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2 accidents le 18/8 :(


agt

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au hasard :

 

http://www.aqua2a.com/index.php/nos-formations/premiers-niveaux

 

http://plongevasion.fr/forma%20we-paris.htm

 

Bon ok c'est des petites fosses....... mais pour moi ca change rien.

Amusant. Une belle connerie effectivement ces trucs.

Dans le premier lien, ce qui est indiqué pour l'OWD PADI est strictement identique à ce qu'on lit dans le MFT pour le N1 : niveau préparé en milieu artificiel = 4 plongées à faire en milieu naturel pour achever la formation.

(bizarre que la même chose ne soit pas précisée pour les N1)

 

Si Narcosis voit arriver ces OWD qui veulent juste faire leur plongées validantes et pas de "formation" ... il va leur dire quoi ? La même chose qu'aux N1 ... (mais bon, c'est jamais arrivé on dirait)

 

Par contre, sur le premier comme sur le second lien, je vois qu'on a le choix entre le N1 et l'OWD ... au même tarif, même durée. Et on peut même faire les deux.

 

Il râle pas pour ces OWD Narcosis ?

 

En résumé : Je tombe un peu des nues et je comprends qu'on puisse râler de voir arriver ce genre de profil dans une structure commerciale, avec juste la demande de faire "une fun dive" (l'attention spécifique à porter à chaque plongeur ne permet pas de quitter le quasi-contact, ni d'en emmener trop). Mais je ne vois pas en quoi ça distingue la 2F de PADI.

 

Et j'ai beau tourne et retourne la marguerite AOWD ... sans en trouver le centre (c'est "profonde" et orientation le centre ? et on choisit 3 options ?).

Je vais me procurer les manuels comme je peux.

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Amusant. Une belle connerie effectivement ces trucs.

................

En résumé : Je tombe un peu des nues et je comprends qu'on puisse râler de voir arriver ce genre de profil dans une structure commerciale, avec juste la demande de faire "une fun dive" (l'attention spécifique à porter à chaque plongeur ne permet pas de quitter le quasi-contact, ni d'en emmener trop). Mais je ne vois pas en quoi ça distingue la 2F de PADI.

..............

Fiduce, il me semble que tu te permets, comme à ton habitude, de juger, de manière péremptoire, un domaine de pratiques qui t’est totalement étranger.

Mais cela a pour avantage que je vais me permettre de faire le point sur les structures commerciales de plongée de la région parisienne, car j’y ai enseigné quelques années.

 

Je ne suis plus dans le circuit, et je ne suis donc plus lié à aucune d’entre elles.

Dans ce que je vais écrire, il n’y a donc pas de conflit d’intérêt.

Je vais tenter d’être le plus neutre que possible dans mon exposé que je ferai en tant que moniteur BEES et PADI.

 

Le but de ces écoles est d’enseigner aux personnes les gestes techniques de l’activité correspondant en gros à ceux exigés pour le N1 ou l’OWD, en 3 à 4 plongées de 1h 30 à 2 h en milieu protégé (piscine ou fosse). Sur le plan technique, lors de l’enseignement, on ne particularise pas les deux types de diplôme.

En revanche les cours théoriques sont différenciés et assurés selon les règles.

Les enseignements pratiques sont limités à 4 élèves par moniteur, mais le plus souvent se restreignent à deux, lorsque ce ne sont pas des cours individuels.

La formation se passe généralement sur un WE.

 

Les personnes concernées par ce genre d’aventure sont celles qui partent en voyage dans des zones où on pratique la plongée, ce qui leur évite de passer du temps sur place pour acquérir les rudiments. Il y a également celles à qui on a offert un cadeau, ou encore plus simplement celles qui ont envie d’apprendre la plongée sans s’inscrire à un club associatif et passer une année pour avoir leur N1. Beaucoup de seniors réalisent leur rêve de jeunesse lorsqu’ils regardaient les films de Cousteau.

J’ai enseigné à une personne qui était venue pour vaincre sa peur de l’eau. … et ça ce n’est pas décrit dans le MFT. Cela a marché.

Pour nous moniteurs, le travail est intéressant et souvent passionnant.

Nous faisons notre vrai métier, celui d’enseignant.

