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Équivalences AOWD PADI/SSI et N2 FFESM/CMAS


Jubulle14

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Il y a 1 heure, Arthur Figiel a dit :


il me semble avoir été enseigné que c’était spécifiquement français. En regardant sur Google, rien de probant et la page Wikipedia anglaise « deep diving » porte à croire que c’est spécifique à la France. 

 

La majorité des formations air plafonne entre 50 et 55m. La plus profonde est sans doute la PSAI "narcosis management 7" à 71m.

 

 

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Il y a 14 heures, iove a dit :

 

N3 + NxConf fonctionne très bien à l'étranger pour allez plus bas que 40m ;)

 

N3 donne CMAS 3* qui est normalement limité à 40 m.

Pour aller plus bas il faut palabrer ou être connu être compris, etc...

Il y a 13 heures, TokongLaut a dit :

Interminables cours Tec Padi ou SSI ?... Pour la plongee à l'air il y a 3 niveaux/certifs, exactement comme TDI que tu veux faire ...

Je ne connais pas bien le système PADI donc m'abstiendrai sur ce qu'ils proposent

 

Mais chez TDI Nitrox Conf + Decomp Proc se font en même temps puis Extended Range ensuite.
Donc 2 étapes seulement pour être validé à 55 m à l'air.
Et pas de cours à payer...

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Il y a 13 heures, TokongLaut a dit :

 

PS Plongée à l'air à 60m je ne connais que la France ou ça se fait ; dis moi si tu connais d'autres pays ou la CMAS plonge à 60m à l'air

 

 

la Belgique aussi avec l'ADIP (plongeur 4*) et la LIFRAS (plongeur P3+ppa) par exemple

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Il y a 21 heures, Olivier_V a dit :

Tout à fait... Mais je ne sais pas qui y met le plus de mauvaise volonté quand on voit l'accueil de plongeurs non fédé dans certains centres français (commerciaux ou pas).

Faut pas tout mélanger !

Tout d'abord, Les structures commerciales ne vont pas mettre à la porte des clients potentiels. Ou si tel est le cas la pérennité de ces structures est serieusement mise en jeu. Par ailleurs rare sont celles qui n'ont qu'une casquette.

Concernant les clubs associatifs affiliés FFESSM et bien il sont justes tenus de faire des formations suivant les critères définis par cet organisme ( adhésion, licence etc ... ) On peut raisonnablement supposer qu'un plongeur issue d'une école "tartempion" s'engageant dans cette voie a décidé de participer aux activités fédérales... Maintenant sans réfuter l'idée d'une discrimination si celle ci existe, il y a fort à penser qu'elle est probablement anecdotique.

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Il y a 23 heures, McLean a dit :

 

La majorité des formations air plafonne entre 50 et 55m. La plus profonde est sans doute la PSAI "narcosis management 7" à 71m.

 

 

71m c’est pas un peu plus que limite en PpO2 ?
La plupart des personnes n’auraient sûrement aucun problème, dans la plupart des cas même jusque bien plus mais on flirte quand même avec une PpO2 de 1,7 bars (en prenant une pression absolue de 8,1 bars et 21% d’O2 dans l’air). 

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Le 27/07/2022 à 22:34, TokongLaut a dit :

Je sais pas avec qui t'as plongé à Koh Tao, mais les "boys" qui montent le matériel des élèves pendant les cours, c'est impossible vu les prix imbattables, vu l'organisation avec les plongeurs regroupés sur de gros bateaux, et ce n'est de plus pas autorisés pour les niveaux débutants. Tu connais très mal Koh Tao (qui ne se résume pas qu'à la plongée), je te conseillerais bien d'arrêter d'en parler ... ça fait plus de 10 ans que je vis en Asie du Sud Est avec carte de résidence à vie en cours de préparation ... Je ne suis pas un touriste en Asie ...

On est tous très heureux pour toi que tu ne sois pas touriste en Asie mais je ne vois pas le rapport et le sujet est la plongée ici. 
Il t’a été conseillé de revoir un peu tes préjugés sur la plongée « à la française » et face à quelqu’un qui t’explique son expérience personnelle tu insinues que  iove n’y connaît rien…

 

Tu crois sincèrement que ça fait avancer la discussion ? 

