choisit de dormir sur le pont, elle le fera toutes les nuits.

     

    Au petit jour, tout le monde est réveillé par la cloche du bord.

    Lundi

    6h – Gotta Soraya – Tombant sud – Boat to boat – 25 m – 37 m.

    Banc de sardines, dauphins au loin et très rapidement, pastenagues à pois bleus, carangues, beaux alcyonaires, corail noir.

     

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    11 h - Gotta Soraya – Tombant sue – Boat to boat – 23 m – 35 mn.

    Même plongée avec en plus un requin gris de récif qui a bien voulu venir faire un tour.

     

    15 h – Dangerous Reef – Boat to Boat – 22 m – 50 mn.

    Le guide a su convaincre les deux N1 des bienfaits qu’ils retireraient du passage de l’AOW. Il se consacre donc à leur formation à l’orientation laissant Boulet batifoler à proximité. Elle en profite pour faire connaissance avec un napoléon qui rode dans le coin et pendant la partie explo de la plongée a la surprise de découvrir que l’intérieur des grottes qui est tout gris devient d’une jolie couleur améthyste quand on l’éclaire. Elle profite également de sa liberté pour tenter d’apprivoiser son APN.

     

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    Mardi.

    6 h – Habibi Ali – Zodiac / boat – 33 m – 48 mn

    L’intérêt principal d’avoir mis les N1 en formation, c’est que les prérogatives sont modifiées. Boulet peut donc profiter de plongées plus profondes. Elle a bien un moment de doute « réglementaire ». Le guide est-il assimilé à un N4 pour franchir ce seuil des 20 m au-delà duquel il est bien connu que le N2 non encadré se désintègre ? Mais sur le fond, elle s’en fout totalement. Elle qui n’a jamais dépassé 25 m va enfin connaître de qu’il y a plus bas Elle a le plaisir de voir ce qui lui était jusqu’alors interdit, notamment des gorgonnes superbes mais qui ont le mauvais goût de s’installer vers les 30 mètres. Est-ce un effet de la narcose ? Mais il semble à Boulet que tout est plus grand et gros. Le perroquet à bosse est énorme, la murène géante, les carangues gigantesques. Elle assiste à un passage rapide de dauphins.

     

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    Après le petit déjeuner, Ayman lui conseille de redescendre sur la plateforme de plongée. Etonnée, elle s’y rend pour découvrir un jeune faucon épuisé qui s’est posé sur une des rambardes et s’y repose. Les marins lui ont apporté de l’eau fraiche et il se laisse caresser. Le dieu Horus est venu rendre visite à Boulet !!!

     

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    11 h – Um Orouk - Boat to boat – 23 m – 48 mn.

    Barracudas et murène avec ses nettoyeurs. Joli jardin de corail. Jamais Boulet n’a été aussi libre dans ses plongées et elle en profite pour musarder. Elle lie connaissance avec un joli tétrodon masqué, un de ses poissons fétiches. Elle prend, enfin le temps d’admirer la diversité des formations coralliennes, en forme de botte, de fleur, de cerveau. Elle s’esbaudit devant les cochers et un ange empereur.

     

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    A la remontée, elle va prendre des nouvelles d’Horus. Il est dans une coursive avec une gamelle de nourriture. Il sa laisse caresser par Boulet. Un marin ne trouve rien de mieux que de le soulever pour que Boulet l’admire. Pfffff, il ne savait pas qu’il s’adressait à un boulet. Le faucon n’ayant plus de soutien ne trouve rien de mieux que de se poser sur la main dudit boulet et de lui enfoncer ses griffes dans une main. Ben, ça serre fort ces bestioles et ça pique méchamment. Boulet se retrouve avec un rapace au poing qui ne veut plus la lâcher et qui serre plus fort à chaque fois qu’on veut lui faire abandonner sa proie. Franchement, on a quand même l’air un peu con dans cette situation. Pis ça fait mal au bout d’un moment. A bout de patience, Boulet fait comprendre au marin qu’il faut retirer cette griffe de sa main. Mauvais moment, il y en avait bien deux ou trois millimètres dans la viande. Enfin, Boulet a retrouvé la liberté sans trop de dégât mais en se disant que les rapaces doivent avoir les pattes pleines de microbes et de trucs dégueulasses vue la nature de leur alimentation et leur façon de chasser. Bof, elle s’en occupera plus tard, c’est l’heure de manger.

