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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

la plongée solo


untelosa

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    Bonjour,

     

    Je n'arrive pas à lire l'article. Le sujet intéresse tellement de plongeurs et le site est surchargé ? Peut-être que notre pirate préféré peut nous faire un résumé ?

     

    Le sujet m'intéresse depuis longtemps. Comme beaucoup, j'ai appris le dogme de la plongée à deux, et des formations qui nous accordent des prérogatives. Je pense avoir eu l'idée de plonger seul dès que j'ai trempé un appareil photo sous l'eau : peinard pour prendre ses photos, pas gêné par les autres plongeurs, et ne gênant pas les autres plongeurs. Mais comme c'était impossible, puisqu'il y avait le dogme du binôme...

     

    Et puis, de rencontres en rencontres, j'ai appris que certains plongeurs devaient savoir se démerder tout seuls dans certains cas. Et que même, dans certains cas, il pouvait être dangereux de porter assistance à un plongeur en difficulté : au lieu d'avoir un mort, on en aura deux. Ah ça fout un coup au moral, le mythe du binôme qui nous sauve la vie ou à qui on sauve la vie se transforme en binôme qui nous regarde mourir ou que l'on regarde mourir. “Never die alone”, certes, mais...

     

    Et puis sur un bateau j'ai croisé une plongeuse en formation “solo diver”. Non, ça existe ? Euh, oui mais... Mais en fait l'idée de cette formation est de t'apprendre à te démerder tout seul, des fois que ton binôme ne sache pas ce qu'il faut faire pour toi. Et pour accroître ta sécurité d'une façon générale.

     

    Et toujours de rencontres en rencontres, j'ai croisé un plongeur qui avait vécu un accident de plongée qui l'avait privé de l'usage de ses jambes. Il n'avait pas commis d'erreur, il avait malheureusement eu à faire face à une défaillance grave de matériel... Alors qu'il plongeait seul...

     

    Toujours est-il que je garde l'idée et l'envie dans un coin de ma tête. Dans des conditions bien définies : un coin sûr, pas de courant, moins de 20 mètres de profondeur (de préférence un fond à 20 mètres maxi), deux sources d'air (deux premier étage sur un bloc double sortie, ou deux blocs, ou un recycleur et un bail-out), deux outils coupants, deux parachutes, deux ordinateurs, tuba, miroir, sifflet de surface, et s'il me reste un peu de place un deuxième masque.

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    Si la plongée Solo est généralement interdite par les différentes fédérations ou structures elle a quand même le mérite d'être formatrice pour celui qui la pratique, illégalement !

     

    J'explique:

     

    Dans une structure club ou associative vous êtes amenés à plonger avec votre binôme habituel dont vous connaissez les compétences et les limites, et réciproquement.

    Cependant il arrive un jour ou votre binôme n'est pas là et vous vous retrouvez à plonger avec un parfait inconnu. Le niveau acquis sur le papier, je parle de la carte, n'est pas forcément à la hauteur de ce que vous pouvez imaginé qu'il soit pour ce nouveau partenaire de plongée.

    Dans ce cas, il est quand même bien confortable de se sentir en sécurité soi-même en étant autonome au sein de la palanquée.

    La plongée solo n'est pas une fin en soit mais est une expérience intéressante et un excellent moyen de renforcer sa sécurité et celle de son binôme.

    Il m'arrive de plonger en solo pour faire de la photo mais dans ce cas je limite volontairement la profondeur à 20m.

     

    Mais revenons sur l'article...

    Effectivement, un moniteur avec un N1 en formation plonge en compagnie mais en réalité il est bien seul !!

    De même lors du mouillage ou du relevage de l'ancre, entre autres.

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    La plongée solo n'est pas une fin en soit mais est une expérience intéressante et un excellent moyen de renforcer sa sécurité et celle de son binôme.

    Il m'arrive de plonger en solo pour faire de la photo mais dans ce cas je limite volontairement la profondeur à 20m.

    Eh bien je ne l'ai jamais fait, mais je pense que j'aimerais bien barboter dans 10 ou 15 mètres d'eau tout seul peinard pour faire mes photos.

