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petit incident du week-end...


val74700

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J'ai pas forcément pris un gros volume que pour ça, mais aussi dans l'optique de mon futur de plongeur.

 

Quoi qu'il en soit je me soigne, je suis aux alentours des 20-22 litres par minutes, sachant que je plonge en étanche (trilam').

 

Mais c'est sûr que question ventilation j'ai encore du travail....comme par exemple arriver à dissocier mes mouvements de jambes (en frog), de ma respiration. J'ai la satanée manie d'expirer à chaque mouvement...grrr....

 

faut pas remplir les poumons a fond, respire avec le ventre et pas le torse, tu devrais y gagner 3 à 7 L/min

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  • 3 mois après...
Le ‎06‎/‎08‎/‎2019 à 12:36, pmk a dit :
Hotz a dit :
il y a un mémoire de MF qui avait analysé en détail la chose et qui démontrait bien que plus d'accidents sont dus à la présence de ce type d'isolateur qu'à sa non-présence.

As-tu un lien vers ce document ?

Bonjour la planquée 

 

Bon, je suis retombé sur ce thread et mes propos au sujet de l'intérêt (ou pas) du robinet d'isolation. J'ai tenté vainement de retrouver cette étude qui expliquait tout avec des sources a l'appui. Désolé.

Je vais néanmoins vous résumer l'histoire, vous y méditerez à votre aise.

 

Le robinet d'isolation centrale serait une invention des plongeurs spéléologues américains, datant de la fin des années 80.

Ces gars exploraient des grands réseaux karstiques dans le sud-est des USA, en circuit ouvert (les CCR étaient encore facétieux à l’époque). Comme les distances étaient grandes et les profondeurs conséquentes, il leur fallait beaucoup de gaz.

Ils favorisaient donc des bi, faits de fûts d'environ 12L reliés par un simple pont. 

C'est du gros matériel, mais leurs terrains d'exploration n'impliquant pas de passages étroits, ils n'étaient pas embêtés.

Par contre, ce qui les embêtait, c'était certaines particularités techniques de la robinetterie américaine d’époque :

D’une, ces robinets n'étaient pas filetés en M25 cylindrique actuel, mais en 3/4" avec un col qui interdisait généralement de monter des robinetteries européennes en DIN (qu’il fallait encore trouver...) Ils devaient donc se contenter des robinetteries US en "INT", qui ont comme on le sait une certaine fragilité aux chocs et sont propices aux joints extrudés. Les ponts qui reliaient les fûts étaient également de qualité hétérogène, avec parfois des joints plats qui supportaient mal les torsions au levage des  bloc.

De deux, les robinets US sont encore et toujours équipés de pastilles de rupture pour prévenir les risques d’explosion pour cause de surpression interne. Il sagit de petits disques en cuivre, qui sont vissés dans le robinetterie en amont de la vanne. Ces “burst disks" sont sensés péter lorsque la pression dans la bouteille excède une certaine pression et ainsi vider doucement la bouteille au lieu de la laisser exploser façon bombe, même si son robinet est fermé.

C’était une idée louable dans une Floride estivale ou le soleil tape sur les voitures chargées de blocs, mais nos spéléologues aimaient bien gonfler leurs bi au maximum et de généralement ne faisaient pas confiance à ces burst disks, dont la robustesse réelle était difficile à juger et qu’ils voyaient donc comme un point inutilement faible du système.

Certains essayaient de souder clos les orifices destinés aux burst disks, d’autres superposaient les disques ou inventaient d’autres renforcements qui fragilisaient au final plus l’ensemble.….tout cela pour finir recalés lors des reépreuves.

Vint alors l’idée de mettre un isolateur sur le pont. Si un disque venait a péter ou fuir, on commencerait par isoler un fût de l’autre et tout le gaz ne serait pas perdu.

Une idée qui était donc issue d’un besoin particulier rencontré sur à un équipement particulier.

L’auteur de cet écrit malheureusement introuvable se penchait ensuite sur la nécessité d’avoir ce type de robinet d’isolation sur les bi actuels, que l’on rencontre typiquement en Europe.

Force est de constater que « nos » bi sont pourvues de robinetteries en DIN. Tous les joints toriques sont captifs et ne peuvent s’extruder.

 Il n’y a pas de « burst-disk » ou autre faiblesse structurelle en amont de la vanne et rajouter une vanne supplémentaire reviendrait rajouter un point potentiel de fuite.

