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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

Bonne nouvelle à Bouillante


Julaye

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il y a 33 minutes, PlongeurSDF a dit :

Avant de prendre des initiatives irréfléchies, il conviendrait de s'intéresser aux impacts de ces décisions. Donc de consulter les différents acteurs locaux. Ce que j'appelle l'effet "Kiss-cool" ou "Boomerang". En d'autre terme cela s'appelle aussi une étude d'impact.

oui mais ces dernières années (ou mois ....) nous ont prouvé que c’était pas leur fort a ce niveau la .... il a fallu pas mal d'année pour se débarrasser d'une mauvaise réputation pour une de nos deux grandes îles antillaise, leur dernier coup de chaud les as fait revenir 20 ans en arrière a ce niveau la .... Tout un secteur quoi vas en souffrir pendant pas mal d'année ....

 

L’équilibre vas être dur a trouver ... peut être une meilleure dispersion des club, avec la création d'autres "réserves" permettrait de diminuer cette pression (et ne feras pas de mal a la faune / flore locale ...), et pourquoi pas s’entendre avec les voisins pour protéger l’ensemble de ce joyaux qu'est l'arc caribéen ...

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il y a 24 minutes, PlongeurSDF a dit :

 

En ce qui concerne les acteurs de la plongée, effectivement les ultra-marins "de souche" sont à compter sur le nombre de doigts d'une main pour la Martinique. Je crains qu'il en soit de même en Guadeloupe.

 

Mais le tourisme, c'est des restaurants, des traiteurs, des vendeurs de rue, des personnels de service, de location de voiture, des conducteurs de cars, des taxis, des débardeurs de bagages, des loueurs de chambre, etc. etc. et là tu trouves beaucoup d'ultra-marins de souche. Quant tu regardes le taux de chômage en Martinique, tu comprends vite que que ses emplois sont vitaux.

 

 

C'est bien pour ça que je parlais de ce que j'ai vu et comme je n'ai jamais mis les pieds sur un territoire ultra-marin, je me garderais bien de tout jugement. Juste apporter une piste de réflexion à ce qui est vendu comme une évidence "le tourisme crée de la richesse, si on le baisse tous le monde sombrera dans la précarité" (dans la réalité, comme tu le dis toi-même, c'est quand même un peu plus subtil)

 

 

il y a 34 minutes, PlongeurSDF a dit :

 

 

Avant de prendre des initiatives irréfléchies, il conviendrait de s'intéresser aux impacts de ces décisions. Donc de consulter les différents acteurs locaux. Ce que j'appelle l'effet "Kiss-cool" ou "Boomerang". En d'autre terme cela s'appelle aussi une étude d'impact.

 

 

 

Et c'est bien le nœud du problème comme on dit "l'enfer est pavé de bonnes intentions". En ayant lu un autre fil sur l'impact écologique de la plongée, on se questionne forcément. Comment protéger tous ces sites, sans faire fuir ceux qui ont justement envie de protéger la biodiversité?

 

Que pensez-vous du parc marin des Calanques par exemple ? ou de ceux que l'on peut voir en métropole ? Il me semble que les interdictions sont légères mais ont contribué à une vraie hausse de la vie sous-marine en à peine 10 ans.

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A ma connaissance celui de l'Estartit en Espagne me semble pas trop mal géré.

Une taxe par jour et par plongeur permet de financer les services.

 

un exemple :

A comparer avec le parc marin de Mayotte

https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/parc-marin-de-mayotte-du-mythe-la-realite-351936.html

 

 

en Martinique, même constat. Dernièrement une patrouille mixte à été créée entre des gardes du sanctuaire AGOA et la Police Municipale des 3 Ilets. Soit 1 seule commune concernée par la réserve et encore, dans la bande des 300m (territoire de la police du Maire).

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il y a 7 minutes, PlongeurSDF a dit :

A ma connaissance celui de l'Estartit en Espagne me semble pas trop mal géré.

Une taxe par jour et par plongeur permet de financer les services.

