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étude de la Marine nationale


nanobulle

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Je vous signale un excellent document consacré à la médecine de la plongée, publié par la Marine nationale.

 

Il est d’accès libre

 

http://www.ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr/mediatheque/la-revue-medecine-armees/medecine-armees-2015/medecine-et-armees-fevrier-2015-n-1

 

On y lit, par exemple, dans le chapitre 7 :

 

"Les accidents de plongée sont dominés par les accidents de désaturation avec, en France, environ 300 ADD pris en charge chaque année dans les centres hyperbares (dont un tiers environ par l’HIA Sainte-Anne). La grande majorité des ADD survient malgré le respect de la procédure indiquée par un ordinateur de plongée. »

 

Bonne lecture et surtout bonne réflexion.

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Je vous signale un excellent document consacré à la médecine de la plongée, publié par la Marine nationale.

 

Il est d’accès libre

 

http://www.ecole-valdegrace.sante.defense.gouv.fr/mediatheque/la-revue-medecine-armees/medecine-armees-2015/medecine-et-armees-fevrier-2015-n-1

 

On y lit, par exemple, dans le chapitre 7 :

 

"Les accidents de plongée sont dominés par les accidents de désaturation avec, en France, environ 300 ADD pris en charge chaque année dans les centres hyperbares (dont un tiers environ par l’HIA Sainte-Anne). La grande majorité des ADD survient malgré le respect de la procédure indiquée par un ordinateur de plongée. »

 

Bonne lecture et surtout bonne réflexion.

 

 

humm

 

 

ils auraient aussi pu écrire que le morphotype du plongeur accidenté est éloigné de celui du plongeur d'arme..

de meme que sa condition physique, non, tu ne crois pas ? :rolleyes:

 

en meme temps, ils ne veulent surtout pas d'ordi (à tort ou à raison et ils prechent pour leur paroisse, les Tables MN)

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humm

 

 

ils auraient aussi pu écrire que le morphotype du plongeur accidenté est éloigné de celui du plongeur d'arme..

de meme que sa condition physique, non, tu ne crois pas ? :rolleyes:

 

en meme temps, ils ne veulent surtout pas d'ordi (à tort ou à raison et ils prechent pour leur paroisse, les Tables MN)

bonjour Christophe

 

il me semble que ces statistiques, issues des différents centres hyperbares, concernent tous les plongeurs et pas seulement ceux de l'armée.

 

Le sens du message n'est pas, à mon avis, de préférer les tables aux ordinateurs. Il est d'informer la communauté des plongeurs, que le fait de suivre des procédures de décompression (tables ou ordinateur) ne garantit nullement que l'on ne fera pas d'ADD.

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Tout à fait

Comme il est utile de rappeler que le risque 0 n'existe pas,

que si l'on connaît le ratio d'ADD acceptés et estimés pour les tables MN90 (1 add pour 30000 plongées entre 0 et 35m, 1 add pour 3000 plongées au delà)

Qu'à ce jour, je ne connais aucun fabricant d'ordinateurs qui communique sur le sujet.

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bonjour Christophe

 

il me semble que ces statistiques, issues des différents centres hyperbares, concernent tous les plongeurs et pas seulement ceux de l'armée.

 

Le sens du message n'est pas, à mon avis, de préférer les tables aux ordinateurs. Il est d'informer la communauté des plongeurs, que le fait de suivre des procédures de décompression (tables ou ordinateur) ne garantit nullement que l'on ne fera pas d'ADD.

 

 

je ne dis pas le contraire,

mais, alors, on fait quoi ?

 

 

Pour ma part, c'est un risque accepté, que ce soit à 20 m ou à 60 à l'air ou à 80 au trimix.

Je conçois que certains ne veulent pas accepter ce risque, mais, cela revient à dire "j'arrete la plongée".

J'ai fait mon choix :rougi:

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Guest Invité
Tout à fait

Comme il est utile de rappeler que le risque 0 n'existe pas,

que si l'on connaît le ratio d'ADD acceptés et estimés pour les tables MN90 (1 add pour 30000 plongées entre 0 et 35m, 1 add pour 3000 plongées au delà)

Qu'à ce jour, je ne connais aucun fabricant d'ordinateurs qui communique sur le sujet.

Je pense que l'aspect statistique de la désaturation n'est pas pleinement apprécié dans le monde des plongeurs qui ont tendance, eux, à vouloir chercher les "causes" des accidents.

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Je pense que l'aspect statistique de la désaturation n'est pas pleinement apprécié dans le monde des plongeurs qui ont tendance, eux, à vouloir chercher les "causes" des accidents.