Rajouter une vanne supplémentaire reviendrait également à rajouter une manipulation supplémentaire lors du gonflage, au danger de se retrouver avec des blocs pas vraiment gonflés, isolateur fermé alors qu’on le croyait ouvert ou l’inverse et cela aurait causé nombre d’incidents .

Dans l’écrit que je n’arrive plus à retrouver, le gars racontait qu’il s’était finalement amusé à faire des mesures comparatives et savantes sur le volume résiduel en gaz contenu dans des bi-bouteille de différentes tailles, en les faisant fuir un fût et en actionnant l’isolateur quelque temps plus tard. Le verdict était en gros qu’il faudrait pouvoir faire la manip d’isolation en quelques secondes (genre 4 secondes) pour que cela ait un intérêt quelconque sur des bi plus petits qu’un Bi-10.

En résumant, l’auteur pensait que l’apparence des isolateurs sur nos bi en Europe était surtout une idée commerciale, qui a su tirer parti de l’engouement pour le mouvement « DIR » qui a également ses sources chez les plongeurs spéléo du sud-ouest des USA.

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Il y a 3 heures, Hotz a dit :

Bonjour la planquée 

 

Bon, je suis retombé sur ce thread et mes propos au sujet de l'intérêt (ou pas) du robinet d'isolation. J'ai tenté vainement de retrouver cette étude qui expliquait tout avec des sources a l'appui. Désolé.

Je vais néanmoins vous résumer l'histoire, vous y méditerez à votre aise.

 

Le robinet d'isolation centrale serait une invention des plongeurs spéléologues américains, datant de la fin des années 80.

Ces gars exploraient des grands réseaux karstiques dans le sud-est des USA, en circuit ouvert (les CCR étaient encore facétieux à l’époque). Comme les distances étaient grandes et les profondeurs conséquentes, il leur fallait beaucoup de gaz.

Ils favorisaient donc des bi, faits de fûts d'environ 12L reliés par un simple pont. 

C'est du gros matériel, mais leurs terrains d'exploration n'impliquant pas de passages étroits, ils n'étaient pas embêtés.

Par contre, ce qui les embêtait, c'était certaines particularités techniques de la robinetterie américaine d’époque :

D’une, ces robinets n'étaient pas filetés en M25 cylindrique actuel, mais en 3/4" avec un col qui interdisait généralement de monter des robinetteries européennes en DIN (qu’il fallait encore trouver...) Ils devaient donc se contenter des robinetteries US en "INT", qui ont comme on le sait une certaine fragilité aux chocs et sont propices aux joints extrudés. Les ponts qui reliaient les fûts étaient également de qualité hétérogène, avec parfois des joints plats qui supportaient mal les torsions au levage des  bloc.

De deux, les robinets US sont encore et toujours équipés de pastilles de rupture pour prévenir les risques d’explosion pour cause de surpression interne. Il sagit de petits disques en cuivre, qui sont vissés dans le robinetterie en amont de la vanne. Ces “burst disks" sont sensés péter lorsque la pression dans la bouteille excède une certaine pression et ainsi vider doucement la bouteille au lieu de la laisser exploser façon bombe, même si son robinet est fermé.

C’était une idée louable dans une Floride estivale ou le soleil tape sur les voitures chargées de blocs, mais nos spéléologues aimaient bien gonfler leurs bi au maximum et de généralement ne faisaient pas confiance à ces burst disks, dont la robustesse réelle était difficile à juger et qu’ils voyaient donc comme un point inutilement faible du système.

Certains essayaient de souder clos les orifices destinés aux burst disks, d’autres superposaient les disques ou inventaient d’autres renforcements qui fragilisaient au final plus l’ensemble.….tout cela pour finir recalés lors des reépreuves.

Vint alors l’idée de mettre un isolateur sur le pont. Si un disque venait a péter ou fuir, on commencerait par isoler un fût de l’autre et tout le gaz ne serait pas perdu.

Une idée qui était donc issue d’un besoin particulier rencontré sur à un équipement particulier.

L’auteur de cet écrit malheureusement introuvable se penchait ensuite sur la nécessité d’avoir ce type de robinet d’isolation sur les bi actuels, que l’on rencontre typiquement en Europe.

Force est de constater que « nos » bi sont pourvues de robinetteries en DIN. Tous les joints toriques sont captifs et ne peuvent s’extruder.

 Il n’y a pas de « burst-disk » ou autre faiblesse structurelle en amont de la vanne et rajouter une vanne supplémentaire reviendrait rajouter un point potentiel de fuite.

