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Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

L'accident en plongée ne serait pas une fatalité


PlongeurSDF

Messages recommandés

Il y a 5 heures, PlongeurSDF a dit :

Effectivement, cela ne tient pas compte des gens qui arrivent directement aux caissons, ni même des dénis, à ce titre il devrait être donc sur évaluer.

 

Mais dire qu'un appel au CROSS ou SNSM ce n'est pas équivalent d'un accident, cela me semble surprenant quand on peut lire ailleurs "En cas de doute : agir comme si un accident était déclaré"

https://www.plongee-plaisir.com/fr/procedure-de-secours/

Bonsoir,

 

Je ne vois aucune contradiction, bien au contraire.

 

Le formule citée a été discutée il y a une vingtaine avec certaines personnes du CROSS. Ne pas hésiter en cas de doute.

Et s'il n'y a pas d'accident ... c'est à l'hôpital de le décider.

 

Bien cordialement,

Alain Foret

Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir

Il y a 6 heures, PlongeurSDF a dit :

Effectivement, cela ne tient pas compte des gens qui arrivent directement aux caissons, ni même des dénis, à ce titre il devrait être donc sur évaluer.

Bonsoir PongeurSDF,

 

Comme en toute chose il faut aller jusqu'au et avoir de la rigueur.

"Sur-évaluer", oui mais "Quoi" ?

Le nombre d'accidents réels par rapport au nombre d'opérations déclenchées via le CROSS et la SNSM.

Si tu lis ce que j'ai écrit précédemment, tu verras que ce point a, de tous temps, été adressé dans les statistiques. Du temps des statistiques du Dr Bruno Grandjean, sur 350 dossiers par an, 60 environ conduisaient à un dossier avec accident avéré.

 

Pour autant les chiffres indiqués n'incluent pas les accidents provenant d'une autre origine (le 15, accès direct à l'hôpital, etc.).

 

Sujet pas nouveau ...

 

Bien cordialement,

Alain Foret

Auteur des livres et supports pédagogiques Plongée Plaisir

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Le 23/02/2023 à 16:30, PlongeurSDF a dit :

Extrait :

 

Capturedecran2023-02-23a11_20_52.thumb.png.f2a92262b8e8a725ae614c83a898f37d.png

 

 

Quand je vous disais qu'on est champions du monde ici ! 

:jesors:

Le 27/02/2023 à 08:49, caolila a dit :

Je connais un N3/E1 "plongeur" depuis des lustres...   pour lui avoir des paliers c'est le début de la fin... .....    C'est le genre de gars avec qui je ferais une petite balade dans la zone des 20m max... mais pas plus  

Je connais un P5/E2 tout pareil 🤣

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Le 26/02/2023 à 17:14, berny a dit :

C’est évident depuis le début: faute de données fiables (Entendre sur des éléments validés et centralisés par un organisme d’état -donc pas par l’un ou l’autre des acteurs), on ne peut bâtir que sur du sable. 

Pas forcément "validés en central" mais centralisé et unifié pour avoir une base commune (au sens base de données). C'est assez utilisé dans l'industrie pour trouver la cause de la recherche des défauts (en sortie de chaine par exemple) ou pour préparer ton tarif d'assurances Voiture en fonction de ton age, du vehicule etc.
La constitution de la base de données n'est pas triviale dans la mesure ou elle concerne des milliers de personnes sur 600 000 KM2 en France Métropolitaine.
Les données à prendre en compte
l'individu (identification, taille, age,  poids, ... niveau, antécédents plongées, médicaux (diabete, tension, covid, ...) dernière plongée (mois, jour), etat avant la plongée (frais du matin, bourré l après midi, ..fatigué après une nuit en bus, ..;
le matériel  : marques modeles, etat, épaisseur néoprene, gaz dans le/les bloc(s)reglage de l'ordi,, parachute ou pas,
date heures club bateau DP site (caractéristiques, ..) T° air, T° eau Vent, houle, soleil , ...palanquées, (1, 2-4) ...
L'incident en lui-même classement (surpression, acc deco, disparu etc
Le déroulé de l'incident (panne d'air, panique, remontée rapide, pas de palier, add)
Actions entreprises : cf Rifap , cross helico, caisson 3 jours ...
Issues : DCD % invalidité, suspension, limitation plongée ..

Il y a ce genre de fiche proposée par la FF, pour tous les usages même insignifiant (sans appel au Cross)  et pour avoir un analyse sérieuse il faut la remplir systématiquement, avec précision, et en avoir un certain nombre (100 !!) pour pouvoir commencer à sortir des informations correctes.

Le risque d'un approche un peu rapide serait d'arriver à un conclusion hative du genre "tous les accidentés ont la même marque de détendeur et ...."

Le 27/02/2023 à 08:34, Julaye a dit :

Je ne méfie des statistiques.

 

Amha, l’accident de plongée c’est comme le covid.

 

Certains sont morts à cause du covid, d’autres avec le covid … et les stats ne savent pas faire la différence.

 

Dans un accident de plongée, la plongée est-elle la cause directe ou bien juste un facteur aggravant et la personne serait morte à plus ou moins brève échéance du fait de son état général ?

 

Si on veut montrer que la plongée est dangereuse - par exemple pour s’assurer que la France reste avec son code du sport (*), on va masquer intentionnellement des éléments permettant de discriminer la vraie dangerosité de la plongée.

 

Exemple Combien de réels accidents liés directement à la plongée elle-même, dans la courbe de sécurité et a des profondeurs de 0 à 40 m ? 

 

(*) on peut imaginer un certain lobbying pour assouplir vers la vision RSTC de la plongée de loisir … après tout, c’est du business.

C'est ce qu'on appelle depuis longtemps : analyse en composantes principales  (et sous d'autres noms ajourd'hui genre big data et autres).
Le point de départ étant la donnée (data) et son nombre (big)

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Bonjour.

Sujet brûlant pour moi.

L'accident de plongée n'est pas une fatalité. Pas sûr, vu que 25 % des plongeurs ont un FOP silencieux, plaqué mais pas soudé.
Ensuite, plongeur pas sportif et vacanciers dans son activité, embonpoint, fumeur, etc, etc, ça améliore grandement les statistiques.
Et puis il y a celui pour qui ça arrive, immérité car en dehors de toute circonstance aggravante, mais ouverture de cette merde.

Le fédéral qui s'est occupé de moi était étonné de son point de vue que je n'ai pas cartonné PLUS TÔT vue la taille du FOP.

J'ai de merveilleux souvenirs de ma vie d'avant.

Prenez soin de vous, mes bulleux :)
 

Modifié par FREDOX
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il y a une heure, FREDOX a dit :

Bonjour.

Sujet brûlant pour moi.

L'accident de plongée n'est pas une fatalité. Pas sûr, vu que 25 % des plongeurs ont un FOP silencieux, plaqué mais pas soudé.
Ensuite, plongeur pas sportif et vacanciers dans son activité, embonpoint, fumeur, etc, etc, ça améliore grandement les statistiques.
Et puis il y a celui pour qui ça arrive, immérité car en dehors de toute circonstance aggravante, mais ouverture de cette merde.

Le fédéral qui s'est occupé de moi était étonné de son point de vue que je n'ai pas cartonné PLUS TÔT vue la taille du FOP.

J'ai de merveilleux souvenirs de ma vie d'avant.

Prenez soin de vous, mes bulleux :)
 

Bonjour Fredox,

 

Tu parles d'immérité expression abandonnée par les spécialistes bien avant les années 10 (comprendre 2010 🤣).

