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révision du MFT N4


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    Dans les systèmes RSTC, un moniteur est tout d’abord un enseignant dont l’objectif est de faire acquérir à ses clients, les moyens techniques, culturels,

     

     

    Et ça sans permis bateau ! Non vraiment ils sont trop fort !

     

    sinon je suis plutôt d'accord avec le reste

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    @pparis Tu as peut etre raison "la majorité des plongeurs veulent etre encadré" Mais il faut définir le terme encadré.

     

    Si Encadré = un gars qui me guide et qui me montre les trucs a voir, parce qu'il connait le coin comme sa poche je dis Oui tu as raison.

    Si Encadré = que le gars est la si j'ai un soucis qu'il sera mon issue de secours la je ne suis plus d'accord avec toi.

     

    Il y a un point qui m'interpelle dans la "mode PADI" … : Pas de palier, les DP insistent lourdement a chaque fois sur ce point. c'est vraiment pour que les gars qui sont "encadrés" et bien ils peuvent remonter "sans soucis" et qu'il n'aura pas d'intervention "complexe" a faire… Les plongeurs/clients sont clairement "autonomes" jusqu'à un certain point.

     

    Perso je n'aime pas cette attitude ils te font croire que tu es autonomes mais tu ne l'es pas en réalité. Enfin si mais dans peu d'eau sans palier etc...Il suffit de voir comment certains plongent… pour comprendre le problème.

     

    Je commence a avoir pas mal de plongé et j'en apprends tous les jours auprès de plongeurs expérimentés je commence a me sentir "autonome" mais évidement seulement jusqu'à un certain point. Tout le problème est de définir ce point.

     

    C'est clairement personnel Certain voudront 12m 18m 30, 40 voir beaucoup plus nous n'avons pas tous les mêmes aspirations.

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    Il y a un point qui m'interpelle dans la "mode PADI" … : Pas de palier, les DP insistent lourdement a chaque fois sur ce point. c'est vraiment pour que les gars qui sont "encadrés" et bien ils peuvent remonter "sans soucis" et qu'il n'aura pas d'intervention "complexe" a faire… Les plongeurs/clients sont clairement "autonomes" jusqu'à un certain point.

     

    Perso je n'aime pas cette attitude ils te font croire que tu es autonomes mais tu ne l'es pas en réalité. Enfin si mais dans peu d'eau sans palier etc...Il suffit de voir comment certains plongent… pour comprendre le problème.

     

     

    Ca explique certainement l'hécatombe outre-mer, ainsi que le fait que y'a surement plus de "PADI" que de "FFESSM" qui ont passé les 3 chiffres en profondeur...

     

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    Non, je ne le pense pas … le N4 étant un fleuron de la plongée fédérale française, il est logique de le considérer dans un contexte plus large, incluant les formations internationales.

    Il n’y a rien de caricatural dans ce questionnement, rien de pervers.

     

    Fleuron, fleuron, je dirai plus que c'est un agrégat : encadrant d'un coté et futur moniteur de l'autre ("capacitaire"). C'est un mélange des genres. Qui complique la formation des cadres. On retrouve le même mélange au MF2 : pédagogie et encadrant au delà de 40m, péda 2eme degré. On y ajoute l'attribut éducateur sportif (donc une certaine performance individuelle).

     

    Juste un besoin de comprendre pourquoi les formations françaises et celles du RSCT, sont tellement différentes.

     

    A mon sens, la réponse à cette interrogation est simple, logique, … c’est tout simplement parce que les deux types de formation n’ont pas les mêmes objectifs.

    « Comment vous écriez vous ? … elles forment pourtant, toutes les deux, des plongeurs !? »

    Oui, mais ce ne sont pas les mêmes plongeurs.

     

    Jusque là je te suis sans soucis :)

     

    Parvenu à ce point de la réflexion, il est fondamental de se poser la question de base, « à quoi sert un moniteur » ?

     

    Dans les systèmes RSTC, un moniteur est tout d’abord un enseignant dont l’objectif est de faire acquérir à ses clients, les moyens techniques, culturels, relationnels, etc. leur permettant d’explorer les fonds sous-marins en toute sécurité, en totale autonomie, pour des profondeurs limitées, des durées raisonnables, (plongée no-déco), dans des conditions environnementales particulières (celles de la formation). Les « instructeurs » assurent également les besoins des clients en matériel. Ils leur proposent des voyages, d’autres formations.

    Lorsqu’ils ont leur diplôme, les plongeurs sont en capacité de pratiquer sans moniteur.

