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Utilisation du sanglage Dumas en début de formation piscine


gerard95

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Ensuite, c'est le moniteur qui a carte blanche pour trouver la progression qui mène à ces objectifs, en fonction des moyens dont il dispose, de ces élèves etc. C'est ce que l'on désigne sous le terme largement repris ici de "liberté pédagogique".

Oui. Revendiquée, la liberté. Sinon, sans moi.

(au passage, j'ai même lu, au titre de cette fameuse liberté pédagogique, des documents FSGT et PADI... mais, chut...)

Ce système permet en théorie un grande souplesse et une adaptabilité totale à l'élève. Par contre, il demande un gros travail de la part du moniteur et rend les formations moniteurs plus difficiles.

Et plus intéressante, la formation. Et la pratique aussi.

En pratique, cette approche n'est souvent pas si ouverte que cela car elle se heurte aux habitudes et aux traditions des uns et des autres, qui ont tôt fait de figer cette ouverture dans le temps et dans l'espace. Ce que j'appelle le travers de la "culture club".

:+1::+1::+1::+1::+1:

Ah le nombre de E2 et E3 (voire E4...) qui considèrent que l'alpha et l'oméga de la formation N2 est le yoyo...

 

Merci de cette synthèse frappée au coin du bon sens et de l'expérience...

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Donc si j'ai bien compris (je suis belge donc je comprend vite mais il faut expliquer longtemps) l'ordre dans lesquelles les compétences sont enseignée et acquise n'est pas déterminée et donc n'a pas d'importance :-)

En d'autre termes (en théorie) vous pouvez construire un grenier sans que les fondations de la maison existent

 

champion du monde les mecs :tromaran::tromaran:

 

Techniquement sur un système modulaire, tu peux fabriquer les murs à Liège et le grenier à Marseille et assembler le tout à Strasbourg.

 

Au final tu auras une maison.

 

La seule contrainte sera d'avoir un plan lisible pour ne pas monter les murs sur le grenier

 

Pour ça pas besoin de champion du monde, mais de l’organisation (je te le concède ça ne saute pas aux yeux en France, mais c'est faisable :tromaran: )

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Techniquement sur un système modulaire, tu peux fabriquer les murs à Liège et le grenier à Marseille et assembler le tout à Strasbourg.

 

Au final tu auras une maison.

 

La seule contrainte sera d'avoir un plan lisible pour ne pas monter les murs sur le grenier

 

Pour ça pas besoin de champion du monde, mais de l’organisation (je te le concède ça ne saute pas aux yeux en France, mais c'est faisable :tromaran: )

Tu sais comment on rend fou un belge?

 

 

 

 

 

On le met dans une pièce ronde et on lui dit qu'il y a une frite dans un coin.

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Modo: j'ai toiletté la discussion et déplacé dans un sujet à part.

Merci de rester dans le thème pour éviter une fermeture sanitaire du sujet.

Un peu sauvage, la scission, quand on tente de parler pédagogie et non pas matos...

Mais bon, chuis pour la paix dans les ménages. :D

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Je conçois que ce choix de 1 séance sans gilet pose question (y compris à moi) car tout le monde est d'accord pour affirmer que le gilet devra de toute façon faire partie intégrante de l'équipement de base du plongeur.

 

Mais ne sachant rien du programme de cette formation....

 

La pensée unique, le forcément tout blanc ou tout noir, le binaire.... :malade::rejected:

Je vais passer aux yeux de certains pour un mistralopithèque échappé de son parc d’attraction, quelqu’un qu’il faut recycler d’urgence.

 

Mais effectivement, ce baptême réalisé avec une bouteille, sanglage Dumas, ne me choque pas, loin de là.

Et sur ce point, je trouve que les remarques de Lamentin sont pertinentes, en particulier lorsqu’il dénonce la pensée unique. J’approuve également les positions de CMDC.