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Il y a 6 heures, Arthur Figiel a dit :

71m c’est pas un peu plus que limite en PpO2 ?
La plupart des personnes n’auraient sûrement aucun problème, dans la plupart des cas même jusque bien plus mais on flirte quand même avec une PpO2 de 1,7 bars (en prenant une pression absolue de 8,1 bars et 21% d’O2 dans l’air). 

les tables US NAVY 1993 proposent une solution jusqu'à 91 m

 

les tables LIFRAS (surtout les 2008), en Belgique, élaborées depuis les US NAVY, proposent une solution à 63 m. Avant 2008, c'etait une reprise des USNAVY.

 

des vieux (plongeurs) te diront qu'avant les années 2000, ils faisaient leurs paliers oxy à 9 m ou à 12 m...

 

la pp02 est un critere à prendre en compte, le risque associé aussi, bien sur.

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Le 29/07/2022 à 06:01, christophe 38 a dit :

les tables US NAVY 1993 proposent une solution jusqu'à 91 m

 

les tables LIFRAS (surtout les 2008), en Belgique, élaborées depuis les US NAVY, proposent une solution à 63 m. Avant 2008, c'etait une reprise des USNAVY.

 

des vieux (plongeurs) te diront qu'avant les années 2000, ils faisaient leurs paliers oxy à 9 m ou à 12 m...

 

la pp02 est un critere à prendre en compte, le risque associé aussi, bien sur.

Oui je sais. De même quelqu’un de mon club raconte que lorsqu’il a eu l’occasion d’être avec des plongeurs de combat, en circuit fermé O2 pur eux faisaient des « touch » jusque 14m. (Je n’arrive plus à me souvenir s’il parlait d’une profondeur de travail « normale » de 9 ou 12m). 
De même les corailleurs font/ont fait des plongées entre 60 et 90m à l’air pendant des années. 

Certains racontent que pendant longtemps les candidats plongeurs de combat russes/soviétiques étaient recrutés en descendant attachés à quelqu’un ayant fini sa formation et si ils ne « tenaient » pas l’O2 pur jusqu’à minimum 20m ils étaient refusés. 
 

Maintenant ma remarque venait du fait qu’à la différence de ces cas particuliers, je suppose qu’une formation, même spécifique, se veut plus accessible que ce genre de cas « extrêmes ». 
 

Enfin concernant les paliers O2 purs à 9 ou 12m, dans l’hyperoxie il y a aussi la durée d’exposition qui joue beaucoup sur le risque. Je serais curieux d’avoir des stats précises sur le nombre d’accidents hyperoxiques à l’époque vs aujourd’hui avec en concordance la durée et la pression d’exposition à l’O2 pur, mais je doute que ça existe. 

Modifié par Arthur Figiel
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Il y a 4 heures, Arthur Figiel a dit :

Oui je sais. De même quelqu’un de mon club raconte que lorsqu’il a eu l’occasion d’être avec des plongeurs de combat, en circuit fermé O2 pur eux faisaient des « touch » jusque 14m. (Je n’arrive plus à me souvenir s’il parlait d’une profondeur de travail « normale » de 9 ou 12m). 
De même les corailleurs font/ont fait des plongées entre 60 et 90m à l’air pendant des années. 

Certains racontent que pendant longtemps les candidats plongeurs de combat russes/soviétiques étaient recrutés en descendant attachés à quelqu’un ayant fini sa formation et si ils ne « tenaient » pas l’O2 pur jusqu’à minimum 20m ils étaient refusés. 
 

Maintenant ma remarque venait du fait qu’à la différence de ces cas particuliers, je suppose qu’une formation, même spécifique, se veut plus accessible que ce genre de cas « extrêmes ». 
 

