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PpCO2


steph753

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Je souhaitais vous partager cet article qui m'a semblé intéressant à propos de de l'influence (et conséquences) du CO2 avec la pression

https://www.gue.com/carbon-dioxide-narcosis-and-diving

Il est en anglais.

 

Vous pouvez utiliser le traducteur google, mais attention la traduction va piquer (il faudra être concentré 😉 ).

 

 

Mon résumé (sous réserve d'avoir bien compris 😛 ) :

Par vulgarisation, on dit que dans l'air il y a 21% d'O2 et 79% de N2, mais en réalité c'est bien plus complexe.

Dans l'air, il y a également 0.03% de CO2 . Et avec la profondeur, la PpCO2 augmente, et le cerveau envoie des ordres.

A terre, un sprint par exemple, fait augmenter la fabrication de CO2 et le cerveau envoie l'ordre de ventiler d'avantage pour expulser.

En profondeur, cela se traduit (pas chez tous les plongeurs !) par un rythme de ventilation plus élevés, qui lui-même nécessite un tout petit effort... mais avec la profondeur cela influe la PpCO2 : cercle vicieux, s'en suit l'essoufflement.

On nous l'a appris, en cas d'essoufflement on s'immobilise, et si ça ne disparait pas on remonte un peu (baisse de la PpCO2), et si ça ne disparait pas "fin de plongée".

L'article explique les mécanismes, c'est intéressant.

De même, on apprend/comprend alors que l'usage de Nitrox diminue les risques d'essoufflement ... puisque dans le bloc le pourcentage de CO2 est moindre que dans l'air. CQFD.

 

Sur le même sujet (et dans l'article) ça parle des cas où les plongeurs volontairement sous-ventilent pour économiser. Avant la lecture de l'article je connaissais simplement que dans ce cas le plongeur expulse insuffisamment le CO2 (rétention) et fait surface avec des maux de tête. Les conséquences peuvent être + graves ! L'article dit aussi que dans ce cas-là le plongeur s'expose d'avantage à l'hyperoxye (je n'ai pas compris pourquoi, je pensais que l'hyperoxy était uniquement dû à la PpO2 et elle-même uniquement due à la profondeur et non à l'accumulation de CO2). Il faudrait que je relise l'article.

 

Point intéressant (et sans surprise), l'article souligne que tous les plongeurs ne sont pas biologiquement égaux, et que les réactions face au CO2 peuvent être différentes. Ce point évident me perturbe : un binôme à côté de moi peut présenter aucun symptôme (du moins de ce que je connais) et avoir une trop forte exposition au CO2.

 

 

J'y vois là deux mots (ou maux, sans mauvais jeu de mots)

- essoufflement

- sous-ventilation volontaire pour économiser et passer + de temps fond

 

 

Bref, ce topic s'adresse à ceux qui sont intéressés par ce sujet. 🙂 

 

Modifié par steph753
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il y a 5 minutes, caolila a dit :

Merci @steph753je vais lire l'article original… il y a en effet des trucs étrange...

 

Perso jamais encore de maux de tete et pourtant j'ai tendance a essayer d'économiser… ;)

 

L'article indique que tous les plongeurs ne réagissent pas pareil à ce sujet. C'est justement un point intéressant.

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Perso, je suis un gros gabarit mais j'ai une consommation relativement faible qui étonne régulièrement les centres de plongée où je passe. 

On m'a appris pendant mon OW et AOW à utiliser ma langue pour "bloquer" un peu l'air que je respire à chaque inspiration (en prendre un peu moins) et ça m'a aidé à garder une consommation relativement basse. 

En revanche, j'ai déjà ressenti plusieurs fois cette sensation de maux tête en sortie de plongée, surtout après la 2e ou 3e de la journée.

Je pense que c'est sûrement lié à ce qui est décrit dans ce document, et au fait de sous-ventiler par rapport au besoin de son corps. 

Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais cette sensation ne s'est jamais fait sentir quand je plonge au Nitrox.

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il y a une heure, MomZo a dit :

On m'a appris pendant mon OW et AOW à utiliser ma langue pour "bloquer" un peu l'air que je respire à chaque inspiration (en prendre un peu moins) et ça m'a aidé à garder une consommation relativement basse.

