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La Nouvelle Génération, place aux jeunes ! : Les nouveaux Mercenaires de la plongée


Amore

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il y a 49 minutes, Nicolas Duguay a dit :

 

Sans remettre en cause le principe même du bénévolat, il faut néanmoins reconnaître qu'un professionnel qui offre gratuitement un service similaire à ce qu'un autre professionnel offre contre rémunération tire de facto les tarifs vers le bas et, tout aussi de facto, nuit à la pérennité économique de cette même profession. 

J'imagine très bien qu'il pourrait y avoir, en plus de structures commerciales, des structures à but non lucratif qui emploient des professionnels de la plongée (OWSI ou formés à la française, par exemple) en les rémunérant adéquatement pour offrir à la clientèle un accès à un service professionnel de qualité, non?

 

Une structure de type associative n'à pas de clientèle. Elle a des adhérents.

Le mode que tu décris est celui d'un paquet de club de judo, tennis, etc.

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il y a 14 minutes, caolila a dit :

 

Mais crois tu que les MF1 et 2 n'offrent pas une formation de qualité ?

 

En fait, je ne sais pas, mais je suppose, à vous lire, qu'ils sont tout aussi compétents que n'importe quel autre professionnel de la plongée. La question de la rémunération n'est pas un gage de qualité ou de compétence, mais plutôt un gage de pérennité et d'attractivité de la relève.

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il y a 17 minutes, Lagos a dit :

 

Une structure de type associative n'à pas de clientèle. Elle a des adhérents.

Le mode que tu décris est celui d'un paquet de club de judo, tennis, etc.

Une association peut développer une activité professionnelle, à la condition de le faire dans une structure identifiée et dépendant de l’association, et régulièrement déclarée pour l’activité pro destinée aux clients. Bien entendu, les encadrants et commis intervenant dans cette « antenne » doivent être BPT/BEES/DE/DES. Un club de plongée associatif du lac d’Annecy l’a longtemps fait.

il y a 23 minutes, Nicolas Duguay a dit :

 

En fait, je ne sais pas, mais je suppose, à vous lire, qu'ils sont tout aussi compétents que n'importe quel autre professionnel de la plongée. La question de la rémunération n'est pas un gage de qualité ou de compétence, mais plutôt un gage de pérennité et d'attractivité de la relève.

Les MF1 ont des prérogatives techniques identiques aux professionnels. Pour autant, ils n’ont pas la compétence (Au vrai sens du terme légal) professionnelle. Il ne faut pas confondre prérogatives et compétentes. 

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Le 11/01/2020 à 15:31, Amore a dit :

Pour la 22e édition du Salon International de la Plongée de Paris en janvier 2020, sa Présidente dévoile le thème qui sera la “Nouvelle Génération” : place aux jeunes !  

 

Telle la très markettée "nouvelle génération du rire, c'est en substance un des slogans promotionnels du salon de cette année. Pourquoi pas ? Il n'y a rien de nocif à créer de l'attraction pour le secteur de la plongée en créant de nouvelles stars sous-marines, éphémères ou pas (Steven Surina, Estelle Lefébure, Jarry, …), sachant que, comme chaque année, le véritable clou du spectacle du salon, n'est autre que la couleur du teeshirt des dogons de la fédé. Le suspens battait son plein jusqu'au jour d'ouverture du salon 😂

 

En rapprochant la thématique du salon 2020 à un thème de discussion récent sur ce forum "les jeunes délaissent la plongée", alors que moniteurs et centres/clubs de plongée sont en pleines discussions pour la saison, l'opportunité d'assister à plusieurs sessions de recrutement amène à quelques constats et réflexions. L'état d'esprit de certains candidats-moniteurs est assez intéressant à observer.

 

Il n'est pas faux de rappeler que beaucoup d'employeurs du secteur de la plongée se sont comportés comme de vils prédateurs pendant des années. Ils reçoivent la monnaie de leur piécette actuellement devant la pénurie de moniteurs compétents disponibles sur le marché. 

Ainsi de tous frais instructeurs (2018 - 2019), sans expérience probante ou réel charisme pédagogique, au cours de ces entretiens, posent leurs conditions avant tout préalable diplomatique (démagogique ?) pour se renseigner sur les structures avec lesquelles ils vont discuter. Les discussions sont courtes et incisives tout en restant polies mais se clôturent assez vite à la demande des candidats.

