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La saison démarre... 5 accidents


agt
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    Pour les POI :

    la vieillerie

    et particulièrement les soucis de tension artérielle.

     

    L'age fait parti des élements impliqués dans ces statistiques.

    Mais qu'est ce que ca veut dire ?

     

    Quelle est la part de "jeunes" par rapport aux"vieux" qui pratiquent assiduement, ou pas la plongée...

     

    Si le nombre de plongeurs quinquagénaires ayant un accident, il faut voir aussi la moyenne d'age sur les bateau....

     

    :grimace: : Alors si l'on veut que les stats impliquent les jeunes, favorisons leur l'acces à ce loisir. :froglol:

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    Quelques réflexions, parce qu'en dehors du plaisir de certains à se fritter comme dans une cour d'école, l'intérêt d'un forum est aussi je crois de partager expériences et réflexions pour améliorer notre plaisir en sécurité:

    Le mécanisme supposé de l'oedème pulmonaire d'immersion a été bien décrit par Christophe. Pourquoi "supposé"? Parce qu'à ma connaissance, nous ne disposons pas d'essais contrôlés réellement scientifiques (double aveugle, etc...), ni d'enregistrements en temps réel de la physiologie d'un plongeur victime.

    Nous faisons donc des suppositions, à partir de ce que nous savons de la physiologie de la plongée d'abord (ce que résume bien Christophe), de ce que l'on connait de l'oedème aigu du poumon (OAP) d'autres origines par ailleurs. Car c'est une maladie qui survient aussi bien sur des coeurs défaillants (insuffisance cardiaque), que lors d'agressions directes des alvéoles pulmonaires, par exemples par produits corrosifs.

    Alors, le facteur âge? Oui, bien sûr, statistiquement et physiologiquement, indéniable. Mais pas l'âge de la CNI, celui des artères! Un facteur-clef pourrait être la compliance vasculaire, c'est-à-dire l'élasticité des parois, qui diminue avec l'âge, mais surtout est très dépendants de facteurs comme l'hypertension et le tabac. Il faudrait peut-être ajouter au bilan, à partir des 50 glorieuses, ou parfois dès les 40 rugissantes, outre une épreuve d'effort, un bilan angiographique par Doppler pour repérer les phénomènes de durcissement artériels.

    Et je me pose toujours la question de la sacro-sainte hydratation pré-plongée: est-il vraiment logique d'augmenter brutalement le volume circulant avant de s'exposer à une augmentation de pression qui va obliger les reins à se débarrasser de plus de liquide rapidement? Après plongée, oui, mais avant?

    Sans prétention de certitudes, les questions d'un assez vieux plongeur.

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    Quelques réflexions, parce qu'en dehors du plaisir de certains à se fritter comme dans une cour d'école, l'intérêt d'un forum est aussi je crois de partager expériences et réflexions pour améliorer notre plaisir en sécurité:

    Le mécanisme supposé de l'oedème pulmonaire d'immersion a été bien décrit par Christophe. Pourquoi "supposé"? Parce qu'à ma connaissance, nous ne disposons pas d'essais contrôlés réellement scientifiques (double aveugle, etc...), ni d'enregistrements en temps réel de la physiologie d'un plongeur victime.

    Nous faisons donc des suppositions, à partir de ce que nous savons de la physiologie de la plongée d'abord (ce que résume bien Christophe), de ce que l'on connait de l'oedème aigu du poumon (OAP) d'autres origines par ailleurs. Car c'est une maladie qui survient aussi bien sur des coeurs défaillants (insuffisance cardiaque), que lors d'agressions directes des alvéoles pulmonaires, par exemples par produits corrosifs.

    Alors, le facteur âge? Oui, bien sûr, statistiquement et physiologiquement, indéniable. Mais pas l'âge de la CNI, celui des artères! Un facteur-clef pourrait être la compliance vasculaire, c'est-à-dire l'élasticité des parois, qui diminue avec l'âge, mais surtout est très dépendants de facteurs comme l'hypertension et le tabac. Il faudrait peut-être ajouter au bilan, à partir des 50 glorieuses, ou parfois dès les 40 rugissantes, outre une épreuve d'effort, un bilan angiographique par Doppler pour repérer les phénomènes de durcissement artériels.