Je veux bien que tu développes ta méthode.

Perso, on m'a juste dit de mettre le détendeur en bouche et de respirer. J'ai une conso énorme.

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Mon instructeur m'a dit d'utiliser cette méthode car voyant mon gros gabarit, elle avait peur que je sois/devienne un gros consommateur. J'ai donc appliqué ses conseils, puis c'est devenu un automatisme. 

En gros, quand tu as le détendeur en bouche, tu avances légèrement ta langue entre tes lèvres pour réduire la taille de l'orifice, et donc aspirer moins d'air. 

Avec une respiration/effort ventilatoire identique, une moins grosse quantité d'air arrivera dans les poumons. 

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J'avoue ne pas avoir compris la partie où il expliqué que le nitrox diminue les risques d'essoufflement par rapport à l'air. En fait, j'ai même l'impression qu'à un moment c'est l'inverse, le nitrox étant plus dense, il augmenterait le risque d'essoufflement. A relire tête reposée...

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il y a 1 minute, Backtothetrees a dit :

J'avoue ne pas avoir compris la partie où il expliqué que le nitrox diminue les risques d'essoufflement par rapport à l'air. En fait, j'ai même l'impression qu'à un moment c'est l'inverse, le nitrox étant plus dense, il augmenterait le risque d'essoufflement. A relire tête reposée...

 

Je crois avoir compris (dans cet article) que l'essoufflement est du soit à la densité du mélange, soit à la PpCO2. (à cela se rajoute l'augmentation nette de la PpCO2 lorsqu'on fait un effort, même petit).

Du coup, si dans un bloc tu gonfles à 150b d'air, puis tu rajoute 80b d'oxy, eh bien il y aura dans ce bloc moins de CO2 que si c'était un bloc de 230b d'Air. 

Par conséquent, avec la profondeur, la PpCO2 est moindre dans un bloc de Nitrox que dans un bloc d'Air (à profondeur identique évidemment).

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il y a une heure, Matt a dit :

Il semblerait que les membranes concentrent l'O2 mais aussi les autres polluants comme le CO2.

Donc on aurait l'inverse de l'effet dilutif d'un nitrox fait par mélange.

 

D'ailleurs certains incluent des filtres à CO2 avant ou après la membrane Nitrox:

https://www.nitrox-compressor.com/products/co-co2-reducer/

Ne serait-ce que le tamis moléculaire qui en absorbe déjà une partie.

 

Après sur un Nitrox 32, tu passerais de 0,04% de CO2 à 0,06% dans le pire des cas, ça reste acceptable aux profondeurs où le mélange est utilisable.

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En apnée on travail en hypercapnique, justement pour augmenter la tolérance au CO2.

Il est donc cohérent que certains résistent mieux que d'autres, puisqu'on peut s'entraîner à mieux résister.

D'ailleurs il y a dans mon groupe d'apnée une femme d'une soixantaine d'années qui régulièrement se chope un mal de tête quand on fait des séries en hypercapnique.

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Le 30/09/2019 à 08:53, steph753 a dit :

Mon résumé (sous réserve d'avoir bien compris 😛 ) :

[...]

Dans l'air, il y a également 0.03% de CO2 . Et avec la profondeur, la PpCO2 augmente, et le cerveau envoie des ordres.

 

 

Ben, pas sûr que tu es compris l'article. La ppCO2 des alvéoles pulmonaires  est bien plus importante que la ppCO2 de l'air de la bouteille. (au passage les 0,03% de CO2 sont devenus 0,04% today.... en cause la pollution). 

En effet la source principale du CO2 est, de loin, notre corps qui produit du CO2 (mécanisme de la respiration cellulaire).

Aussi la ppCO2 n'augmente pas avec la profondeur, comme la ppN2 ou la PPO2.

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il y a 4 minutes, iove a dit :

 

Je veux bien une explication là, quelque chose m’échappe :confused: 

 

en très court: c'est la production de CO2 de l'organisme qui crée la PPCO2 alvéolaire, le taux de CO2 dans le bloc est quasiment négligeable par rapport.

Comme la production de CO2 est constante - à effort physique identique-, la PPCO2 est constante.

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