Peu de question sur l'environnement de travail, sur le cadre social et/ou l'encadrement, encore moins sur la nature des activités et les nouveaux projets ou la viabilité de l'entreprise … Par contre, un intérêt immédiat, primordial et fréquent pour la satisfaction du "Moi" : "Je n'accepte que 6 mois de contrat minimum. Plus ce serait encore mieux car j'ai d'autres entreprises à voir… Je souhaite un logement individuel accessible à pieds depuis le centre de plongée ou en centre ville … Si le trajet pour se déplacer jusqu'à la région d'exercice n'est pas pris en charge, inutile de poursuivre cet entretien, ça ne va pas m'intéresser … C'est minimum deux jours de repos pour moi… Une mutuelle doit être fournie par le centre de plongée ainsi que la totalité de l'équipement car j'ai des dents à soigner et ne souhaite pas utiliser mon matos… Si je ne suis pas satisfait, je dois vous dire que je quitterai mon poste pour aller ailleurs rapidement ...".

Les discussions sur la passion de la plongée, le travail d'équipe, la méthodologie pédagogique ou l'engagement pour un projet d'équipe disparaissent des échanges sans que cela gêne le moins du monde. Bien souvent, les véritables cibles des moniteurs candidats sont les structures avec pignon sur rue contraignant, le comble, les petites structures à un mieux disant salarial auquel elles ne peuvent pas accéder.

 

Que les moniteurs défendent leurs intérêts du mieux possible et gagnent de nouveaux acquis, c'est tout naturel. Les gros centres s'y adapteront et feront le dos rond le temps que le balancier s'inverse. Les petits clubs, par contre, vont subir de plein fouet ces nouveaux comportements mercenaires.

Il est très probable que le retour bâton intervienne tôt ou tard car les patrons vont tenter de structurer des contre-mesures plus ou moins "border line" pour se prémunir, qu'ils cherchent à protéger leur marge ou à survivre durant ce temps fort du côté des salariés de ce secteur ou impactent les clients avec des tarifs plus élevés.

 

Avant que les passionarias du dogme syndical ne s'élèvent, je précise que je n'ai rien contre le droit des salariés bien au contraire. Je trouve salutaire que de meilleurs conditions de travail émergent enfin. Je me contente d'observer un retournement de situation, qui comme d'habitude, sera utilisé de manière outrancière. La Nouvelle Génération de mercenaires est en route, la saison 2020 nous en dira plus sur ces prouesses et ses effets sur le secteur.

 

La discussion est ouverte. A vous ...

Plusieurs points m'interpellent et sont non discutables d'un point de vue légal. Si les candidats les abordent d'entrée, cela veut dire que certains fondamentaux ne sont pas respectés par les employeurs:

- le temps de travail et le repos hebdomadaire, ou alors cela s'appelle des heures supplémentaires à payer,

- la mutuelle (elle est à présent obligatoire)

- la fourniture du matériel

Il y a des points de négociation, comme les avantages en nature que constituent un logement, des repas ou la participation aux frais de déplacement. Quand je vois des annonces avec des postes payés au "raz des pâquerettes" et qu'il faut aller se démerder pour une mission de 3 ou 4 mois à aller au bout du monde sans rien, il ne faut pas s'étonner qu'ils ne trouvent personne. Le candidat sera beaucoup mieux lotis d'aller travailler en intérim près de chez lui et de plonger pendant ses congés pour son plaisir !

Il y a aussi des devoirs du salarié: on ne "part pas juste comme ça" si on est pas content, l'employeur a aussi des voies de recours dans ce cas et peut réclamer l'indemnisation du préjudice subi.

Le candidat serait bien inspiré de se laisser expliquer le "package global" avant d'entrer en négociation et dans ce "package" il y a évidement les conditions de travail. Il vaut mieux gagner 100 balles de moins, que d'être emmerdé 24/7 dans une ambiance pourrie, du moins cela a toujours été ma façon de voir.

Enfin et pour finir, la rentabilité de l'entreprise n'est pas le problème du salarié, mais celui de l'employeur qui exerce son pouvoir de direction et gère son entreprise comme il l'entend.

 

Le 11/01/2020 à 17:46, berny a dit :

Si les salariés de la filière, au-delà des moniteurs, persistent à ne pas se  mobiliser massivement sur un plan syndical (adhésion et participation active à la lutte), tout ce beau discours n’aboutira absolument à rien. Je vous laisse rêver entre vous.