 

Mais sait-on, dans ton cas particulièrement, s'il y avait eu possiblement un fait générateur favorisant son ouverture ce jour là en particulier :

 

- Effort à glotte fermée (échelle, effort, portage, ...),

- Une tout ou éternuement durant la plongée,

- etc.

 

En clair clair qu'est-ce qui aurait fait que ce jour là était différent des précédents ?

 

Pour rester dans le thème de ce fil, tout RETEX à une portée préventive et donc positive pour les futurs plongeurs.

 

Bon courage à toi

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Il y a 4 heures, FREDOX a dit :

Bonjour.

Sujet brûlant pour moi.

L'accident de plongée n'est pas une fatalité. Pas sûr, vu que 25 % des plongeurs ont un FOP silencieux, plaqué mais pas soudé.
Ensuite, plongeur pas sportif et vacanciers dans son activité, embonpoint, fumeur, etc, etc, ça améliore grandement les statistiques.
Et puis il y a celui pour qui ça arrive, immérité car en dehors de toute circonstance aggravante, mais ouverture de cette merde.

Le fédéral qui s'est occupé de moi était étonné de son point de vue que je n'ai pas cartonné PLUS TÔT vue la taille du FOP.

J'ai de merveilleux souvenirs de ma vie d'avant.

Prenez soin de vous, mes bulleux :)
 

Tiens, c'est marrant, hier j'ai reçu une belle lettre du caisson de Ste-Anne me disant qu'il allait utiliser des données de plongeurs accidentés entre 2010 et 2020 pour faire quelques études et il me citait mes droits : CNIL,  toussa toussa !

Tu parles que je m'en contrefout ! Si mon modeste cas peut faire avancer la science 🤗

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Il y a 4 heures, PlongeurSDF a dit :

Bonjour Fredox,

 

Tu parles d'immérité expression abandonnée par les spécialistes bien avant les années 10 (comprendre 2010 🤣).

 

Mais sait-on, dans ton cas particulièrement, s'il y avait eu possiblement un fait générateur favorisant son ouverture ce jour là en particulier :

 

- Effort à glotte fermée (échelle, effort, portage, ...),

- Une tout ou éternuement durant la plongée,

- etc.

 

En clair clair qu'est-ce qui aurait fait que ce jour là était différent des précédents ?

 

Pour rester dans le thème de ce fil, tout RETEX à une portée préventive et donc positive pour les futurs plongeurs.

 

Bon courage à toi

Bonjour.

Oh je me suis tellement posé la question....
La profondeur importante, sûr. Descendre à -60 m pour se serrer la pogne entre bulleux, déraper de 4 m de plus au passage au dessus de nous d'une pastenague XXL qui a voilé le soleil. Nous avions fait un touch and go sans traîner.
La fatigue ? Sûr aussi même si en vacances les efforts sont intenses 😉 .
Mes antécédents médicaux....
Sinon effectivement je me rappelle d'une toux légère (au palier 12 minutes à -3m majoré de trois minutes car il y avait du beau à regarder :) ) quelques bouffées puis plus rien. Mais ça m'est déjà arrivé, et sans conséquences autres, une légère crise de rire par exemple au palier en sortie du Roraïma).

Sinon les conditions de plongées font qu'elle a été la plus facile de ma vie, eau chaude, transparence, aucun jus, se laisser descendre en compensant doucement, remonter tranquillement sans effort sur le gilet. Mon ordi à l'époque montrait un profil d'école.

Et puis ça fait 14 ans maintenant :gloup:......
Putain le temps passe.

:scubaok:

 

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il y a 7 minutes, FREDOX a dit :

Bonjour.

Oh je me suis tellement posé la question....
La profondeur importante, sûr. Descendre à -60 m pour se serrer la pogne entre bulleux, déraper de 4 m de plus au passage au dessus de nous d'une pastenague XXL qui a voilé le soleil. Nous avions fait un touch and go sans traîner.
La fatigue ? Sûr aussi même si en vacances les efforts sont intenses 😉 .
Mes antécédents médicaux....
Sinon effectivement je me rappelle d'une toux légère (au palier 12 minutes à -3m majoré de trois minutes car il y avait du beau à regarder :) ) quelques bouffées puis plus rien. Mais ça m'est déjà arrivé, et sans conséquences autres, une légère crise de rire par exemple au palier en sortie du Roraïma).

Sinon les conditions de plongées font qu'elle a été la plus facile de ma vie, eau chaude, transparence, aucun jus, se laisser descendre en compensant doucement, remonter tranquillement sans effort sur le gilet. Mon ordi à l'époque montrait un profil d'école.

Et puis ça fait 14 ans maintenant :gloup:......
Putain le temps passe.

:scubaok:

 

Merci pour ton retour, instructif

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  • 3 semaines après...

Pour ceux qui se posaient la question de comparer avec d'autres systèmes de plongée dans le monde, voici la synthèse des travaux d'avocats qui ont travaillés pendant plus de 10 ans sur des cas d'accidents de plongée (Atelier sur les décès en plongée, Durham, Caroline du Nord, du 8 au 10 avril 2010) :

 

https://www-davidconcannon-com.translate.goog/legal-issues-with-diving-fatalities?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true

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il y a 12 minutes, PlongeurSDF a dit :

Pour ceux qui se posaient la question de comparer avec d'autres systèmes de plongée dans le monde, voici la synthèse des travaux d'avocats qui ont travaillés pendant plus de 10 ans sur des cas d'accidents de plongée (Atelier sur les décès en plongée, Durham, Caroline du Nord, du 8 au 10 avril 2010) :

 

https://www-davidconcannon-com.translate.goog/legal-issues-with-diving-fatalities?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp&_x_tr_hist=true

merci

 

ayant installé un traducteur en ligne sur mon PC,  je poste ici la traduction de ton lien (encore merci)

 

Citation

CONCANNON & CHARLES, CP

Un cabinet d'avocats différent

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RÉSEAU D'ALERTE PLONGEURS

Atelier sur les décès en plongée, Durham, Caroline du Nord, du 8 au 10 avril 2010

Table ronde : Problèmes juridiques associés aux décès en plongée

Panel organisé et modéré, et article écrit, par David G. Concannon

 
7240dc_756ef05e9ed24fcbaea6eb2e34d70120.

CV

 

Un panel de cinq avocats, représentant de la décennie d'expérience dans les enquêtes sur les décès en plongée et les litiges en cas d'accidents de plongée, s'est réuni lors de l'atelier Diving Fatality du Divers Alert Network (DAN) fr avril 2010 pour discuter des problèmes juridiques courants associés aux décès en plongée. Le panel a soulevé plusieurs sujets, notamment les coûts personnels et financiers associés aux décès en plongée sous-marine ; les principaux facteurs menant à des litiges en cas de décès en plongée, les lacunes des enquêtes sur les accidents et les suggestions d'amélioration, comment le manque d'informations d'enquête peut être problématique dans les litiges, la coopération avec les premiers intervenants et les médecins légistes pour faciliter une enquête efficace sur les incidents, la collecte de données pour la recherche et l'éducation de la communauté de la plongée, l'impact des décès sur l'assurance responsabilité civile, l'évolution des normes juridiques en Europe et les méthodes d'amélioration de la formation internationale et de l'éducation des plongeurs pour réduire les décès futurs. Le panel a évoqué des moyens d'améliorer la collecte d'informations, depuis la collecte de preuves sur les lieux d'un accident jusqu'au processus de litige. Un manque d'informations solides sur les causes sous-jacentes des décès en plongée crée une incertitude, ce qui entraîne des litiges, des primes d'assurance plus élevées, des coûts massifs et, finalement, la perte continue de vies.

