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Souvenir d'une plongée pas si sécure


MyO

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Bonjour,

à lire les différents topics, je me prend au jeu du retour d'expérience, et je me souviens d'une plongée vécue il y a quelques années.

 

Août 2018, ma femme et moi-même (une dizaine de plongées), toutes deux OW, plongeons avec une structure commerciale.  Au moment de partir, on nous annonce les palanquées, nous seront encadré par un autre guide, et on nous adjoint un autre N1, que nous ne connaissons pas. De mémoire, j’entends un désaccord entre la DP et notre guide sur le choix du site (le site a l'air un peu compliqué pour des N1 au vu des courants, mais la DP a le dernier mot, et nous partons quand même sur ce site).

Go les Pharillons. Arrivé sur place, briefing en règle, nous descendrons au bout à 15m, puis nous allons faire quelques mètres en pleine eau pour rejoindre le tombant, et notre guide nous fera faire un joli petit tour.

 

Pas de soucis sur la descente, on se regroupe à 15 mètres (j'imagine, je n'ai aucun instrument). Au moment de partir en pleine eau, notre guide file devant, suivi de ma femme, de notre inconnu (que nous appellerons Denis pour cette histoire) puis moi-même derrière. Je vois devant Denis palmer vers le fond, je jette un œil au guide qui avance. Je décide d'aller chercher Denis, à ce qui me semble 2 ou 3 mètres plus bas.

Nous arrivons au tombant ensemble, mais je ne suis pas sereine. La suite de la ballade illustrera à quel point Denis ne gère pas sa stab (remontée, redescente, avec intervention du guide sur sa stab à plusieurs reprises). Avec ma femme, on se regarde, inquiètes, et on se fait signe qu'on reste bien ensemble toutes les deux, d'autant qu'il y a du courant (pour notre petit niveau en tout cas).

 

On fait bien, parce qu'une fois sur le retour, avec le courant en face (dans mes souvenirs), on ne voit plus Denis... Notre guide nous fais signe de rester sur place, de rester bien groupées et de l'attendre contre la paroi. Il remonte. On s'accroche au tombant, on checke notre conso et on attend. Aucune idée de combien de temps, ça nous paraît très long, beaucoup de plongeurs sur le site, on guette pour voir si c'est pas notre guide. Dans ma tête je me rappelle comment remonter (pas trop vite, ne pas bloquer sa respiration, suivre les ptites bulles) et je me dit, aller, si à 30 il est pas là, on décolle.

28...29...30... Pas là, on se regarde avec ma femme, on se fait signe fin de plongée, on remonte, mais aucune des deux n'ose y aller. C'est à ce moment là que notre guide réapparaît, nous fais lui-même signe fin de plongée, remontée, et là on le suit (plus facile quand c'est quelqu'un d'autre qui prend la responsabilité, hein!).

Denis nous attend en surface. On sort à 200-300m du bateau, souvenir de houle. Lorsque le guide nous dit qu'on rentre à palmes, ma femme éclate en sanglot, elle se sent épuisée. Elle se fait tracter, Denis et moi palmons, moi sur le ventre pour garder le cap et rattraper Denis qui régulièrement dévie de cap. Arrivés sur le bateau. Ouf!

 

Débrief, Denis se fait conspuer pour n'avoir pas su agir sur sa stab. Visiblement il a percé sur le retour, le guide a essayé de le faire se ré-immerger (quand nous attendions en bas) mais échec. Il est donc venu nous récupérer.

 

Donc plongée qui nous a fait peur, mais riche d'enseignements, qui a accru notre vigilance en tant qu'encadrées. Préparant le N4, j'y vois maintenant une autre dimension en me disant, et moi, en tant que guide, aurais-je "mieux" fait ? Que faire pour éviter de se trouver dans cette situation ? Et si elle arrive quand même, aurais-je réagi de la même manière ?

Mes pistes sont: identification de la première phase "difficile", le passage en pleine eau. Je ne connais pas le niveau de mes plongeurs, je garde donc un œil sur eau toute la durée du palmage pour estimer leur maîtrise de la stabilité (et j'aurais vu le problème plus tôt ?). Arrivé sur le tombant, garder le plongeur en difficulté à portée de main, et ce toute la plongée.

En revanche, si l'un perce (on devait être entre 10 et 15m je pense ?), je ne sais pas ce que j'aurais fait. Essayer de le maintenir, bien sur, en cas d’échec remonté pour tout le monde, mais dans une vitesse correcte, et on l'aurais rejoint en surface ?