Pour ce qui concerne l’entreprise dans laquelle je travaillais, c’était au moniteur de donner son accord, en toute conscience, pour la délivrance de la partie technique, et comme ces formations étaient forfaitaires, nous n’hésitions pas à les prolonger, lorsque nous jugions que le niveau n’était pas acquis (parfois une séance supplémentaire, rarement 2… et exceptionnellement au-delà). Jamais sur ce point nous n’avons eu de pression de l’entreprise.

 

La question que l’on peut se poser : est-il envisageable d’acquérir le niveau technique d’un N1 ou d’un OWD en 4 plongées en 6 ou 8 h, en piscine ?

La réponse est sans conteste oui.

Au point de vue technique, la plongée est simplissime.

Il faut savoir respirer dans un détendeur, souffler en remontant, maitriser sa flottabilité à l’aide de sa bouée, se déplacer, vider son masque et comprendre quelques signes.

Ce sont les mêmes exigences pour un débutant et pour un moniteur.

Qu’on arrête de considérer que notre activité est la quintessence de la maitrise sportive.

La plongée est techniquement pauvre.

Ce qui change tout, c’est l’environnement, et la capacité qu’à chacun de répondre judicieusement à ses contraintes selon son expérience.

Les personnes que nous sortions de nos cours étaient capables de se confronter à l’élément naturel en sécurité, et à compléter leur formation de plongeur, dans des conditions environnementales proches du milieu protégé qu’ils avaient connu.

Mais c’est le même problème avec ceux qui ont préparé leur N1 pendant une année en piscine.

 

En général, les formations délivrées par ces officines parisiennes sont de qualité.

Après, bien entendu, leurs propositions commerciales diffèrent (lieux, prix, etc.).

C’est ce qui va faire qu’on va en privilégier une plus que l’autre … mais c’est comme pour les clubs.

 

Un dernier conseil, qui doit être de la part du client une exigence systématique, vérifiez que les enseignants sont bien des brevetés d’état.

Pour mémoire, les instructeurs PADI n’ont pas le droit d’enseigner en France, et les enseignants fédéraux E1, E2 et MF, non plus, dans une structure commerciale.

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Pour nous moniteurs, le travail est intéressant et souvent passionnant.

Nous faisons notre vrai métier, celui d’enseignant.

 

.

 

Merci Nanobulle

 

et pour le reste bravo, je suis avec toi à 100%

 

j'ajouterai juste que ce niveau 1 est surement (a de rares exceptions) celui que l'on enseigne le plus et qu'il est important pour nous moniteurs de bien l'enseigner, car comme le disais Narcosis, c'est la base sur laquelle va s'appuyer tout le reste de ta progression de plongeur.

 

Si ces acquis de base sont médiocres, le futur de ces plongeurs sera plus compliqué, que ce soit un N1 ou un OW.

 

La qualité de l'enseignement vient du formateur, pas de la boutique ou tu plonges.

 

A+

 

:biere:

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Fiduce, il me semble que tu te permets, comme à ton habitude, de juger, de manière péremptoire, un domaine de pratiques qui t’est totalement étranger.

Mais cela a pour avantage que je vais me permettre de faire le point sur les structures commerciales de plongée de la région parisienne, car j’y ai enseigné quelques années.

 

Je ne suis plus dans le circuit, et je ne suis donc plus lié à aucune d’entre elles.

Dans ce que je vais écrire, il n’y a donc pas de conflit d’intérêt.

Je vais tenter d’être le plus neutre que possible dans mon exposé que je ferai en tant que moniteur BEES et PADI.

 

Le but de ces écoles est d’enseigner aux personnes les gestes techniques de l’activité correspondant en gros à ceux exigés pour le N1 ou l’OWD, en 3 à 4 plongées de 1h 30 à 2 h en milieu protégé (piscine ou fosse). Sur le plan technique, lors de l’enseignement, on ne particularise pas les deux types de diplôme.

En revanche les cours théoriques sont différenciés et assurés selon les règles.

Les enseignements pratiques sont limités à 4 élèves par moniteur, mais le plus souvent se restreignent à deux, lorsque ce ne sont pas des cours individuels.

La formation se passe généralement sur un WE.

