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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

La plongée n'est pas un sport de fainéant !


Bellavia.christ

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L'article du Dr Spichal, m'a bien faite rire: que de conneries....................

 

Je crois que la "déperdition" calorique est loin d'être négligeable en plongée, même en eau chaude. Chaque fois que je reviens d'une a deux semaines de croisière, je suis toujours au retour, surpris de constater - en me pesant - que je n'ai pas pris un gramme . A lors que chez moi, je fais attention à ce que je mange et boit et que sur un bateau l'on mange presque 4 à 5 fois par jour..............

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Invité Invité

Pour avoir fait du Rugby et du Hand, je, je n'arrive pas à voir le lien possible en terme d'effort avec la plongée.. Idem concernant la gestion du froid. Ceux qui ont joué sur un sol gelé savent :D.

D'autant plus qu'un match ou un entrainement c'est 1h30 a 2h00 (n'oublions pas l’échauffement). Les fréquences cardiaques et rythme respiratoires sont tout autres, et sauf erreur de ma part et dans ce cas je veux bien une explication, j'y vois une corrélation directe avec la dépense énergétique.

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Bonjour Autrichon gris,

 

Il me semble avoir lu quelque part (mais ou ?) qu'à température égale , la déperdition dans l'eau est 26 fois supérieure à celle dans l'air.

je ne sais pas si c'est très scientifique et juste, mais à partir de çà, on peut, peut-être, appliquer ce coef sur la déperdition calorique "standard" ?

 

 

A+

 

:biere:

 

 

C'est vrai mais il s'agit de la capacité calorifique de l'eau par rapport à l'air.

Pour vulgariser, l'échange thermique est 20 fois plus efficace entre la peau et l'eau, qu'entre la peau et l'air.

Donc tu te refroidis 20 fois plus vite dans l'eau, si tu plonges dans une eau à moins de 37°C

 

Mais pour autant, je n'ai jamais vu de quantification de l'énergie dépensée en plongée pour maintenir la température corporelle.

 

Personne ne connait un médecin légiste ? Ce sont des spécialistes du refroidissement corporel a priori

 

 

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Je me souviens de mes cours de théorie N2 ou N3, ou le calcul avait été fait et prenait en compte les échanges thermiques entre la peau et l'eau, la combi, le réchauffement lié à l'activité du corps... et la conclusion était que le corps humain était thermiquement à l'équilibre dans une eau à 33°C.

 

Sinon je ne pense pas qu'on puisse limiter l'effort dans la pratique d'un sport, seulement à l'effort physique instantané et qu'il est donc difficile de tirer des conclusions hâtives en comparant la dépense énergétique en plongée par rapport à d'autres sports.

Je pratique aussi l'alpinisme (sport d'endurance éprouvant), et le hand (sport explosif et dynamique)... Et pourtant je viens de passer une semaine à plonger en Egypte et tout les plongeurs le savent bien: à la fin de la journée, on est épuisé comme jamais et à 22h30 extinctions des feux... Si c'est vraiment un sport de feignasse j'aimerais qu'on m'explique pourquoi je suis aussi crevé le soir :trigolo:

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Invité Invité
Je me souviens de mes cours de théorie N2 ou N3, ou le calcul avait été fait et prenait en compte les échanges thermiques entre la peau et l'eau, la combi, le réchauffement lié à l'activité du corps... et la conclusion était que le corps humain était thermiquement à l'équilibre dans une eau à 33°C.

 

Sinon je ne pense pas qu'on puisse limiter l'effort dans la pratique d'un sport, seulement à l'effort physique instantané et qu'il est donc difficile de tirer des conclusions hâtives en comparant la dépense énergétique en plongée par rapport à d'autres sports.

Je pratique aussi l'alpinisme (sport d'endurance éprouvant), et le hand (sport explosif et dynamique)... Et pourtant je viens de passer une semaine à plonger en Egypte et tout les plongeurs le savent bien: à la fin de la journée, on est épuisé comme jamais et à 22h30 extinctions des feux... Si c'est vraiment un sport de feignasse j'aimerais qu'on m'explique pourquoi je suis aussi crevé le soir :trigolo:

 

Je mettrais plus ca sur le compte de ce qui se passe 'autour de'. Le Handball, tu le pratiques 2h après la journée de bureau (ou autre), tu commences et finis ton activité en retournant à une activité sédentaire.

