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Témoignages Narcose - Magazine Sphères


Cesar_SphèresMagazine

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il y a 6 minutes, caolila a dit :

Bon j'ai rien de vraiment flagrant si ce n'est la conscience de tourner "au ralenti"...

Par contre j'ai du concret avec ma conso… lorsque je dépasse, comme il y a quelques jours en Martinique les 40, voire les 50... ma conso diminue... c'est indéniable... normal je tourne au ralenti

 

Tout pareil pour moi...l'impression de ralentir, d'avoir la respi' qui se pose, d'avoir enfin la zen attitude.

Aussi d'entendre beaucoup plus l'air qui circule dans le détendeur, les bulles...

 

Et comme j'ai tendance à être un peu "speed", c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour me détendre....descendre à 60 :D:D:D 

il y a 6 minutes, Matt a dit :

Je reste convaincu que sans narcose j'aurais imprimé beaucoup plus vite.

 

Sans narcose sans doute oui, mais que dire aussi du manque de lucidité dû au stress de l'examen ?

 

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Il y a 2 heures, Typhon a dit :

 

Pour certains, "gérer", ça veut simplement dire "mettre de l'hélium en dessous de 30 m" --

 

C'est un choix, mais quand on imagine le nombre de plongées à plus de 30m sans utiliser d’hélium et le nombre d'accidents qui en résulte, vraiment infime, on voit l’intérêt de cette gestion...

La plongée mélange est un choix, la justifier pour raison de sécurité en est un autre...

Mais dénigrer l'un pour justifier l'autre  n'a pas de sens

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Allez, parmi mes petites histoires de narcose, je vous partage celle-ci que je trouve significative:

Une plongée à l'air entre 50 et 60m, tout ce qu'il y avait de plus banal à cette époque où je faisais beaucoup de profondes à l'air.

Le plan était de mettre le mouillage sur un point haut à 52m: les palanquées d'explo se promenant dessous sur le relief et une palanquée technique restant autour du mouillage.

Je descends dans la première palanquée et je vois que le mouillage est en fait tombé plus loin, sur le sable au pied de la zone rocheuse.

Là je pense que la palanquée technique va être bien embêtée et je décide de leur remettre le mouillage au point initialement prévu.

Me voici donc partant en flèche vers le fond pour récupérer vers les 65m une gueuse de près de 10kg et essayer de la remonter sur le haut de la roche à 52m.

Mon premier essai fût pitoyable et me fît risquer l'essoufflement en 2 coups de palmes mais je persévérais en gonflant sévèrement et la wing et l'étanche pour soulever cette gueuse et la ramener.

 

Je vous laisse imaginer la connerie de cet acte et la prise de risque inutile que ça représentait. J'ose espérer que c'est la narcose qui m'a fait faire ça et que je n'aurais jamais tenté cette cascade si j'avais eu la tête claire.

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La différence que je vois. Quand tu es clean, calme, posay à 40, 50, 60m (même un peu plus). No problème. Maîtrise de la ventilation. Mental anesthésié. Tout va bien :)

 

Quand tu dois faire des choses à ces profondeurs ? Genre travailler ? Poser du fil ? Te sortir d'une situation pourrie ? Là c'est plus la même.

 

Pour une partie "statistique" (non mesurée à ce jour mais surement non négligeable) c'est la réaction de survie. Remonter. Dans des conditions acceptables ou non... Tu ajoute le plafond physiologique ou calcaire, c'est tout de suite plus compliqué. Mais ça alimente les anecdotes des licenciés de la 2F (dont je fais encore partie) les soirs de sorties à la mer entre deux sorties à VLG. Sorties mer un peu chargées en autre chose que l'helium... Sans aucun doute. 

 

Bref, ce type de pratiques c'est gentil mais quand tu dois gérer un problème : calmer la ventilation, te poser réellement car tu as un peu (ou beaucoup) plus que les 15min réglementaire de DTR ou que tu dois faire un retour sous plafond physique ?

 

 L'air ? c'est la gaz pour gonfler les pneus. Pas pour plonger. AMHA 

 

PS : je précise que je fais ça aussi... parfois...  Mais c'est pas l'idéal. 

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Vous avez déjà testé à quel point vous êtes défoncés à l'air ?

Un truc facile :

vous prenez une ardoise et un crayon et vous y faites un tableau dans lequel vous devrez dessiner un cube à 20, 30, 40 et 50m... les formes sont assez drôles...

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Il y a 18 heures, Matt a dit :

je pars la tête en bas, arrivé à 35m, je redresse, je stabilise, tout va bien. Sauf que j'ai l'impression d'être dans un tourniquet à pleine vitesse... ça tourne sans arrêt.

Sauf que ça n'est pas forcément dû à la narcose, mais à la position et de la tête, la nuque et c'est l'oreille interne qui ramasse...

J'ai eu ça un moment suite à un accident de sport... il suffisait de mettre la tête en haut avec un "certain angle de rotation " et c'était parti...

Ça m'arrive encore de temps en temps,  même au sec.

Après,  c'est clair que si tu sais gérer le truc parce que tu y as déjà été confronté,  ça va... c'est pénible quelques secondes, mais ça va...(même beurré à 45m...)

😉

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Il y a 14 heures, berny a dit :

J’ai eu le même chose en me relevant de ma chaise au bistrot. Les scientifiques appellent ça une « narcose de comptoir ». 

Je pense, que dans mon cas, le fait d'être "relativement" efficace, en grande profondeur, vient de mes origines slaves !

La "narcose du comptoir" on connait !

:jesors:

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descente le long d'un tombant dans le bleu: direction 50m pour voir du corail noir

descente tête en bas à une vitesse de 2,5m/s 

 

arrivé au fond je stabilise et j'ai la sensation de bien ressentir la pression hydrostatique...

on reste 5 minutes au fond, le temps de faire une photo d'un cigale de mer et d'un corail noir (qui s'avère blanc).

 

On remonte le long du tombant jusqu'a la surface pendant 30min.

J'ai vraiment l'impression d'être bourré et de mettre arrêté pile avant le verre de trop.

Par contre je sent la pression diminuer.

je surveille mes paramètres mais pas sur que je percute si bien que cela, en tt cas ça me rassure de remonter mais je suis conscient de ma narcose et j'avoue que j'aimerai remonter encore plus vite.

Mon binôme est zen, alors je prends sur moi.

 

On remonte sur le bateau et j'ai encore l'impression d'être dans le cirage.

La narcose me suit même en surface.

 

Une pause de 1h30 avant la deuxième plongée à 25m où tout ce passera bien.

Depuis quand je revois la photo de la cigale et celle du corail noir je me souviens d'avoir eu ma plus belle narcose à ce moment.

 

 

 

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