 

Les personnes concernées par ce genre d’aventure sont celles qui partent en voyage dans des zones où on pratique la plongée, ce qui leur évite de passer du temps sur place pour acquérir les rudiments. Il y a également celles à qui on a offert un cadeau, ou encore plus simplement celles qui ont envie d’apprendre la plongée sans s’inscrire à un club associatif et passer une année pour avoir leur N1. Beaucoup de seniors réalisent leur rêve de jeunesse lorsqu’ils regardaient les films de Cousteau.

J’ai enseigné à une personne qui était venue pour vaincre sa peur de l’eau. … et ça ce n’est pas décrit dans le MFT. Cela a marché.

Pour nous moniteurs, le travail est intéressant et souvent passionnant.

Nous faisons notre vrai métier, celui d’enseignant.

Pour ce qui concerne l’entreprise dans laquelle je travaillais, c’était au moniteur de donner son accord, en toute conscience, pour la délivrance de la partie technique, et comme ces formations étaient forfaitaires, nous n’hésitions pas à les prolonger, lorsque nous jugions que le niveau n’était pas acquis (parfois une séance supplémentaire, rarement 2… et exceptionnellement au-delà). Jamais sur ce point nous n’avons eu de pression de l’entreprise.

 

La question que l’on peut se poser : est-il envisageable d’acquérir le niveau technique d’un N1 ou d’un OWD en 4 plongées en 6 ou 8 h, en piscine ?

La réponse est sans conteste oui.

Au point de vue technique, la plongée est simplissime.

Il faut savoir respirer dans un détendeur, souffler en remontant, maitriser sa flottabilité à l’aide de sa bouée, se déplacer, vider son masque et comprendre quelques signes.

Ce sont les mêmes exigences pour un débutant et pour un moniteur.

Qu’on arrête de considérer que notre activité est la quintessence de la maitrise sportive.

La plongée est techniquement pauvre.

Ce qui change tout, c’est l’environnement, et la capacité qu’à chacun de répondre judicieusement à ses contraintes selon son expérience.

Les personnes que nous sortions de nos cours étaient capables de se confronter à l’élément naturel en sécurité, et à compléter leur formation de plongeur, dans des conditions environnementales proches du milieu protégé qu’ils avaient connu.

Mais c’est le même problème avec ceux qui ont préparé leur N1 pendant une année en piscine.

 

En général, les formations délivrées par ces officines parisiennes sont de qualité.

Après, bien entendu, leurs propositions commerciales diffèrent (lieux, prix, etc.).

C’est ce qui va faire qu’on va en privilégier une plus que l’autre … mais c’est comme pour les clubs.

 

Un dernier conseil, qui doit être de la part du client une exigence systématique, vérifiez que les enseignants sont bien des brevetés d’état.

Pour mémoire, les instructeurs PADI n’ont pas le droit d’enseigner en France, et les enseignants fédéraux E1, E2 et MF, non plus, dans une structure commerciale.

Je persiste et signe.

A la réfléxion, je crois bien que j'ai vu arriver un N1 de ce type en assoc une fois : après une mise à l'eau en piscine, passage direct en formation N1.

Après, le pseudo-N1, il se pointe sur son lieu de vacances 1, 3 ou 6 mois après ... et tu crois qu'il a économisé quoi ? Du temps ? Il préfère peut-être économiser un tympan ou des frayeurs et arriver avec autre chose qu'une fausse étiquette.

Tu te fous du monde (entier) avec ces conneries : du client, des certifications et des clubs qui se cassent le cul pour former des N1 corrects, capable de prendre leur place dans une palanquée normale encadrée (j'ai pas dit capables d'aller plonger en Australie ou dans un centre qui pratique le PADI exclusif à 30m ... quelques plongées en plus, 10 au moins, sont indispensables dans ce cas ... et il faut être conscient des différences).

T'es pas partisan, mais t'as juste passé une partie de ta vie à vivre de ça et à te persuader que c'était bien.

La plongée est une activité qui présente des dangers. En un week-end, qui plus est vite oublié parce que passé en piscine (ça marque moins les esprits : une assoc entraine aussi en piscine/fosse mais joue davantage sur l'aquacité procurée par une pratique répétitive et espacée), tu prépares juste un non-plongeur à se repayer la même formation ailleurs (dans le meilleur des cas, s'il est lucide).

