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Coronavirus Covid-19


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Malheureusement, faut s'y faire entre "embellie" et confinement successifs, il va y avoir encore des morts, et heureusement je l'espère très fort beaucoup moins que les 112000 DCD actuels,  l'avantage c'est que une proportion majoritaire des cas "sensibles" (âgées, EHPAD, etc) ont été vaccinés donc ne devraient pas impacter les services urgences et les morts.
L'autre avantage (si je puis dire) c'est que la "quatrième vague" (ne dit-on pas sur la Côte Basque que les vagues arrivent par série de sept, la dernière étant la plus puissante...) touche plus les moins vieux et donc massivement une population moins sensible (!!!) qui va améliorer l'immunité collective.
Bref ce n'est que du théorique, il va encore y avoir des larmes et des (...) qui en ressortiront les poumons bousillés par leur propre bêtise antivax, ou par manque de chance dans la vie.

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Il y a 10 heures, brenique a dit :

Bon on regarde pour un sejour dans le Nord de l'Europe...on va se mettre au traineau à chiens...on va pas se crever le cul non plus...:roule:

Une découverte et initiation intéressantes  à faire pour l'hiver 👍

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Il y a 12 heures, christophe 38 a dit :

 

j'ai lu, à droite et à gauche, que le laps de temps entre la contamination et le caractere grave, tres fort de l'infection est de 10 jours.

Je ne suis pas d'accord avec Mr LETCHIMY qui dit que les Martiniquais vont  vers une catastrophe...

je crois qu'il sont entrés dedans (quand on en est à ne pas pouvoir traiter les cadavres et faire de la place dans les frigos...)  :

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/je-me-suis-rendu-a-la-morgue-il-n-y-a-plus-de-place-certains-corps-attendent-dans-des-sacs-plastiques-declare-serge-letchimy-1074136.amp

la suite ?

dans le JIR (le journal de la Reunion ) :

"

S'il en fallait à nouveau un, c'est le quotidien Libération qui vient de publier ce jeudi un reportage en immersion au sein des urgences de l'hôpital de Fort-de-France en Martinique. Croisé au coin d'un couloir, le chef de service qui se dépêche de rejoindre une salle pour la troisième réunion de crise de la journée n'y va pas par quatre chemins. "Bienvenue en enfer".

L'île de l'arc antillais connaît actuellement une forte dégradation de sa situation sanitaire, avec 40 décès par semaine et 50 à 60 patients qui se présentent aux urgences chaque jour. Débordé par la situation, le centre hospitalier a désormais transformé son parvis en "zone de tri". Lundi, sous une pluie battante et alors qu'il n'est même pas midi, huit ambulances et deux VSAV de pompiers patientent en file indienne.

Une patiente de 71 ans positive au covid, souffre trop pour communiquer. "Diabète, hypertension artérielle, 120 kilos, non vaccinée", détaille un pompier. Le maximum est fait pour soulager la patiente dans la zone d'attente. "En temps normal, je l'enverrai directement là-bas (le service de réanimation). Seulement, aujourd'hui, elle n'a aucune chance d'être acceptée, elle a trop de comorbidités. Les critères sont devenus trop stricts", explique une médecin. Dès qu'un lit se libérera, elle y sera pourtant orientée en priorité alors qu'une dizaine d'autres personnes en détresse attendent toujours.

L'un d'entre eux, installé sous un chapiteau, contemple hagard autour de lui. "C'est l'anarchie. Je ne pensais pas que c'était l'anarchie". Farouchement opposé au vaccin, il relativise pourtant son état alors qu'il doit être renvoyé chez lui avec de l'oxygène à domicile. "Je croyais avoir contracté le pack complet du covid. Mais regardez tous ces gens, ils ont l'air d'étouffer… Mois je prenais les choses à la légère. Je n'hallucine pas pourtant. Vous avez vu ce cauchemar?".

Chaos, cataclysme… Même les sceptiques ne mâchent pas leurs mots. Au milieu de la mêlée, sollicités de toute part sans une minute pour souffler, les médecins poursuivent leur mission. "On fait de la médecine au plus vite, au plus grave, et la plus expéditive possible. Ce n'est plus le même métier". De la médecine de catastrophe avec des choix à effectuer dans l'urgence.

La notion de tri pour les patients, inspirée de la médecine de guerre, n'est pourtant pas nouvelle ni propre à la crise covid. Même si les médecins militaires ou humanitaires en ont souvent une expérience plus importante. Devant un afflux massif de patient près d'un champ de bataille, il faut concentrer les forces médicales à disposition sur ceux qui ont le plus de chances de s'en sortir.