 

Citation

 

Dans : Médecine sous-marine et hyperbare : Journal de la Société médicale sous-marine et hyperbare, Inc 38(4):257-60, juillet 2011.

Introduction

 

Un panel de cinq avocats, représentant plusieurs décennies d'expérience dans les enquêtes sur les décès en plongée et les litiges en cas d'accidents de plongée, s'est réuni lors de l'atelier Diving Fatality du Divers Alert Network (DAN) fr avril 2010 pour discuter des problèmes juridiques courants associés aux décès en plongée. Le panel était composé de David G. Concannon, Law Offices of David G. Concannon, LLC, Wayne, Pennsylvanie, en tant que modérateur et conférencier ; et les conférenciers Stephen L. Hewitt, Hewitt & Truszkowski, North Hollywood, Californie ; François Jaeck, DAN Europe, Blois Cedex, France ; Craig S. Jenni, Dive & Marine Consultants International, Fort Lauderdale, Floride ; et Mark A. Hruska, Schwartz & Horwtiz, PLC, Boca Raton, Floride. Le panneau a partagé l'

 

En plus de résumer la présentation du panel aux participants à l'atelier, ce document fournit des informations supplémentaires provenant de plusieurs sources, notamment : (1) le résumé PowerPoint des problèmes juridiques affichés lors de la présentation du panel juridique à l'atelier DAN Diving Fatality ; (2) le matériel écrit fourni aux participants à l'atelier DAN Diving Fatality ; (3) les données obtenues à partir d'études sur les accidents et les décès en plongée publiées par DAN, le British Sub-Aqua Club (BSAC) et la Diving Incident Monitoring Study (DIMS), entre autres ; et (4) les statistiques sur les décès en plongée compilées par DAN pour les États-Unis et certains États individuels pour les années 2004 à 2008. Les données disponibles fournissent une bonne base pour identifier les causes potentielles de décès en plongée,

 

Le problème

 

Les décès en plongée sous-marine ont un bilan qui dépasse la perte malheureuse de vies humaines; les accidents mortels ont également un impact financier majeur sous la forme de perte de revenus, de perte d'activité, de primes d'assurance plus élevées et de frais de justice massifs. Chaque année, environ 125 plongeurs meurent en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.[i] De ce nombre, entre 50 et 60 plongeurs meurent aux États-Unis.[ii] La figure 1 montre que le nombre de décès en plongée a tendance à augmenter après rester statique pendant plusieurs années.

Figure 1 : Décès en plongée par année en Amérique du Nord, au Royaume-Uni et en Europe

Mais qu'est-ce qui cause exactement la mort des plongeurs ? Sans connaître la réponse à cette question, il est difficile de progresser dans la réduction du nombre de décès en plongée et des coûts associés. Le problème est qu'il n'y a pas de collecte systématique de données pour déterminer exactement comment ou pourquoi les plongeurs meurent. Au lieu de cela, les informations sont nécessaires, avec des degrés de précision variables, à partir d'une variété de sources différentes. Le manque d'informations solides sur les causes sous-jacentes des accidents de plongée et des décès crées de l'incertitude, et c'est le principal facteur conduisant à des litiges, à des primes d'assurance plus élevées, à des coûts de litiges massifs et, finalement, à la perte continue de vies.

 

Lacunes des enquêtes sur les décès en plongée

 

Le Dr Chris Acott, le fondateur du DIMS complet et continu en Australie, a observé : "Un accident est souvent le produit de coïncidences improbables ou d'erreurs survenant à un moment inopportun lorsqu'il n'y a pas de 'flexibilité du système'". ] Ce n'est jamais un seul événement qui cause la mort d'un plongeur ; au lieu de cela, il y a souvent une série d'événements, commençant avant même qu'un plongeur n'entre dans l'eau, qui conduisent à un accident mortel. Malheureusement, la série d'événements conduisant à un accident fait rarement l'objet d'une enquête complète, ce qui entraîne un manque d'informations essentielles sur les causes d'un accident particulier.

 

De plus, le principe de Pareto, également connu sous le nom de «règle 80-20» ou «la loi de quelques-uns», stipule que, pour de nombreux événements, environ 80% des effets proviennent de 20% des causes. Par conséquent, une enquête appropriée sur les décès liés à la plongée et la diffusion publique des problèmes de santé les plus courants, des pratiques de plongée et des comportements qui entraînent ou contribuent à un accident de plongée mortel ("les quelques vitaux") sont fondamentales pour améliorer la sécurité en plongée. Sans une enquête appropriée sur les décès en plongée, ces problèmes courants ne peuvent être identifiés ou résolus.

 

Les enquêtes sur les décès en plongée tentent de déterminer la cause du décès en identifiant les facteurs causals, en se concentrant principalement sur trois domaines : médical, équipement et procédure. L'enquête médicale porte sur la santé d'un plongeur et sur les facteurs médicaux ayant conduit à la cause du décès. L'enquête sur l'équipement traite des problèmes matériels potentiels qui peuvent avoir contribué à une cause de décès. L'enquête procédurale vise à déterminer si le plongeur a suivi sa formation, s'est correctement préparé lui-même et son équipement avant de plonger, ou a plongé dans des conditions dépassant son niveau de formation et d'expérience. 

 

Il est important de noter que les trois domaines sont généralement examinés dans une enquête sur un décès en plongée, avec divers degrés de compétence et de minutie. Les problèmes de procédure semblent être plus fréquents que les problèmes d'équipement, mais ils sont souvent difficiles à identifier. Une enquête médicale appropriée dépend du respect des protocoles pour effectuer une «autopsie de plongée» appropriée, mais souvent ils ne le sont pas. Dans la grande majorité des cas, les principaux facteurs causals ne sont jamais identifiés, ce qui entraîne une incertitude quant à la cause du décès. 

 

En outre, il n'est pas rare que les enquêteurs excluent un domaine, généralement médical, puis désignent un autre domaine comme la cause la plus probable de décès, même s'ils n'ont aucune expérience dans ce domaine et ne l'ont pas fait parce qu'ils ont exclu leur domaine d'expertise comme facteur contributif. Dans de tels cas, un médecin légiste peut dire à la femme d'une victime que « votre mari était l'image de la santé, donc cela devait être son équipement », alors qu'en fait, le médecin légiste n'a pas procédé à une autopsie en plongée appropriée ou qu'il ne sait pas que les problèmes d'équipement réels représentent moins de dix à quinze pour cent de tous les décès.[ii]

 

Des enquêtes appropriées sur les décès en plongée sont menées à l'aide d'une analyse des causes fondamentales pour déterminer les quatre événements distincts illustrés à la figure 2.[iii] Le premier événement, le « déclencheur », est la première cause fondamentale identifiable qui a transformé une plongée banale en urgence. Le deuxième événement, « l'agent invalidant » ou « l'action préjudiciable », est un effet du déclencheur qui mène au troisième événement, la « blessure invalidante ». La blessure invalidante a causé la mort ou rendu un plongeur incapable de se noyer. L'événement final est la «cause du décès» spécifiée par le médecin légiste, qui peut être la même que la blessure invalidante ou la noyade secondaire à la blessure invalidante. Il n'est pas rare qu'un ou plusieurs des quatre événements soient non identifiables.