    Et je me pose toujours la question de la sacro-sainte hydratation pré-plongée: est-il vraiment logique d'augmenter brutalement le volume circulant avant de s'exposer à une augmentation de pression qui va obliger les reins à se débarrasser de plus de liquide rapidement? Après plongée, oui, mais avant?

    Sans prétention de certitudes, les questions d'un assez vieux plongeur.

     

    ça fait du bien de lire ça...que rajouter? que l'expérience apporte une forme de sagesse?

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    ça fait du bien de lire ça...que rajouter? que l'expérience apporte une forme de sagesse?

     

     

    que l’expérience, c'est se nourrir aussi des événements qui arrivent aux autres..

    et, pour les négatifs, essayer de ne pas se mettre en position d’être soi même la victime..

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    la vieillerie :D

    être une femme

    l'air froid qui sort du détendeur

    l'air

     

    la conférence est un peu loin, j'me rappelle pu du reste :D

     

    une femme "enceinte"

    là est la différence pour les OPI

     

    sinon, les factures de risque : froid, effort, anxiété, combinaison trop serrée, forte hydratation pré-plongée, dysfonctionnement cardiaque, hypertension, position lors du palmage ...

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    Quelques réflexions, parce qu'en dehors du plaisir de certains à se fritter comme dans une cour d'école, l'intérêt d'un forum est aussi je crois de partager expériences et réflexions pour améliorer notre plaisir en sécurité:

    Le mécanisme supposé de l'oedème pulmonaire d'immersion a été bien décrit par Christophe. Pourquoi "supposé"? Parce qu'à ma connaissance, nous ne disposons pas d'essais contrôlés réellement scientifiques (double aveugle, etc...), ni d'enregistrements en temps réel de la physiologie d'un plongeur victime.

    Nous faisons donc des suppositions, à partir de ce que nous savons de la physiologie de la plongée d'abord (ce que résume bien Christophe), de ce que l'on connait de l'oedème aigu du poumon (OAP) d'autres origines par ailleurs. Car c'est une maladie qui survient aussi bien sur des coeurs défaillants (insuffisance cardiaque), que lors d'agressions directes des alvéoles pulmonaires, par exemples par produits corrosifs.

    Alors, le facteur âge? Oui, bien sûr, statistiquement et physiologiquement, indéniable. Mais pas l'âge de la CNI, celui des artères! Un facteur-clef pourrait être la compliance vasculaire, c'est-à-dire l'élasticité des parois, qui diminue avec l'âge, mais surtout est très dépendants de facteurs comme l'hypertension et le tabac. Il faudrait peut-être ajouter au bilan, à partir des 50 glorieuses, ou parfois dès les 40 rugissantes, outre une épreuve d'effort, un bilan angiographique par Doppler pour repérer les phénomènes de durcissement artériels.

    Et je me pose toujours la question de la sacro-sainte hydratation pré-plongée: est-il vraiment logique d'augmenter brutalement le volume circulant avant de s'exposer à une augmentation de pression qui va obliger les reins à se débarrasser de plus de liquide rapidement? Après plongée, oui, mais avant?

    Sans prétention de certitudes, les questions d'un assez vieux plongeur.

     

     

    Le docteur Louge a présenté une petite étude de cas cliniques sur l'OPI

    http://mescasub.free.fr/reunions/25-05-13/OPI%20(FFESSM)P.%20Louge.pdf

     

    D'autre part, le CHRU de Brest à lancé une étude sur les OPI, mais les résultats ne sont pas encore connus

    https://www.medsubhyp.com/index.php?option=com_content&view=article&id=124&Itemid=361&lang=fr

     

    D'autre part, j'avais organisé une conférence sur Lyon il y a qlq mois (novembre) sur le vieillissement en plongée. Les OPI y ont été traités.

    J'attends toujours le fichier de la présentation ...

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    Merci pour les liens,

    malheureusement sur mon ordi le deuxième (etude CHRU Brest) ne fonctionne pas.