 

En revanche je décèle chez quelques intervenants, une méconnaissance totale du système d’enseignement français, ce qui est compréhensible lorsque l’on n’a pas la chance d’avoir des ancêtres gaulois, moins lorsqu’on est du cru.

 

Pour comprendre la manière dont l’enseignement du sport est conçu en France, il faut se souvenir que le « moniteur » est avant tout un Educateur. Ce modèle étatique, créé dans l’après-guerre, a conduit aux « Educateurs Sportifs ». Il est celui adopté par les Fédérations.

Aux yeux de l’Etat, le sport n’est pas un loisir, mais une voie d’éducation complémentaire de celle de l’Education Nationale. Le candidat F.Hollande, en 2012, avait promis la création d’un grand « pôle éducatif populaire » comprenant l’Education Nationale, le Sport et la Culture.

Cela n’a pas été réalisé.

 

Dans ce contexte, on forme en France des « professionnels » de l’enseignement, sur le même modèle, (en gros), qu’ils soient professeurs des Ecoles, des collèges et des lycées ou Educateurs Sportifs.

Pour assurer une cohérence des formations, l’Etat fixe simplement des buts à atteindre (pour la plongée, c’est le CDS qui s’en charge) et il appartient à chacun choisir les approches pédagogiques qui lui paraissent les plus efficaces et pertinentes.

 

Revenons à la plongée.

Pour ce qui me concerne, lorsque j’enseigne la plongée, je me fixe pour objectif, de transformer le comportement d’un « terrien », en celui d’un « être sous-marin.

Cela signifie que je vais chercher à développer chez lui des réponses adaptées aux contraintes qu’il va subir sous l’eau.

 

Pour cela, en fonction de ses connaissances, je vais concevoir un contenu d’enseignement que je vais étager dans le temps (programme).

Pour réaliser cette démarche je vais sélectionner les outils pédagogiques qui me paraissent les plus pertinents.

Je peux utiliser des bouteilles à sanglage Dumas.

Je peux également ne pas mettre de sangles à la bouteille, ou bien au contraire fixer dessus une stab, une ceinture de liège, etc., mais à chaque fois mon choix sera raisonné.

 

A titre personnel, je ne compte pas le nombre de premières plongées où je n’ai pas fait mettre de palmes à mes élèves. Il m’est arrivé de faire des baptêmes en facial, avec une ceinture de plomb et une paire de baskets.

Pourquoi ? parce que cela correspondait à des situations précises qui le justifiaient.

 

Je soutiens fortement cette vision humaniste de l’enseignement qui a pour objectif l’enrichissement de l’individu et pas seulement l’acquisition de gestes stéréotypés et de réactions convenues.

 

Dans tout ce qui vient d’être dit, je n’ai pas évoqué le diplôme.

Il faut arrêter, à mon avis, de parler de « formation au Nx », ou autres niveaux conventionnels, qui suppose que l’examen est l’objectif pédagogique. Il ne doit jamais l’être.

 

Quant aux amis, qui aimeraient tant nous recycler parce que nous ne les singeons pas, je leur suggère de simplement déjà se « cycler », ce qui leur permettra une meilleure analyse de leur mission de moniteur et surtout d’acquérir une ouverture d’esprit indispensable à l'échange.

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Un peu sauvage, la scission, quand on tente de parler pédagogie et non pas matos...

Mais bon, chuis pour la paix dans les ménages. :D

 

Franchement vu le bordel que c'est dans cette discussion, ca paraissait difficile de faire mieux :)

Merci LGF :).

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Modo: j'ai toiletté la discussion et déplacé dans un sujet à part.

Merci de rester dans le thème pour éviter une fermeture sanitaire du sujet.

Ce ménage déménage.

 

Et en plus il caricature une question fondamentale de pédagogie (voir IC 30 115), en l'assimilant à un vague problème de choix de matériel.

 

La question qui est débattue en filigrane est : que devons-nous enseigner et pourquoi ?