 

En plus c'est "forfaitaire" d'après ton explication ... ça veut dire que TOUT LE MONDE sort certifié, avec au pire une séance en plus ? Et t'as un échantillon représentatif de la population en entrée ? Ben j'ose pas imaginer.

 

Alors ma question c'est : on s'arrête où ? Pourquoi pas un seul jour ? Après tout, on fait du snorkel sans formation longue ... à partir du moment ou l'élève est capable de faire un baptême sans paniquer, et finit en lâchant un peu le mono qui le laisse ressentir "l'autonomie" :D, il est bon pour le casse-pipe !

 

Ce genre d'aventure, j'appelle ça la préparation d'une galère.

Pour moi, il faut un minimum quand même. Et là on en est loin.

 

@ nanobulle: merci pour ce point détaillé et impartial, belle mise au point!..(c'est juste mon avis)

et pour le reste bravo, je suis avec toi à 100%

Et ça fait quelques heures que c'est là tout ça, et les seules réactions sont positives ... bravo le forum.

 

Je sais bien qu'on peut emmener 4 débutants en plongée jusqu'à 6m sans aucun niveau.

Mais jouer là dessus pour prétendre, à la fin d'un week-end oublié que tout ce beau monde peut plonger comme un N1, c'est croiser le pire de certaines SCA (formation ultra accélérée) avec le pire de certaines assoc (pas de milieu naturel du tout ni de fosse : jamais de problème de gilet en fait).

 

Il peut faire un referral

Tu peux parler la phrance un peu ?

(et accessoirement t'adresser, avec tes certitudes, à celui qui a fait ces formations)

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Fiduce,

 

On parle de N1, donc quelqu'un qui sait :

-greer son bloc

- s'equiper

- passer a l'eau

- vider son masque

- gonfler et degonfler son gilet

- lire son mano

- recuper un detendeur

- connaitre quelques signes

 

Bref, les rudiments, il ne faut pas 10 plongees pour ça, mon fils de 16 ans y est arrive en 2 seances de 40 mns et en mer, pas en piscine, ce qui est un poil plus complique.

Si l'eleve n'y arrive pas au bout de la formation initial, il fera une seance supplémentaire, c'est ce que te dit Nanobulle.

 

C'est le minimum pour te balader sous l'eau. Point final, le reste est géré par le moniteur qui adapte la plongee de la palanquée au niveaux des participants.

Au fur et a mesure des plongees, les palanquees se font et se defont au fur et a mesure de la progression de ces n1. Il y en a qui vont plus vite et d'autres pas.

On adapte donc en fonction de cette evolution.

 

Ne crois pas que les moniteurs sont sans cerveaux et s'appuie betement sur les cartes et carnets que l'on nous presente.

Non, la veritable evaluation de ton niveau se passe dans l'eau, en situation.

 

 

A+

 

:biere:

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C'est le travail des moniteurs de recevoir les plongeurs quelque soit leur expérience (ou leur non expérience) avec le sourire et avec la mission de leur faire passer un bon moment pour eux, par conscience professionnelle, pour qu'ils reviennent et poursuivent leur intérêt en plongée. Celui qui n'en est pas capable n'aura plus personne à faire plonger en très peu de temps. Une certif "N1", "Scuba Diver" et "OWD débutant" nous fait passer nécessairement en mode débutant, dès la préparation du matériel, la mise à l'eau, la descente (souvent délicate pour des oreilles non expérimentées), la ballade. On est en surveillance maxi, on anticipe tout, les pertes de flottabilité (qui se produisent le plus souvent dans la zone assez précise que j'ai localisée à 7m), la consommation, la respiration, le stress, les vidages de masque approximatif, le regard, le froid. On sait distraire quand il le faut, rassurer, amuser, encourager, féliciter. Un métier qu'on aime, on ne blâme jamais personne de son inexpérience et on le fait avec plaisir. Notre récompense c'est les étoiles dans les yeux des débutants.

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En un week-end, qui plus est vite oublié parce que passé en piscine (ça marque moins les esprits :

 

Si tu as une mémoire de poisson rouge, c'est ton problème mais n'en fait pas une généralité.