Rajouter une vanne supplémentaire reviendrait également à rajouter une manipulation supplémentaire lors du gonflage, au danger de se retrouver avec des blocs pas vraiment gonflés, isolateur fermé alors qu’on le croyait ouvert ou l’inverse et cela aurait causé nombre d’incidents .

Dans l’écrit que je n’arrive plus à retrouver, le gars racontait qu’il s’était finalement amusé à faire des mesures comparatives et savantes sur le volume résiduel en gaz contenu dans des bi-bouteille de différentes tailles, en les faisant fuir un fût et en actionnant l’isolateur quelque temps plus tard. Le verdict était en gros qu’il faudrait pouvoir faire la manip d’isolation en quelques secondes (genre 4 secondes) pour que cela ait un intérêt quelconque sur des bi plus petits qu’un Bi-10.

En résumant, l’auteur pensait que l’apparence des isolateurs sur nos bi en Europe était surtout une idée commerciale, qui a su tirer parti de l’engouement pour le mouvement « DIR » qui a également ses sources chez les plongeurs spéléo du sud-ouest des USA.

 

 

Donc un cote nous avons:

-- les ecoles et agences de formation "spécialisée tek" les plus importantes de la planète (IANTD, TDI, GUE, NAUItec, ISE, UTD...) Ainsi que le gros des fédérations sous l'égide de la CMAS aussi...

 

-- ces écoles sont remplies de gugus qui ont des cv long comme le bras en premieres en speleo, découvertes d'épaves, plongee profonde et tres profonde, partout dans le monde, sur les 5 continents, eaux froides, chaudes, altitude, douce salée, etc... Le tout verifiable super facilement.

Bref pas des nains en plongée, mais beaucoups de referents et pionniers. 

De partout dans le monde et ce depuis des décennies, cqfd...

 

-- des tones d'écrits, manuels, rapports d'accidents, analyses, videos, etc... 

 

-- et toujours et encore la mise en avant par tous, qu'un simple element de materiel, seul pris isolement n'est rien si il n'est pas accompagné d'un ensemble coherent de configuration de matériel, et de procedures de sécurité allant avec. 

Procedures <=> configuration matérielle <=> Technique

 

-- les limites liees aux milieux d'évolution d'un bi dorsal (manifold, et meme sans manifold, dit en passant) donnent place au SM ou au CCR. Le facteur limitant n'est pas la présence d'une valve d'isolation ou non, alors que celle-ci offre bien des benefices dans son cadre "normal" d'utilisation. (Cadre qui repond facilement a la pratique de plus de 90% des plongeurs loisireux-tekkies, les moins de 10% restant sauront, eux utiliser et choisir les divers outils a leur disposition selon les besoin du jour)

 

 

 

... Et de l'autre cote un mémoire introuvable (passé aux oubliettes?) d'un mf1 sans plus?

Qui a première vue fait le coup classique de prendre l'objet (manifold) de maniere isolee, tel la bouteille de Coca dans le film "les dieux sont tombés sur la tête" ou du monolithe a la fin de 2001 l'odysse de l'espace et la réaction des primates le voyant.

 

Ok, cool. Interesting...

 

Salut!

Modifié par Narcosis
  • Haha 1
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il y a 8 minutes, dwooppy a dit :

Après, la rumeur dit qu'un certain Bill plongerait sans isolateur :froglol:

 

Et moi aussi, je m'inclue y'a longtemps... Meme tape plus de 85m en mono a l'air... 

And... 

Si nous étions tous restés aux annees 80' on devrait aussi garder la coupe mulet d'André Agassi et des t-shirt trop grand tout bariolés. Ce qui n'est pas trop le cas on dirait en se promenant dans les rues. 

Mais oui le minitel c'etait cool, et les bibop en lieux des portables... 

 

Bref ca ne change rien au fond de la question!

 

Cheers!

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il y a 9 minutes, Nicolas Duguay a dit :

 

N'empêche, Bill est isolé... :)

 

il y a 26 minutes, Narcosis a dit :

 

 

 

En fait je faisais allusion à

Citation

For lighting, he uses a Dive Rite 10w HID on a Goodman handle, with simple Princeton Tech backup lights, which he likes because the bulbs are widely available. His main cylinders are the classic US cave diver’s choice of twin 104’s (16.5L each), which are joined with a custom manifold without an isolator. He claims that isolators introduce another potential failure point, and he has never had or even seen a manifold failure in 45 years of diving.

https://xray-mag.com/content/interview-bill-hogarth-main

 

Qui daterait d'environ 2011 :)

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