 

Bref, si vous avez d'autres pistes ou réflexions, je suis preneuse!

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Très intéressant ce retour d'expérience.  Je prépare doucement mon N4 aussi, et pour moi, c'est enrichissant d'avoir une autre perspective avec l'expérience...

 

De mon point de vue, le premier problème (avant de nager en pleine eau, avec ou sans intrument) vient de l'organisation et du désaccord entre le DP et le guide...  Le guide aurait peut-être dû refuser (s'il en avait les moyens) au vu de l'organisation...

 

Mais bon, on pourrait refaire le monde alors...

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il y a 50 minutes, nics a dit :

Je n'arrive pas à comprendre comment on peut aller plonger sans le moindre instrument...

🙄🤔

 

J'ai du mal aussi, lors de ma première plongée en milieu naturel j'avais déjà mon ordi... 

 

 

par contre cela a un cout... tout le monde ne peut/veut pas investir dès le début.

 

En France comme N1 encadré donc jusqu'à 20 m max nulle, obligation d'ordi/profondimètre  le N4 et plus est sensé gérer pour toi....

 

 

Eh oui c'est la France 

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J'ai vu plusieurs remarques à ce sujet (la non-autonomie des plongeurs français) que je ne comprend pas. C'est l'existence des brevets PE qui est en cause ?

 

Concernant les instruments: je n'avais jamais plongé ailleurs qu'en mer, et personne ne m'a jamais dit qu'il fallait un ordi (je vous rassure, j'en ai fait l'acquisition pour le N2, c'était même mon premier équipement perso).

Que ce soit pendant la formation OW au Mexique, ou les quelques plongées encadrées que j'avais fait après, c'est vrai que j'avais l'habitude de "me faire promener". Et cette expérience m'a d'ailleurs bien "servi de leçon" si on peut dire!

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il y a 14 minutes, MyO a dit :

Concernant les instruments: je n'avais jamais plongé ailleurs qu'en mer, et personne ne m'a jamais dit qu'il fallait un ordi

Tu plongeais à quelle époque ?

 

Parce que, comme je suis un vieux machin qui plonge depuis 1993*, c'est un truc qui m'étonne un peu...

 

 

 

*et on nous a collé un profondimètre électronique Uwatec (temps/profondeur actuelle/profondeur max) au poignet à la première plongée 

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Il y a 3 heures, MyO a dit :

Bonjour,

à lire les différents topics, je me prend au jeu du retour d'expérience, et je me souviens d'une plongée vécue il y a quelques années.

 

Août 2018, ma femme et moi-même (une dizaine de plongées), toutes deux OW, plongeons avec une structure commerciale.  Au moment de partir, on nous annonce les palanquées, nous seront encadré par un autre guide, et on nous adjoint un autre N1, que nous ne connaissons pas. De mémoire, j’entends un désaccord entre la DP et notre guide sur le choix du site (le site a l'air un peu compliqué pour des N1 au vu des courants, mais la DP a le dernier mot, et nous partons quand même sur ce site).

Go les Pharillons. Arrivé sur place, briefing en règle, nous descendrons au bout à 15m, puis nous allons faire quelques mètres en pleine eau pour rejoindre le tombant, et notre guide nous fera faire un joli petit tour.

 

Pas de soucis sur la descente, on se regroupe à 15 mètres (j'imagine, je n'ai aucun instrument). Au moment de partir en pleine eau, notre guide file devant, suivi de ma femme, de notre inconnu (que nous appellerons Denis pour cette histoire) puis moi-même derrière. Je vois devant Denis palmer vers le fond, je jette un œil au guide qui avance. Je décide d'aller chercher Denis, à ce qui me semble 2 ou 3 mètres plus bas.

Nous arrivons au tombant ensemble, mais je ne suis pas sereine. La suite de la ballade illustrera à quel point Denis ne gère pas sa stab (remontée, redescente, avec intervention du guide sur sa stab à plusieurs reprises). Avec ma femme, on se regarde, inquiètes, et on se fait signe qu'on reste bien ensemble toutes les deux, d'autant qu'il y a du courant (pour notre petit niveau en tout cas).

 

On fait bien, parce qu'une fois sur le retour, avec le courant en face (dans mes souvenirs), on ne voit plus Denis... Notre guide nous fais signe de rester sur place, de rester bien groupées et de l'attendre contre la paroi. Il remonte. On s'accroche au tombant, on checke notre conso et on attend. Aucune idée de combien de temps, ça nous paraît très long, beaucoup de plongeurs sur le site, on guette pour voir si c'est pas notre guide. Dans ma tête je me rappelle comment remonter (pas trop vite, ne pas bloquer sa respiration, suivre les ptites bulles) et je me dit, aller, si à 30 il est pas là, on décolle.

