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révision du MFT N4


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    Quand j'avais 20 ans, j'étais moniteur de voile.

    Je me foutais de la gueule de mes consœurs qui barraient un 420 comme des nouiles !

    Et puis, temps faisant, je me suis aperçu qu'elles avaient d'excellents résultats avec les enfants, alors que j'étais un gros nul !

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    Quelle est la tienne sur l’évolution de l’enseignement, de la pratique de la plongée de loisir en France et à termes comment peut-on imaginer l’avenir de « l’École Française de Plongée»?

    C’est ça qui nous importe.

     

    J’ai souligné le coup de canif donné par la FFESSM à ses convictions pédagogiques historiques, en introduisant un exercice d’examen jugeant un « savoir-faire », au lieu d’un « savoir-être » comme jusqu’à présent.

    Est-on subrepticement en train de quitter a « plongée française » pour adopter les conceptions du RSTC ?

    Demain, va-t-on demander aux futurs moniteurs de présenter, en examen, des démonstrations du vidage de masque, du pivot sur les palmes, du passage de l’octopus ?

     

    Peut-on y être opposé ?

    Doit-on s’en réjouir ?

     

     

    Mon point de vue de "coconut diver" comme dirait certains: je trouve que ce débat est principalement un débat d'experts / moniteurs.

    A mon sens la grande majorité des plongeurs sont des plongeurs touristes, qui plongent quand ils ont l'occasion en vacances, voir en WE si ils ont de la chance. Si tu leurs pose la question, ils se moquent de passer un N2 ou un AOW du moment qu'ils peuvent aller dans l'eau, et donc se moquent de savoir si ils doivent réaliser des exercices "savoir faire" ou "savoir être", c'est peut être triste mais d'un point de vue de plongeur ca fait du sens.

     

    Sur l'évolution de la pratique de la plongée loisir, je n'ai (malheureusement) pas de boule de cristal ;), mais pour habiter en angleterre depuis peu (pas encore plongé ici) j'ai l'impression qu'ils ont trouvé un certain équilibre ici entre CMAS (BSAC ici si je comprend bien) et PADI & co

    * les plongeurs plus "loisir" ont le choix de suivre un cursus type PADI - et leurs brevets sont reconnus directement avec les prérogatives associées (contrairement à la france)

    * les plongeurs plus sportifs peuvent suivre le cursus BSAC, qui sans être expert a l'air assez similaire au cursus FFESSM

     

    J'imagine qu'il y a toujours quelques batailles de chapelle pour les plus "engagés" de chaque coté mais ca me donne l'impression d'une cohabitation plutôt réussie.

     

    Un dernier exemple de l'ouverture, en tout cas apparente car je n'ai pas encore testé sur le "terrain": ayant en tête la france et la difficulté de reconnaissance des certifications non CMAS, j'ai envoyé un mail à la BSAC pour avoir des détails: réponse très sympa, reconnaissance sans problème des prérogatives, ils se fichent de savoir d'ou tu viens - à la nuance près bien sur que plonger en eau chaude et en angleterre va imposer de maitriser la dry suit :diver:.

    Ils ont meme des équivalences officielles https://www.bsac.com/document/bsac-equivalency-chart/

     

    Tout ca pour dire que ca ne me choquerais pas en France de voir à terme les 2 types de cursus co-exister, 1 orienté plus "sportif" et 1 plus "loisir".

     

    Comme tout changement et en particulier dans le cas d'un monopole historique (et étatique) il est évident que ca ne va pas plaire à tout le monde, que ca va être compliqué à mettre en place (quid des filières de formation et tout) et que certains regretteront le "bon vieux temps", mais d'un point de vue de plongeur je ne vois que des points positifs.

     

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    Mon point de vue de "coconut diver" comme dirait certains: je trouve que ce débat est principalement un débat d'experts / moniteurs.

    A mon sens la grande majorité des plongeurs sont des plongeurs touristes, qui plongent quand ils ont l'occasion en vacances, voir en WE si ils ont de la chance. Si tu leurs pose la question, ils se moquent de passer un N2 ou un AOW du moment qu'ils peuvent aller dans l'eau, et donc se moquent de savoir si ils doivent réaliser des exercices "savoir faire" ou "savoir être", c'est peut être triste mais d'un point de vue de plongeur ca fait du sens.

     

    Sur l'évolution de la pratique de la plongée loisir, je n'ai (malheureusement) pas de boule de cristal ;), mais pour habiter en angleterre depuis peu (pas encore plongé ici) j'ai l'impression qu'ils ont trouvé un certain équilibre ici entre CMAS (BSAC ici si je comprend bien) et PADI & co

    * les plongeurs plus "loisir" ont le choix de suivre un cursus type PADI - et leurs brevets sont reconnus directement avec les prérogatives associées (contrairement à la france)

    * les plongeurs plus sportifs peuvent suivre le cursus BSAC, qui sans être expert a l'air assez similaire au cursus FFESSM

     

    J'imagine qu'il y a toujours quelques batailles de chapelle pour les plus "engagés" de chaque coté mais ca me donne l'impression d'une cohabitation plutôt réussie.