     

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    15h – Paradise Cave – Boat to boat – 18 m – 62 mn.

    Pour cette plongée, Boulet a délaissé ses apprentis et s’est incrustée dans un binôme. Au départ, la plongée devait avoir lieu sur Caves mais il y avait déjà deux bateaux. Calcul du guide : 3 bateaux = entre 60 et 90 plongeurs donc beaucoup trop. Il a préféré modifier le programme afin que ses ouailles soient seules sur le site. Et franchement, il a bien fait. Un site plein de petites grottes, certaines ouvertes, d’autres fermées se prêtant à des jeux de lumière incroyables. Des couleurs de coraux extraordinaires allant du rouge au mauve. On se perdrait volontiers dans ces galeries. Poissons clowns, buissons d’anthias, mérous, coraux renversants. Plongée classée 5* dans le book de boulet.

    Aurélien et Frédérique, le binôme constitué a bien rempli son rôle de parrain, Boulet était surveillée comme le lait sur le feu. C’était touchant de voir leur prévenance pour la débutante dans ce monde de l’autonomie. Et Boulet y a trouvé son compte puisqu’enfin elle a pu profiter de son bloc jusqu’au bout.

     

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    Au retour, Horus était parti et curieusement, il y avait du poulet au repas du soir. Tous les plongeurs l’ont bien fait remarquer à Boulet avec une mine moqueuse. Pffff, elle sait bien qu’on n’engraisse pas une volaille en une journée ! :fou:

     

    [à suivre]

     

    Ne me demandez pas pourquoi toutes les photos ne s'affichent pas, j'ai fait la même manip pour toutes :rougi:

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    Ah bah quand même ! On a faillit attendre :D

     

    Pour les prérogatives... T'es en Egypte, donc pas soumise au CDS ... Et le cadre du club, semble bien que ce soit PADI, alors le "n2" etc ... Par contre ce à quoi tu te sens prète, ce qui te semble sécu ou non ... Ça ça dépend d'aucun papier ;)

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    [suite]

     

    Entre deux plongées, Boulet mène une vie de pacha. Elle a élu domicile sur le pont intermédiaire où elle passe ses nuits et où ont lieu les brieffings. Le rythme de vie n’est pas particulièrement éprouvant. Levée avant le soleil, elle profite de sa montée sur l’horizon en prenant un café et en regardant s’activer les membres de l’équipage. Lors de l’équipement avant la plongée, il y a toujours quelqu’un pour l’aider à fermer sa combinaison et sortir son bloc de son rangement. Au retour, il en est de même en sens inverse.

    Un copieux petit déjeuné l’attend avec des quantités de crêpes chaudes, des œufs brouillés, toasts et confiture ; après l’effort, le réconfort ! Et le schéma se reproduit après chaque plongée. Repas de midi après le plouf de 11 heures, goûter après celui de 15 heures et en fin de journée, repas du soir pour reconstituer des forces peu entamées par la journée. Car il faut dire qu’après les repas, le temps est intensivement consacré à ne rien faire. Le sun deck accueille les plus courageux, qui osent affronter le soleil, le pont intermédiaire, ceux qui préfèrent l’ombre et les cabines ceux qui ont des idées derrière la tête. :eek:

    Bien que se parant habituellement d’une couleur blanche rétive à tout bronzage, Boulet commence à prendre une jolie couleur ocre qui s’amplifie de jour en jour.

     

    Et elle n’en revient pas de ce personnel aussi attentionné. Le troisième jour, alors que le repas se composait essentiellement de poisson et qu’elle essayait de regagner discrètement sa place après avoir pioché quelques grains de riz et deux crudités, elle avait été interceptée par Mustapha, le serveur, qui regardait son assiette avec désolation. A la question de savoir si quelque chose n’allait pas, Boulet avait simplement répondu qu’elle ne mangeait pas de poisson. Immédiatement, la réponse avait fusée : « chicken ? ». Boulet avait remercié en précisant : « No meat, no fish ». Désolation sans nom dans le regard de Mustapha. Boulet avait alors eu l’impression de voir travailler les rouages dans sa tête avant qu’il ne lui propose des œufs et avait vu son soulagement quand elle avait répondu oui. Il s’etait alors rué à toutes jambes vers la cambuse et presque immédiatement lui avait rapporté une assiette contenant trois œufs au plat. Dès lors, à chaque repas, le cérémonial se reproduit : à la place de la viande ou du poisson, elle a droit à ses trois œufs qu’elle mange avec une pensée émue pour son taux de cholestérol – jusque là inexistant – et qui doit faire une montée en flèche. :confus:

     

    Dans cette rubrique gastronomique, il ne faut pas oublier les goûters, notamment ces crêpes fourrées à la banane et arrosées de chocolat : un grand moment !