    Effectivement, un moniteur avec un N1 en formation plonge en compagnie mais en réalité il est bien seul !!

    De même lors du mouillage ou du relevage de l'ancre, entre autres.

    C'est une question que je me suis toujours posée : lors d'une formation de N1, ou lorsqu'un moniteur guide des N1, qui assure la sécurité du moniteur ? Et s'il a un problème, qui assurera la sécurité de son groupe ?

     

    Pour l'ancre, j'ai vu faire des choses curieuses effectivement. Par exemple, plongée sur épave, profondeur environ 20 mètres. À la fin de la plongée, le guide demande aux plongeurs de remonter et descend décrocher l'ancre. Il a toujours refusé que je l'accompagne, et j'ai toujours refusé de sortir de l'eau tant que je ne l'avais pas vu rejoindre le palier. Mais certes, lui à 20 mètres et moi à 5 mètres ou en surface, s'il avait eu un soucis, j'aurais mis du temps à le rejoindre.

     

    Avec un autre club, un binôme de plongeurs, pas nécessairement avec le guide d'ailleurs, allait gonfler le parachute d'ancre, juste assez pour qu'elle soit facile à remonter, mais pas trop pour ne pas terminer accroché à l'ancre pendant que le bateau dérive. Idéalement, l'ancre est posée sur un fond de moins de 10 mètres, ce qui n'oblige pas à aller trop profond à la fin de la plongée.

     

    Dans le genre grand malade, j'ai entendu une histoire d'un gars qui a acheté un bloc, un détendeur, un gilet et une combinaison, et qui s'est enseigné la plongée à lui-même. Tout seul. Et son grand dada, c'était de plonger de nuit dans un container maritime abandonné au fond d'un port. Plongée de nuit, en solo, sous plafond... Tout va bien. Poussé par ses amis, il s'est décidé à s'inscrire à une formation N1. Mais il n'a jamais passé le N2 : il trouvait le cadre trop rigide, pour lui qui avait déjà une centaine de plongées.

     

    Autre grand malade, un plongeur belge. C'était mon binôme occasionnel sur un bateau, et donc on discute niveau et expérience plongée. Quand je lui demande combien il a de plongées, il me répond « officiellement 400 ». Je lui demande de préciser. « En fait, j'ai fait 200 plongées de plus, mais je n'avais pas de diplôme, et pas de carnet de plongée ; je mettais mon bloc sur le dos, et je partais en mobylette avec des amis (et des fois tout seul) plonger dans un lac ; l'hiver c'était plus compliqué, il fallait d'abord percer la glace avant de pouvoir plonger ».

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    Bonjour,

     

    Après avoir eu accès à l'article, je souhaiterais répondre à certains passages.

    Le matériel de plongée est devenu parfaitement fiable, quelle que soit sa marque, car obéissant à des normes très strictes. Qui connaît actuellement, le cas d’un détendeur bien entretenu et en bon état, qui soit tombé en panne ? Celui d’un gilet de bonne qualité qui ait refusé de se gonfler ?

    Les pannes existent, même si elles sont rares. Un détendeur peut givrer, se bloquer, son flexible peut rompre.

     

    Tout ça, on me l'a raconté, mais j'ai eu personnellement quelques soucis avec du matériel. Voici des exemples, avec entre parenthèses les solutions que j'ai trouvées sur le moment. Un détendeur qui me donne autant d'eau à boire que d'air à respirer (terminer la plongée sur le détendeur de secours). Un direct-system qui reste bloqué en position de gonflage (aucune conséquence, c'était en surface ; y étant préparé, je sais maintenant que dans ce cas, il faut purger la stab d'une main et défaire le flexible de l'autre). Une purge de stab qui reste coincée en position ouverte (un peu pénible en surface ou en plongée, j'ai réussi à arranger l'affaire, soit tout seul, soit avec l'aide de mon binôme). Autre aventure amusante, je plonge depuis quelques temps avec deux ordinateurs. Il y a peu, étant donné qu'un des deux ordinateurs indiquait une pile faible, j'ai plongé avec un seul ordinateur... Qui est tombé en panne en cours de plongée (je me suis fié à l'ordinateur de mon binôme).