     

    La conception du moniteur en France est différente puisque sa mission est d’une part d’enseigner la plongée selon le CDS, et de l’autre de prendre en charge sous l’eau des plongeurs qu’il a incomplètement formés, les « plongeurs encadrés ».

    On demande au moniteur français d’être un enseignant, mais plus encore un « bon samaritain ».

    Le contenu d’enseignement de nos plongeurs N4 et de nos monitorats prend en compte cette dimension d’assistance, si ce n’est de sauvetage éventuel. C’est la raison pour laquelle, un certain nombre d’épreuves vont simuler des situations scabreuses, des incidents ou des accidents qui imposent l’intervention du moniteur.

    Le catastrophisme est la base de toute la pédagogie française.

     

    Je pense que ton opposition est un peu artificielle. Elle induit des conclusions discutables plus bas... L'objectif n'est pas de former des "encadrés". De plus dans l'autre système, l'autonomie n'a pas toujours le même sens. Souvent le dive master joue le rôle que tu attribue au fédéral, de gentil "saint bernard" et il garde un oeil sur ses brebis... Pas si simple... De plus, avant 2012, les formations fédérales portaient spécifiquement sur l'aspect autonomie. L'évolution encadrée au delà des profondeurs d'autonomie (les futures aptitudes PE) n'étaient en général traitées qu'en toute fin de formation. Ca a changé (c'est une bonne chose). Ce qui diffère dans la notion d'autonomie, AMHA, ce sont les compétences de sauveteurs qui viennent très vite dans la formation (dès le PA20).

     

    Différences venant à mon avis, plus du cadre réglementaire très présent (l'arrêté de 2012 va jusqu'à définir les aptitudes et les compétences des plongeurs, sans même parler des EPI dans le code du sport).

     

    Notre choix d’avenir est simple

     

    Ou bien on parachève, on peaufine, on améliore notre conception de la « plongée française », profonde, avec des paliers, pour des élèves « encadrés », (pourquoi pas ? … c’est un choix), et il faudra aller encore plus loin dans l’aspect « saint-Bernard avec son tonneau de rhum » du moniteur, (pour le tonneau de rhum, j’en connais certains qui ont pris de l’avance). Surtout il faudra éviter de dénaturer les évaluations actuelles dans les examens en introduisant des épreuves d’expression corporelle qui n’ont aucune justification pédagogique, ni opérationnelle. La DTMR en est une.

     

    Ou bien la plongée française évolue, et forme des plongeurs autonomes.

    On considère alors que les moniteurs sont simplement des enseignants, pas des chevriers.

    Dans ce cas le N4 ne sert plus à rien, …. les IR et IN de la FFESSM non plus…. la FFESSM ….

    Quelle perte !!!!

     

    Le système français forme des plongeurs autonomes. C'est un fait. Ta vision est à mon avis un biais du fait de tes hypothèses d'objectifs (autonome yankee vs encadrés fédéraux) discutables.

     

    On forme des autonomes en binômes (plongée loisir) et des autonomes en solo (dans le cadre des formations sout').

     

    Ca explique certainement l'hécatombe outre-mer, ainsi que le fait que y'a surement plus de "PADI" que de "FFESSM" qui ont passé les 3 chiffres en profondeur...

     

    Personne ne dit que c'est l'hécatombe ailleurs. Encore une fois, c'est le cadre réglementaire qui induit les différences d'approches. Pour le meilleur et pour le pire...

     

    Sur l'aspect profondeur, on retrouve le même problème. Les Français vont très profonds, une expérience au delà des 100m est très souvent un critère (un peu inconscient il est vrai) qui entre dans l'évaluation préalable d'un futur cadre FPS2 par exemple. Ils vont beaucoup moins profonds en mer qu'en sout'. J'ai une petite idée la dessus... Là encore, le cadre réglementaire et fédéral. Notamment, le manque de cadres formateurs en plongées techniques mer (barrière du DEJEPS/MF2 pour l'enseignement au delà de 40m) et l'atrophie de la pratique de la plongée en recycleur (barrière réglementaire et normative).

     

    Dès que les contraintes de l'arrêtés disparaissent (sout'), tu as un très bon niveau de pratique avec une grosse proportion de plongeurs et de cadres évoluant au delà des 100m et une population non négligeable allant aujourd'hui au delà des 200m.

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    Guest Invité

    Que la FFESSM ne forme plus que les plongeurs autonomes : les PA20, PA40 et PA60. Tout le monde gagne en sécurité et le "problème" des N4 disparaît.

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    je pense perso que la FFESSM devrait faire comme à la FSGT : PA40 obligatoire avant de passer un PA60; progressivité, décompression; la marche entre un PA20 et un PA60 est quand-même haute; puis rehausser le niveau 3 souvent critiqué.....