Enfin concernant les paliers O2 purs à 9 ou 12m, dans l’hyperoxie il y a aussi la durée d’exposition qui joue beaucoup sur le risque. Je serais curieux d’avoir des stats précises sur le nombre d’accidents hyperoxiques à l’époque vs aujourd’hui avec en concordance la durée et la pression d’exposition à l’O2 pur, mais je doute que ça existe. 

re

 

les nageurs de combat peuvent descendre, en mission, jusqu'à 18 m, à l'oxy pur, pour passer sous un filet anti torpilles, pour une durée maxi de 3 minutes.

 

mais, ils ont un embout buccal sécurisé et sont sanglés avec un équipier... et c'est exceptionnel

 

pour les corailleurs, certains descendaient sous les 100 m à l'air.

par contre, coté accidents, les tables n’étaient pas aussi abouties qu'aujourd'hui (et, maintenant, ce sont les cas qui ont coincé qui ont durci les tables)

 

pour les paliers profonds à l'oxy, en ouvert, en mer, ça se faisait (j'ai eu fait du 9 m à l'oxy) mais, en sout, les CNS clock explosaient à 800-900%

 

alors, concernant l'hyperoxie, nous ne sommes pas égaux

l'entrainement ne sert pas à grand chose

elle ne prévient pas

ça a très bien pu passer toutes ces semaines, des paliers à 9 ou à 12, et demain, ce sera la crise...

c'est un peu une loterie.

 

la durée d'exposition nécessite aussi des rinçages avec un gaz moins riche en oxy (idéalement de l'air) ; mes sources, crédibles, me parlaient d'un rincage toutes les 20 minutes de palier à l'oxy, pendant 5 minutes, avant de repartir sur de l'oxy ; ces 5 minutes ne comptent pas dans la déco...

 

(maintenant, et c'est mon interprétation, 20 minutes de palier oxy, ça "vaut" 60 minutes de palier à l'air... disons que ce n'est ni courant, ni anodin).

 

enfin, concernant la pp02 de 1.6, à un moment, il a bien fallu placer une limite, un seuil ;

les Americains avaient testé 1.6 et avaient trop de crises hyperoxiques ; ils sont descendus à 1.4 (et ont encore eu des cas de crises hyperoxiques).

nous sommes descendus de 2 à 1.6 sans faire de stop à 1.8 de pp02

 

 

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il y a 52 minutes, christophe 38 a dit :

enfin, concernant la pp02 de 1.6, à un moment, il a bien fallu placer une limite, un seuil ;

les Americains avaient testé 1.6 et avaient trop de crises hyperoxiques ; ils sont descendus à 1.4 (et ont encore eu des cas de crises hyperoxiques).

nous sommes descendus de 2 à 1.6 sans faire de stop à 1.8 de pp02

Celui qui serait mon potentiel et futur formateur recycleur (projet pour 2023) me disait prévoir (POUR LUI) des bail-outs avec des ppo2 (au fond) plutôt à 1.8 voire 2 car vu la durée de prise en ppo2 élévée du fait de la remontée on arrive selon lui vite à une ppo2 acceptable de 1.6 qui évidemment continue à décroître à la remontée.
Notre discussion était partie du temps somme toutes limitée à 40 m (en diluant) avec un bailout de 7l qui serait limité à une ppo2 de 1.6.

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Il y a 9 heures, christophe 38 a dit :

alors, concernant l'hyperoxie, nous ne sommes pas égaux

l'entrainement ne sert pas à grand chose

si c’est par rapport à ce qu’on m’a raconté sur les plongeurs de combats soviétiques, je ne parlais absolument pas d’entraînement mais plus un test sur la sensibilité à l’hyperoxie des candidats. Si ce qu’on m’a raconté était vrai, l’idée était d’aller « trop loin » et si ça passait il était considéré que ça passerait toujours en situation réelle. 
 

Il y a 9 heures, christophe 38 a dit :

la durée d'exposition nécessite aussi des rinçages avec un gaz moins riche en oxy (idéalement de l'air) ; mes sources, crédibles, me parlaient d'un rincage toutes les 20 minutes de palier à l'oxy, pendant 5 minutes, avant de repartir sur de l'oxy ; ces 5 minutes ne comptent pas dans la déco...