Eh oui, le marché aux esclavages annuel est en route. 

C'est à l’État de faire son boulot de contrôle.

Le 13/01/2020 à 11:51, Youdivemecrazy a dit :

Incroyable, les gens qui font un métier ne le font pas pour les beaux yeux de leur patron, mais pour gagner de l'argent. 

 

Je ne suis pas choqué par le fait de demander les conditions salariales rapidement. Pas la peine de s'intéresser plus au reste de l'environnement. Moi qui ait fait quelques recrutement où on te fait passer 4, 5 ou 6 entretiens et tests techniques avant d'accepter de parler argent, à la fin c'est une perte de temps pour les recruteurs et une perte de temps ET de congés (qu'il a bien fallu poser pour pouvoir passer les entretiens) pour le candidat.

 

Juste pour info contrairement à ce que les vieux pensent des jeunes, ils sont en fait beaucoup moins nombreux qu'eux à ériger le salaire comme l'alpha et l'oméga de leur décision. La plupart donne la priorité à un travail qui a du sens.

https://www.cidj.com/emploi-jobs-stages/nos-conseils-pour-trouver-un-job-ou-un-emploi/adieu-les-bullshit-jobs-les-jeunes-veulent-du-sens

Généralement quand on procède à un recrutement, on a un budget. Les employeurs français ont tendance "à jouer aux cons" en tentant de recruter au moins cher, par opportunisme malsain. Les compétences ont une valeur et c'est pas parce que quelqu'un est demandeur d'emploi qu'il faut le massacrer.

 

Personnellement quand je suis appelé par un chasseur de têtes, je lui demande pour quelle boite (je peux accepter qu'il ne me le dise pas sans m'avoir rencontré, mais ma patience s'arrêtera après le premier entretien), je lui demande le "package" (si j'ai la question en retour, j'exprime clairement et professionnellement ma demande et je connais mon marché) et surtout je ne me déplace JAMAIS à mes frais à un entretien, si j'ai besoin d'un billet de train ou d'avion: je veux bien me payer ma gamelle moi-même, mais je refuse de perdre mon temps avec des rigolos qui bosse "depuis le fond de leur garage" avec un mobile (les supers "directeurs associés" 😉 et constituent du fichier pour essayer d'aller le vendre ensuite à des employeurs potentiels.

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Le 13/01/2020 à 14:12, Nicolas Duguay a dit :

J'ai tendance à croire - et c'est comme ça dans tous les domaines, pas uniquement la plongée - que lorsqu'on s'attend à engager des professionnels qui vont se comporter en professionnels, et bien, faut aussi les payer comme des professionnels...

 

J'ai aussi tendance à croire que si ton modèle de business ne peut survivre que si tu exploites tes travailleurs, ben, mon vieux, c'est que ton modèle de business devrait s'effondrer et disparaître...

Pour une fois, je suis totalement d'accord avec toi, c'est assez rare pour mériter d'être souligné.

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Il y a 4 heures, Nicolas Duguay a dit :

 

Sans remettre en cause le principe même du bénévolat, il faut néanmoins reconnaître qu'un professionnel qui offre gratuitement un service similaire à ce qu'un autre professionnel offre contre rémunération tire de facto les tarifs vers le bas et, tout aussi de facto, nuit à la pérennité économique de cette même profession.

Tu vois le mal partout, c'est le principe du bénévolat dans une association, le but n'est pas de concurrencer qui que ce soit, mais de se mettre au service désintéressé d'une association.

Et ça peut importe le but de l'association, ça va bien au delà des seuls asso de plongée.

Peut être qu'au Canada c'est totalement inconnu de donner gratuitement de son temps a une association.

 

Il n'y a que dans la tête de certains tordus qui voient le mal partout que ça pose un problème de concurrence 😂 .

 

Il y a 3 heures, berny a dit :

Les MF1 ont des prérogatives techniques identiques aux professionnels. Pour autant, ils n’ont pas la compétence (Au vrai sens du terme légal) professionnelle. Il ne faut pas confondre prérogatives et compétentes. 

C'est bien c'est que tu valides defacto que la seule différence c'est le ticket d'entrée, comme par exemple l'achat d'une plaque de taxi 😊 .