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    je pense perso que la FFESSM devrait faire comme à la FSGT : PA40 obligatoire avant de passer un PA60; progressivité, décompression; la marche entre un PA20 et un PA60 est quand-même haute; puis rehausser le niveau 3 souvent critiqué.....

     

    je suis d'accord avec le PA40

     

    par contre je ne vois pas ce que tu veux rehausser... si les moniteurs font bien le job, le N3 est assez complet

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    Après un PA40 qui serait un passage obligé, le N3 pourrait être approfondi au sujet de l'autonomie, la planification, la décompression, les accidents.

    On devrait aussi permettre aux MF1 d'emmener en fin de formation l'élève à 50 mètres sur deux ou trois plongées, planification faite préalablement par l'élève, ratio un moniteur un elélè.

     

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    le N3 pourrait être approfondi au sujet de l'autonomie, la planification, la décompression, les accidents.

     

    normalement c'est déjà le cas.

    Il y a aussi des Codep qui dispensent les cours N3/N4. Donc les N3 suivent la même théorie que les N4. Bien sur, il n'est pas demandé la même chose au niveau de la restitution. C'est aux clubs de se charger de ça.

     

     

    On devrait aussi permettre aux MF1 d'emmener en fin de formation l'élève à 50 mètres sur deux ou trois plongées, planification faite préalablement par l'élève, ratio un moniteur un elélè.

     

    étant donné que c'est une prérogative d'un E4, ce qui se fait c'est que le MF1 valide le N3 puis plonge avec dans la zone de 40 à 60m.

    Evidement que tous le monde ne fait pas ainsi, ce serait trop beau.

     

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    La plongée française avait su garder jusqu’à présent, malgré un cheminement parfois chaotique, sa pureté conceptuelle originelle, c’est-à-dire, en gros, les principes sur lesquels elle avait été fondée.

    La plongée était constituée par un ensemble de procédés d’immersion dont l’objectif était l’exploration de nouveaux espaces, en sécurité, avec un matériel évolutif, limité au départ et de plus en plus obsédant de nos jours.

    Cela demandait une adaptation des personnes, des organismes et surtout des esprits, aux situations sous-marines les plus improbables.

    On jugeait les plongeurs essentiellement sur leurs comportements, c’est-à-dire sur leur capacité à mobiliser leurs savoirs et savoir-faire pour répondre à des situations plus ou moins imprévues. On tentait de juger lors des entrainements et au cours des examens, ce que les futurs encadrants étaient « capables de faire » (le savoir-être fédéral).

     

    Cette approche par comportement est totalement différente de celle proposée par les organismes du RSTC, où les candidats instructeurs doivent démontrer les principales phases techniques de leur futur enseignement.

    Dans cette démarche, on juge le geste.

    Dès que celui-ci est acquis, on suppose que l’instructeur et en capacité de l’enseigner.

     

    Il en est ainsi dans la DTMR qui « est une démonstration technique d’un savoir - faire : la maîtrise de l’utilisation du gilet et de la gestion ventilatoire pour assurer une vitesse de remontée aussi précise que possible dans une situation dégradée, sans pour autant focaliser exclusivement sur un instrument »

    On est donc passé d’une « évaluation de comportement » à une « évaluation de savoir- faire ».

    On privilégie le geste.

    La plongée française régresse et s’appauvrit.

    Pire, elle s’humilie.

    On va donc avoir en tant que moniteurs à enseigner à nos élèves à réaliser des pantomimes stéréotypées et à les noter sur la base de critères « artistiques ».

    On ne prépare plus des plongeurs, mais des « danseurs mondains ».

    « Ne mets pas ta main comme cela,

    Positionne-toi plus de côté,

    Place tes palmes autrement,

    Si tu avances pendant que je recule …. »

     

    Limite déconnade.

    C'est ce qu'il y a 20-30 ans, j'appelais le "numéro de cirque" ou "cést comme ca, épicétou".

    Faire autrement était inconcevable : le petit doigt c'est sur la couture de la combi.

    La variante plus personnalisée "tu t'arranges pour qu'en surface le gars soit dans un état moins pire que quand tu l'as trouvé" ne plait pas.

    Beaucoup de gars prépa N2, étaient plutôt "dites nous comment il faut faire" et on revient au numéro de cirque.

    Et on fait des remontées avec échange d'embout "en cas de panne d'air" jusqu'à écoeurer les foules, mais la "gestion de l'air" (cf Bardass) on n'en parle pas.

    Les N4 sont formés pour ca et ca continuera; épicétou.

     

     

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