Le panel a présenté des informations tirées d'une étude de DAN pour mettre en évidence les lacunes inhérentes aux enquêtes sur les décès en plongée : "Causes courantes de décès en plongée récréative en circuit ouvert", qui a été publiée dans Undersea and Hyperbaric Medicine en 2008. Dans cette étude, DAN a enquêté sur la cause des décès en plongée parmi 947 décès en plongée sous-marine récréative en circuit ouvert de 1992 à 2003. Suite à la notification d'un décès, DAN a contacté les agences d'enquête officielles, les médecins légistes, les chambres hyperbares, les témoins et les familles des personnes décédées par téléphone, courrier ou e-mail. DAN rapporte : « Ces contacts pourraient être plus ou moins utiles.

 

L'étude avait un certain nombre de limitations admises. Selon DAN, « [a]valuer les associations et faire des inférences causales sur la base des données du système de surveillance, telles que celles des décès en plongée, est incertain en raison de défauts inhérents à la qualité et à l'exhaustivité des données ». En effet, l'étude DAN se distinguait par la manière dont elle collectait les données : DAN cherchait affirmativement des données auprès de diverses sources. Ce sont les méthodes utilisées pour la collecte de données sur lesquelles les rapports annuels de plongée de DAN sont basés. informations directement aux chercheurs, et vont même jusqu'à publier des formulaires téléchargeables sur Internet pour faciliter la collecte d'informations.[ii] Par conséquent,
 

Figure 2:

Figure 3 : Causes de décès identifiées dans 814 des 947 décès en plongée, 1992-2003 (Denoble & Vann, 2009)

 

DAN a identifié les limitations supplémentaires suivantes : (1) des blessures invalidantes ont été identifiées pour seulement 590 des 947 personnes décédées ; (2) les déclencheurs et les agents invalidants étaient encore plus difficiles à identifier, et DAN n'a pu le faire que dans 346 et 342 cas respectivement ; (3) l'examen post-mortem des plongeurs a des exigences au-delà de la pratique standard d'autopsie qui n'ont pas toujours été mises en œuvre par les médecins légistes ; (4) le groupe de référence pour chaque blessure invalidante était toutes les autres blessures invalidantes; par conséquent, les déclencheurs et les agents invalidants associés à des blessures invalidantes spécifiques n'étaient pas toujours complètement identifiés, et leur importance relative dépendait nécessairement du décès; et (5) les plongeurs survivants constitueraient une meilleure population de référence.[1]

 

Cependant, même les études incorporant des données de plongeurs survivants peuvent avoir des limites. Dans une étude sur le dysfonctionnement de l'équipement dans 1 000 accidents de plongée, l'auteur a identifié un certain nombre de limitations supplémentaires associées aux données sur les accidents/décès : (1) les événements sont souvent reconstruits à partir d'un puzzle d'informations qui ne sont pas corroborées par la victime ; (2) des informations précieuses peuvent être oubliées pendant la tourmente du sauvetage et de la réanimation, de sorte que les événements enregistrés peuvent être une simplification excessive de ce qui s'est passé ; (3) les événements sont souvent modifiés pour s'adapter à la perception de ce qui s'est passé et sont vus à la lumière de « faire ce qu'il faut » ; et (4) les rapports peuvent être soit soumis à la partialité des enquêteurs et rapporter « ce qui a dû se passer » et non ce qui s'est passé, soit seuls les problèmes juridiques peuvent être abordés. [2]

 

Malgré leurs lacunes reconnues, les études scientifiques disponibles sur les accidents et les décès en plongée constituent une excellente ressource et un point de départ pour de nouvelles recherches et actions de sensibilisation. L'étude de dix ans de DAN, publiée en 2008, a révélé : 

 

[L]'analyse des données sur les cas de décès en plongée a identifié de nombreux déclencheurs et agents invalidants qui sont au centre des directives de sécurité en plongée existantes. Ce qui est nouveau, c'est la reconnaissance qu'une majorité de décès étaient associés à une minorité de déclencheurs et d'agents invalidants. Cela suggère que les décès en plongée pourraient être réduits en mettant davantage l'accent sur la prévention des principaux déclencheurs, des agents invalidants et des facteurs médicaux intrinsèques conformément au principe de Pareto. La conception et la mise en œuvre de solutions pratiques pour éviter les déclencheurs et les agents invalidants sont du ressort des spécialistes de la formation. . . Certains décès en plongée sont inévitables, mais le niveau pratiquement irréductible ne semble pas encore atteint.[3]

 

Bien que les déclencheurs n'aient été identifiés que dans un tiers des cas (346 sur 947), les déclencheurs les plus courants étaient l'insuffisance de gaz (41 %), le piégeage (20 %) et les problèmes d'équipement (15 %). De même, des agents invalidants n'ont été identifiés que dans un tiers des cas (332 sur 947) ; cependant, l'ascension d'urgence (55 %), l'insuffisance de gaz (27 %) et les problèmes de flottabilité (13 %) étaient les agents invalidants les plus courants et, ensemble, représentaient 95 % des 332 décès.

 

Des blessures invalidantes ont été identifiées dans 590 des 947 décès. Parmi celles-ci, les trois blessures invalidantes les plus courantes, l'asphyxie (33 %), l'embolie gazeuse artérielle (AGE) (29 %) et les incidents cardiaques (26 %) ont contribué à 88 % des décès. D'autres blessures invalidantes ont été attribuées à un traumatisme (5 %), à un accident de décompression (DCS) (2,5 %), à une perte de conscience inexpliquée (LOC) (2,5 %) et à des gaz inappropriés (2 %).

 

L'expérience de DAN en matière de collecte d'informations pour remplir sa mission d'amélioration de la sécurité en plongée est similaire à celle des avocats dans la résolution des problèmes juridiques associés aux décès en plongée sous-marine. Aux États-Unis, les médecins légistes effectuant des autopsies inappropriées sur les victimes d'accidents de plongée sont la norme plutôt que l'exception. Cela conduit à une désinformation sur la cause du décès. Le personnel des services d'urgence consacre généralement plus de ressources d'enquête aux accidents automobiles de routine qu'aux enquêtes sur les décès en plongée. Pour être juste, les premiers intervenants ne sont généralement pas formés pour enquêter correctement sur un décès en plongée sous-marine ; en effet, la plupart des premiers intervenants ne sont même pas des plongeurs certifiés. Cependant, il n'est pas rare de voir que les techniques d'enquête de routine ne sont pas suivies : les témoins ne sont pas interrogés, les ordinateurs de plongée ne sont pas téléchargés et l'équipement n'est pas correctement examiné. Par conséquent, les déclencheurs, les agents invalidants et les blessures invalidantes qui entraînent des décès en plongée sont laissés aux avocats pour les découvrir.

 

L'identification des problèmes de santé, des pratiques de plongée et des comportements les plus courants qui entraînent ou contribuent à un accident de plongée mortel est fondamentale pour améliorer la sécurité en plongée, calculer avec précision les risques d'assurance, améliorer la formation en plongée et résoudre les problèmes juridiques liés aux décès en plongée. Sans améliorer la collecte d'informations et l'identification des causes profondes des décès en plongée, aucun de ces objectifs ne sera probablement atteint de sitôt.

 

L'incertitude mène à des litiges

 

Très peu de cas sont clairs et nets, où la faute et la responsabilité sont claires. Par conséquent, les membres du Comité juridique ont universellement exprimé leur conviction que l'incertitude quant aux causes de la mort des plongeurs, à la manière dont les événements peuvent se dérouler sous l'eau et à l'incapacité d'accepter la responsabilité des erreurs commises sont les principaux facteurs qui font qu'un accident de plongée se transforme en un procès de plongée. . Autrement dit, l'incertitude conduit à des litiges.