En temps normal, nous pensons toujours trouver du personnel, des lits et du matériel pour prendre soin de nous dans un hôpital. Le tri relève alors plus de l'éthique. Pourquoi s'acharner sur un malade avec des soins très lourds ou invasifs, si aucun bénéfice n'est attendu?

Mais face à la crise covid, la réalité est tout autre. N'en déplaise aux incrédules. En Martinique, malgré l'appui récent de l'armée, on refuse l'entrée en réa car les critères ne sont plus les mêmes. "Deux minutes trente et on vient de statuer sur quatre refus. Au bout du fil on vient de me dire : "Appelle les familles et mets de la morphine si les patients sont dans l'inconfort". Ça veut tout dire", évoque un infirmier.

Chaque décision est cruelle à prendre et lourde de conséquences. La morgue ne peut déjà plus accueillir les trop nombreux corps. "La question qui va très vite se poser, c'est : est-ce qu'on va assumer si on n'est plus capable du tout? Et si on n'est plus capable du tout, qu'est-ce qu'on fait? Tout le monde ne pourra pas être sauvé", conclut le chef de service, toujours en courant.

Une fois de plus, c'est édifiant. On ne peut que souhaiter à tous d'être épargnés de vivre ça, que l'on soit patient ou soignant."

https://www.clicanoo.re/Editorial/Article/2021/08/07/En-Martinique-trie_627687

 

c'est à la fin de la foire ......

et elle n'est pas finie ! (le variant colombien pointe son nez en Belgique avec 7 morts, déjà (et ce n'est pas de la blanche à sniffer))

 

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il y a 23 minutes, CDMC a dit :

En Martinique, la morgue étant saturée, on stocke les cadavres dans des sacs plastique ...

La prochaine étape est de louer des camions ou des remorques frigo...

Ça avait été le cas en Italie...

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Il y a 6 heures, christophe 38 a dit :

 

et elle n'est pas finie ! (le variant colombien pointe son nez en Belgique avec 7 morts, déjà (et ce n'est pas de la blanche à sniffer))

 

Et ,d'après ce que j'ai compris, toutes les victimes etaient vaccinées...Info à confirmer...

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il y a 11 minutes, brenique a dit :

Et ,d'après ce que j'ai compris, toutes les victimes etaient vaccinées...Info à confirmer...

c'est ce que j'en lis, de l'article du parisien.

Mais, quel etait le score des victimes ?

 

Les deux facteurs de risque de formes graves de Covid-19 les plus importants sont l'âge et la présence de comorbidités. La Haute Autorité de Santé retient les comorbidités identifiées dans les publications scientifiques comme à risque avéré d'hospitalisations ou de décès en cas d'infection par le virus Sars-CoV-2 : 

  • obésité (IMC >30) en particulier chez les plus jeunes, 
  • BPCO et insuffisance respiratoire,
  • hypertension artérielle compliquée,
  • insuffisance cardiaque,
  • diabète de types 1 et 2,
  • insuffisance rénale chronique,
  • cancers et maladies hématologiques malignes actifs et de moins de 3 ans,
  • transplantation d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques
  • trisomie 21.
  • les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose (reconnues depuis le 2 mars 2021) ;
  • les troubles psychiatriques  (reconnus depuis le 2 mars 2021) ;
  • la démence (reconnue depuis le 2 mars 2021) ;
  • les personnes présentant un antécédent d'accident vasculaire cérébral (reconnues depuis le 2 mars 2021).

Toutes les comorbidités n'ont pas le même poids. Le cumul de ces comorbidités est également à risque. La HAS a élaboré sa stratégie vaccinale contre la Covid-19 en commençant par prioriser les personnes les plus à risque de forme grave, présentant donc des comorbidités.

Parmi les comorbidités déjà identifiées dans son avis du 30 novembre 2020, la HAS a identifié des pathologies à très haut risque de décès, justifiant une priorisation à la vaccination quel que soit l'âge :

  • des personnes atteintes de trisomie 21 ;
  • des personnes ayant reçu une transplantation d'organe ;
  • des insuffisants rénaux dialysés ;

La HAS informe également que les personnes jugées particulièrement vulnérables par leur médecin et présentant des affections préexistantes rares et graves ou des handicaps graves les prédisposant à risque particulièrement accru de décéder de l'infection par le SARS-CoV-2 (déficits immunitaires sévères, hémopathies malignes, maladies rares) doivent être également priorisées à la vaccination indépendamment de leur âge. Enfin, la HAS souligne l'attention particulière qui devra être portée aux personnes polypathologiques, qui font partie des personnes à vacciner en priorité.  En effet, les études montrent que le cumul de trois comorbidités fait atteindre quasiment le même niveau de risque de décéder que dans la tranche d'âge supérieure sans polypathologies.

