Epave le Coureur ile Maurice point gps

[Bigben1]

Si toutes fois vous avez le point gps de l'epave du Coureur s'il vous plait

[caolila]

Citation

Epave sous-marine du Coureur à l'Ile Maurice

Cette fois, le doute n’est plus permis. Pas moins de 25 indications prouvent que c’est bien l’épave du Coureur qui repose par le fond à Pointe-aux-Feuilles. Une équipe menée par Yann von Arnim, archéologue sous-marin de la Mauritius Marine Conservation Society, est au chevet du navire, naufragé en 1821. Cette troisième mission, de plus faible ampleur que les deux précédentes campagnes, a débuté le 19 mai et s’achèvera fin juin.

Objectif : augmenter la protection de l’épave. C’est-à-dire la recouvrir de géotextile, d’une couche de sable et d’une triple couche de sacs de sable. Avant de mettre par-dessus 15 cm de vase. Pour « la mettre à l’abri de l’oxygène » jusqu’à la prochaine grande campagne, qui devrait être la dernière. Les plongées actuelles servent aussi à nettoyer les équipements de mesure placés sous l’eau et à finaliser les statistiques du ballast.

Mais pourquoi une «petite mission» au lieu d’une «campagne» ? Par manque de ressources financières, explique Yann von Arnim. Une campagne de trois à quatre mois nécessite Rs 600 000, dont le Mauritius Museums Council et le National Heritage Fund financent chacun un quart. Le reste provient de sponsors. Cette fois, le MMC n’a fourni qu’une aide logistique.

Après trois missions, l’équipe a recueilli 25 indications que c’est bien Le Coureur qui a été découvert. «Le point fort, c’est qu’il n’y a pas d’élément contradictoire», affirme Yann von Arnim. Il explique que si par exemple, ils trouvaient des boutons d’uniforme d’un régiment en poste à une période autre que celle du passage du Coureur, cela viendrait bousculer les conclusions tirées jusque-là. Il précise néanmoins : «On ne peut pas avoir de certitude à moins de retrouver la cloche du navire, car le nom sur le bateau a disparu depuis longtemps».

D’autres épaves se trouvent dans la région de Mahébourg. Yann von Arnim cite celle de L’Actif qui a coulé en 1804, ainsi que celle du Saint-Jacques, naufragé en 1818. Cependant «nous n’avons rien trouvé», admet Yann von Arnim. «Si ces épaves sont bien là, c’est qu’elles sont dans le canal à proximité». Il explique que «des recherches concernant ces navires ont même été effectuées en France. Et si l’un servait au transport de marchandises, l’autre était un négrier ». Le Coureur était-il lié à l’esclavage ? Des preuves l’attestent. On y a retrouvé un médaillon de plomb porté par les esclaves avec un matricule d’identification dessus.

Armiyo Vurdapa Naiken, plongeur à la ferme marine de Mahébourg, découvre l’épave en 2004. La première campagne en 2005 avait été conduite par Ibrahim Metwali, archéologue sous-marin du Department of Underwater Archaelogy of the Egyptian Supreme Council of Antiquities, avec le soutien de Yann von Arnim. En 2006, la deuxième campagne, avec le soutien de Nicolas Bigourdan, archéologue sous-marin français, a servi à étudier l’épave dans sa totalité.

Cette année, l’équipe envisage de placer un panneau pour signaler cette découverte. À l’occasion du bicentenaire de la bataille de Vieux Grand Port en 2010, elle envisage de reprendre l’enquête archéologique sur La Magicienne ainsi que sur La Diligente. Avant d’entamer à terme une étude globale de toutes les épaves de la baie de Mahébourg, puis celles se trouvant autour de Maurice.

Source: www.lexpress.mu / Aline GROËME-HARMON

 

[christophe 38]

Il y a 4 heures, Bigben1 a dit :

Si toutes fois vous avez le point gps de l'epave du Coureur s'il vous plait

pourquoi faire ?

zone protegée et recouverte de geotextile...

bref, les plongeurs n'y sont pas les bienvenus

 

http://archeonavale.org/slaveroute/crfouillecoureur.html

Edited February 20, 2022 by christophe 38

[Bigben1]

Merci bien, ai pu avoir le point gps