 

De plus, le plus grand nombre de décès en plongée se produit chez les plongeurs plus âgés ; en d'autres termes, les principaux soutiens de famille de la famille.[4] Ces décès peuvent être financièrement dévastateurs pour les membres survivants de la famille. Par conséquent, les familles de plongeurs blessés intentent souvent des poursuites pour récupérer les revenus perdus, la perte de consortium et l'argent pour la douleur et la souffrance que les membres de la famille subissent en raison de la perte d'un être cher. Lorsque la cause du décès est incertaine et que les familles sont financièrement dévastées par la perte, le litige est une quasi-certitude, peu importe qui peut être en faute.

 

La recherche montre que la « noyade » est répertoriée comme cause de décès dans soixante-dix pour cent (70 %) des décès en plongée sous-marine.[5] Cependant, la noyade signifie souvent qu'un plongeur est simplement mort sous l'eau. Il n'y a pas de critères de diagnostic standard pour la noyade. La noyade est un diagnostic d'exclusion et, dans de nombreux cas, aucun effort n'est fait au moment d'un accident ou lors de l'enquête initiale pour exclure d'autres causes de décès ou pour déterminer pourquoi un plongeur s'est noyé. Comme le capitaine James Caruso, MD, l'a souligné dans sa présentation au début de l'atelier DAN Diving Fatality, la noyade "est une découverte très ingrate si vous vous arrêtez là."[6]

 

Craig Jenni a observé : "lorsque nous voyons une noyade sur un rapport d'autopsie et que les membres de la famille d'un plongeur décédé voient la noyade, il y a une présomption et une idée fausse parmi la population générale qu'un professionnel de la plongée aurait dû intervenir d'une manière ou d'une autre comme le ferait un sauveteur dans une piscine. Et donc cela crée un fardeau de responsabilité du point de vue de la défense pour établir pourquoi exactement cette personne s'est noyée par opposition à une simple noyade qui aurait pu être évitée, comme dans une piscine avec un sauveteur. De plus, beaucoup de litiges que nous avons vus récemment sont simplement dus au fait que des membres de la famille, des êtres chers, sont en colère. C'est une réaction émotionnelle normale à la perte d'un être cher. Ils veulent tenir quelqu'un d'autre responsable.

 

Ce désir de tenir quelqu'un responsable entraîne des litiges prolongés, en particulier lorsque peu d'informations sont disponibles pour montrer ce qui s'est passé pour causer la mort d'un plongeur. Des poursuites sont engagées pour les événements ayant entraîné une cause de décès. Malheureusement, les juges et les jurés décident souvent de la cause des décès - et non des médecins, des plongeurs, des avocats, des chercheurs ou des membres de la famille - et ils le font avec l'aide d'avocats et d'experts qui sont payés pour défendre un côté particulier d'une affaire.

 

Par conséquent, ce que le Dr Caruso a décrit comme "une découverte très peu gratifiante" de la noyade d'un point de vue médical peut être une découverte très gratifiante d'un point de vue financier pour les cabinets d'avocats et les experts impliqués dans les litiges liés aux accidents de plongée, mais pour évidemment personne d'autre. Des millions de dollars sont dépensés chaque année pour déterminer pourquoi les plongeurs meurent sous l'eau. Un seul procès peut impliquer la dépense de centaines de milliers de dollars pour déterminer ce qui a amélioré la mort d'un plongeur. Cet argent pourrait être mieux dépensé pour mener des recherches, de l'éducation et de la prévention afin de sauver la vie de nombreux plongeurs ; et, en fin de compte, de réduire la grande variété de coûts associés aux décès en plongée.

 

Le manque d'informations est problématique dans la conduite des procédures judiciaires

 

Stephen Hewitt a décrit le manque de collecte et de sauvegarde des preuves sur les lieux d'un accident comme l'un des principaux problèmes associés aux décès en plongée. Sans preuve, une partie qui porte ou fait face à des allégations de faute ne sera pas en mesure de prouver ou de défendre sa cause. Par exemple, un plongeur peut avoir souffert d'un mal de décompression après une plongée, mais pourquoi ? Était-ce dû à l'incapacité d'un instructeur de plongée à superviser le plongeur, ou parce que le plongeur a paniqué et a fait une remontée rapide à la surface ? Les données transférées dans un ordinateur de plongée pourraient contenir la réponse, mais si les données ne sont pas récupérées et conservées, la réponse pourrait être perdue.

 

Les conséquences juridiques de la non-collecte et de la sauvegarde des informations identifiant la cause d'un décès en plongée peuvent être dramatiques. Aux États-Unis, le défaut de conserver, d'identifier et de produire des informations critiques telles que les données d'un ordinateur de plongée peut entraîner des sanctions pour spoliation de preuves, y compris des sanctions pécuniaires et la fin du litige en faveur de la partie demandant les informations perdues. En Europe, la charge de la preuve incombe au professionnel de la plongée pour prouver qu'il n'a pas commis de faute en causant un décès; La responsabilité de plein droit est assumée par le professionnel lors de la vente de voyages à forfait. En d'autres termes, le professionnel de la plongée est coupable jusqu'à preuve du contraire. 

 

François Jaeck a fourni un résumé d'un régime juridique en Europe qui affecte plus de 500 millions de personnes. En juin 1990, le Conseil de l'Europe a adopté une directive sur les voyages à forfait renversant la charge de la preuve entre un professionnel et un consommateur. Auparavant, le plongeur blessé avait la responsabilité de prouver que le professionnel de la plongée était responsable de ses blessures. Désormais, cependant, la responsabilité automatique du professionnel est assumée lors de la vente d'un voyage à forfait. À ce jour, plus de 27 pays ont modifié leur législation nationale pour se conformer à la directive. Le règlement européen a radicalement changé les règles en stipulant que les acteurs du tourisme peuvent être déclarés responsables même s'ils n'ont commis aucune faute. Si le professionnel ne peut démontrer la cause réelle de l'accident, et que cette cause est imputable au plongeur, le professionnel en sera automatiquement responsable. En Europe, ce n'est plus la démonstration d'une faute ou d'une négligence qui détermine l'issue du procès dans une affaire de plongée, mais la démonstration de la cause de l'accident. Par conséquent, les professionnels de la plongée ont mis beaucoup plus l'accent sur la collecte immédiate de preuves pour échapper à la responsabilité automatique en cas de poursuites judiciaires futures.[7]

 

David Concannon a fourni des exemples de cas où les données de l'ordinateur de plongée auraient pu fournir ou ont fourni la réponse définitive à la cause d'un décès en plongée. Dans un cas, plus d'un million de dollars ont été dépensés en frais juridiques et en frais pour intenter une action en justice pour décès en plongée où la réponse à ce qui est arrivé à un plongeur solo a été stockée dans l'ordinateur de plongée, mais les données ont été irrémédiablement perdues par la veuve de la victime. L'affaire a duré plus de quatre ans avant que l'équipementier, un organisme de formation, des instructeurs et un propriétaire de bateau de plongée ne soient finalement disculpés, mais personne ne sait ce qui a causé la noyade du plongeur. Cependant, lors d'un autre incident impliquant un équipement similaire, les données de l'ordinateur de plongée ont démontré de manière concluante qu'une erreur du plongeur a provoqué la noyade d'un plongeur, et aucune affaire n'a jamais été déposée.