     

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    Indépendamment des singularités culinaires de Boulet, il faut reconnaître que les cuisiniers se débrouillent vraiment très bien et que la qualité des repas est absolument hors norme.

    A cet ordinaire, il faut rajouter les fromages qui ont été apportés par une paire de savoyards plongeurs. Leur supplément de bagage leur a permis de « contrebander » des spécialités de haute volée et en quantité suffisante pour alimenter toute la croisière pendant deux jours. Souvenir ému :)

     

    Mercredi.

    6 h – Maksour – Boat to boat – 37.70 m – 47 mn.

    Descente sur un tombant couvert de coraux mous et de tas de “plantes” que Boulet n’avait jamais vies auparavant. Des rouges époustouflants !! Des alcyonaires de toute beauté, des coraux noirs.

     

     

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    11 h – Cheleneyat – 13 m – 52 mn

    Cours de conduite de palanquée pour les élèves AOW. Boulet a trouvé mignon de les voir planifier la plongée et notamment la partie orientation.

     

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    Dès le début de la plongée, ils sont partis, presque main dans la main, de toute la vitesse de leurs palmes. Ayman et Boulet, binômaient gentiment en prenant leur temps et admirant le paysage. Tant et si bien qu’ils ont bientôt été distancés par les « petits ». Après récupération du tandem, le guide a décidé qu’il pouvait remonter et a laissé le trio finir la plongée. Pauvre Boulet qui s’est trouvée investie de la responsabilité de la palanquée. Mais tout s’est bien passé, à part cette manie de palmer comme des furieux. Boulet qui n’avait pas envie de partir en essoufflement à les suivre à contre courant a dû faire comprendre qu’elle n’était pas là pour disputer un marathon mais pour admirer. Message reçu. Cette course infernale n’a pas empêché Boulet de voir un baliste titan, des tétrodons masqués et des pastenagues à pois bleus. Le retour au bateau s’est fait sans difficulté, Boulet n’ayant pas oublié ses propres cours d’orientation.

     

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    A l’occasion de cette plongée, Boulet, qui se trouvait lourde depuis quelques plongées, a enlevé un kilo de plomb avec une pensée émue à tous les contributeurs du forum qui ne voient le salut que dans un lestage minimaliste. Elle s’est fait plaisir en se disant que c’était signe de progrès.

     

    19 h – Cheleneyat – Nuit – Boat to boat – 13 m – 45 mn.

    Plongée de nuit sur le site repéré dans la journée. Pas grand-chose à voir et même un peu décevant. Il ne faisait pas assez nuit au goût de Boulet. Elle a quand même pu dire bonne nuit à un perroquet en train de tisser sa couette. Une rascasse volante et quelques oursins. Une nouvelle fois, le guide n’a pas terminé la plongée et a laissé le trio en autonomie. Cette fois-ci, Boulet se serait bien dispensée de la surveillance. Couver deux partenaires dans le noir, on fait mieux, d’autant qu’ils ont conservé cette mauvaise habitude de s’éparpiller un peu partout.

     

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    A cette occasion, Boulet a fêté sa cinquantième plongée. Quoi de mieux qu’une nocturne en Egypte pour un tel anniversaire ?

     

    :bounce::bounce::bounce:

     

    [à suivre]

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    au vu de certaines photos, on comprend ceux qui choisissent d'aller faire la sieste en cabine :-)

    sinon, belle progression, de Boulet pré-N2 à la plongée quasi en solo !

    Ah toi aussi t'as remarqué ;)

     

    Le maillot james bond girl ...

     

    Sinon on en veut encore !

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    Je n'osai pas le dire, mais d'autres l'ont vu aussi :froglol:

    dès la première série de photos :

    " 'tain, j'ai jamais eu les mêmes sur mes croisières " :mad:

     

    par contre, des thons en Mer Rouge, je ne savais pas :hehe:

     

    je suis loin, loin, loin, je profite du décalage horaire...

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