 

un exemple :

A comparer avec le parc marin de Mayotte

https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/parc-marin-de-mayotte-du-mythe-la-realite-351936.html

 

 

en Martinique, même constat. Dernièrement une patrouille mixte à été créée entre des gardes du sanctuaire AGOA et la Police Municipale des 3 Ilets. Soit 1 seule commune concernée par la réserve et encore, dans la bande des 300m (territoire de la police du Maire).

heu, le nombre de braconniers de tortues pris par le personnel du parc est bas.... en 10 ans, il doit tenir sur les doigts d'une seule main.

https://www.google.com/search?q=braconnage+tortues+mayotte&client=firefox-b-d&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwihwajKq574AhWkoFwKHZBiC4EQ_AUoAXoECAEQAw&biw=1920&bih=899&dpr=1

https://www.geo.fr/environnement/mayotte-braconnees-pour-leur-viande-les-tortues-terminent-en-barbecue-208255

https://www.notre-planete.info/actualites/1514-Mayotte-tortue-ponte-braconnage

https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2020/05/a-mayotte-le-braconnage-des-tortues-vertes-explose-a-cause-du-confinement

https://lejournaldemayotte.yt/2015/05/28/tortues-les-naturalistes-lancent-une-nouvelle-alerte-au-braconnage/

https://www.facebook.com/naturalistesdemayotte/posts/1489208854583546/

 

pour la faire courte, sur la vingtaine de plages surveillées, au moins une carapace est découverte par jour...

Il y a environ 120 plages.

les tortues dont la carapace est laissée dans l'eau est embarquée par la marée et ne rentre pas dans la comptabilité.

https://www.linfo.re/ocean-indien/mayotte/721369-mayotte-des-braconniers-decapitent-des-tortues-en-pleine-ponte

les naturalistes, une assoce de protection, estime que 400 tortues sont tuées par an (le nombre de carapaces découvertes ici et quand on voit que ce la ne couvre que 15% des plages..)

la viande est vendue aux locaux entre 15 et 30 euros le kilo.

 

 

dans l'eau, nous en voyons de moins en moins ;

juste pour rappel, j'étais là en 2008, il y a 14 ans.

14 ans à 400 tortues par an, ça fait à minima 6 000 tortues tuées ; et toutes des mémères (puisque tuées lorsqu'elles viennent pondre).

6000 reproductrices disparues.

des centaines de milliers d'oeufs, de descendance qui ne vivront plus.

 

entre la pollution du lagon par des tonnes de plastique, par de la lessive ou de la javel et des barbares qui tuent les tortues...

je ne sais pas s'il n'est déjà pas trop tard

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Bonjour, à toutes et tous, j'arrive en septembre sur Bouillante, nous avons acheté une " case ", je vous dirais ce que j'en pense, il est vrai qu'en pleine saison touriste c'est un " bouillon "de touristes à Malendure, entre canoés, bateaux à fond plat en verre, nombreux clubs de plongée, touristes PMT, c'est la foule dans l'eau, j'ai rarement vu un spot avec autant de monde, dans et sur l'eau ...  A suivre 🖐️

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Il y a 15 heures, MyO a dit :

Le seul spot étranger où je suis allée, c'était au Yucatan, Playa del Carmen. Tous les moniteurs de plongée, tous les tenancier d'auberges, d'hôtels, de restaurant qui fonctionnaient, c'étaient pas des mexicains mais bien des espagnols, américains, canadiens etc...

 

Je ne connaît pas les territoires ultramarins, mais je serais curieuse de savoir dans quelle proportion la richesse développée par les activités touristiques profite aux locaux d'un côté et à des arrivants de territoires plus riches de l'autre.

Mmouais ... attention quand même, cette comparaison entre un pays étranger et un département français d'outre mer peut s'avérer hasardeuse ...

 

Si les acteurs du tourisme au Yucatan sont massivement étrangers (a priori), les mêmes acteurs du tourisme en Guadeloupe (pour ce que je connais) sont massivement ... français ! Et résidents en Guadeloupe.