 

L'impossibilité d'obtenir les données stockées dans les ordinateurs de plongée est particulièrement problématique. [8] Les ordinateurs de plongée téléchargeables sont sur le marché depuis près de 15 ans. Les informations stockées dans ces ordinateurs ont des applications essentielles, notamment la capacité d'aider la recherche qui favorise la sécurité des plongeurs, prévient ou nous aide à comprendre les facteurs responsables des accidents de plongée et aide à prévenir ou à résoudre les litiges. Pourtant, incroyablement, les plongeurs n'examinent pas ou ne conservent pas systématiquement les données de l'ordinateur de plongée après un accident ou un incident grave, même si leur formation de base leur apprend à enregistrer et/ou à télécharger des données de plongée. Désormais, l'incapacité à obtenir et à conserver les données de l'ordinateur de plongée peut avoir des conséquences dramatiques dans les litiges en cas de décès en plongée.

 

En décembre 2006, le système judiciaire fédéral de l'ensemble des États-Unis a adopté de nouvelles règles régissant la collecte d'informations stockées électroniquement et leur admissibilité au procès.[9] Les nouvelles règles, qui ont également été adoptées dans la majorité des systèmes judiciaires des États, s'appliquent aux données des ordinateurs de plongée. Elles exigent la conservation des informations stockées électroniquement, la divulgation de leur existence aux opposants au litige sans demande préalable, la collecte et la production de ces données au cours de la procédure contentieuse, et elles prévoient l'imposition de sanctions en cas de non-respect de cette obligation. Ces sanctions peuvent être sévères, allant de l'imposition d'amendes allant de quelques milliers à des millions de dollars, à la constatation que la partie qui a omis de produire des données a « gâché » des preuves, soit un non-lieu pur et simple en faveur de la partie privée des données et l'octroi de dommages-intérêts. Malgré ces changements apportés à la loi depuis près de quatre ans, les enquêteurs, les familles des victimes et les professionnels de la plongée échouent régulièrement à obtenir et/ou à conserver les données stockées dans les ordinateurs de plongée. Cela perpétue l'incertitude, prolonge les litiges et augmente les coûts pour toutes les personnes impliquées.

 

Des poursuites sont engagées pour l'identification des déclencheurs, des agents invalidants et des blessures invalidantes. Comme les chauves-souris qui vivent dans l'obscurité des grottes, les avocats prospèrent dans les zones grises. L'incertitude signifie un litige prolongé, qui est coûteux et distrayant, et peut finalement conduire à des résultats insatisfaisants pour toutes les parties concernées.

 

Méthodes pour améliorer la formation et l'éducation des plongeurs afin de réduire les décès futurs

 

Il y a eu de nombreuses discussions sur les méthodes d'amélioration de la formation et de l'éducation des plongeurs afin de réduire les futurs décès en plongée sous-marine. Cela a déclenché une discussion sur qui, exactement, est censé faire la formation et ce qui peut être fait si les plongeurs ne suivent pas leur formation une fois qu'ils ont quitté la supervision de leurs instructeurs.

 

Il convient de rappeler que la plongée sous-marine est un sport intrinsèquement risqué. Le corps humain n'est pas conçu pour fonctionner sous l'eau et le risque de blessure est présent dans toutes les activités physiques. Tous les plongeurs sont informés des risques de la plongée sous-marine dans leur formation initiale et tout au long de toute formation de niveau avancé qu'ils peuvent suivre. Tous les plongeurs doivent comprendre et accepter les risques de la plongée sous-marine avant d'entrer dans l'eau et être prêts à surmonter tout événement indésirable qui pourrait leur arriver une fois qu'ils entrent dans l'eau. Tous les plongeurs apprennent à "planifier votre plongée et plonger votre plan", à ne pas plonger au-delà de leurs niveaux de formation et d'expérience, et que l'excès de confiance tue. 

 

La plongée sous-marine est également un sport relativement sûr. Comme le souligne une étude : 

 

Dans une enquête auprès de 444 sujets, par exemple, la plongée sous-marine a été classée comme plus risquée que le ski sur neige, mais moins risquée que le saut à l'élastique, l'escalade, les courses de motos, le deltaplane, le saut de falaise et le parachutisme. En fait, la probabilité réelle de blessure en plongée récréative en eau libre semble être 100 fois inférieure à la probabilité de blessure en ski sur neige.[10]

 

Par conséquent, tous les panélistes ont estimé qu'il n'y a pas vraiment de « problème » de plongeurs qui meurent sous l'eau, car certains décès sont inévitables dans un sport comportant un certain degré de risque et avec des millions de plongées effectuées chaque année. Cependant, il existe un problème très réel de plongeurs qui ne suivent pas leur formation ou ne plongent pas dans les limites de leur niveau d'expérience, et c'est la cause sous-jacente de la majorité des accidents. De plus, les problèmes médicaux tels que le cœur et l'obésité sont une partie importante du problème,[11] et les plongeurs sont principalement responsables de l'évaluation de leur santé et de leur aptitude à plonger.

 

Mark Hruska a observé qu'en 25 ans de procès en cas d'accidents de plongée, 90% de ces cas étaient simplement le résultat d'une erreur du plongeur. Les autres panélistes ont exprimé des chiffres similaires : entre 85 et 90 % des centaines de cas plaidés par les panélistes ont été causés par une erreur de plongeur. 

 

Le chiffre de 85 et 90 pour cent est cohérent avec les résultats de plusieurs études scientifiques.[12] Par exemple, dans un examen de 1 000 accidents de plongée récréative en Australasie, 87 % d'entre eux ont été causés par une erreur humaine ; l'inexpérience et une formation insuffisante représentaient respectivement 14 % et 8 % du facteur contributif à l'accident.[13] De même, dans les études d'autres industries à haute fiabilité (par exemple, l'aviation, la production d'énergie nucléaire, la production pétrolière offshore et la médecine), la cause d'environ 80 % des accidents est généralement considérée comme une erreur humaine.[14]  

 

En ce qui concerne les niveaux d'expérience, DAN a signalé dans son rapport de 2005 "Report of Decompression Illness, Diving Fatalities and project Dive Exploration" que "[l]e nombre de plongées au cours des 12 mois précédents était lié à la survenue d'un décès. Il y avait plus de plongeurs occasionnels que de plongeurs réguliers parmi les décès. » [15] Cette étude comprenait diverses statistiques pour 89 des 109 décès en plongée récréative survenus en 2003 et signalés au DAN. La majorité des plongeurs n'avaient que des certifications Open Water ou Advanced Open Water. De plus, des informations sur le nombre de plongées effectuées par le plongeur au cours des 12 mois précédant l'incident étaient disponibles dans 54 cas. De ce nombre, près de 45 % des plongeurs n'avaient pas plongé ou n'avaient pas plongé au cours des 12 mois précédents ; 28 % des plongeurs ont effectué moins de 20 plongées au cours des 12 derniers mois. Seuls 28% des plongeurs pouvaient être classés comme plongeurs réguliers, ou ceux ayant effectué plus de 20 plongées au cours des 12 derniers mois. Il y avait au moins 10 "plongeurs débutants", ou ceux avec 20 plongées ou moins à vie. À partir de ces chiffres, on peut supposer que la plupart des plongeurs ont la formation dont ils ont besoin pour effectuer en toute sécurité la plupart des plongées récréatives. Cependant, ils n'ont peut-être pas suffisamment d'expérience récente sur laquelle se rabattre lorsqu'une plongée sous-marine récréative autrement routinière dégénère en un incident critique.