Vu qu'il n'y a que sur le plan légal qu'il y a une différence.

Modifié par benbulle
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La différence légale ne se résume pas à l'encre et au papier indispensables pour la coucher dans le livre. En amont, il y a le plus de la formation reconnue professionnelle. La compétence légale fait toute la différence. Le MF1 n'a pas la reconnaissance de cette compétence. C'est comme ça.

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il y a 34 minutes, benbulle a dit :

Tu vois le mal partout, c'est le principe du bénévolat dans une association, le but n'est pas de concurrencer qui que ce soit, mais de se mettre au service désintéressé d'une association.

Et ça peut importe le but de l'association, ça va bien au delà des seuls asso de plongée.

Peut être qu'au Canada c'est totalement inconnu de donner gratuitement de son temps a une association.

 

Le but du bénévolat n'est certes pas, j'imagine, de concurrencer une offre de service "rémunérée", mais s'en est néanmoins l'une des conséquences néfastes. 

Sans voir le mal partout, il faut toutefois éviter de porter des lunettes roses et de s'imaginer que le bénévolat n'a que des impacts positifs. Et l'un de ses impacts - ou effet délétère, si vous préférez - c'est de générer une concurrence déloyale avec le secteur privé.

Modifié par Nicolas Duguay
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Il y a 4 heures, Lagos a dit :

 

Une structure de type associative n'à pas de clientèle. Elle a des adhérents.

Le mode que tu décris est celui d'un paquet de club de judo, tennis, etc.

Le plus gros club de France est dans mon coin; effectivement le ticket d'entrée dans l'assoce étant réduit à l'euro symbolique et le prix des plongées divisé par deux, tu comprends que les SC du coin font la gueule ?

Mais effectivement c'est le plus gros club de France... avec des bateaux pleins toute l'année , ça en  fait des adhérents !

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il y a 7 minutes, CMDC a dit :

Le plus gros club de France est dans mon coin; effectivement le ticket d'entrée dans l'assoce étant réduit à l'euro symbolique et le prix des plongées divisé par deux, tu comprends que les SC du coin font la gueule ?

Mais effectivement c'est le plus gros club de France... avec des bateaux pleins toute l'année , ça en  fait des adhérents !

Berny l'a dit (c'est dire 😂 ), une association peut éventuellement avoir une activité commerciale :

Il y a 4 heures, berny a dit :

Une association peut développer une activité professionnelle, à la condition de le faire dans une structure identifiée et dépendant de l’association, et régulièrement déclarée pour l’activité pro destinée aux clients. Bien entendu, les encadrants et commis intervenant dans cette « antenne » doivent être BPT/BEES/DE/DES. Un club de plongée associatif du lac d’Annecy l’a longtemps fait.

Donc tes SC sont mal gérées si elles sont pas compétitives.

il y a 17 minutes, Nicolas Duguay a dit :

 

Le but du bénévolat n'est certes pas, j'imagine, de concurrencer une offre de service "rémunérée", mais s'en est néanmoins l'une des conséquences néfastes. 

Sans voir le mal partout, il faut toutefois éviter de porter des lunettes roses et de s'imaginer que le bénévolat n'a que des impacts positifs. 

Depuis 1901 les associations bénévoles marchent très bien en France et le bénévolat y est très développé, la plongée n'étant que peut être 0,1% du bénévolat en France.

Et ça marche très bien merci, faudrait peut être développé chez toi des associations de bénévoles.

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il y a 2 minutes, benbulle a dit :

Donc tes SC sont mal gérées si elles sont pas compétitives.

Ben non car au final les SC sont comme les associations ... Elles ne dégagent (plus) aucun bénéfice 😭

Et on ne parle pas des subventions hein ?

Alors j'ai évoqué les patrons voyous sur une autre fil mais si on parlait des présidents voyous ?

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il y a 22 minutes, benbulle a dit :

 

Donc tes SC sont mal gérées si elles sont pas compétitives.

 

 

Difficile, j'imagine, d'être compétitif avec un concurrent qui paye pas ses employés, mais qui prétend offrir des services similaires à une même population...

 

il y a 24 minutes, benbulle a dit :

 

Et ça marche très bien merci, faudrait peut être développé chez toi des associations de bénévoles.

 

Je suis clairement en faveur du bénévolat lorsqu'il est complémentaire au salariat. Pas lorsqu'il est concurrentiel.

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