Alors que la plongée, tu charges/décharge la voiture, passe ta vie dehors, enfile ta combinaison (je pense que ça doit être le pic de consommation :D), prépare le matériel, brasse des trucs, aides les autres autour, discute, en gros pour 1 heure dans l'eau il y a 2 heures hors de l'eau. D’où le fait qu'après 2 plongées et une journée à passer dehors à brasser on se retrouve 'décalqué'. Mais c'est AMHA la même fatigue que l'on ressent après une journée d'activité plein air. Si je dois comparer à une activité journée complète et que je rapproche ça du ski alpin par exemple, la journée se effectivement fini à 21h, par contre, avec des courbatures/jambes dures. Idem sur des rando itinérante. 21h fin de la journée, et les courbatures c'est cadeau.

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C'est vrai mais il s'agit de la capacité calorifique de l'eau par rapport à l'air.

Pour vulgariser, l'échange thermique est 20 fois plus efficace entre la peau et l'eau, qu'entre la peau et l'air.

Donc tu te refroidis 20 fois plus vite dans l'eau, si tu plonges dans une eau à moins de 37°C

 

Mais pour autant, je n'ai jamais vu de quantification de l'énergie dépensée en plongée pour maintenir la température corporelle.

 

Personne ne connait un médecin légiste ? Ce sont des spécialistes du refroidissement corporel a priori

 

 

Ok et quid de la combinaison ?

Je rappelle qu'elle est sensée un peu isoler ... non ?

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Je mettrais plus ca sur le compte de ce qui se passe 'autour de'. Le Handball, tu le pratiques 2h après la journée de bureau (ou autre), tu commences et finis ton activité en retournant à une activité sédentaire.

Alors que la plongée, tu charges/décharge la voiture, passe ta vie dehors, enfile ta combinaison (je pense que ça doit être le pic de consommation :D), prépare le matériel, brasse des trucs, aides les autres autour, discute, en gros pour 1 heure dans l'eau il y a 2 heures hors de l'eau. D’où le fait qu'après 2 plongées et une journée à passer dehors à brasser on se retrouve 'décalqué'. Mais c'est AMHA la même fatigue que l'on ressent après une journée d'activité plein air. Si je dois comparer à une activité journée complète et que je rapproche ça du ski alpin par exemple, la journée se effectivement fini à 21h, par contre, avec des courbatures/jambes dures. Idem sur des rando itinérante. 21h fin de la journée, et les courbatures c'est cadeau.

 

Je suis pas trop d'accord.

Justement c'était en Egypte dans des conditions de confort optimales: la combi c'est un shorty (eau à 29° faut pas déconner ^^), ça s'enfile aussi facilement qu'un maillot de bain.

Quant à l'aspect matos, la logistique est tellement bien rodée que c'est une question de 15min grand max (les blocs sont rangés à moins de 10m des bancs où on s'équipe, il y a les employés du centre qui aident, qui portent les blocs, ...).

La seule chose "intense", c'est les 20m entre le local et le zod sur lesquels il faut marcher avec le bloc sur le dos. (et encore, quand je dis 20m, je suis généreux...)

 

Ça ne suffit pas à expliquer pourquoi je suis aussi rincé à la fin de ma journée à plonger, qu'après une journée d'alpi ou de rando. (et bien plus qu'après une journée de ski, pour le coup).

A mon avis, la plongée ça épuise notre corps beaucoup plus que ce que l'on imagine.

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Invité Invité

 

Je suis pas trop d'accord.

Justement c'était en Egypte dans des conditions de confort optimales: la combi c'est un shorty (eau à 29° faut pas déconner ^^), ça s'enfile aussi facilement qu'un maillot de bain.

Quant à l'aspect matos, la logistique est tellement bien rodée que c'est une question de 15min grand max (les blocs sont rangés à moins de 10m des bancs où on s'équipe, il y a les employés du centre qui aident, qui portent les blocs, ...).

La seule chose "intense", c'est les 20m entre le local et le zod sur lesquels il faut marcher avec le bloc sur le dos. (et encore, quand je dis 20m, je suis généreux...)

 

Ça ne suffit pas à expliquer pourquoi je suis aussi rincé à la fin de ma journée à plonger, qu'après une journée d'alpi ou de rando. (et bien plus qu'après une journée de ski, pour le coup).

A mon avis, la plongée ça épuise notre corps beaucoup plus que ce que l'on imagine.

 

https://www.diversalertnetwork.org/h...vity-intensity

 

Pour aller plus loin.

 

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/clc.4960130809/pdf

 

Alpinisme, 7-8 Met, 140 Watts - Page 4

Scubadiving, 11 Met, 180 Watts - Page 5

 

Et là ou je ne comprends pas, c'est qu'on se trouve à un niveau MET proche du squash, mais que clairement, au squash je me 'fracasse' en 1h30.