     

    Aussi, on a entendu dire "l'OPI c'est nouveau".

    C'est juste qu'auparavant, un certain nombres d'OPI étaient pris, / ou masqué, par des classiques surpressions pulmonaires...

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    Merci pour les liens,

    malheureusement sur mon ordi le deuxième (etude CHRU Brest) ne fonctionne pas.

     

    Aussi, on a entendu dire "l'OPI c'est nouveau".

    C'est juste qu'auparavant, un certain nombres d'OPI étaient pris, / ou masqué, par des classiques surpressions pulmonaires...

     

    voici un copier collé du contenu de la page :

     

    Etude OPI Brest

     

    OEDEME PULMONAIRE EN PLONGEE EN SCAPHANDRE AUTONOME : EVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE PAR UNE ETUDE « CAS-TEMOIN »

     

     

    L’unité de médecine hyperbare du CHRU de Brest pilote une étude cas-témoins, prospective sur les facteurs de risque des oedèmes pulmonaires en plongée en scaphandre, avec le partenariat de la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins). Il s’agit d’un accident de type respiratoire, survenant lors de situations d’immersion, caractérisé par sa fréquente bénignité et ses possibilités de récidives. Cependant, des publications et l’expérience des équipes rapportent une présentation parfois plus grave avec des pertes de connaissances voire des arrêts cardio circulatoires suivis de décès en rapport avec cet accident. C’est ce qui justifie une étude plus spécifique des facteurs de risque de survenue de ces oedèmes pulmonaires pour en affiner la prévention.

     

     

    La méthode consiste donc à comparer deux groupes de plongeurs : ceux victimes d’un tel accident en scaphandre, en loisir (groupe « plongeurs accidentés ») à des plongeurs d’un groupe témoin, issu de la population des licenciés de la FFESSM. La plongée causale est comparée à la dernière plongée réalisée par les témoins. Pour chaque cas signalé sont tirés au sort 8 témoins. Un questionnaire identique est envoyé par voie postale aux cas et aux témoins, avec lettre d’information sur l’étude. Les caractéristiques des cas sont ensuite comparées à celles des témoins, à la recherche d’une association entre les facteurs de risque et la survenue de l’accident. Pour une puissance statistique suffisante, une centaine de cas est à recueillir.

     

     

    Le groupe « plongeurs accidentés » est défini par les critères suivants :

     

    Accident en immersion : les signes débutent dans l’eau

    Et accident respiratoire : présence d’au moins un des éléments suivants :

    Dyspnée

    Et/ou toux

    Et/ou hémoptysie, expectoration mousseuse ou sanglante

    Et/ou malaise

    Et imagerie (radiographie pulmonaire simple ou scanner thoracique) compatible avec le diagnostic d’oedème aigu du poumon

     

    Et en l’absence de critères d’exclusion suivant :

     

    Inhalation certaine

    Notion de remontée rapide avec blocage expiratoire qui précède la survenue des signes respiratoires

    Pneumothorax ou pneumomédiastin

     

    La participation de chaque service recevant des plongeurs est donc primordiale pour mener à bien cette étude.

     

     

    Si vous prenez en charge un plongeur victime d’un tel accident, selon les critères cités ci-dessus, merci de nous transmettre (avec son accord : fiche de consentement):

     

    au mieux, une copie de son dossier médical avec les éléments cliniques et paracliniques (ce qui nous permet de tenir également un registre descriptif de ces accidents), et les coordonnées postales du plongeur

    sinon, la fiche ci-jointe remplie : fiche de signalement

     

    à l’unité de médecine hyperbare du CHRU de Brest, Dr A. HENCKES ou Dr G. COCHARD :

     

    par fax : 02 98 14 50 31

    par courrier postal : Unité de Médecine Hyperbare, Etude OAP, CHRU de la Cavale Blanche, Bd Tanguy Prigent, 29609 BREST CEDEX

    par mail : anne.henckes@chu-brest.fr ou guy.cochard@chu-brest.fr

     

    Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez aussi nous contacter au 02 98 34 70 98