 

 

A quoi ça sert de connaître la comorbidité ?

Le concept de comorbidité sert à identifier les combinaisons de maladies qui peuvent nécessiter une approche thérapeutique spécifique ou des recherches de diagnostics alternatifs.

Les outils de mesures des comorbidités

Plusieurs outils de mesures sont utilisés pour prendre en compte le poids des comorbidités.

Score de Charlson

Parmi ceux-ci : le score de Charlson. Ce score est un index pondéré de comorbidités construit pour prédire la mortalité à un an. Cet index a été développé en 1984 aux États-Unis chez des patients hospitalisés et initialement validé dans une population de femmes atteintes de cancer du sein. Il liste plusieurs comorbidités pouvant être présentées par le patient (infarctus, démence, diabète compliqué, hémiplégie, leucémie...) et un nombre de points cumulés en fonction.

Score Elixhauser

Le score Elixhauser est une autre index pour classer les comorbidités chez les patients hospitalisés afin de prédire la mortalité hospitalière. Contrairement au score de Charlson, le score d'Elixhauser n'a pas été construit à partir des dossiers cliniques, mais directement à partir de bases hospitalières.

• CIRS-G (Cumulative Illness Rating Scale for Geriatrics)

Le score CIRS-G comporte 14 domaines d'organes et une échelle de gravité pour chaque domaine. Il est rempli par des médecins ou des enquêteurs spécifiquement formés, pendant la consultation ou à partir de dossiers médicaux.

 

 

 

de plus, l'efficacité du vaccin décroit avec l'age et la dégradation des anti corps...

bref, si les victimes sont dans des maisons de long séjour (où l'on ne sort que les pieds devant), ce n'est pas tres étonnant.

 

 

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il y a 27 minutes, brenique a dit :

Et ,d'après ce que j'ai compris, toutes les victimes etaient vaccinées...Info à confirmer...

Ce qui irait pile à l'opposé de ce qui est annoncé partout ailleurs...

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il y a une heure, nics a dit :

Ce qui irait pile à l'opposé de ce qui est annoncé partout ailleurs...

En fait on reste dans la virologie "classique" . Dans ce centre de repos (et non EHpad) il y a eu 21 contaminations et donc 7 dc , je n'ai aucune info sur les comorbidités , la plus âgée avait 93 ans ; ce virus lambada...heu...lambda...est donc peut etre plus virulent mais il apparait surtout beaucoup moins contagieux que le delta donc très peu de chance de prendre sa place même s'il parait plus "résistant" aux vaccins . 

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il y a 4 minutes, PlongeurSDF a dit :

Tu as des sources ?

 

Car à ma connaissance, on en est pas encore là.

source d'avant hier :

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/je-me-suis-rendu-a-la-morgue-il-n-y-a-plus-de-place-certains-corps-attendent-dans-des-sacs-plastiques-declare-serge-letchimy-1074136.amp

 

Citation

Je me suis rendu à la morgue, et je peux vous affirmer une chose : Il n’y a plus de place. Certains corps attendent dans des sacs plastiques, car on ne sait où les mettre. 

 

Nous devons tous prendre conscience que nous allons vers une catastrophe sans précédent, et le chiffre de 5 morts par jour, va bientôt doubler ou tripler si nous n’agissons pas. 

Serge Letchimy, président du Conseil Exécutif de la CTM

https://www.huffingtonpost.fr/entry/il-ny-a-plus-de-place-a-la-morgue-le-cri-dalerte-de-cet-elu-de-martinique_fr_610cd04be4b041dfbaa7af0d?ncid=NEWSSTAND0007

https://www.rci.fm/martinique/infos/Sante/Saturation-de-la-morgue-les-pompes-funebres-en-renfort

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/coronavirus-en-martinique-les-deces-sont-si-nombreux-que-la-morgue-de-l-hopital-est-encombree-1073398.html

 

Edited by christophe 38
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il y a 4 minutes, christophe 38 a dit :

 

Merci,

 

Maintenant Serge Latchimy est rarement une source fiable dans ses déclarations...

 

Pour information du fait de l'épidémie, même mes les règles régissant la conservation des corps et d'organisation des obsèques ont des être modifiées :

 

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13974

 

D'autres articles font état du relai pris par les pompes funèbres qui disposent également de chambres funéraires. La prochaine étape consiste à la rédaction d'un arrêté préfectoral de réquisition à ce sujet si nécessaire. Mais pour le moment le relai par les PF est à l'oeuvre.

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