C’est ce point dont faut discuter.

 

Je viens de donner mon avis … mais la discussion est-elle bien placée dans le « matos » ?

 

Je ne le pense pas

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Je vais passer aux yeux de certains pour un mistralopithèque échappé de son parc d’attraction, quelqu’un qu’il faut recycler d’urgence.

 

Mais effectivement, ce baptême réalisé avec une bouteille, sanglage Dumas, ne me choque pas, loin de là.

Et sur ce point, je trouve que les remarques de Lamentin sont pertinentes, en particulier lorsqu’il dénonce la pensée unique. J’approuve également les positions de CMDC.

 

En revanche je décèle chez quelques intervenants, une méconnaissance totale du système d’enseignement français, ce qui est compréhensible lorsque l’on n’a pas la chance d’avoir des ancêtres gaulois, moins lorsqu’on est du cru.

 

Pour comprendre la manière dont l’enseignement du sport est conçu en France, il faut se souvenir que le « moniteur » est avant tout un Educateur. Ce modèle étatique, créé dans l’après-guerre, a conduit aux « Educateurs Sportifs ». Il est celui adopté par les Fédérations.

Aux yeux de l’Etat, le sport n’est pas un loisir, mais une voie d’éducation complémentaire de celle de l’Education Nationale. Le candidat F.Hollande, en 2012, avait promis la création d’un grand « pôle éducatif populaire » comprenant l’Education Nationale, le Sport et la Culture.

Cela n’a pas été réalisé.

 

Dans ce contexte, on forme en France des « professionnels » de l’enseignement, sur le même modèle, (en gros), qu’ils soient professeurs des Ecoles, des collèges et des lycées ou Educateurs Sportifs.

Pour assurer une cohérence des formations, l’Etat fixe simplement des buts à atteindre (pour la plongée, c’est le CDS qui s’en charge) et il appartient à chacun choisir les approches pédagogiques qui lui paraissent les plus efficaces et pertinentes.

 

Revenons à la plongée.

Pour ce qui me concerne, lorsque j’enseigne la plongée, je me fixe pour objectif, de transformer le comportement d’un « terrien », en celui d’un « être sous-marin.

Cela signifie que je vais chercher à développer chez lui des réponses adaptées aux contraintes qu’il va subir sous l’eau.

 

Pour cela, en fonction de ses connaissances, je vais concevoir un contenu d’enseignement que je vais étager dans le temps (programme).

Pour réaliser cette démarche je vais sélectionner les outils pédagogiques qui me paraissent les plus pertinents.

Je peux utiliser des bouteilles à sanglage Dumas.

Je peux également ne pas mettre de sangles à la bouteille, ou bien au contraire fixer dessus une stab, une ceinture de liège, etc., mais à chaque fois mon choix sera raisonné.

 

A titre personnel, je ne compte pas le nombre de premières plongées où je n’ai pas fait mettre de palmes à mes élèves. Il m’est arrivé de faire des baptêmes en facial, avec une ceinture de plomb et une paire de baskets.

Pourquoi ? parce que cela correspondait à des situations précises qui le justifiaient.

 

Je soutiens fortement cette vision humaniste de l’enseignement qui a pour objectif l’enrichissement de l’individu et pas seulement l’acquisition de gestes stéréotypés et de réactions convenues.

 

Dans tout ce qui vient d’être dit, je n’ai pas évoqué le diplôme.

Il faut arrêter, à mon avis, de parler de « formation au Nx », ou autres niveaux conventionnels, qui suppose que l’examen est l’objectif pédagogique. Il ne doit jamais l’être.

 

Quant aux amis, qui aimeraient tant nous recycler parce que nous ne les singeons pas, je leur suggère de simplement déjà se « cycler », ce qui leur permettra une meilleure analyse de leur mission de moniteur et surtout d’acquérir une ouverture d’esprit indispensable à l'échange.

 

 

je partage totalement l'analyse :top:

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