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Bonjour,

J'ai eu un début d'infarctus en juillet. je précise que le coeur n'a subi aucun dommage, pas de nécroses. on m'a posé un stent . je suis depuis 1 an PN3 . Je sais que cette pathologie est une contre indication à la plongée, mais j'ai lu sur le site de la ffessm, qu'après 6 mois de repos, c'est à dire sans plonger, l'on pouvait, à condition de passer un test à l'effort et tous les contrôles auprès de son cardiologue, reprendre cette activité. Est ce que quelqu'un connaissant ou ayant connu ce genre de situation peut me répondre avec exactitude, car j'entend tout et rien à ce sujet. Je précise que je fais tout pour reprendre la plongée, mais ne suis pas suicidaire non plus. Merci d'avance pour vos réponses les plus précises possible.

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c'est tellement pointu comme question qu'il est impossible de répondre. Le mieux c'est de s'adresser aux centres hyperbars de ta région qui ont des médecins du sport très compétents--------------------------bonne chance c'est tout ce que l'on peut te souhaiter

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j'ai réussi à avoir un médecin du caisson hyperbare qui a eu la gentillesse de me téléphoner après mon appelle auprès de son standard. Celui-ci c'est mis en relation avec ma cardiologue afin de connaître la gravité de mon infarctus. Il m'a rappelé et m'a rassurer m'expliquant que pendant 6 mois effectivement il ne fallait absolument pas tenter le diable en allant plonger, mais que cela n'était que provisoire puisque le coeur et la coronaire n'avaient subi aucun dommage. Pour cette année je ne pourrais faire que les entraînement piscine et que la prochaine " mise à l'eau " sera pour l'été prochain. Me voilà rassurer. Tous les cas n'étant pas similaire au mien,il est possible, avec l'aval du cardiologue bien entendu, de reprendre la plongée même avec la pose d'un stent. Je prends donc mon mal en patience, reprendrai les entraînements piscine fin septembre, serait un bon petit soldat afin de reprendre dans les meilleurs conditions, cette passion, qui nous anime tous ici. Merci à untelosa pour tes indications.

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suis content pour toi!!!!!

sois quand même prudent! Mais je vois que tu n'est pas une tête brulée. En piscine vas y molo sur les exercices car parfois c'est plus dur qu'en mer, surtout si tu n'as pas des instructeurs compréhensibles. Reste bien en deçà de tes limites physiques même si on te dit le contraire---------------soit méfiant . Un test à l'effort chez le cardio devrai tout de même te rassurer.

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Merci encore pour tes renseignements untelosa. Pas de soucis pour ça, je ferais en fonction de ma forme pour les entraînements piscine. Dans l'ensemble les instructeurs sont assez conciliants, même si certains se prennent pour des terminator, mais des comme ça, dans les clubs, on en a tous, je crois lol ! De toute façon, pour avoir l'aval de mon cardiologue, pour pouvoir plonger, je serais dans l'obligation de passer un test à l'effort, ce qui sera en plus, rassurant pour moi, je n'ai pas envie à chaque plongées, me poser la question " est-ce que je remonterai ou pas " ! ce ne serait vraiment plus du plaisir. Ces bonnes nouvelles m'ont remis du peps ! Merci encore pour ta sympathie et ta gentillesse !

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... Il m'a rappelé et m'a rassurer m'expliquant que pendant 6 mois effectivement il ne fallait absolument pas tenter le diable en allant plonger, mais que cela n'était que provisoire puisque le coeur et la coronaire n'avaient subi aucun dommage....

 

Ravi pour toi, tu vas pouvoir continuer notre passion commune.

 

Mais pour les autres lecteurs de ce post, attention! cet avis médical n'est valable que pour le cas précis de Mickey1164 et n'est en aucun cas généralisable à toutes les pathologies d'apparence identique !

 

Dans tous les cas, tournez-vous vers un médecin hyperbare.

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Mais pour les autres lecteurs de ce post, attention! cet avis médical n'est valable que pour le cas précis de Mickey1164 et n'est en aucun cas généralisable à toutes les pathologies d'apparence identique !

 

Tout à fait d'accord.

 

J'ajouterais même, que tu (Mickey1164) devrais limiter les plongées niveau profondeur. Voir toujours à plonger encadré... et surtout prévenir ton binôme. Alors oui je sais plus facile à dire qu'à faire, mais très souvent les accidents mortel sont des malaises sous l'eau.

 

Et n'oublions pas que la plus belle plongée c'est toujours la prochaine ^^

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Pas de crainte pour ça, au niveau des profondeurs je me limiterais si mon cardiologue éstime que... ! Pour ce qui est de plonger encadré, je ne pense pas qu'un encadrant quel qu'il soit, est à l'abri d'un accident cardiaque lol, c'est d'ailleurs pour cela que l'on nous a appris les remontées assistées et, étant niveau 2, mon épouse également, je n'ai nullement l'intention de la mettre en danger, ni qui que ce soit d'ailleurs ! Comme je l'ai écrit précédemment, tous les infarctus ne sont pas semblables et aujourd'hui, les contres indications ne sont pas systématiques ! De plus, je serais obligé tous les ans de faire un test à l'effort et visite chez le cardiologue qui sera en liaison avec le médecin hyperbare pour l'aval de mon certificat de non contre indication ! J'ai d'ors et déjà un suivi très pointu par rapport à d'autres licenciés, qui n'ont qu'une visite chez un médecin hyperbare qui ne décèlera peut-être pas, une anomalie cardiaque chez ces personnes ! Mais merci quand même pour les conseils .