28...29...30... Pas là, on se regarde avec ma femme, on se fait signe fin de plongée, on remonte, mais aucune des deux n'ose y aller. C'est à ce moment là que notre guide réapparaît, nous fais lui-même signe fin de plongée, remontée, et là on le suit (plus facile quand c'est quelqu'un d'autre qui prend la responsabilité, hein!).

Denis nous attend en surface. On sort à 200-300m du bateau, souvenir de houle. Lorsque le guide nous dit qu'on rentre à palmes, ma femme éclate en sanglot, elle se sent épuisée. Elle se fait tracter, Denis et moi palmons, moi sur le ventre pour garder le cap et rattraper Denis qui régulièrement dévie de cap. Arrivés sur le bateau. Ouf!

 

Débrief, Denis se fait conspuer pour n'avoir pas su agir sur sa stab. Visiblement il a percé sur le retour, le guide a essayé de le faire se ré-immerger (quand nous attendions en bas) mais échec. Il est donc venu nous récupérer.

 

Donc plongée qui nous a fait peur, mais riche d'enseignements, qui a accru notre vigilance en tant qu'encadrées. Préparant le N4, j'y vois maintenant une autre dimension en me disant, et moi, en tant que guide, aurais-je "mieux" fait ? Que faire pour éviter de se trouver dans cette situation ? Et si elle arrive quand même, aurais-je réagi de la même manière ?

Mes pistes sont: identification de la première phase "difficile", le passage en pleine eau. Je ne connais pas le niveau de mes plongeurs, je garde donc un œil sur eau toute la durée du palmage pour estimer leur maîtrise de la stabilité (et j'aurais vu le problème plus tôt ?). Arrivé sur le tombant, garder le plongeur en difficulté à portée de main, et ce toute la plongée.

En revanche, si l'un perce (on devait être entre 10 et 15m je pense ?), je ne sais pas ce que j'aurais fait. Essayer de le maintenir, bien sur, en cas d’échec remonté pour tout le monde, mais dans une vitesse correcte, et on l'aurais rejoint en surface ?

 

Bref, si vous avez d'autres pistes ou réflexions, je suis preneuse!

 

je réagis par rapoort à ton compte rendu qui exprime ton ressenti.

Les faits sont peut-être légèrement différents.

 

D'après ce ressenti, je constate plusieurs choses 

* désaccord entre GP et DP. Si le GP ne le sent pas, il ne fait pas !
Parce que une fois sous l'eau, c'est le GP qui est responsable.
Même s'il s'est engueulé en public avec le DP en surface.
Le seul fait d'accepter de plonger avec 3 plongeurs dans un contexte difficile (site non adapté), c'est engager sa responsabilité.

Donc pour toi qui prépare le GP : su tu ne le sens pas, tu ne fais pas, quel que soit le DP en face.
Evidemment, si la palanquée ou le site sont présentés sur le bateau une fois parti, c'est compliqué : qui va encadrer les plongeurs que le GP refuse ? comment modifier l'organisation au dernier moment ? 
Mais si la discussion a lieu avant le départ, il est toujours possible d'adapter. Et ça, c'est de la responsabilité du DP. Il est hors de question qu'un DP, par facilité ou fénéantise ou autre raison, déporte sa propre responsabilité ("le DP est responsable des dispositions à prendre pour assurer la sécurité des plongeurs") vers le GP quand ce dernier n'est pas d'accord.

* choix du parcours : ce n'est peut-être que ton ressenti mais un retour bateau face au courant est l'inverse de la mise en sécurité. La palanquée part face au courant et revient avec le courant. Peut-être que le site ne permettait pas de faire autrement.

* perte d'un membre de la palanquée. Cela peut arriver à tout guide, surtout avec des plongeurs de faible niveau.

Toutefois, un guide expérimenté identifiera tout de suite le ou les plongeurs à problème (surtout s'ils ont déjà fait des leurs au préalable en ne gérant pas leur stabilité) et les surveillera comme le lait sur le feu.
Mais en cas de perte d'un plongeur, qu'un GP choisisse de laisser au fond deux plongeurs inexpérimentés pour récupérer un plongeur en surface, c'est pour moi une totale hérésie !!!
Ok, il a perdu un plongeur. C'est pas terrible, mais ça peut arriver.
Mais alors, il remonte avec sa palanquée restante, une fois en surface les met en sécurité (stab gonflée) et assure la recherche du dernier plongeur qui normalement est lui aussi en surface.
Si ce n'est pas le cas, il informe le bateau s'il n'est pas trop loin, ou vous donne des consignes de retour au bateau sous surveillance visuelle de la sécu surface sur le bateau. Et il repart chercher le plongeur sous l'eau si nécessaire.
Or là, il vous laisse sous l'eau, sans instrument de mesure du temps, 
C'est incompréhensible, inadmissible.