     

    Un dernier exemple de l'ouverture, en tout cas apparente car je n'ai pas encore testé sur le "terrain": ayant en tête la france et la difficulté de reconnaissance des certifications non CMAS, j'ai envoyé un mail à la BSAC pour avoir des détails: réponse très sympa, reconnaissance sans problème des prérogatives, ils se fichent de savoir d'ou tu viens - à la nuance près bien sur que plonger en eau chaude et en angleterre va imposer de maitriser la dry suit :diver:.

    Ils ont meme des équivalences officielles https://www.bsac.com/document/bsac-equivalency-chart/

     

    Tout ca pour dire que ca ne me choquerais pas en France de voir à terme les 2 types de cursus co-exister, 1 orienté plus "sportif" et 1 plus "loisir".

     

    Comme tout changement et en particulier dans le cas d'un monopole historique (et étatique) il est évident que ca ne va pas plaire à tout le monde, que ca va être compliqué à mettre en place (quid des filières de formation et tout) et que certains regretteront le "bon vieux temps", mais d'un point de vue de plongeur je ne vois que des points positifs.

     

    La solution est simple et évidente : reconnaissance des instructeurs du RSTC en France, en tant que moniteurs professionnels, donc pouvant être rémunérés.

    What else ?

     

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    Guest Invité

    Que les moniteurs membres d'agence RSTC, ou tout moniteur pro ?

     

    La solution est simple et évidente : reconnaissance des instructeurs du RSTC en France, en tant que moniteurs professionnels, donc pouvant être rémunérés.

    What else ?

     

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    Que les moniteurs membres d'agence RSTC, ou tout moniteur pro ?

     

     

     

    Tout moniteur titulaire d'une qualification reconnue professionnelle dans l'UE par l'état d'origine de l'organisme certificateur. Donc y compris RSTC.

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    Quelle est la tienne sur l’évolution de l’enseignement, de la pratique de la plongée de loisir en France et à termes comment peut-on imaginer l’avenir de « l’École Française de Plongée»?

    C’est ça qui nous importe.

     

     

    Eh bien Darwin a répondu il y a longtemps à cette question. Ca s'appelle la survie du plus adapté. Elle est mal barrée, quoi l'Ecole Française de Plongée. On s'en branle, de l'école française de plongée, préoccupée surtout d'être la meilleurs la seule et l'unique, la plus dure, la plus brillante. Plonger à l'ère d'internet et de la mondialisation, c'est admettre que les autres font des trucs mieux que nous, s'y intéresser, le récupérer. C'est admettre que l'on va plonger pour se prendre du bon temps et pas pour jouer son Tarzan devant les filles. D'ailleurs, les filles, je pense qu'elles préfèrent plutôt le mec qui partagera la plongée avec elles en la leur rendant agréable plutôt que celui qui ira faire le con avec une 12L d'air à 60m en leur expliquant qu'elles sont pas assez fortes pour le faire...

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    Combien de fois il faudra le répéter . En France la plongée est libre. Maintenant en structure vous voulez faire du PADI du machin ou encore du truc et bien créez des assoc.... Ah oui, Vous voulez être rémunérés pour Ça et bien passez un DE... Beaucoup l'ont fait et la plupart sont d'ailleurs multi-cartes. Elle est pas belle la vie ?

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    Eh bien Darwin a répondu il y a longtemps à cette question. Ca s'appelle la survie du plus adapté. Elle est mal barrée, quoi l'Ecole Française de Plongée. On s'en branle, de l'école française de plongée, préoccupée surtout d'être la meilleurs la seule et l'unique, la plus dure, la plus brillante. Plonger à l'ère d'internet et de la mondialisation, c'est admettre que les autres font des trucs mieux que nous, s'y intéresser, le récupérer. C'est admettre que l'on va plonger pour se prendre du bon temps et pas pour jouer son Tarzan devant les filles. D'ailleurs, les filles, je pense qu'elles préfèrent plutôt le mec qui partagera la plongée avec elles en la leur rendant agréable plutôt que celui qui ira faire le con avec une 12L d'air à 60m en leur expliquant qu'elles sont pas assez fortes pour le faire...

     

    Pas mal, pas mal. Mais tu aurais pu être un peu plus ridicule pour pas cher : par exemple, tu as oublié « le couteau de Rambo au mollet », « le kilomètre de capelé pour rentrer au bateau » et « le nitrox c'est pour les tricheurs ». Penses-y la prochaine fois que tu veux être à côté de la plaque dans un sujet qui n'a pas de rapport.