     

    En y réfléchissant, si on plonge en solo, on va prendre encore plus de précautions concernant le matériel. La probabilité d'avoir une panne simultanée sur deux ordinateurs, deux détendeurs ou deux parachutes est quand même très faible.

    Lorsque je reçois un nouvel encadrant, je l’emmène sur la zone de plongée et du bateau, je lui décris les sites. Je lui demande ensuite d’aller les explorer seul. Si les bulles ne s’écartent pas de l’ancre, je ne l’engage pas

    Oui, pourquoi pas ? Mais ça s'apparente beaucoup à une épreuve de passage ou du bizutage. Sur les bateaux égyptiens de la Mer Rouge, avant la mise en place des mouillages écologiques, plusieurs encadrants ont vécu une épreuve de passage qui consistait à demander au guide d'aller vérifier l'ancre, seul, à 40, 50 ou 60 mètres. Je ne suis pas sûr qu'il soit indispensable de savoir faire ça pour être un bon encadrant.

     

    Un ami moniteur m'a raconté qu'au début de sa carrière, un autre moniteur lui a proposé de plonger à l'air à 60, 70, 80, 90 m « au cas où tu dois aller chercher un client qui y va ». Je ne comprends pas bien l'intérêt de s'exposer inutilement aux risques de la narcose et de l'hyperoxémie.

    Demandez-vous à votre moniteur d’auto-école de vous accompagner lorsque vous conduisez votre voiture ?

    C'est une bonne question, mais... Justement, combien de personnes (dont moi) se sont retrouvées un peu inquiètes aux tous premiers tours de roue tous seuls ? Est-ce que justement il ne devrait pas y avoir une leçon de conduite dédiée, où on demanderait à l'élève de conduire sans que personne à côté de lui ne lui dise « tourne à droite, tourne à gauche » ?

    Ce sentiment [le fait d'être rassuré par la présence d'un guide alors qu'on est plongeur diplômé] peut aussi résulter du fait que l’apprentissage de la plongée tend à «programmer» le pratiquant, dès le début de la progression, à plonger avec un «responsable», situation peu favorable au développement du sentiment d’autonomie.

    Eh bien, je fais exactement la même remarque. Lors de la formation du plongeur, ne devrait-on pas proposer à l'apprenant de guider son moniteur ? Lors de mon passage du niveau 2, la dernière plongée était en autonomie avec mon binôme. Le moniteur nous a amenés sur le site, a fait quelques minutes de plongée avec nous, puis nous a désigné la direction à prendre en nous faisant « au revoir » de la main. Je suis parti en tête, et au bout de 50 mètres, je me suis retourné. Plus de moniteur. À ce moment là, j'ai pensé « eh bien voilà, tu y es, c'est là que débute ton aventure de plongeur autonome ».

    Cette situation appelle une anecdote, que j’ai pu expérimenter de nombreuses fois dans ma carrière de moniteur : évoluant en exploration avec une palanquée d’élèves à différents niveaux de leur progression, je simulais brusquement, sans prévenir, une perte de conscience. Après quelques soubresauts, je lâchais mon détendeur et me laissais couler comme un pantin jusqu’au fond, où je me retrouvais la tête plantée dans le sable ou les posidonies, sans plus aucun mouvement, ni aucune bulle puisque j’avais préalablement lâché mon détendeur. Puis j’attendais la réaction des membres de ma palanquée, m’attendant à être rapidement soulevé, retourné, pris en charge et remonté manu-militari.

     

    Et bien, pas du tout. Dans 100 % des cas (je dis bien 100 %), arrivé au bout de mon apnée, je finissais pas me relever pour reprendre une grande lampée d’air salvateur et je me retournais pour découvrir devant mes yeux ahuris, tous les membres de ma palanquée agenouillés en arc de cercle, attendant sagement la suite de la démonstration !