Ce n'est pas un carton qu'il risquait d'avoir (le premier plongeur peut être remonté sans contrôler sa vitesse) mais 3 (vous en remontée incontrôlée avec le stress).

Alors certes, il ne voulait pas de cet encadrement en début de plongée. Mais il n'a rien fait pour vous mettre en sécurité alors qu'il connaissait la difficulté du contexte (3 plongeurs, site inapproprié, courant constaté sous l'eau).

Il s'en sort bien, vous aussi.

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il y a 11 minutes, nics a dit :

Tu plongeais à quelle époque ?

 

Parce que, comme je suis un vieux machin qui plonge depuis 1993*, c'est un truc qui m'étonne un peu...

 

 

 

*et on nous a collé un profondimètre électronique Uwatec (temps/profondeur actuelle/profondeur max) au poignet à la première plongée 

Et moi depuis 1994, et pour mon N1 à l'UCPA St Pierre en Martinique, j'ai passé ledit brevet, sans instrument... et sans stab !

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J'ai attaqué en 2016, mais promis-juré, je n'avais pas conscience de l'importance d'avoir mes paramètres à cette époque (et je croise d'ailleurs régulièrement des N1 sans instruments, encore aujourd'hui).

 

il y a 16 minutes, bardass a dit :

 

je réagis par rapoort à ton compte rendu qui exprime ton ressenti.

Les faits sont peut-être légèrement différents.

 

 

Tout à fait, c'est pour ça que je dit "souvenir", parce qu'en plus, ça commence à dater. Et j'avais presque oublié cette plongée, jusqu'à ce qu'on aborde le guidage en N4. Ca m'est revenu d'un coup!

Et c'est pour ça que je demandais qu'est ce que vous auriez fait en cas de perte de palanquée, et dans quelle mesure la réaction du GP pouvait être expliquée.

 

Je mesure l'importance du rôle endossé par le GP, et je pense que c'est pour ça que je me souviens de cette discution entre DP et GP avant le départ (le site permet une visite d'épave à 30m, je pense que le GP, qui plongeait plus profond, voulait aller sur cette épave, mais ce n'est qu'interprétation de ma part)

 

En ce qui concerne la plongée en elle-même, le matin même,e avec une autre guide qui après s'être assurée de notre stabilité nous avions fait un survol d'épave (pleine eau a 20m, avec l'épave à 10m de nous). Peut être que la consigne avait été donnée que nous maitrisions un minimum ? Mais quid de Denis ?

 

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il y a 3 minutes, MyO a dit :

En ce qui concerne la plongée en elle-même, le matin même,e avec une autre guide qui après s'être assurée de notre stabilité nous avions fait un survol d'épave (pleine eau a 20m, avec l'épave à 10m de nous). Peut être que la consigne avait été donnée que nous maitrisions un minimum ? Mais quid de Denis ?


même ce type de plongée n'est pas normal : en cas d'incident, le juge et le tribunal n'auront aucun ma à condamner le DP pour le choix du site et le GP pour avoir accepté la plongée avec deux plongeurs qu'il ne connait pas.
Le choix du site doit être adapté aux compétences (réelles) du plongeur. 
Comment ont-il pu s'assurer que vous ne couleriez pas à 30m sur l'épave durant cette plongée avant  de vous y emmener ?

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il y a 28 minutes, bardass a dit :



Comment ont-il pu s'assurer que vous ne couleriez pas à 30m sur l'épave durant cette plongée avant  de vous y emmener ?

Plongée sur le planier, à Marseille. Epave du Dalton, haut de l'épave à 17m. Nous y faisons un tour, puis la guide (après la descente et un peu de balade) a du estimer que nous avions la capacité à faire ce survol avant de revenir et de remonter le long du tombant.

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Il y a 4 heures, MyO a dit :

Denis ne gère pas sa stab (remontée, redescente, avec intervention du guide sur sa stab à plusieurs reprises).

Il avait un moyen de lire sa profondeur pour gérer son équilibrage ou il devait le faire aux oreilles ?

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