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Bonjour,

Merci pour le partage de cette information. Je suis également étonné du classement de ces activités.

J'utilise un capteur cardiaque lorsque je plonge et j'ai des pulsations qui sont plus basses que lorsque je suis debout sur la terre ferme.

Mes pulsations en plongée loisir d'exploration sont de même vitesse qu'en position assise sur la terre ferme.

Il s'agit de plongées en mer chaude avec un palmage raisonnable pour ne pas trop consommer d'air.

Je sais que certaines plongées plus sportives à contre-courant et dans le froid nécessitent beaucoup plus de calories.

En revanche, mes activités sportives en altitude tel que VTT, escalade, ski et raquettes sont beaucoup plus dures et mes pulsations bien plus élevées.

Quant à l'activité classée tout en bas à gauche du tableau, il est évidant qu'il s'agit de la pratique aussi nommée "étoile de mer". :grimace:

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Je pense que c'est une erreur de restreindre la fatigue lié à un sport, uniquement à l'effort cardiaque que ça représente.

 

Moi aussi j'ai des pulsations basses en plongée, et un rythme cardiaque 4x plus élevé en alpinisme ou en course à pied.

Pourtant à la fin d'une journée de plonge je suis sur les rotules, autant qu'après une course d'alpi, et même lorsqu'il y avait des petits gars pour m'aider à porter mon bloc. Donc c'est bien que la plongée épuise notre corps, d'une façon ou d'une autre, et que ça cache des dépenses énergétiques quelque part. Même si le coeur, ou le rythme respiratoire, ne se sont pas affolés plus que ça.

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(...)

A mon avis, la plongée ça épuise notre corps beaucoup plus que ce que l'on imagine.

 

Je pense comme toi, je ne fais rien, du moins il me semble, lors d'une journée au club, et le soir je suis cassé en deux !

Même quand je ne descends pas en dessous de 6m !

Va comprendre Armande ....

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La plongée ça "demande" pas mal de ressources, c'est certain.

 

Maintenant, ce genre de comparaisons sont de toutes façon biaisées à la base, il y a tellement de pratiques différentes et de métabolismes différents déjà pour chaque sport, alors les comparer... C'est comme quand on dit que tant de temps de course équivaut à tant de temps de vélo, à tant de temps de corde à sauter... C'est bidon ça, c'est des moyennes à la louche corrigées par des tables faites à la louches, adaptées à une pratique déterminée à la louche. Donc bon.

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Ces échanges sont hallucinants pour les moniteurs professionnels travaillant en structure commerciales pendant la saison.

La journée commence généralement par la préparation du matériel avant que les clients n’arrivent. Ensuite c’est un travail à jet continu, encadrement de l’activité le matin (2 plongées dont la première profonde si l’on a mal négocié son contrat), retour du matériel le midi, petit coup de rinçage aux bateaux, gonflage des tampons et des blocs, collation à la va-comme-je-te-pousse, fin du gonflage des blocs, encadrement l’après-midi (2 plongées, si mal négocié), avec dans la foulée les baptêmes et les « petites » formations, retour du matériel, rinçage et rangement, gonflage des tampons et des blocs pour être prêts le lendemain matin, nettoyage des bateaux, rangement du local, douche, et raclette pour retirer l’eau, … repas.

Et après selon l’image populaire que l’on se fait du moniteur ou de la monitrice, alcool au bar, piste de dance, un petit joint pour se décontracter, drague et ensuite on tire toute la nuit comme des bonobos ….

Et le lendemain on remet ça.

On est des bêtes.

Vous disiez quoi à propos de votre petit coup de mou après deux plongées par jour en eau chaude avec des esclaves pour porter votre matériel ?

Cela vous casse ?

Les dominos, ça vous tente ?

 

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Ça paraît évident.

Après une journée de plongée "pépère" ou je fais 2 ou 3 plongées relax en mer chaude et des petits gars qui s'occupent de porter le bloc, je suis K.O. Alors les moniteurs qui, eux, sont peut être moins aidés que nous (voire pas du tout, si ils bossent en France), sont également censés participer aux tâches annexes et enchaînent ça toute l'année... ça me semble évident que c'est épuisant.

 

Je discutais récemment avec un moniteur (qui a posé un congé sabatatique pour faire du monitorat, chapeau ^^), il me disait que clairement, même s'il était content de faire ça, il était littérallement fracassé.

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