 

Malheureusement, les données de DAN sur les niveaux d'expérience peuvent changer considérablement d'une année à l'autre étant donné la petite taille de l'échantillon et la communication incohérente des données. Par exemple, dans le rapport annuel de plongée de DAN : édition 2008 (basé sur les données de 2006), seuls 56 plongeurs sur 75 décès aux États-Unis et au Canada étaient connus pour être des plongeurs certifiés, mais le niveau de certification n'était connu que dans la moitié de ces cas. .[16] De même, le nombre d'années écoulées depuis la certification initiale d'un plongeur n'était connu que dans 38 cas (51 %). Trente-neuf pour cent de ceux dont les antécédents étaient connus avaient été certifiés 10 ans ou plus, et 19 % un an ou moins. Par conséquent, l'évaluation du niveau d'expérience en tant que facteur de risque spécifique à la plongée n'est pas possible sur la base de données éparses qui ne sont pas examinées sur une période de plusieurs années. 

 

Un manque d'informations solides sur les niveaux d'expérience des plongeurs dans les décès d'une année à l'autre est regrettable, étant donné qu'un examen minutieux de ce facteur de risque dans d'autres activités a fourni des informations importantes sur la cause des accidents mortels et des solutions pour réduire ces accidents. Par exemple, une étude approfondie de 2501 accidents d'aviation générale sur une période de 17 ans (de 1983 à 2000) a déterminé que la majorité de tous les accidents mortels (57 %) se sont produits lorsque les pilotes avaient entre 50 et 350 heures de vol.[17] Cette période où les accidents mortels étaient les plus susceptibles de se produire - qui commence immédiatement après qu'un pilote a obtenu une licence de pilote privé et quitte la supervision d'un instructeur, et se poursuit par l'obtention d'une qualification de vol aux instruments et d'une expérience de vol dans diverses conditions - a été surnommée "la zone mortelle". » [18] C'est la période où un pilote est sûr de sa capacité de vol même si son expérience réelle d'écorchement est faible. L'auteur de l'étude, notant que des résultats similaires ont été rapportés dans un rapport du National Transportation Safety Board (NTSB) de 1974, a souligné que "l'inexpérience d'un pilote mélangée à une dose d'excès de confiance était un mélange fatal." [19] Fait intéressant, du point de vue de la formation. , le nombre total de décès à l'intérieur de la « zone meurtrière » a chuté de près de 41 % après que le NTSB a réduit le temps de vol minimum requis pour qu'un pilote privé obtienne sa qualification de vol aux instruments de 200 heures à 125 heures.

 

Il y a eu une discussion sur la question de savoir si les agences de formation et les centres de villégiature devraient exiger une recertification ou des cours de recyclage avant d'autoriser un plongeur à effectuer une plongée particulière. Il n'y a pas eu de consensus sur cette question; en fait, il y avait un profond désaccord. En fin de compte, chaque membre du panel a convenu qu'il est de la responsabilité du plongeur de s'assurer qu'il est capable d'effectuer une plongée particulière un jour donné. Il est de la responsabilité du plongeur de s'assurer qu'il planifie sa plongée et qu'il planifie sa plongée. Lors de la planification d'une plongée, le plongeur doit tenir compte de sa formation et de son niveau d'expérience récent, puis effectuer sa plongée en conséquence. Si ces règles de base ne sont pas respectées, nous continuerons probablement à voir 85 à 90 % des décès qui sont simplement le résultat d'une erreur du plongeur.

 

Suggestions d'amélioration

 

Les panélistes ont identifié plusieurs domaines où des améliorations pourraient être apportées pour réduire le nombre de décès en plongée et les coûts associés. 

 

Tout d'abord, il est essentiel que des informations plus utiles soient collectées grâce à des méthodes de collecte de données plus approfondies, et que ces informations soient analysées pour déterminer la cause première des décès et quasi-mortalités des plongeurs. Parmi les exemples d'études assez approfondies sur les décès en plongée, citons l'« Examen de la nature de la plongée au Royaume-Uni et des décès en plongée dans la période du 1er janvier 1988 au 31 décembre 2009 » du British Sub-Aqua Club, qui a été préparé spécifiquement pour le DAN Diving Atelier Fatalité; Rapport annuel de plongée de DAN sur les accidents de plongée et les décès ; et « Human error and violations in 1,000 diving incidents: a review of data from the Diving Incident Monitoring Study (DIMS) » de Christopher J. Acott, publié dans le South Pacific Underwater Medicine Society Journal en 2005.www.dan.org ) ou d'autres sites, tels que le Rubicon Research Repository ( http://archive.rubicon-foundation.org ).

 

Deuxièmement, les parties prenantes doivent accroître la coopération avec les premiers intervenants et les médecins légistes pour faciliter une enquête efficace sur les incidents, la collecte et la conservation des données et des rapports précis. De même, les premiers intervenants et les médecins légistes doivent rechercher et/ou accepter cette coopération lorsqu'elle est offerte. 

 

Craig Jenni a fait remarquer que l'un des problèmes auxquels sont confrontés les enquêteurs est le manque de ressources. Jenni a déclaré: "parce qu'il y a une si faible incidence de décès en plongée et que les enquêtes du point de vue de l'enquête primaire, étant ceux qui sont légalement autorisés à mener l'enquête, le bureau du médecin légiste, les forces de l'ordre, en raison des faibles taux d'incidence, ils n'ont pas les ressources pour être en mesure de faire le type d'enquêtes dont nous parlons ici pour la plupart. Une façon de corriger ce problème est que les membres de la communauté de la plongée s'adressent aux autorités fédérales, étatiques et locales et offrent leur expertise quand et où cela est approprié.

 

Les suggestions suivantes ont été faites pour surmonter les problèmes associés à une collecte de données inadéquate et/ou à des ressources inadéquates :

 

  • les fabricants d'équipements de plongée pourraient aider aux enquêtes sur les accidents où les problèmes d'équipement sont considérés comme un facteur contributif ;

     

  • les parties prenantes pourraient développer et distribuer des protocoles pour des enquêtes sur les accidents et des examens médicaux efficaces, qui pourraient être distribués par DAN ou publiés sur son site Web ;

     

  • DAN et les participants à l'atelier pourraient éduquer les personnes impliquées dans les accidents et les enquêtes sur les accidents sur la nécessité de collecter et de conserver les données de l'ordinateur de plongée et d'autres informations pertinentes ; et

     

  • les parties prenantes pourraient diffuser les données appropriées aux parties intéressées (DAN, chercheurs, fabricants d'équipements, organismes de formation, familles et public) afin que les problèmes puissent être identifiés et traités plus efficacement.

 

Questions du public

 

À la fin de la présentation du panel juridique, les membres du public ont posé des questions pendant environ 20 minutes. Les questions allaient de la manière dont les professionnels de la plongée et les plongeurs peuvent se protéger contre les poursuites judiciaires à la manière de s'assurer que les informations médicales sont mises à la disposition des chercheurs à la lumière des lois strictes sur la confidentialité. 