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Ceci étant dit, toutes les sécurités d'usages chez les spécialistes étant faites, il te reste à choisir le centre, le DP et le guide qui comprendras ton problème sans t'imposer des normes de plongée excessives. Même avec un certificat médical en bonne et du forme ils auront une responsabilité morale! Et ça en principe ils n'aiment pas. Ceci étant dit je te conseille de prendre une assurance DAN et de téléphoner aux docteurs spécialisés. Ils ont un immense avantage vu qu'ils sont leaders dans la recherche et les adhésions assurances plongée dans le monde, qu'ils font sans arrêts des recherches pour améliorer la sécurité et qu'ils sont facilement joignables, ils t'indiqueront des cas similaires et te conseillerons.

En suite choisis le centre. Si il y a bien un sport possédant des sécurités idoines pour ce type de pathologie c'est bien le notre. En effet tout centre sérieux possède un défibrillateur, si ils en ont pas, abstient toi. Il vaut mieux prévenir que guérir. Moi dans le même cas c'est ce que je ferais. Dans ma vie j'ai fait beaucoup de sports à la con!!! Si je suis toujours vivant c'est que j'ai toujours prévu la roue de secours et parfois la roue de secours de la roue de secours

 

psychologiquement met toi en situation et commence par des ploufs pépères cela ne demande pas normalement des efforts surhumains et cela te sécurisera mentalement.

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Ce n'est que mon avis...

Voir toujours à plonger encadré... et surtout prévenir ton binôme. Alors oui je sais plus facile à dire qu'à faire, mais très souvent les accidents mortel sont des malaises sous l'eau.

Soyons réaliste, le problème n'est pas ce que l'on fera en cas d'accident, le problème est qu'il ne doit pas survenir d'accident.

 

L'infarctus, stade ultime de la maladie des coronaires, a des facteurs déclenchant connus. Certains sont facilement évitables pour le plongeur, d'autres moins :

 

-la prise de cocaïne, de marijuana, d'alcool ;

-un repas abondant (la digestion est assimilable à un effort physique) ;

-les émotions (négatives, mais aussi positives ; eh oui, on peut mourir de peur, de colère, mais aussi de joie) ;

-l'effort physique (et goulou goulou dans la case, c'est aussi un effort physique).

 

Il me semble important d'être bien hydraté, et donc de boire assez (ça diminue le risque de caillots).

 

Le froid peut déclencher un spasme coronaire, donc à éviter.

 

En résumé, si on veut diminuer les risques, plonger à distance des repas, dans des conditions non stressantes, laisser tomber le marathon des palmes, avoir une bonne protection thermique, et boire assez pour pisser très clair.

Si il y a bien un sport possédant des sécurités idoines pour ce type de pathologie c'est bien le notre. En effet tout centre sérieux possède un défibrillateur, si ils en ont pas, abstient toi.

Euh... Nous ne devons pas plonger au même endroit...

 

1) Des défibrillateurs dans des clubs de plongée, j'en ai surtout vu dans les salles de cours (et dans ce cas, ce sont des modèles d'enseignement). Dans les piscines, oui, mais dans les clubs, c'est rare, et c'est encore plus rare sur les bateaux.

 

2) Les défibrillateurs d'enseignement ne peuvent pas défibriller, mais... C'est quand même une bonne chose, parce que ça forme des gens à la réanimation cardiopulmonaire avec défibrillateur, et que ces personnes peuvent mettre en œuvre leurs compétences en dehors des clubs de plongée. Ce que je trouve dommage, c'est qu'on n'encourage pas ces formations plus tôt dans la carrière du plongeur (le rifap est généralement passé quand on s'intéresse au N3, et le rescue est passé après le AOWD).

 

3) Le défibrillateur du club de plongée a plus de chances (si on peut appeler ça « chance ») de servir au sec, voire sur quelqu'un qui passe par là, que sur un plongeur.

 

4) Il y a des milliers de situations où les patients coronariens sont loin des défibrillateurs. Faut-il leur déconseiller la marche en montagne, le VTT dans la campagne, et rapprocher des défibrillateurs tous les patients cardiaques ?

 

5) Encore une fois, le problème est plus de prévenir que de guérir. Si je fais l'arrêt cardiaque, même avec un défibrillateur pas loin, c'est quand même un problème grave. Si c'est dans un endroit éloigné des structures de soins, ça n'arrange pas mon cas. Et s'il faut me sortir de l'eau avant de vous donner les premiers soins, je ne donne pas cher de ma peau.

 

Et pour terminer sur une note plus joyeuse, que faut-il faire avant de coller les électrodes de défibrillation sur la poitrine du patient ? Il faut lui essuyer la peau. Parce que le courant électrique choisit le chemin le plus facile : si la peau est mouillée, il passera par les gouttes, le patient aura la peau brûlée, mais ne sera pas défibrillé.

 

Il faut coller les électrodes sur une peau sèche, pensez-y. Et je pense donc j'essuie.

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