    Expérience intéressante ! Lors de la formation au N3, il était clair dès le départ que nous devions nous attendre à ce que le moniteur fasse un truc sans nous prévenir (vouloir dépasser la profondeur prévue, perdre son masque, vouloir remettre son masque à l'envers, utiliser le tuba au lieu du détendeur, voire simule un malaise). Et il était clair que le moniteur attendait de nous que nous réagissions correctement.

     

    Il y a d'autres éléments de l'article auxquels je souhaite répondre, mais là ça commence déjà à être long. Je vais donc juste ajouter un truc : beaucoup des ennuis qui nous arrivent sous l'eau pourraient être réglés par nous-même, c'est indéniable, et il me semble intéressant de se former à ça. J'ai donné des exemples de panne de matériel qui n'ont pas porté à conséquence parce que j'ai eu une attitude adaptée, et éventuellement que j'ai bénéficié de l'aide de mon binôme. Mais combien de petites erreurs dégénèrent en grosse galère parce que le plongeur n'a pas eu la bonne réaction ? C'est peut-être là que le rôle du binôme est important. Qu'il intervienne ou pas d'ailleurs : sa seule présence suffit à se dire « OK, je galère, mais au besoin mon binôme peut me filer un coup de main, de l'air, un conseil ».

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    Compter sur le moniteur...

     

    Oui je suis d'accord sur le principe mais dans les faits:

    Tous les moniteurs n'ont pas dix ans d'expérience et 4 000 h sous l'eau.

    La majorité encadre dans la zone des 40m et ne descends très rarement dans la zone des 50-60m, pour ne pas charger en azote.

    Dans le cas d'une exploration à 50-60m un moniteur BE1 MF1 n'est pas forcément plus aguerri qu'un plongeur N3 habitué a ce genre d'excursion.

    Il lui appartient donc de prendre soin de son moniteur!

    Et donc son expérience en solo lui est pleinement profitable.

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    Bonsoir,

     

    Il me semble évident, et nous sommes d'accord sur ce point, qu'une formation « pour pouvoir se débrouiller tout seul en cas de besoin » ne peut qu'être bénéfique. Et qu'elle augmente la sécurité de tous.

    [...] l’impondérable lié à la santé, lui est toujours présent [...]. Les cas où la sécurité du plongeur est clairement menacée sont de deux ordres : le premier est une conséquence de l’erreur ou de la non-observation, volontaire ou non, des consignes de sécurités, qui peuvent amener rapidement à une situation du genre accident de décompression ou tout autre accident biomécanique ou biochimique. (barotraumatisme, syncope anoxique en apnée, etc..). À cet argument, on peut répondre que s’il y a erreur ou faute, c’est que le plongeur, là encore, n’est pas suffisamment préparé et expérimenté et a dépassé ses limites. De nombreux plongeurs comptent des milliers de plongées sans avoir eu le moindre accident, et ce pour une seule raison : ils ont scrupuleusement respecté les règles de sécurité.

    J'ai rencontré plusieurs personnes qui ont fait des accidents de plongée sans avoir commis d'erreur. Une monitrice qui fait un accident dans un avion alors qu'elle a pris l'avion plus de 24 heures après la dernière plongée. Un moniteur qui fait un accident de décompression dans 15 mètres d'eau sans avoir fait de folies et en plongeant au Nx. La seule chose qu'on puisse lui reprocher, c'est d'avoir fait plus de deux plongées par jour. Et encore, c'est deux plongées plus un baptême. Lui, il s'en sort sans séquelles après un passage au caisson. Un plongeur expérimenté qui fait un accident de décompression dans 20 mètres d'eau sans avoir fait le kakou. Il est allé au caisson, et il conserve des séquelles (mobilité des jambes, problèmes urinaires). Il y a peu, Sagrouikasse nous a raconté ici même son passage au caisson.

     

    On a longtemps qualifié ces accidents d' « immérités ». Un certain nombre s'explique par la présence d'un FOP découvert a posteriori. Pour d'autres, on ne retrouve pas d'explications. On devrait donc les qualifier d'accident sans cause retrouvée, mais il y a certainement une ou plusieurs causes. Eh oui, nous ne sommes pas tous pareil...