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    Eh bien Darwin a répondu il y a longtemps à cette question. Ca s'appelle la survie du plus adapté. Elle est mal barrée, quoi l'Ecole Française de Plongée. On s'en branle, de l'école française de plongée, préoccupée surtout d'être la meilleurs la seule et l'unique, la plus dure, la plus brillante. Plonger à l'ère d'internet et de la mondialisation, c'est admettre que les autres font des trucs mieux que nous, s'y intéresser, le récupérer. C'est admettre que l'on va plonger pour se prendre du bon temps et pas pour jouer son Tarzan devant les filles. D'ailleurs, les filles, je pense qu'elles préfèrent plutôt le mec qui partagera la plongée avec elles en la leur rendant agréable plutôt que celui qui ira faire le con avec une 12L d'air à 60m en leur expliquant qu'elles sont pas assez fortes pour le faire...

     

    Et t'as des exemples ? plutôt qu'étaler des clichés éculés (et j'ai pas oublié de lettres arf....)

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    bah je vois pas en quoi la plongée en france s’appauvrit, il y des épreuves technique et d'autres ou tu seras jugé sur ton comportement....

    cette dtmr n'est justement pas si évidente, un bonne maitrise de la vitesse de remontée est primordiale.

    après c'était toujours mieux avant de toute façon

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    Faudra quand même se recentrer sur le contenu de l'examen N4 parce que le point Godwin du Forum (FFESSM vs PADI) est atteint et largement dépasse.

     

    Non, je ne le pense pas … le N4 étant un fleuron de la plongée fédérale française, il est logique de le considérer dans un contexte plus large, incluant les formations internationales.

    Il n’y a rien de caricatural dans ce questionnement, rien de pervers.

    Juste un besoin de comprendre pourquoi les formations françaises et celles du RSCT, sont tellement différentes.

     

    A mon sens, la réponse à cette interrogation est simple, logique, … c’est tout simplement parce que les deux types de formation n’ont pas les mêmes objectifs.

    « Comment vous écriez vous ? … elles forment pourtant, toutes les deux, des plongeurs !? »

    Oui, mais ce ne sont pas les mêmes plongeurs.

     

    Parvenu à ce point de la réflexion, il est fondamental de se poser la question de base, « à quoi sert un moniteur » ?

     

    Dans les systèmes RSTC, un moniteur est tout d’abord un enseignant dont l’objectif est de faire acquérir à ses clients, les moyens techniques, culturels, relationnels, etc. leur permettant d’explorer les fonds sous-marins en toute sécurité, en totale autonomie, pour des profondeurs limitées, des durées raisonnables, (plongée no-déco), dans des conditions environnementales particulières (celles de la formation). Les « instructeurs » assurent également les besoins des clients en matériel. Ils leur proposent des voyages, d’autres formations.

    Lorsqu’ils ont leur diplôme, les plongeurs sont en capacité de pratiquer sans moniteur.

     

    La conception du moniteur en France est différente puisque sa mission est d’une part d’enseigner la plongée selon le CDS, et de l’autre de prendre en charge sous l’eau des plongeurs qu’il a incomplètement formés, les « plongeurs encadrés ».

    On demande au moniteur français d’être un enseignant, mais plus encore un « bon samaritain ».

    Le contenu d’enseignement de nos plongeurs N4 et de nos monitorats prend en compte cette dimension d’assistance, si ce n’est de sauvetage éventuel. C’est la raison pour laquelle, un certain nombre d’épreuves vont simuler des situations scabreuses, des incidents ou des accidents qui imposent l’intervention du moniteur.

    Le catastrophisme est la base de toute la pédagogie française.

     

    Notre choix d’avenir est simple

     

    Ou bien on parachève, on peaufine, on améliore notre conception de la « plongée française », profonde, avec des paliers, pour des élèves « encadrés », (pourquoi pas ? … c’est un choix), et il faudra aller encore plus loin dans l’aspect « saint-Bernard avec son tonneau de rhum » du moniteur, (pour le tonneau de rhum, j’en connais certains qui ont pris de l’avance). Surtout il faudra éviter de dénaturer les évaluations actuelles dans les examens en introduisant des épreuves d’expression corporelle qui n’ont aucune justification pédagogique, ni opérationnelle. La DTMR en est une.

     

    Ou bien la plongée française évolue, et forme des plongeurs autonomes.

    On considère alors que les moniteurs sont simplement des enseignants, pas des chevriers.

    Dans ce cas le N4 ne sert plus à rien, …. les IR et IN de la FFESSM non plus…. la FFESSM ….

    Quelle perte !!!!

     

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    Un tantinet réducteur comme analyse , non ?

    Je pense pour ma part que l'apprentissage des réactions aux situations qualifiées de scabreuses reste bien évidemment incontournable pour des raisons évidentes de sécurité.

    Faut arrêter aussi avec cette sacro sainte "Autonomie" . Objectivement, la grande majorité des plongeurs n'en a que faire et veulent être encadrés durant leurs explorations. Ce que s'évertuent à faire la plupart des structures ici ou aileurs, parfois même de manière excessive ...

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    Bonjour,

     

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