 

[mode témoignage on]

J'ai passé mon N1 en 1 week-end et je peux te garantir que je n'avais rien oublié quand quelques semaines plus tard, j'ai validé les 4 plongées EN FOSSE artificielle (horreur, malheur !).

Je n'avais donc jamais côtoyé le "milieu naturel" quand je suis arrivée en Egypte quelques mois plus tard.

Et tu sais quoi ? Confrontée à l'hostilité de ce milieu dangereux, et devant me colleter à l’hyper technicité de l'activité, j'ai survécu. J'ai même fait des dérivantes... Oui superwoman, c'est moi :D.[mode témoignage off].

 

Tu es perpétuellement dans un registre masturbatoire. Tu te fais plaisir en imaginant et en colportant que la plongée c'est compliquée, que c'est dangereux, qu'on va tout mourir (ça c'est la seule chose sensée que tu dises).

 

Un de mes copains, excellent plongeur, DIR pour te le situer, dit parfois : "La plongée c'est pas compliqué. Tu mets le détendeur dans la bouche et tu respires, et tu n'oublies pas de respirer). Et il a raison. Faudrait arrêter de dramatiser. On parle ici de N1 qui se baladent dans les 20 mètres.

 

Et pour finir, je n'ai jamais rencontré de moniteur ou guide qui m'ait traitée avec mépris, en levant les yeux au ciel l'air de dire "eh m€rde, encore un débutant élevé en fosse".

Ils m'ont prise avec le niveau que j'avais et m'ont TOUS donné les éléments des éléments me permettant de progresser. Et ça fait partie de leur boulot. Ils n'y voyaient pas une épouvantable contrainte.

 

Donc :+1: avec

La question que l’on peut se poser : est-il envisageable d’acquérir le niveau technique d’un N1 ou d’un OWD en 4 plongées en 6 ou 8 h, en piscine ?

La réponse est sans conteste oui.

Au point de vue technique, la plongée est simplissime.

Il faut savoir respirer dans un détendeur, souffler en remontant, maitriser sa flottabilité à l’aide de sa bouée, se déplacer, vider son masque et comprendre quelques signes.

Ce sont les mêmes exigences pour un débutant et pour un moniteur.

Qu’on arrête de considérer que notre activité est la quintessence de la maitrise sportive.

La plongée est techniquement pauvre.

Ce qui change tout, c’est l’environnement, et la capacité qu’à chacun de répondre judicieusement à ses contraintes selon son expérience.

Les personnes que nous sortions de nos cours étaient capables de se confronter à l’élément naturel en sécurité, et à compléter leur formation de plongeur, dans des conditions environnementales proches du milieu protégé qu’ils avaient connu.

Mais c’est le même problème avec ceux qui ont préparé leur N1 pendant une année en piscine.

 

 

[Edité car il y avait une faute de conjugaison :confus:]

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Je te lis simplement ce qui est écrit sur le site...

 

Je cause du referral, parce que c'est le nom que je connais et que j'ai la flemme de chercher chez PADI le nom francais. Mais c'est ce qui explique la "fiche de transfert". PADI permet, dans son circuit, de faire les formations milieu protégé avec un instructeur, dans un centre, et de faire les plongées en milieu ouvert dans un autre centre (à la base, c'est fait pour pouvoir faire la theorie et les parties chiantes "a la maison" et s'amuser sous le soleil).

 

J'ai connu un jeune plongeur qui avait fait duré le plaisir ainsi, plongées de formations OWD en milieu protégé à Lyon, formations milieu naturel en Guadeloupe avec fiche de transfert, le temps s'étant gâté dans son séjour, il n'avait pu finir là bas et il revenu (en transfert à nouveau) compléter sa formation à Chamagnieu et y faire l'examen final. :rolleyes:

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Un métier qu'on aime, on ne blâme jamais personne de son inexpérience et on le fait avec plaisir. Notre récompense c'est les étoiles dans les yeux des débutants.

 

Mouais tu fais tout gratos si tu mets des étoiles dans les yeux de tes plongeurs.

Et la marmotte que fait elle ?

 

Bon je fait un peu de provoc' moi aussi

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Merci à Nanobulle pour ta patience exemplaire...

 

le sujet étant plusieurs fois abordé ici et ailleurs, celui qui tombe sur ce thème à cette page aura une solution, dirons nous, "propre". Bravo...