 

Alors certes, les gérants et moniteurs de plongée sont très majoritairement métropolitains d'origine. Mais faut-il être natif de la Provence pour vivre et travailler en Provence ? (remplacer "Provence" par n'importe quelle région ou territoire, ça marche aussi). 

Et puis, l'hébergement, la restauration, le transport local, sont très majoritairement tenus par des locaux d'origine. Les revenus touristiques sont donc bien intégrés localement.

 

Et pour revenir au sujet, il y a effectivement une difficulté locale à concilier protection et développement dans l'enceinte du parc. Il semble assez clair que le parc national de Guadeloupe souffre d'un certain déficit sur la préservation du milieu depuis de nombreuses années (et objectivement, c'est un problème général pour tous les parcs nationaux de France). Si la nouvelle direction du Parc semble vouloir redresser la barre, la méthode choisie (non concertée, en force, avec un texte de qualité déplorable, rédigé par des amateurs ...) est à l'évidence très mauvaise, voir contre-productive.

 

Mais ceci ne doit pas dédouaner les plongeurs : la pression que nous exerçons sur le milieu est réelle. Elle peut être acceptable quand le volume de plongées réalisées est limité sur un site donné. Mais quand on voit les îlets Pigeon (coeur de parc national), face à la plage de Malendure (commune de Bouillante), où 4 ou 5 sites de plongée font l'objet d'un déversement quotidien constant de centaines de plongeurs, il y a quand même matière à se poser quelques questions. Contrairement à ce que vendent les structures commerciales qui profitent de cette manne, les sites ne sont pas intacts. Les coraux cassés sont nombreux, la faune est dérangée en permanence, les tortues se font rares ...

La parenthèse Covid a démontré que la baisse de fréquentation permettait un certain degré de restauration du milieu.

 

Des mesures comme interdire les plongées de formation des débutants sur le coeur de parc, conditionner l'accès au coeur de parc à la signature d'une charte individuelle simple, imposer aux opérateurs un petit briefing lors de toute incursion en coeur de parc, créer un système de réserve intégrale tournante (un secteur fermé à toute activité aquatique pendant un an, puis un autre etc.) seraient, à mon avis, pertinentes. Encore faudrait-il les amener en douceur, après concertation ...

 

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il y a 11 minutes, Scubaphil a dit :

créer un système de réserve intégrale tournante (un secteur fermé à toute activité aquatique pendant un an, puis un autre etc.) seraient, à mon avis, pertinentes.

 

Très bonne idée, 

une jachère plongistique.... :) 

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https://www.actu-environnement.com/ae/news/autorisation-activites-commerciales-parc-national-guadeloupe-juges-39798.php4

 

"

Au moment où le débat fait rage sur ce que recouvre la notion de protection forte, le tribunal administratif de la Guadeloupe ajoute sa pierre au débat. Par un jugement du 1er juin 2022, il a annulé l'arrêté de la directrice du Parc national qui définissait les modalités de délivrance des autorisations d'activités commerciales dans les espaces maritimes en cœur de parc.

Cet arrêté portait sur les sites des îles Pigeon et du Grand-Cul-de-Sac. Plusieurs professionnels du tourisme et des activités nautiques exerçant dans ces zones l'avaient attaqué car ils s'estimaient lésés. En décembre dernier, ils avaient déjà obtenu en référé la suspension d'une disposition de l'arrêté qui interdisait aux plongeurs l'usage de toutes palmes supérieures à 45 cm et de tout éclairage artificiel de jour.

Le tribunal annule donc la totalité de l'arrêté après avoir invalidé un grand nombre de ses dispositions, estimant que la directrice du parc avait excédé ses pouvoirs de police spéciale. Les dispositions incriminées prévoyaient une autorisation du parc en cas de cession d'une activité commerciale existante, une phase d'instruction des demandes d'autorisation seulement deux fois par an et une durée d'instruction de trois mois sans assortir ce délai de conséquences. Elles prévoyaient également un audit des activités réglementées, ainsi que des formations obligatoires pour les encadrants et les représentants légaux des sociétés commerciales, assorties d'un contrôle des connaissances à l'issue des deux périodes de formation prévues chaque année. L'arrêté imposait aussi l'obligation pour les plongeurs de porter un brassard d'identification et interdisait les prises de vues et de sons.