 

 

en meme temps, ce sont plutot les causes qui amènent les gens au caisson, non ?

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Guest Invité

Non, ce sont les accidents qui amènent les gens au caisson.

 

Tout comme on peut être victime d'un accident en suivant au pied de la lettre toutes les règles de sécurité, on peut très bien combiner toutes les "causes" qu'on veut : déshydratation, paliers ratés, forme physique et autres FOP sans pour autant subir un accident.

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Non, ce sont les accidents qui amènent les gens au caisson.

 

Tout comme on peut être victime d'un accident en suivant au pied de la lettre toutes les règles de sécurité, on peut très bien combiner toutes les "causes" qu'on veut : déshydratation, paliers ratés, forme physique et autres FOP sans pour autant subir un accident.

 

 

mais on a aussi plus de "chances" d'en avoir un en cumulant les risques que tu énonces :top:

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Guest Invité

C'est exact : la désaturation est une processus géré par les probabilités et non pas par les causes.

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On peut malheureusement cité aussi "le facteur humain". En d'autres termes, le plongeur qui par manque de prévention ou par un comportement inadapté va s'inviter au caisson.

 

Et notamment cas de facteurs favorisants, on peut diminuer voir supprimer le risque.

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je ne dis pas le contraire,

mais, alors, on fait quoi ?

 

 

Pour ma part, c'est un risque accepté, que ce soit à 20 m ou à 60 à l'air ou à 80 au trimix.

Je conçois que certains ne veulent pas accepter ce risque, mais, cela revient à dire "j'arrete la plongée".

J'ai fait mon choix :rougi:

On fait quoi ? ...... bonne question ...

 

Pour ce qui te concerne, le problème est réglé.

Tu connais les risques que tu prends lorsque tu plonges.

Tu en assumes toutes les conséquences.

C’est ta liberté.

 

Mais en est-il ainsi pour tous les plongeurs ?

 

Depuis de nombreuses années, on fait croire aux pratiquants que la plongée est un loisir aussi inoffensif que le mikado.

Que pour plonger, il suffit de savoir un peu nager, d’avoir de la technique, d’être capable de régurgiter les cours théoriques de l’enseignant, de maîtriser la règle de trois (le produit en croix), et bien entendu, de respecter les indications des tables et ordinateurs de plongée.

On reconnaît les capacités des plongeurs par des brimborions (brevets, niveaux, diplômes, etc.) estampillés, en France, par le Ministère des Sports, de la même manière que l’association AAAAA (Association Amicale des Amateurs d’Andouillettes Authentiques)fait bénéficier du label « 5a » les andouillettes de qualité.

 

Mais rarement on dit à ces personnes que la plongée est un sport, que pour la pratiquer il faut être en bonne forme physique, psychique, pas un mois avant mais au moment de se mettre à l’eau.

On oublie de leur dire que la plongée est agressive pour l’organisme, et la série d’OPI que l’on constate actuellement en est une preuve.

On oublie de leur dire que certaines pratiques, lors de la formation, sont dangereuses (yoyo, RSE).

On oublie de leur dire surtout que les protocoles de décompression traduisent des comportements moyens de populations données et qu’ils n’en font peut-être pas partie. La conséquence est que le respect des conditions de remontée proposées par l’ordinateur ne leur garantit aucunement de ne pas avoir un ADD.

On oublie beaucoup, beaucoup trop d’aspects dans les formations, pour des raisons commerciales, pour augmenter le nombre des licenciés, etc.

 

Revenons à ta question ... que faire ?

 

Informer .... encore informer ... encore et toujours informer le plongeur sans détour, honnêtement, complètement, sans tomber dans le catastrophisme, ni l’angélisme.

A ce titre le document de la Marine Nationale, dans son ensemble, constitue une base de réflexion remarquable.

 

Ensuite à chacun de se déterminer pour le type de plongée qu’il veut faire en fonction de ses capacités physiques, techniques, financières, de ses aspirations, etc.

Il n’est pas déshonorant pour un N3 ou un N4 de plonger dans la courbe de sécurité et de prendre du plaisir entre 0 et 20 m.

Il n’est pas déshonorant de se limiter en durée et en profondeur parce qu’on est un peu moins jeune, un peu moins affuté physiquement, parce que l’eau est froide, mais aussi parce qu’on a fêté Dionysos la veille, et rendu hommage à Cupidon toute la nuit ...

 

Il n’est pas déshonorant d’être prudent à l’extrême.

 

Chacun est libre de choisir ses risques.

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