 

Le propre d'un moniteur, au delà des standards inscrit sur le carnet de son plongeur, est avant tout de s' ADAPTER.

 

(c'est aussi comme cela que certains emmènent sous l'eau des plongeurs handicapés)

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On se réfugie dans l'idée qu'on est meilleur moniteur que tous les autres, qu'on s'adapte. Amusant.

 

Rappelez-vous que le plongeur niveau 1 est censé savoir/faire pas mal de trucs, pour lui et pour les autres. Relisez le MFT si ça n'évoque rien pour vous.

 

Là, on te fait le cours sur les pédales et la chaine de vélo ... on te fait rouler avec les petites roues ... et plus tard, on t'envoie faire un tour en mini-vélo avec un prof qui croit que tu sais rouler, et que tu vas juste vouloir payer à t'indiquer la route (j'ai pas encore vu de club vendant des plonges isolées de formation).

En milieu naturel, l'enseignement, c'est E3 au minimum. Le plongeur qui n'a pas fini sa formation et qui arrive en mer, il contourne la Loi (pour son malheur) : il est N1 (donc encadrable par un GP pro, par exemple un BPJEPS) mais il n'y connait rien, et aurait donc bien besoin d'un E3 (si c'est pas complètement idiot d'avoir spécifié ça).

Qu'est-ce qu'on dit aux SCA qui feraient pareil ? (parce que là, la formation N1 peut être intégralement faite par des BPJEPS, il suffit de donner le niveau à la moitié du cursus, quand arrive l'eau salée)

Est-il normal qu'on ait "intérêt" de former les N1 en piscine (en 2 jours), puis de donner le niveau, et ensuite de partir en mer "finaliser la formation". On marche sur la tête (et ne me dites pas que les BPJEPS sont tous MF1, c'est pas le propos).

Mais l'élève, son rythme, on s'en fout (c'est pas la séance optionnelle généreusement accordée qui peut rattraper les phobies ou faire d'un geste pratiqué une seule fois un recours naturel).

On donnerait un "N0.5" ou un "Z1", j'applaudirais des deux mains, mais là, ça me ferait carrément braire de me retrouver à coté d'un tel plongeur en palanquée.

 

Ça dépouille ceux qui bossent normalement, qui verront arriver les étoiles dans les yeux (oui, Cousteau et bob l'éponge ... mais en bio de plongée, qui justifie tout ça, t'as le temps de faire quoi exactement ?), et qui n'auront d'autre solution, pour refaire exactement le même programme, que de proposer un N1 au OWD ou un OWD aux N1 (mais vous allez me dire que cela attire de la clientèle qui n'irait jamais vers ces formations, bravooo !).

Mais celui qui a pris sa licence ce week-end là, il risque aussi de pas y revenir (un peu comme certains d'entre vous auraient eu du mal si on leur avait dit, après 15 ans, que s'il veulent replonger, ils doivent immédiatement faire la preuve de toutes leurs prérogatives d'encadrement/formation).

C'est à cause de cas particulier comme ça que l'amplitude de niveau réel des N1 augmente.

 

On n'a rien d'autre à vendre qu'un coup dans l'eau, mais on a quand même trouvé le moyen de le vendre (très) cher.

Bien envie de faire mon menen et de venir poser mes bijoux de famille sur vos comptoirs de galeries marchandes les jours de forte affluence. Mais bon, vous êtes agréés. C'est pas mon problème.

Par contre, ces causettes qu'on fait sur ces sujets me font penser à une présentation pour futurs N1 intitulée "le N1, que vous serez bientôt, dans le monde de la plongée" (pour ceux qui ont le temps de faire le tour de la question). On y évoquerait les différentes formations débutant qui existent. Les autres plongeurs qu'on peut rencontrer en palanquée (plus/moins à l'aise) ici ou là (en expliquant pourquoi). Les formations RSTC (différences, philosophie) et de ce qu'on peut rencontrer là aussi (cas particuliers). L'encadrement variable d'un pays à l'autre, avec le cas des plongées "à l'australienne" (avec DM 30 m devant ... schéma qu'on rencontre beaucoup plus près aussi) en expliquant ce que ça implique et quand et comment on appréhende (rôle concret accru par rapport aux autres encadrés).

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