     

     

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    Une hypothèse, encore, pas prouvée. Augmenter le flux pour majorer les micro-turbulences et décoller les micro-bulles, peut-être. Mais le flux est fonction de la vitesse circulatoire, de la pression intra-artérielle, de la surface de section du tuyau. En plongée, la vaso-constriction augmente de facto le flux, par vaso-constriction et pression externe, d'où d'ailleurs l'augmentation des résistances vasculaires probablement en cause dans l'OPI et les autres problèmes cardiaques sous l'eau. Alors, remplir encore plus les dits-tuyaux et la pompe, j'ai des doutes.

    À titre personnel, je me mets au contraire à sec avant de plonger, rien boire une heure avant, vessie vidée à toc. Jusque-là, c'est passé... :D

    J'espère que l'étude brestoise prendra en compte ce facteur remplissage, pas simple à évaluer retrospectivement.

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    pourtant, l'étude sur les bénéfices de la pré-hydratation sur la production de bulles en plongée existe depuis 2008

    http://bjsm.bmj.com/content/early/2008/02/28/bjsm.2007.043240

    http://bjsm.bmj.com/content/43/3/224.abstract

    https://www.researchgate.net/publication/5543313_Preventive_effect_of_pre-dive_hydration_on_bubble_formation_in_divers

     

    C'est la raison pour laquelle DAN avait lancé une campagne sur l'hydratation en plongée

    http://www.daneurope.org/hydration-safety-campaign

     

    mais évidemment, comme pour tout excès, une pré-hydratation

    excessive est nocive (augmentation du risque d'OPI/OAP)

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    pourtant, l'étude sur les bénéfices de la pré-hydratation sur la production de bulles en plongée existe depuis 2008

    http://bjsm.bmj.com/content/early/2008/02/28/bjsm.2007.043240

    http://bjsm.bmj.com/content/43/3/224.abstract

    https://www.researchgate.net/publication/5543313_Preventive_effect_of_pre-dive_hydration_on_bubble_formation_in_divers

     

    C'est la raison pour laquelle DAN avait lancé une campagne sur l'hydratation en plongée

    http://www.daneurope.org/hydration-safety-campaign

     

    mais évidemment, comme pour tout excès, une pré-hydratation

    excessive est nocive (augmentation du risque d'OPI/OAP)

     

     

    reste à savoir si l'hydratation est bénéfique dans une eau froide.. avec les prérequis (combi qui sert, effort...)

    DAN a t il fait une étude pour les eaux autour de 10° ?

     

    (edit : je pense que l'hydratation ne presente pas les memes risques en Egypte, aux Maldives, bref, en climat tropical qu'en plongée continentale : d'une part, l'air est chaud, parfois climé (donc déshydratation à notre insu, sans sentiment de soif), l'eau est chaude (pas de vaso constriction ou à la marge), pas de combinaison qui engonce (dans une eau à 22-25 ou plus).. à comparer avec ceux qui plongent en humide, en 2 x 7 mm ou en semi avec une grosse souris dessous)

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    c'est pas pour faire de la lèche...mais merci de ces liens et de ces échanges qui élèvent le débat !

     

    Je voyage pas mal en pays chauds et le problème de l'hydratation est primordial.

    Les plongeurs (grâce aussi aux stafs locaux) pensent à s'hydrater.

    Mais je vois énormément de plongeurs qui se gavent d'eau avant et très peu après...

    alors qu'il faudrait, à vous lire, le faire un peu tout le temps...message à faire passer donc.

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    lors de la conférence de novembre, le médecin avait insisté sur le fait de s'hydrater normalement mais surtout longtemps après la plongée, pendant 6h au moins.

    qu'il ne servait à rien de boire 2l d'eau dès la sortie de l'eau, car l'eau sera éliminée aussi vite qu'elle a été bue

    que si la couleur de l'urine peut-être un bon indicateur, il n'est pas suffisant.

    en effet, tu peux diluer ton urine avec 2l d'eau à la sortie de la plongée, l'urine sera claire mais le corps ne sera pas réhydraté pour autant.

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