L'une des questions les plus intéressantes impliquait un effort pour quantifier le pourcentage de décès en plongée chaque année qui se transforment en véritables poursuites judiciaires. Les panélistes avaient une variété de réponses, en fonction de leur clientèle et de leur emplacement géographique. Mark Hruska a fait remarquer que presque tous les décès liés à la plongée sous-marine récréative en Floride deviennent un procès. C'était une remarque intéressante, étant donné que la Floride est en tête des États-Unis pour le nombre de décès en plongée sous-marine chaque année.[22] Steve Hewitt a fait remarquer que les poursuites semblaient être plus courantes dans les cas où il y a un impact économique énorme en raison de l'âge et de la capacité de gain du plongeur, où le plongeur a entre 40 et 60 ans et où la cause du décès n'est pas claire. Compte tenu des statistiques récentes de DAN selon lesquelles 82 % des femmes et 72 % des hommes avaient 40 ans ou plus, avec un âge médian de 43 et 50 respectivement,

 

Une autre question concernait la fréquence à laquelle un échec du système de jumelage est la cible d'un litige. La réponse collective n'était pas grande, bien que la tendance à poursuivre des copains de plongée soit à la hausse.[24] La plupart de ces cas impliquent un échec à secourir le plongeur décédé ou des situations où la famille du plongeur décédé recherche une source d'assurance supplémentaire à recouvrer. Cette question, cependant, a mis en lumière un autre problème : un grand nombre de décès surviennent dans des situations de plongée en solo ou dans des situations où la séparation des copains se produit, compliquant ainsi le processus d'enquête.[25]

 

Enfin, un intervenant a fait remarquer que certains plongeurs semblent penser que c'est leur droit constitutionnel de plonger, indépendamment de leur état de santé et d'autres limitations, et qu'il n'y avait pas grand-chose à faire pour empêcher certaines personnes de devenir des statistiques. Les membres du panel ont universellement convenu que c'était un problème et, comme l'a fait remarquer David Concannon, "Parfois, vous pouvez conduire un cheval à l'abreuvoir, mais vous devez mettre le bon bout dans l'abreuvoir." En règle générale, les membres du panel ont mis l'accent sur le respect des normes de l'industrie, la sensibilisation aux risques associés à la plongée et l'acceptation de la responsabilité personnelle, comme le meilleur moyen d'éviter les décès en plongée sous-marine.

 

Conclusion

 

Dans l'ensemble, le panel juridique a exprimé sa conviction collective que des données plus nombreuses et de meilleure qualité sont nécessaires pour identifier les causes sous-jacentes des décès en plongée sous-marine avant que des progrès puissent être réalisés dans la réduction significative de ces décès. Il est difficile de résoudre un problème sans savoir exactement quel est le problème. Cependant, des progrès significatifs ont été réalisés sur ce front tout au long de l'atelier de trois jours, même s'il reste clairement du travail à faire.

 

Enfin, les plongeurs doivent assumer davantage la responsabilité de leur propre sécurité. Certains décès sont inévitablement causés par des situations qui deviennent incontrôlables. Cependant, la grande majorité des décès en plongée peuvent être attribués à une erreur humaine. Si les plongeurs prenaient de meilleures décisions plus loin dans l'arbre de décision afin que les déclencheurs communs ne se produisent pas, un nombre important de décès et leurs coûts associés pourraient être évités chaque année.

 

Les références

 

[1] Denoble PJ, Caruso JL, deL. Cher G, Pieper CF, Vann RD. Causes courantes de décès en plongée récréative en circuit ouvert. Sous-marin Hyperb Med.,  2008 ; 35(6):393-406.

[2] Acott, juge en chef. Dysfonctionnements de l'équipement dans 1 000 accidents de plongée. SPUMS Journal, 1999; 29 : 122-26.

[3] Vann, Caruso, Denoble, et al., 2008.

[4] Denoble PJ, Pollock N, Vaithiyanathan P, Caruso J, Dovenbarger J, Vann RD. Taux de mortalité par blessure de plongée parmi les membres assurés du DAN.  Med. sous-marine et hyperbare, 2008 ; 38(4):182-188.

[5] Denoble, Caruso, et al., 2008 ; Denoble, Pollock, Vaithiyanathan, et al., 2008.

[6] Caruso JL, Transcription des actes, Atelier sur les décès en plongée DAN , Jour 1, Durham, Caroline du Nord, 8 avril 2010.

[7] Jaeck F. Le journal de plongée, ET Europe Alert Diver , 2008 ; III:13-16 ; Jaeck F. Collecting Data & Investigating a Diving Accident: Focus on European Law (sous presse), 2010.

[8] Concannon, DG. Contentieux de la plongée à l'ère électronique : l'importance de la préservation des données de l'ordinateur de plongée en cas d'accident.  Entreprise de centre de plongée, 2007  ; 10(6):24-31.

[9] Concannon, 2007.

[10] Denoble, Pollock, 2008 (citant Pedersen DM. Perceptions of high risk sports. Perceptual & Motor Skills. 1997; 85:756-8).

[11] Vann, Caruso, Denoble, et al., 2008.

[12] O'Connor, PE. Les causes non techniques des accidents de plongée : les plongeurs de la marine américaine peuvent-ils apprendre des autres industries ?  Med. sous-marine et hyperbare , 2007 ; 34(1):51-59; Acott, CJ. Erreur humaine et violations dans 1 000 incidents de plongée : un examen des données de l'étude de surveillance des incidents de plongée (DIMS). SPUMS Journal, 2005; 35 : 11-17 ; Acott, CJ. 457 Rapports d'incident d'équipement. Revue SPUMS, 01/2001 ; 31(4); Helmreich RL. Sur la gestion des erreurs : leçons de l'aviation. Journal médical britannique, 2000 ; 320:781-785; Alnutt MF. Facteurs humains dans les accidents. Brit J Anaes, 1987; 59:856-864.

[13] Acott, 2005.

[14] O'Connor, 2007; Helmreich, 2000.

[15] Vann RD, Freiberger JJ, Caruso Jl, Denoble PJ, Pollock NW, Uguccioni DM, Dovenbarger JA. Report on Decompression Illness, Diving Fatalities and Project Dive Exploration : édition 2005 (Basé sur les données de 2003). réseau d'alerte aux plongeurs ; Durham, Caroline du Nord ; 2005. ISBN 0-9673066-7-1.

[16] Vann, Caruso, Denoble, et al., 2008.

[17] Craig PA. The Killing Zone: comment et pourquoi les pilotes meurent , McGraw-Hill, New York, 2001, ISBN 0-07-136269-X.

[18] Craig, 2001.

[19] Id.

[20] Id.

[21] Id.

[22] Vann, Caruso, Denoble, et al., 2008 ; Données DAN sur les décès par région et par État pour les années 2004-2008.

[23] Vann, Caruso, Denoble, et al., 2008.

[24] Coleman PG. Compagnons de plongée sous-marine : droits, obligations et responsabilités, Revue de droit maritime de l'Université de San Francisco , 2008; 20(1):75.

[25] Caruso J, Uguccioni D, Ellis J, Dovenbarger J, Bennett P. Buddy contre la plongée en solo dans les accidents mortels de plongée récréative. Sous-marin Hyperb Med . Vol. 30; 2003 : 210 ; Vann, Caruso, Denoble et al., 2008.

 
 

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il y a 25 minutes, christophe 38 a dit :

Chaque année, environ 125 plongeurs meurent en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.[i] De ce nombre, entre 50 et 60 plongeurs meurent aux États-Unis.[ii]

 

Mais qu'est ce qui peux justifier que presque 50% des décès soient au USA? 

je trouve cela étrange

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il y a 2 minutes, caolila a dit :

 

Mais qu'est ce qui peux justifier que presque 50% des décès soient au USA? 

je trouve cela étrange

 

lis le document : 
 les statistiques sur les décès en plongée compilées par DAN pour les États-Unis et certains États individuels pour les années 2004 à 2008. Les données disponibles fournissent une bonne base pour identifier les causes potentielles de décès en plongée,

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