Par un communiqué daté du 9 juin, le Parc annonce faire appel de la décision. « Depuis sa création en 1989, le Parc national veille sur ses cœurs reconnus à l'échelle mondiale comme "hot spot de biodiversité". Avec l'évolution de la réglementation en 2009, la préservation des îlets Pigeon, cœur de parc marin, est un enjeu majeur pour l'archipel guadeloupéen. L'objectif du Parc vise à maintenir le caractère exceptionnel de ce patrimoine naturel commun où s'exercent de nombreuses activités économiques et de loisirs. Cela exige d'encadrer ces pratiques de manière raisonnée et équilibrée », explique le gestionnaire du parc. Par une décision du 15 novembre 2021, le Conseil d'État avait précisé les pouvoirs de police spéciale du directeur du Parc de la Guadeloupe. Il avait indiqué que relevait de cette police la modification d'un arrêté autorisant une société à pratiquer des activités de loisirs dans le cœur marin du parc, en vue d'encadrer plus strictement ces activités."

 

Le Parc fait appel ...

Modifié par Doliprane
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A coté de ça, avant-hier, sur le Franjack (épave, dans la zone du Parc, très riche en faune), plongée de nuit, on était 3 potes en autonomie, puis arrivée de deux clubs, largage de 20 et 10 gugusses, la plupart photographes.

Bilan : on se serait cru en plein jour, flash dans la gueule des tortues (espèce protégées, dont le dérangement est interdit), des langoustes qui ne savaient plus où elles étaient tellement elles  se sont pris de lumen en pleine face, etc. Dégoutés, de notre coté, on a mis assez rapidement fin à la plongée...

Je fais pas assez de photo pour savoir si ce déluge de Watts est impératif pour avoir des rendus corrects, mais clairement au niveau impact sur la faune, c'était une catastrophe...

Il y a sûrement un (gros) manque de sensibilisation, mais le jour où les plongées de nuit seront proposées à l'interdiction, ou très strictement encadrées, certains auront leur grosse part de responsabilité également...

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Euh   30 gugusses   effectivement ce n'est plus une plongée de nuit.

 

 

J'aime bien etre en commité très restreint pour ce genre de plongée (les autre aussi mais celle la encore plus) 

 

J'ai mes torches en mode rouge... cela me permet de voir et ne pas trop déranger... bon après il faut bien un coup de flash sinon la photo ...  :( 

 

mais entre 2 ou 3 photographe et une 20aine...   sans compter que j'imagine bien les 30 avaient des torches super puissantes    histoire de plonger de jour.... ;)

 

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il y a 39 minutes, Doliprane a dit :

A coté de ça, avant-hier, sur le Franjack (épave, dans la zone du Parc, très riche en faune), plongée de nuit, on était 3 potes en autonomie, puis arrivée de deux clubs, largage de 20 et 10 gugusses, la plupart photographes.

Bilan : on se serait cru en plein jour, flash dans la gueule des tortues (espèce protégées, dont le dérangement est interdit), des langoustes qui ne savaient plus où elles étaient tellement elles  se sont pris de lumen en pleine face, etc. Dégoutés, de notre coté, on a mis assez rapidement fin à la plongée...

Je fais pas assez de photo pour savoir si ce déluge de Watts est impératif pour avoir des rendus corrects, mais clairement au niveau impact sur la faune, c'était une catastrophe...

Il y a sûrement un (gros) manque de sensibilisation, mais le jour où les plongées de nuit seront proposées à l'interdiction, ou très strictement encadrées, certains auront leur grosse part de responsabilité également...

Je re-replace le resultat de cette étude ...bon c'est pas fait sur des langoustes mais des hippocampes...qui permet de voir que l'impact des flashs est bien moindre que celui des lampes...et quand on voit les phares que trimballent certains....

 

https://theconversation.com/flash-photography-doesnt-harm-seahorses-but-dont-touch-110428

Modifié par brenique
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