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    Bonjour,

     

    Suite de la réponse... Je reprends des morceaux de l'article.

    Le deuxième cas où la sécurité du plongeur est menacée est la survenue d’un malaise, lié ou non à la situation de plongée. Là encore, la réponse est simple, mais elle est de moins en moins observée à notre époque : c’est la condition physique.

    Euh... N'y aurait-il pas là un léger raccourci ? Fort heureusement, la plongée actuelle ne concerne plus uniquement des sportifs en parfaite condition physique. Il y a indéniablement des plongées engagées physiquement, auxquelles il faut savoir renoncer si on n'a pas le niveau. J'ai la cinquantaine, petit gabarit, pas vraiment passionné de sport (mais je fais un métier qui implique une certaine activité physique et je me bouge un peu le c... de temps en temps), quelques kilos de trop (ou alors ce sont les vêtements qui rétrécissent ?). Je dois tirer un trait sur toutes les plongées ? Je ne pense pas. Je n'envisage pas de faire des choses compliquées, mais le barbotage dans une eau tiède avec un courant raisonnable, des profondeurs raisonnables et des temps de palier raisonnables ne me semble pas incompatible avec mon état de santé.

     

    Quelques éléments complémentaires... Ne surtout pas penser qu'un gros est un mou du genou. Je plonge régulièrement avec un binôme en surpoids manifeste. Eh bien, quand il a décidé de palmer fort, je n'arrive pas à le suivre. J'ai également plongé avec un ami en surpoids qui nageait sans palmes aussi vite que moi avec.

     

    Et enfin, un accident cardiaque peut survenir chez une personne en bonne santé. Si on est seul, un problème sans gravité peut se terminer en décès.

     

    Est-ce que ça veut dire que la plongée solo est une prise de risque inconsidérée ? Certainement pas. Mais si je franchis le pas un jour, j'ai bien conscience que ça n'est pas anodin. Et je devrai prendre quelques précautions pour minimiser les risques.

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    Bonjour,

     

    Suite de la réponse... Je reprends des morceaux de l'article.

    Le deuxième cas où la sécurité du plongeur est menacée est la survenue d’un malaise, lié ou non à la situation de plongée. Là encore, la réponse est simple, mais elle est de moins en moins observée à notre époque : c’est la condition physique.

    Euh... N'y aurait-il pas là un léger raccourci ? Fort heureusement, la plongée actuelle ne concerne plus uniquement des sportifs en parfaite condition physique. Il y a indéniablement des plongées engagées physiquement, auxquelles il faut savoir renoncer si on n'a pas le niveau. J'ai la cinquantaine, petit gabarit, pas vraiment passionné de sport (mais je fais un métier qui implique une certaine activité physique et je me bouge un peu le c... de temps en temps), quelques kilos de trop (ou alors ce sont les vêtements qui rétrécissent ?). Je dois tirer un trait sur toutes les plongées ? Je ne pense pas. Je n'envisage pas de faire des choses compliquées, mais le barbotage dans une eau tiède avec un courant raisonnable, des profondeurs raisonnables et des temps de palier raisonnables ne me semble pas incompatible avec mon état de santé.

     

    Quelques éléments complémentaires... Ne surtout pas penser qu'un gros est un mou du genou. Je plonge régulièrement avec un binôme en surpoids manifeste. Eh bien, quand il a décidé de palmer fort, je n'arrive pas à le suivre. J'ai également plongé avec un ami en surpoids qui nageait sans palmes aussi vite que moi avec.

     

    Et enfin, un accident cardiaque peut survenir chez une personne en bonne santé. Si on est seul, un problème sans gravité peut se terminer en décès.

     

    Est-ce que ça veut dire que la plongée solo est une prise de risque inconsidérée ? Certainement pas. Mais si je franchis le pas un jour, j'ai bien conscience que ça n'est pas anodin. Et je devrai prendre quelques précautions pour minimiser les risques.

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