Ce qui me rassure c’est que tes sources crédibles disent la même chose que les miennes ;) 

Celui que je connais qui eu fait ce genre de pallier m’a toujours dit que lui faisait 5 min de rinçage à l’air au bout de 20 min (et s’il était avec d’autres qui n’avaient pas l’habitude, dans le doute c’était plus 15 min d’oxi avant rinçage).

 

Il y a 9 heures, christophe 38 a dit :

 

enfin, concernant la pp02 de 1.6, à un moment, il a bien fallu placer une limite, un seuil ;

les Americains avaient testé 1.6 et avaient trop de crises hyperoxiques ; ils sont descendus à 1.4 (et ont encore eu des cas de crises hyperoxiques).

nous sommes descendus de 2 à 1.6 sans faire de stop à 1.8 de pp02

 

 

Je ne savais pas du tout qu’avant on comptait une PpO2 de 2 bars acceptable en France, même si j’ai déjà croisé de « vieux » plongeurs qui disaient avoir fait des plongée à 80 voire 90m dans leur jeunesse (bien avant que la plongée aux mélanges soit « accessible ») 

 


Quand tu dis américains, tu veux dire rstc ? 

Ça explique pourquoi l’autre jour j’étais surpris qu’un type calcule sa profondeur max en Nitrox avec du 1,4 bars de PpO2 :) 

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Il y a 4 heures, Arthur Figiel a dit :

si c’est par rapport à ce qu’on m’a raconté sur les plongeurs de combats soviétiques, je ne parlais absolument pas d’entraînement mais plus un test sur la sensibilité à l’hyperoxie des candidats. Si ce qu’on m’a raconté était vrai, l’idée était d’aller « trop loin » et si ça passait il était considéré que ça passerait toujours en situation réelle. 
 

Ce qui me rassure c’est que tes sources crédibles disent la même chose que les miennes ;) 

Celui que je connais qui eu fait ce genre de pallier m’a toujours dit que lui faisait 5 min de rinçage à l’air au bout de 20 min (et s’il était avec d’autres qui n’avaient pas l’habitude, dans le doute c’était plus 15 min d’oxi avant rinçage).

 

Je ne savais pas du tout qu’avant on comptait une PpO2 de 2 bars acceptable en France, même si j’ai déjà croisé de « vieux » plongeurs qui disaient avoir fait des plongée à 80 voire 90m dans leur jeunesse (bien avant que la plongée aux mélanges soit « accessible ») 

 


Quand tu dis américains, tu veux dire rstc ? 

Ça explique pourquoi l’autre jour j’étais surpris qu’un type calcule sa profondeur max en Nitrox avec du 1,4 bars de PpO2 :) 


peu importe l’école : aujourd’hui, le consensus existe pour une ppo2 fond de 1,4 en ouvert, 1,3 en recycleur et une ppo2 la plus proche possible de 1,6 pour la déco en ouvert ou recycleur..

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Pour rebondir dans ce qui a été exposé précédemment, j'ai relevé ceci dans le Broussole/Méliet ( Physiologie et médecine de la plongée) :

"Les manifestations neurologiques de la toxicité de l'oxygène sont précédées d'une phase de latence asymptomatique, inversement proportionnelle à la PIO2 et à la durée d'exposition.La relation qui lie ces deux paramètres nous amène à un seuil limite de 1.6 b chez l'homme. Il semble qu'il existe un système de protection cérébrale contre l'hyperoxie jusqu'à ce seuil. Des expositions prolongées inférieures à 1.6 bars entrainent des manifestations toxiques mais pas de convulsions.

Cette relation toxicité/durée connait cependant des variations intra/inter individuelles importantes sans qu'aucun facteur prédictif ne soit défini.

La tolérance à l'hyperoxie est abaissée par l'effort physique, l'essoufflement.

Elle est plus élevée en hyperbarie atmosphérique : L'application de PIO2 de 2.8 b y est habituelle avec très peu de crises convulsives.

Le facteur de risque majeur de la cris hyperoxique en plongée" est représenté par l'hypercapnie ..."

 

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